La présidente de la Délégation aux droits des femmes dénonce un déséquilibre croissant dans la composition hommes/femmes du Conseil constitutionnel

Mme Michèle André (soc., Puy-de-Dôme), présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, considère que la nomination de trois personnalités masculines au Conseil constitutionnel envoie un signal très négatif quant à la volonté, au sommet de l'État, de favoriser l'égal accès des hommes et des femmes aux plus hautes responsabilités.

Cette triple décision qui constitue un recul de la parité montre une fois de plus l'écart qui sépare les déclarations d'intention vertueuses et la réalité des choses. Elle révèle que, en l'absence de volonté politique claire, les mécanismes de sélection mis en œuvre par les élites politiques, très largement masculinisées, de notre pays aboutissent mécaniquement à exclure les femmes des postes de responsabilité.

Le départ de Mme Dominique Schnapper va accentuer encore le déséquilibre déjà manifeste entre les deux sexes dans la composition du Conseil constitutionnel et Mme Jacqueline de Guillenchmidt restera l'unique femme d'une instance dont l'importance n'est plus à démontrer.

Site de la délégation : http://www.senat.fr/commission/femmes/index.html

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