Question de M. MASSERET Jean-Pierre (Moselle - SOC) publiée le 11/12/1986
M. Jean-Pierre Masseret demande à M. le ministre de l'éducation nationale de bien vouloir lui confirmer la suppression de l'un des deux postes d'enseignement de littérature comparée pour l'université de Metz. Dans l'affirmative, il lui demande de bien vouloir mesurer les conséquences d'une telle décision. En effet, actuellement, deux professeurs dispensent cet enseignement à 453 élèves de la 1re année à l'agrégation. Cette décision serait de nature à compromettre l'enseignement de cette discipline à l'université de Metz. Il lui demande par conséquent de bien vouloir renoncer à cette décision. D'autre part, il lui rappelle la situation socio-économique de la région lorraine et les difficultés qu'elle connaît. Il insiste sur le rôle que doit jouer la formation et par conséquent l'université. C'est pourquoi toutes les décisions doivent être à la mesure du problème posé.
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Transmise au ministère : Recherche et enseignement supérieur
Réponse du ministère : Recherche et enseignement supérieur publiée le 05/02/1987
Réponse. -Aucun des emplois déclarés vacants par l'université de Metz au titre de l'année 1986 n'a été supprimé. L'effort amorcé les années précédentes a été poursuivi. Dix emplois d'enseignants supplémentaires ont été attribués cette année à l'université de Metz pour faire face aux difficultés socio-économiques de la région Lorraine. Dans le cadre des transformations d'emplois, la candidature d'un enseignant de littérature comparée de l'université de Metz a été retenue dans un autre établissement d'enseignement supérieur. Cette promotion se faisant au détriment de l'université de Metz, la plus grande attention sera apportée pour permettre un rééquilibrage de la discipline en 1987.
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