Question de M. MASSERET Jean-Pierre (Moselle - SOC) publiée le 12/06/1986

M.Jean-Pierre Masseret demande à M. le Premier ministre de bien vouloir lui faire connaître ses intentions s'agissant du devenir de l'Institut du monde arabe. Il appelle son attention sur le fait que cet institut faisait l'objet d'un projet culturel à l'initiative de son prédécesseur et qu'il serait regrettable qu'il soit abandonné . - Question transmise à M. le ministre des affaires étrangères.

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Transmise au ministère : Affaires étrangères


Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 19/02/1987

Réponse. -Sous la direction de M. Paul Carton, élu le 19 juin 1986 à la présidence de son conseil d'administration, l'Institut du monde arabe, au cours de ces derniers mois, a poursuivi ses activités culturelles dans ses locaux provisoires de la rue du Cherche-Midi, en attendant de pouvoir occuper son siège définitif actuellement en cours d'achèvement au quai Saint-Bernard, à l'extrémité du boulevard Saint-Germain. Malgré un retard imprévu dû au récent dépôt de bilan d'une des entreprises participant à la construction, l'institut devrait pouvoir ouvrir ses portes au public en juin 1987, soit avec trois mois de retard sur les prévisions initiales, ce qui peut être considéré comme acceptable, compte tenu de l'importance du chantier. Les divers services de l'institut pourront occuper leurs nouveaux locaux dès le mois de janvier, tout en poursuivant le recrutement et la formation du personnel nécessaire, afin que l'accueil et l'encadrement des visiteurs puissentêtre assurés dès l'inauguration officielle de l'établissement, au mois de juin. La réalisation de ce grand projet culturel franco-arabe n'a été rendue possible que grâce aux efforts soutenus qui ont été accomplis depuis la décision de principe de création de l'institut, en 1973-1974, et, plus encore, depuis le 28 février 1980, date de signature de l'acte de fondation par les ambassadeurs des pays arabes et les plus hautes autorités françaises. Il convient de noter à ce propos que, sans méconnaître l'importance des versements effectués par les Etats fondateurs arabes, la participation financière de la France a été déterminante : plus de la moitié des dépenses de construction, et 60 p. 100 du budget de fonctionnement de l'Institut du monde arabe au cours de ces trois dernières années. A titre indicatif, la participation française au fonctionnement de l'établissement représentera pour l'année 1987 près de quarante-cinq millions de francs. Le Gouvernement considèreque l'Institut du monde arabe est une réalisation exemplaire qui constitue un projet prioritaire, et a l'intention de poursuivre son soutien financier à son fonctionnement.

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