Question de M. CHAMBRIARD Jean-Paul (Haute-Loire - U.R.E.I.) publiée le 26/06/1986

M.Jean-Paul Chambriard appelle l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur la situation précaire de certains retraités, allocataires et pensionnés que risque d'entraîner la non-revalorisation des retraites, rentes, pensions et allocations prévue le 1er juillet prochain. Suite aux protestations de plusieurs organismes défendant ces catégories sociales, il lui demande ce qu'il compte prendre comme mesures pour préserver le pouvoir d'achat de ces personnes, notamment de celles qui ont les revenus les plus faibles (en particulier les bénéficiaires d'allocations ou pensions égales au minimum vieillesse).

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 27/11/1986

Réponse. -Les premières mesures de redressement économique arrêtées par le Gouvernement permettent d'escompter pour l'année 1986 une progression des prix limitée à 2,4 p. 100. Les derniers résultats connus ne démentent pas le caractère réaliste de cet objectif. La revalorisarion des pensions et allocations survenues au 1er janvier 1986 et l'effet report de celles survenues en 1985 garantissent déjà une évolution en moyenne anuelle des pensions et des autres avantages de 2,9 p. 100. Il convient de rappeler sur ce point que les pensions de vieillesse et autres avantages ont connu en 1984 et 1985 une perte totale de pouvoir d'achat supérieure à 1,5 p. 100. Plus simplement, l'ensemble des intéressés percevront en 1986 2,9 p. 100 de plus qu'ils n'ont reçu en 1985. En outre, une revalorisation de 0,5 p. 100 a été décidée avec effet le 1er octobre 1986, à valoir, dès cette date, sur l'ajustement éventuel en fin d'année. Le Gouvernement s'est en effet engagé à opérer un rattrapage s'il s'avérait nécessaire. Le pouvoir d'achat des pensions sera donc totalement garanti.

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