Question de M. COLLET François (Paris - RPR) publiée le 24/04/1986

M. François Collet appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la jeunesse et des sports, sur la question écrite n° 26527, posée à son prédécesseur le 24 octobre 1985 et le 30 janvier 1986. Il y a six mois, en effet, le Bulletin d'information de la préfecture de Paris informait ses lecteurs que le Centre d'information et de documentation de la jeunesse (C.I.D.J.) ne répondait plus au téléphone et qu'il convenait pour tout renseignement d'écrire ou de se déplacer. A l'époque des prodigieux moyens de communication que nous connaissons, il semble stupéfiant de supprimer l'usage du téléphone, alors qu'il eût été normal de le faire doubler d'un système d'information par Minitel ; à tout le moins aurait-on pu diffuser les informations les plus récentes à l'aide d'un répondeur téléphonique en précisant que, pour plus de détails, il convenait d'écrire ou de se déplacer. Il lui demande donc quelles mesures il compte prendre pour que la jeunesse dispose maintenant de moyens d'information complets et performants.

- page 637


Réponse du ministère : Jeunesse et sports publiée le 12/06/1986

Réponse. -Depuis sa création, en 1969, le centre d'information et de documentation pour la jeunesse s'efforce d'apporter une information complète, performante et personnalisée dans les domaines de l'emploi, de la formation professionnelle, de l'éducation permanente, de la vie sociale, des loisirs, des vacances et des sports, à un nombre toujours croissant de jeunes dans la région parisienne. Le centre d'information et de documentation pour la jeunesse a toujours privilégié l'accueil du public sur place pour assurer son rôle le plus efficacement possible. La fréquentation a d'ailleurs atteint ces dernières années, environ 3 000 personnes par jour. Il est, en effet, regrettable que ce centre n'apporte plus depuis 1983 d'informations téléphoniques. Ce choix est intervenu en raison du nombre d'appels trop réduits que le centre pouvait satisfaire. Or l'extension du réseau de lignes téléphoniques destinées au public ne pouvait être envisagée sans qu'intervienne le recrutement de nouveaux informateurs-documentalistes, et les moyens financiers dont dispose cet établissement ne le permettait pas. En conséquence, seuls trois répondeurs téléphoniques indiquent aux demandeurs les horaires d'ouverture du centre. Par ailleurs, la création d'un système d'information par minitel n'est pas envisagée dans l'immédiat mais, diverses expériences de serveurs télématiques sont actuellement en cours dans certains centres d'information jeunesse de province.

- page 818

Page mise à jour le