Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 22/05/1986

M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la situation de la faculté dentaire de Montpellier. Les récentes statistiques le prouvent : l'audience de cette faculté ne cesse de s'élargir et le succès de cette voie professionnelle auprès des étudiants est grandissant. Malgré cela, les crédits ne suivent pas toujours le même rythme. Les conditions de l'enseignement sont parfois bien éloignées de ce dont on est en droit d'attendre d'un établissement d'enseignement supérieur. Aussi, lui demande-t-il les mesures rapides qu'il entend engager pour que la faculté dentaire de Montpellier puisse assurer ses missions d'enseignement et de formation dans des conditions satisfaisantes . - Question transmise à M. le ministre délégué auprès du ministre de l'éducation nationale, chargé de la recherche et de l'enseignement supérieur.

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Transmise au ministère : Recherche et enseignement supérieur


Réponse du ministère : Recherche et enseignement supérieur publiée le 06/11/1986

Réponse. -L'octroi des crédits de fonctionnement inscrits au budget de la faculté dentaire de Montpellier est instruit selon les mêmes règles d'attribution que pour les autres facultés. La diminution du nombre des étudiants en odontologie (de 728 en 1982 à 526 en 1986) a entraîné une baisse de la subvention liée à l'activité, calculée sur les charges de l'enseignement induite par la présence des étudiants. En revanche, cette baisse d'activité ne s'est pas répercutée sur les mises à disposition de la faculté de surfaces équipées de laboratoire comme de salles d'enseignement ni sur le nombre d'enseignants. Les conditions d'enseignement et de recherche pour les étudiants de cette faculté ont donc été améliorées.

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