Au lendemain de la fin de la Coupe du monde féminine de football, qui s’est tenue en France du 7 juin au 7 juillet 2019, la délégation aux droits des femmes se félicite du large écho médiatique donné à cette compétition au cours de laquelle le public a pu apprécier les qualités techniques et les valeurs de rigueur, d’implication, de respect de l’autre, de solidarité et de dépassement de soi de toutes les équipes.

La délégation salue la victoire finale des championnes Américaines, qui ont largement mérité ce titre prestigieux qu’elles remportent pour la quatrième fois.

Elle souhaite aussi rendre hommage au beau parcours des Bleues, qui ont suscité à juste titre un véritable engouement populaire dans notre pays, accompagné d’un intérêt  constant des médias, à travers leur engagement et leur sens du collectif. Il ne fait aucun doute que nos joueuses ne manqueront pas d’inciter des petites filles et des adolescentes à pratiquer le football, car elles ont démontré que les femmes avaient toute leur place dans ce sport.

Les records d’audience enregistrés lors de la retransmission de chaque match des Bleues témoignent d’une adhésion nouvelle, mais réelle, à la pratique féminine du football dans notre pays. Ils sont aussi la promesse de futures retombées économiques, à travers une augmentation prévisible des droits télévisés des retransmissions des matchs féminins et de l’intérêt des sponsors, dans le sillage du Mondial.

La délégation estime qu’il y a là les prémisses d’un véritable modèle économique du football féminin en France.  Elle appelle donc la Fédération française de football (FFF)  et les clubs à en tirer toutes les conséquences du point de vue du statut et de la rémunération des joueuses de haut niveau.

Comme elle l’a déjà plaidé dans son rapport Mondial 2019 : vive les footballeuses ! Un mois qui fera progresser l’égalité femmes-hommes, elle préconise le rattachement du championnat féminin à la Ligue de football professionnel et l’accélération de l’évolution vers l’égalité réelle entre footballeurs et footballeuses.

Pour Annick Billon, présidente de la délégation, "les Bleues auraient largement mérité d’aller jusqu’à la fin de la compétition, et les résultats du quart de finale du 28 juin 2019 ne doivent pas servir d’argument pour retarder cette évolution indispensable".

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Juliette Elie
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