Question de M. BELCOUR Henri (Corrèze - RPR) publiée le 01/10/1986

M. Henri Belcour attire l'attention de Mme le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, sur la lutte contre la brucellose. On estime en effet à environ 2 000 le nombre des Français atteints chaque année par cette maladie. Or, depuis quelques mois, le test et le vaccin brucelliques sont commercialisés, ce dont on ne peut que se réjouir. Il devient alors nécessaire d'organiser sur une large échelle des campagnes de vaccination. Leur efficacité est directement liée à la réunion de certaines conditions : remboursement automatique des vaccins ; vaccinations obligatoires et systématiques dans les zones infestées et au profit des personnes exposées à la contamination (agriculteurs, bergers, vétérinaires, etc.). Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les projets de son administration en cette matière (calendrier des vaccinations, modalités financières de leur organisation).

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Réponse du ministère : Santé et famille publiée le 26/03/1987

Réponse. -L'honorable parlementaire appelle l'attention de Madame le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, sur la lutte contre la brucellose, notamment sur la vaccination contre cette maladie. La brucellose est une maladie qui atteint surtout des personnes exerçant une profession les exposant à une contamination directe avec des animaux malades. Ainsi, dans le calendrier vaccinal, diffusé par le ministre chargé de la santé, le vaccin brucellique est recommandé pour certaines catégories professionnelles : personnels de laboratoire, des abattoirs, des services vétérinaires, agriculteurs en zone d'endémie. Des recommandations plus précises, ainsi que d'éventuelles modalités de remboursement, sont actuellement à l'étude, par le comité technique des vaccinations, placé auprès de la direction générale de la santé.

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