Question de Mme BIDARD-REYDET Danielle (Seine-Saint-Denis - C) publiée le 16/07/1987

MmDanielle Bidard-Reydet expose à M. le ministre de l'éducation nationale que la fermeture d'une classe a été décidée à l'école Jean-Macé des Lilas. Cette fermeture entraînera le maintien de deux classes à double niveau, 2 cours préparatoires de 27 élèves, 1 cours moyen 1 de 31 élèves, 1 cours moyen 2 de 31 élèves. Par ailleurs, la décharge de direction serait réduite à un tiers au lieu d'une demi actuellement. L'école Jean-Macé se situe dans un quartier socialement défavorisé et a donc besoin de moyens particuliers de lutte contre l'échec scolaire, et notamment d'une classe d'adaptation. Par ailleurs, une nouvelle résidence doit être occupée dès le 15 novembre, ce qui conduit à prévoir, l'arrivée de nouveaux enfants. Elle lui demande ce qu'il compte faire afin d'assurer un équilibre pédagogique correct dans cette école, de permettre à sa direction de jouer pleinement son rôle, et enfin que les enfants puissent suivre une scolarité les conduisant à la réussite.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 01/10/1987

Réponse. -Les décisions d'ouverture et de fermeture de classes sont prises par l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation, qui élabore le projet de rentrée en tenant compte des priorités recensées au plan local et de la situation du département. Au moment des travaux de préparation de la rentrée, deux fermetures avaient été prévues au groupe scolaire comprenant les écoles Paul-Langevin et Jean-Macé dans la commune des Lilas. Le retrait de postes initialement fixé à vingt-cinq pour le département de la Seine-Saint-Denis ayant été ramené à quinze, il a été possible, au mois de juillet dernier, d'annuler une des fermetures qui se situait à l'école Paul-Langevin. Toutefois, la mesure envisagée pour l'école Jean-Macé a dû être maintenue, l'effectif prévu étant de 203 élèves. La moyenne s'établira ainsi, pour les huit classes restantes, à 23,8, ce qui est tout à fait convenable. En ce qui concerne la décharge de direction, il convient de préciser que selon le barème départemental appliqué cette année le directeur d'une école à sept, huit ou neuf classes bénéficie d'un tiers de décharge. En tout état de cause, la situation de chaque établissement est réexaminée au moment de la rentrée et, s'il s'avère qu'elle a évolué pour l'école Jean-Macé, la mesure pourrait être revue.

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