Question de M. COURTEAU Roland (Aude - SOC) publiée le 22/05/1986

M.Roland Courteau attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur la suppression d'une cinquantaine de millions de francs de crédits devant initialement servir à financer l'information et la formation des femmes. Il lui fait part de ses inquiétudes suite à une telle amputation de crédits quant à la poursuite de certaines opérations lancées en faveur des femmes et lui demande de lui apporter tous apaisements sur le maintien des stages de formation spécifique des femmes et des centres d'information sur les droits des femmes mis en place dans de nombreuses villes.

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 07/08/1986

Réponse. -Dans le cadre de la lutte contre le chômage, qui est l'une de ses priorités, et de sa politique de diversification des emplois féminins, le Gouvernement a décidé d'intensifier les actions de formation ou de mise à niveau en faveur des femmes, et notamment des jeunes femmes qui sont demeurées majoritaires parmi les chômeurs. L'objectif n'est toutefois pas tant de développer le plus grand nombre d'actions spécifiques pour les femmes que de permettre une meilleure mixité parmi les bénéficiaires des formations qualifiantes. Il sera veillé, en étroite liaison avec les régions qui détiennent la compétence de droit commun en matière de formation des adultes, à ce que ces actions débouchent sur des possibilités d'emploi effectives correspondant aux besoins réels des entreprises. D'autre part, l'existence des centres d'information sur les droits des femmes, créés par Mme Monique Pelletier, n'a jamais été mise en cause. Leur utilité n'est pas contestée. Les crédits d'intervention dont dispose la déléguée à la condition féminine (60 millions de francs pour 1986 auxquels s'ajoutent les dépenses ordonnancées avant le 16 mars 1986) lui permettront, tout en entreprenant des actions nouvelles indispensables dans le cadre de la politique définie par le Gouvernement, d'honorer les engagements de l'Etat, notamment à l'égard des centres d'information sur les droits des femmes. Une étude approfondie sur l'implantation des centres, leur activité et la gestion de leurs moyens sera entreprise afin d'en accroître l'efficacité au service de la promotion féminine.

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