Question de Mme GOLDET Cécile (Paris - SOC) publiée le 05/06/1986

Le précédent gouvernement, en 1984-1985, puis en 1985-1986 avait voulu mobiliser les Français pour une solidarité avec les personnes victimes de la pauvreté, et avait demandé aux associations humanitaires de s'engager pour mettre en oeuvre un programme d'urgence. Diverses actions ont été démarrées, les fonds étant versés au fur et à mesure. Un solde se trouvait donc entre les mains des préfets au 15 avril. Le nouveau Gouvernement vient de demander aux préfets de stopper toute dépense au niveau du plan " précarité-pauvreté " et de renvoyer au minstère le solde de crédit non dépensé au 15 avril. Les associations qui avaient engagé des actions avec des personnes et des familles très pauvres se trouvent donc brutalement dans l'impossibilité de continuer. Mme Cécile Goldet demande à M. le ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé des affaires européennes, de lui préciser si ces crédits qui vont lui être retournés vont bien être affectés à la lutte contre la pauvreté. Par ailleurs, il apparaît souhaitable que les associations susvisées puissent obtenir un complément de crédit pour certaines dépenses à propos d'engagements pris avec des personnes ou des familles très pauvre

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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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