Question de M. MARTIN Hubert (Meurthe-et-Moselle - U.R.E.I.) publiée le 09/07/1987

M.Hubert Martin sénateur de Meurthe-et-Moselle, demande avec insistance à M. le ministre de l'industrie, des P. et T. et du tourisme de revenir sur son refus d'investir dans le Laminoir de Gandrange. La Lorraine toute entière a été suffisamment traumatisée dans sa sidérurgie et ses mines de fer pour que l'on ait quelque considération pour une région qui a été, le mot n'est pas trop fort, sinistrée. Il lui demande instamment, avec tous les élus de Meurthe-et-Moselle solidaires des élus de la Moselle, de ne pas sacrifier le Laminoir de Gandrange.

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Réponse du ministère : Industrie publiée le 14/01/1988

Réponse. -Il est rappelé que les décisions relatives à la réalisation d'investissements dans les groupes sidérurgiques sont de la compétence des responsables de ces entreprises et non pas des pouvoirs publics. En particulier, compte tenu des engagements communautaires acceptés par la France, le financement de ces investissements relève désormais exclusivement de ces sociétés. S'agissant plus particulièrement des usines à produits longs en Lorraine, M. Francis Mer, président d'Usinor et de Sacilor, a annoncé en juillet dernier son intention de lancer un programme d'investissements portant sur un montant total de 500 millions de francs. La moitié de cette somme permettra de modifier le train à fers marchands de Gandrange, et ainsi de réaliser déjà une part essentielle de l'objectif visé par le projet de laminoir à Couronnes et Barres. L'autre moitié sera utilisée pour procéder à des investissements importants en terme de compétitivité et concernera l'aciérie de Gandrange, l'aciérie électrique de Neuves-Maisons et le laminoir à rails et poutrelles d'Hayange. Ce programme fait partie d'un ensemble de mesures destinées à améliorer les résultats d'Unimétal, qui ont encore été très lourdement déficitaires en 1986.

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