“Lorsque j’ai reçu à la Présidence du Sénat, le Président de l’exécutif de Corse et le Président de l’assemblée de Corse, MM. Simeoni et Talamoni, le 23 janvier dernier, je leur ai tenu, non pas un langage de fermeté, mais un langage de vérité” rappelle Gérard Larcher.

Leur ayant fixé les lignes rouges qui étaient à son sens indépassables, l’amnistie des prisonniers, la coofficialité de la langue corse et le statut de résident, il constate que le Président de la République adopte une position identique et s’en félicite.

Il leur avait rappelé que la loi de 2002 relative à la Corse qui comportait une possibilité d’adaptation des lois et des règlements était inopérante et que le droit à la différenciation pouvait constituer une réponse.

Concernant le souhait de MM. Simeoni et Talamoni de voir la Corse citée dans la Constitution, Gérard Larcher avait clairement indiqué que le cadre des négociations devait être l’article 72 comme le préconisait le rapport de la Collectivité territoriale de Corse du 26 septembre 2013, en fonction duquel ils s’étaient eux-mêmes prononcés et non pas les articles 73 et 74.

Le Sénat, représentant des collectivités territoriales et garant d’une République une et indivisible, s’impliquera pleinement dans l’accompagnement de la collectivité de Corse et le respect de l’identité de l’île.

Nathalie BAHIER
0142343882