Question de M. COURRIÈRE Raymond (Aude - SOC) publiée le 23/10/1986

M. Raymond Courrière demande à M. le ministre de l'industrie, des P. et T. et du tourisme si le projet de suppression des cabines téléphoniques actuellement en place sera opérationnel courant 1987. Il lui rappelle que dans une commune rurale une cabine téléphonique est un service public. Il serait donc dommage de les retirer . - Question transmise à M. le ministre délégué auprès du ministre de l'industrie, des P. et T. et du tourisme, chargé des P. et T.

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Réponse du ministère : Postes et télécommunications publiée le 27/11/1986

Réponse. -En dix ans, le parc français des cabines téléphoniques a décuplé ; certes un rattrapage était nécessaire, mais désormais, s'agissant des cabines implantées sur la voie publique, le parc français est de 120 000, soit davantage que dans les pays voisins pourtant légèrement plus peuplés (République fédérale d'Allemagne 100 000, Royaume-Uni 75 000, Italie 60 000). Dans le même temps, le taux d'équipement des ménages en téléphone est devenu voisin de 95 p. 100 en zone rurale. L'équipement du pays en cabines téléphoniques sur la voie publique apparaît donc comme convenable, et le service des télécommunications a désormais le souci de satisfaire la clientèle en installant les publiphones aux endroits où il y a une réelle demande de trafic. Installer un publiphone en un endroit où la recette mensuelle est inférieure à 100 francs montre à l'évidence que la demande est pratiquement nulle, et qu'il y a gaspillage d'investissements publics coûteux. Le lancementrécent du " point-phone ", poste mis à la disposition du public par le titulaire d'un abonnement téléphonique, permet d'ailleurs de laisser une large place à l'initiative privée dans ce souci de sans cesse mieux satisfaire la demande téléphonique des Français hors de leur domicile ou de leur lieu de travail.

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