Question de M. LAURIOL Marc (Yvelines - RPR) publiée le 16/04/1987

M.Marc Lauriol appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le problème de la part réservée aux cours de français dans les programmes des classes préparatoires aux concours des écoles de commerce. A l'heure actuelle, ces programmes privilégient fortement les matières scientifiques au détriment des matières littéraires comme par exemple le français, dont l'enseignement n'est dispensé que deux heures par semaine. Or, d'une part, il est de plus en plus évident qu'un " bon commercial ", outre ses compétences techniques, doit être également un homme de culture et de communication, ce à quoi contribue directement l'enseignement du français. D'autre part, cette situation ne correspond pas aux coefficients attribués, dans ces concours, aux notes des épreuves littéraires, qui sont nettement plus élevés que la part relative des matières littéraires dans les programmes des " prépas ". En conséquence, il lui demande si, dans le cadre de la réforme qui est à l'étude pour prolonger d'un an la durée de la scolarité dans les classes préparatoires aux concours des écoles de commerce, il est envisagé d'accroître substantiellement la part du français dans les programmes ou de prendre toute mesure susceptible de revaloriser cet enseignement.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 03/12/1987

Réponse. -L'enseignement dispensé actuellement dans les classes préparatoires au haut enseignement commercial Option générale et option Economie apparaît très équilibré entre les matières scientifiques et les matières littéraires au regard de l'emploi du temps de ces classes. Pour un horaire total de 25 heures et demie par semaine, 9 heures sont consacrées aux mathématiques et le reste à des disciplines littéraires, soit 16 heures et demie, avec notamment 4 heures et demie hebdomadaires pour préparer l'épreuve de culture et sciences humaines, 3 heures et demie consacrées à la première langue vivante et 2 heures et demie à la langue vivante II, et enfin 6 heures réservées à l'enseignement de l'histoire et l'analyse des économies et sociétés contemporaines. Cet emploi du temps a été conçu avec le souci de valoriser les compétences techniques d'un " bon commercial ", qui s'acquièrent à travers, non seulement, l'enseignement du français et de la philosophie, mais également celui des langues vivantes de l'histoire et de l'analyse économique.

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