Question de M. CAZALET Auguste (Pyrénées-Atlantiques - RPR) publiée le 12/06/1986

M. Auguste Cazalet demande à M. le ministre de l'intérieur si l'installation d'une cabine téléphonique publique dans les commissariats n'est pas une mesure à envisager afin que les personnes, et notamment les mineurs qui y seraient momentanément retenus, puissent communiquer rapidement et simplement avec leurs familles.

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 04/09/1986

Réponse. -L'installation d'une cabine téléphonique à l'usage du public, dans les commissariats de police, a déjà été réalisée dans les immeubles les plus récents. Il peut être envisagé d'étendre cette mesure progressivement. Rien ne s'oppose en effet à ce que les personnes majeures ou mineures présentes dans un service, soit en qualité de victimes, soit pour des raisons purement administratives, puissent entrer en communication avec des parents ou une relation. Il convient en outre de noter que les services de police prennent eux-mêmes l'initiative de joindre les familles des mineures en difficulté et de leur permettre une liaison téléphonique. Par contre, cette facilité matérielle ne saurait être utilisée à leur gré par les personnes qui sont retenues dans le cadre d'une procédure judiciaire. Dans cette hypothèse, l'officier de police judiciaire peut seul décider, eu égard aux nécessités de l'enquête qu'il conduit, de les laisser ou non communiquer avec l'extérieur, d'aviser ou non leurs proches de leur présence dans les locaux administratifs, et ce afin d'éviter que les investigations en cours soient contrariées par une information ou une indiscrétion de la personne en cause.

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