Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 26/03/1987

M.Marcel Vidal interroge M. le Premier ministre au sujet des récentes déclarations de M. le ministre délégué, chargé de la sécurité, dans le quotidien " Le Monde ". Ces déclarations discréditant le jeune Malik Oussekine, victime innocente de son engagement personnel, sont une insulte grave à sa mémoire. La dignité d'un gouvernement se mesure à la qualité des hommes et des femmes qui le composent lorsque surgissent des événements graves. Aussi, il lui demande quelles dispositions il pense prendre afin qu'à l'avenir de telles déclarations ne puissent discréditer le Gouvernement de la France.

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Transmise au ministère : Sécurité


Réponse du ministère : Sécurité publiée le 28/01/1988

Réponse. -Les propos auxquels fait référence l'honorable parlementaire sont extraits d'un article publié dans un grand quotidien national, sous le titre : " Un portrait du ministre de la sécurité ". Le ministre délégué, chargé de la sécurité, a simplement voulu rappeler dans le cadre de cet article la conception vigilante qui est la sienne de l'autorité parentale, surtout s'agissant d'un jeune garçon confronté à de très sérieuses difficultés de santé. S'agissant des circonstances du décès de M. Malik Oussekine, une information judicaire est ouverte et il convient d'en attendre les résultats. De façon plus générale et comme le ministre délégué, chargé de la sécurité, a eu l'occasion de l'indiquer à Toulouse le 9 mars 1987, à l'occasion d'une cérémonie organisée à la mémoire d'un officier des compagnies républicaines de sécurité tué en opération, tout décès survenu au cours d'une opération de maintien de l'ordre est toujours un drame et un échec pour les responsables des forces de l'ordre comme pour les organisateurs de la manifestation.

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