Question de M. MASSERET Jean-Pierre (Moselle - SOC) publiée le 12/06/1986

M. Jean-Pierre Masseret appelle l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de la privatisation, sur les effets pervers à éviter dans le domaine de la privatisation des grandes banques nationales, notamment celui de provoquer l'effondrement de la bourse sous le poids de mises trop lourdes, mises qui correspondraient à une surélévation des actions lancées sur le marché. Il lui rappelle que cette évaluation du risque ne doit pas conduire à une démarche radicalement opposée qui consisterait à privatiser en sous-évaluant les actions. Il lui demande si, entre deux options extrêmes et en connaissance des risques encourus dans l'un et l'autre cas, le Gouvernement envisage de s'orienter vers un choix moins politique mais plus favorable à la nation.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 24/07/1986

Réponse. - En conduisant la privatisation des banques, compagnies financières et entreprises industrielles énumérées dans le projet de loi d'habilitation, le Gouvernement sera bien évidemment attentif à, d'une part, éviter d'engorger le marché financier, d'autre part, valoriser au mieux le patrimoine de l'Etat. Il rappelle toutefois à l'honorable parlementaire que le récent développement du marché des actions lui semble permettre de mener au rythme prévu le programme de privatisation sans compromettre les intérêts de l'Etat ni ceux du marché.

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