Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 05/06/1986

M.Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les mesures qu'il entend prendre dans le domaine de l'audiovisuel pour favoriser la formation des techniciens et des ingénieurs du son afin de développer les diverses filières de formation, dont certaines catégories dépendent soit du secteur public - éducation nationale - soit du secteur privé.

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Réponse du ministère : Culture publiée le 23/10/1986

Réponse. -Deux organismes principaux assurent la formation des techniciens et des ingénieurs du son : l'I.N.A. (institut national de la commission audiovisuelle) et le lycée Louis-Lumière. L'I.N.A. organise des stages longs d'initiation aux techniques du son et des stages courts de spécialisation. Ces stages sont ouverts aux agents des sociétés nationales de l'audiovisuel, aux agents des radios et télévisions étrangères et aux amateurs qui souhaitent s'initier ou se perfectionner. L'I.N.A. est à même de faire face à une demande accrue de stages due à l'apparition des radios locales et des télévisions privées. Quant au lycée Louis-Lumière, il dispense actuellement un enseignement sanctionné par un brevet de technicien supérieur, option son. Une récente réunion de la 12e commission professionnelle consultative du ministère de l'éducation nationale a étudié la possibilité de rendre encore plus performant cet enseignement en l'adaptant mieux aux techniques modernes en perpétuelle évolution. Cette réforme pourrait intervenir dès 1987 pour faire face à une demande qualitative et quantitative accrue. Il convient enfin de noter la création de la fondation européenne des métiers de l'image et du son, qui devrait recevoir ses premiers élèves dès l'automne. La fondation s'est fixée pour but, à court terme, la formation initiale de 120 diplômés par an et l'intégration, à long terme, de l'I.D.H.E.C. et de la branche formation de l'I.N.A.

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