Question de M. COLLET François (Paris - RPR) publiée le 03/07/1986

M.François Collet appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les conditions déplorables dans lesquelles s'est déroulée l'épreuve écrite du baccalauréat au lycée Balzac à Paris 17e, le 18 juin 1986 (J.335). A l'appel, de nombreux élèves ne sont pas nommés et doivent, sans succès, chercher leur place. Les responsables décident alors de faire évacuer les candidats pour pratiquer un deuxième appel et une deuxième entrée dans les salles ; on s'aperçoit enfin qu'il manque des tables, on les fait chercher, elles seront installées dans le plus grand désordre alors que l'épreuve est commencée. Puis c'est le papier de brouillon qui est insuffisant, et certains élèves devront attendre une heure pour pouvoir commencer à rédiger. Ils seront ainsi irrémédiablement défavorisés par rapport à leurs camarades plus chanceux. Pendant toute la durée de cet examen, deux surveillants conversent, bientôt rejoints par un lycéen non candidat ; un autre surveillant déguste une pâtisserie penché au dessus de l'épaule d'un élève. Le préjudice que ces jeunes ont subi ce jour là, causé par l'écourtement de la durée de l'épreuve, les conditions de travail dégradées, l'irresponsabilité des surveillants, est inadmissible ; l'enjeu de ce premier examen pèse trop lourd dans leur avenir. Il lui demande de bien vouloir lui faire part de la suite qu'il compte donner à cette affaire.

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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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