Question de M. HUSSON Roger (Moselle - RPR) publiée le 13/11/1986

M. Roger Husson interroge M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de la privatisation, sur la taxe parafiscale (T.P.H.) touchant la profession horlogère et qui était initialement prévue pour la promotion de l'horlogerie française. Or les horlogers-bijoutiers sont seuls à la payer, alors que bien d'autres personnes vendent de l'horlogerie. Par ailleurs, les industriels semblent les seuls bénéficiaires de la T.P.H., au détriment des détaillants. Il lui demande s'il envisage de reconsidérer l'existence de cette taxe, qui, pour les professionnels, serait en contradiction avec les dispositions du Traité de Rome . - Question transmise à M. le ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et de la privatisation, chargé du budget. 47-49

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Réponse du ministère : Budget publiée le 04/12/1986

Réponse. -La taxe parafiscale perçue au profit du comité professionnel de développement de l'horlogerie (C.P.D.H.) et du centre technique de l'horlogerie (Cetehor) a été prorogée pour cinq ans par le décret n° 86-163 du 4 février 1986. Cette taxe est due par tous les assujettis à la T.V.A. à raison des opérations de vente, de livraison et d'échange de produits horlogers. Les débiteurs sont soumis aux mêmes obligations administratives et comptables que les redevables de la T.V.A. et doivent, lors de sa déclaration, mentionner sur une ligne spécifique le montant de leur chiffre d'affaires réalisé sur les produits taxables. Les organismes bénéficiaires remboursent directement les sommes perçues sur les articles importés de la C.E.E. Le produit de la taxe est principalement utilisé pour financer les recherches menées par le Cetehor, ainsi que les études économiques et les actions de promotion commerciale initiées par le C.P.D.H. Le décret de février 1986 a diminué le taux plafond de cette taxe de 0,95 p. 100 de la valeur de vente à 0,80 p. 100, dont 0,55 p. 100 affecté au C.P.D.H. et 0,25 p. 100 alloué au Cetehor. Toutefois, dans le cadre de la politique de baisse des charges pesant sur les entreprises, la possibilité d'une réduction de cette cotisation en 1987 fait actuellement l'objet d'un examen attentif de la part de mes services.

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