Question de M. HERMENT Rémi (Meuse - UC) publiée le 05/06/1986
M. Rémi Herment appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les appréhensions ressenties par les professeurs de langue italienne, à la suite du projet de réforme de l'enseignement du second cycle. Les intéressés en viennent à conclure que la suppression de la langue vivante III et la réduction, pour certaines sections, de la langue vivante II auront pour conséquence d'aboutir à l'enseignement de la seule langue anglaise. Il estime que cette orientation ne va pas dans le sens des intérêts économiques et des échanges culturels avec l'Italie. Il aimerait recueillir le sentiment ministériel sur la réalité et les incidences de telles craintes.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 04/09/1986
Réponse. -Dans sa conférence de presse du 18 avril 1986, le ministre de l'éducation nationale a fait part de sa décision de remettre en chantier la réforme des lycées engagée par son prédécesseur. Si une rénovation des séries du second cycle est en effet nécessaire pour répondre aux évolutions du monde moderne et accroître le nombre des lycéens, il convient cependant, étant donné l'importance de l'enjeu, de se livrer à une réflexion plus approfondie avant d'arrêter des décisions définitives en la matière. Pour ce qui est des langues vivantes, cette réflexion devra naturellement prendre en compte le maintien d'une diversité linguistique suffisante au sein de notre système éducatif.
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