Question de M. PONTILLON Robert (Hauts-de-Seine - SOC) publiée le 18/12/1986
M. Robert Pontillon expose à M. le ministre de la défense que le vendredi 25 novembre 1986, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, a été commémoré en présence du ministre de la défense le 50e anniversaire du Collège de défense, qui préfigurait l'Institut des hautes études de la défense nationale. A cette occasion, il a été fait mention de deux décrets essentiels : le premier, créant le Collège de défense, le 4 août 1936, signé par le président Albert Lebrun, MM. Léon Blum et Edouard Daladier ; le second, instituant l'I.H.E.D.N., le 30 janvier 1949, signé par le président du conseil Henri Queuille et le ministre de la défense Paul Ramadier. Ces décrets furent ultérieurement complétés : par le décret du 29 novembre 1961 instituant les cycles régionaux, signé par le général de Gaulle, son Premier ministre Michel Debré et M. Pierre Messmer ; puis, par le décret du 6 mars 1979, fixant les statuts de l'I.H.E.D.N., signé par M. Raymond Barre et le ministre de la défense M. Yvon Bourges. Au cours de la commémoration du 25 novembre 1986, ces différents décrets ont été évoqués mais sans qu'il soit fait état du rôle des personnalités politiques responsables de la création du Collège de défense et de l'I.H.E.D.N. Or il est bien certain que sans la décision du président Léon Blum et de son vice-président Edouard Daladier, ces deux institutions essentielles n'auraient pu être mises en place. C'est dès lors une réelle lacune et un manquement à la vérité historique que d'occulter dans une telle circonstance le nom des fondateurs du Collège de défense et de l'I.H.E.D.N. Dans ces conditions, il lui demande s'il ne pense pas qu'une mise au point serait nécessaire afin de rétablir les faits dans leur véritable contexte.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 22/01/1987
Réponse. -Loin d'avoir oublié ses fondateurs, l'Institut des hautes études de la défense nationale, qui a succédé au Collège des hautes études de la défense nationale, a fêté son cinquantième anniversaire par diverses manifestations, à Paris, en présence du ministre de la défense, ainsi que dans plusieurs villes de province. La commémoration a ainsi permis de retracer les origines et les actions de cet institut en laissant à chacun des orateurs la responsabilité de ses propos.
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