Question de M. COURTEAU Roland (Aude - SOC) publiée le 18/06/1987

M.Roland Courteau expose à M. le ministre de l'agriculture que le marché des vins de table a perdu en un an, jusqu'à deux francs par degré hecto. A titre d'exemple, la place de Narbonne avait coté au mois de mai 1986, jusqu'à 19 F. En mai 1987, elle publie pour les vins de degré semblable, des cours aux environs de 17,50 F. La tendance est donc défavorable, tant au niveau des volumes mis au marché, qu'à celui des prix. Le volume cumulé des transactions sur le territoire national accuse une nette baisse par rapport à l'année dernière à pareille époque. Le Languedoc apparaît comme le vignoble le plus touché, par le déficit de commercialisation au niveau des vins de table, sauf en ce qui concerne les vins de pays. Afin d'améliorer la situation du marché en fin de campagne et d'éviter que la prochaine campagne ne s'engage dans des conditions dégradées, il lui demande s'il entend prendre toutes initiatives afin que soient utilisées au plan C.E.E., de manière optimum et dans l'immédiat, les mesures existantes : octroi d'un contingent supplémentaire de distillation exceptionnelle en garantie de prix à 20,18 F ; incitation à la livraison des volumes souscrits en prévention et ne relevant pas de la distillation obligatoire, par un supplément de prix ; annonce par les instances communautaires de la possibilité d'une ouverture de la garantie de bonne fin, pour la prochaine campagne au taux de 18 p. 100.

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La question est caduque

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