Question de M. HERMENT Rémi (Meuse - UC) publiée le 26/03/1987

M.Rémi Herment attire l'attention M. le ministre de la culture et de la communication sur la situation de l'Opéra-Comique. Si le budget de l'Etat pour 1987 met en place des crédits supplémentaires pour sa défense, il y a lieu toutefois de remarquer qu'aucune définition précise de ses missions, moyens ou statut, n'existe. Il souhaite connaître les intentions du Gouvernement à ce propos.

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Réponse du ministère : Culture publiée le 30/07/1987

Réponse. -La salle Favart constitue avec la Palais Garnier le Théâtre national de l'Opéra de Paris et joue au sein de cet ensemble un rôle spécifique : la présentation d'un répertoire adapté qui ne pourrait être donné au Palais Garnier. Ainsi la saison 1986-1987 comprenait Atys, de Lully, Robinson Crusoë, de Jacques Offenbach, Idoménée et La Clémence de Titus, de Mozart. Les ouvrages présentés lors des saisons antérieures s'inscrivaient également tout à fait dans la tradition de cette salle, qui est de présenter des oeuvres de caractère intime et de dimensions réduites. L'ouverture d'une grande salle à la Bastille, qui concourra à une meilleure diffusion de l'art lyrique, nécessitait toutefois une réflexion approfondie sur la vocation de chacune des salles parisiennes accueillant des représentations lyriques, et notamment la salle Favart. Une mission a été confiée en ce sens à M. Raymond Soubie, président du conseil d'administration du Théâtre national del'Opéra de Paris, qui vient de faire connaître ses conclusions. Le Gouvernement, sur la base de cette étude, prendra, dans les délais qui s'imposent, des décisions quant au mode de gestion et à l'affectation des salles qui relèvent de sa tutelle directe.

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