Question de M. MÉLENCHON Jean-Luc (Essonne - SOC) publiée le 02/07/1987

M.Jean-Luc Melenchon demande à M. le ministre de l'éducation nationale de bien vouloir lui indiquer les prévisions de son secteur en ce qui concerne la rentrée scolaire 1987-1988 dans le département de l'Essonne. Il apparaît, en effet, que ce département, qui connaîtra pour la première fois depuis longtemps une augmentation des élèves en primaire et maternelle, accusera pourtant la suppression de soixante postes d'instituteurs. Il souhaite en connaître les raisons, et attend son appréciation en adéquation avec les réalités locales.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 10/09/1987

Réponse. -D'une manière générale, les suppressions d'emplois dans le premier degré où les effectifs ont considérablement décru ces dernières années permettent d'assurer des créations dans les lycées où l'on attend 70 000 élèves de plus à la rentrée prochaine. Le ministère de l'éducation nationale ayant obtenu de nouveaux moyens en personnel enseignant pour la rentrée 1987, le prélèvement arrêté initialement pour les écoles a été ramené de 1 200 à 800 emplois sans que pour autant l'effort accompli en faveur des lycées ait été diminué. Il a fallu, en outre, opérer un redéploiement en faveur de quelques départements dont la population scolaire est en hausse régulière et qui verront leurs effectifs augmenter encore en septembre. Dans l'Essonne, les effectifs du premier degré ont diminué considérablement ces dernières années. Le département a, en effet, perdu 12 372 élèves en six ans. L'enseignement préélémentaire a progressé et ce sont cette année 98,1 p. 100 des enfants de trois ans qui sont accueillis dans les classes maternelles publiques et privées. La charge de ces classes où l'on recense vingt-sept enfants en moyenne est très convenable. Le taux d'encadrement dans l'enseignement élémentaire qui se situe à 24,5 est tout à fait conforme à ceux que l'on relève dans les départements de la couronne parisienne. Dans ces conditions, les retraits d'emplois ne peuvent nuire à la bonne qualité de l'enseignement dispensé, d'autant que les effectifs demeureront stables à la rentrée prochaine.

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