Jirga de la paix : la réconciliation ne doit pas se faire au détriment des droits
des femmes afghanes

Alors que va se clore à Kaboul la grande « Jirga de la paix » convoquée par le président Hamid Karzaï dans la perspective de futures négociations avec les talibans, Mme Michèle André (soc., Puy-de-Dôme), présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, souhaite rappeler sa pleine solidarité avec les femmes afghanes dont les droits humains et fondamentaux ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel d’une réconciliation avec les forces fondamentalistes les plus rétrogrades.

Mme Michèle André rappelle qu’elle avait reçu au Sénat le 5 février dernier, à l’occasion de son passage à Paris, Mme Soukria Haïdar, présidente de NEGAR-Soutien aux femmes d’Afghanistan, qui lui avait présenté les raisons ayant conduit deux cents organisations de défense des droits des femmes et de la société civile afghane à exprimer dans une résolution commune leur inquiétude et leur refus d’un retour en arrière.

Les événements de ces derniers jours montrent que cette résolution n’a rien perdu de son actualité.

Contact presse : Sophie de Maistre ' 01.42.34.36.39 s.demaistre@senat.fr