Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 20/08/1987

M.Albert Voilquin attire l'attention de M. le Premier ministre sur les mécomptes de l'absence d'étalement des congés. D'après un avis autorisé, il entraînerait, chaque année, la perte de près de 600 000 journées de vacances pour les villages à caractère social et de sommes considérables pour l'industrie hôtelière de toute sorte et les établissements ou lieux accueillant touristes et vacanciers. A une époque où l'excédent de la balance touristique reste primordial pour le rétablissement de l'équilibre de notre balance commerciale, il est absolument nécessaire de revoir ce problème et de rechercher un meilleur étalement des congés, qui permettrait au tourisme de devenir un élément important et bénéficiaire pour nos finances nationales.

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Transmise au ministère : Tourisme


Réponse du ministère : Tourisme publiée le 21/01/1988

Réponse. -Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'industrie, des P. et T. et du tourisme, chargé du tourisme, est particulièrement attentif au problème de l'allongement des saisons touristiques. L'incitation à la création de produits touristiques diversifiés, modulables et attractifs, une meilleure information et la commercialisation avec l'utilisation de technologies nouvelles, permettront à une partie des clientèles françaises et étrangères d'arrêter leur choix en dehors des périodes de juillet-août. Par ailleurs, la réalisation d'un sondage a été programmée par la direction de l'industrie touristique. Ce sondage doit permettre de procéder à une analyse des facteurs déterminant le choix des dates de congé des vacanciers français. Enfin, le secrétaire d'Etat chargé du tourisme a appelé l'attention du ministre de l'éducation nationale sur les conséquences de la programmation du calendrier scolaire en matière d'économie touristique. Il s'attache à faire valoir auprès du ministre de l'éducation nationale les intérêts sociaux et économiques, tant des professionnels et des associations que des vacanciers eux-mêmes, dans la limite de la compatibilité des intérêts respectifs de tous les secteurs concernés.

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