Question de M. MATHIEU Serge (Rhône - U.R.E.I.) publiée le 30/07/1987

M.Serge Mathieu demande à M. le ministre délégué auprès du ministre de l'éducation nationale, chargé de la recherche et de l'enseignement supérieur, s'il est exact que, à moins de trois mois de la rentrée universitaire de 1987, il vienne de prendre la décision de supprimer 400 heures de cours dans la formation des orthophonistes telle qu'elle avait pu être définie après plusieurs années de réflexion et de concertation et qu'elle avait recueilli l'accord des différents acteurs. Il souhaiterait connaître, le cas échéant, les motifs de cette décision, et savoir s'il ne lui paraîtrait pas opportun, devant l'opposition unanime qu'elle rencontre, de la reconsidérer.

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Réponse du ministère : Recherche et enseignement supérieur publiée le 22/10/1987

Réponse. -L'enseignement de l'orthophonie est actuellement régi par les dispositions de l'arrêté du 14 décembre 1972 et couvre un volume horaire de 833 heures. Depuis plusieurs années, une réflexion s'est engagée sur la nécessité de procéder à une adaptation et à un approfondissement de cette formation. Une commission a travaillé sur des projets comportant un accroissement des charges pédagogiques jusqu'à un maximum de 1579 heures d'enseignement institutionnel. L'arrêté du 16 mai 1986 a concrétisé ces travaux. Cette évolution devait s'accompagner d'une régulation des flux à l'entrée des études dont les modalités n'étaient pas précisément définies. En outre, les responsables de cet enseignement ont attiré l'attention du ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur sur le fait que certains éléments de l'arrêté du 16 mai 1986, notamment l'évaluation des aptitudes, posaient de réels problèmes pratiques. Après une série de rencontres et de réunions deconcertation avec le ministère de la santé et la profession, le ministre délégué auprès du ministre de l'éducation nationale, chargé de la recherche et de l'enseignement supérieur, a pris les dispositions nécessaires pour permettre, à partir d'octobre 1987, une application progressive de l'arrêté du 16 mai 1986, avec notamment des mesures d'assouplissement pour ce qui concerne l'évaluation des connaissances ainsi qu'une montée en charge progressive des enseignements, simultanément à la mise en place du numerus clausus.

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