Le résumé

Malgré son interdiction en 1993, la chlordécone continue de contaminer les eaux et les sols antillais et d'affecter la population à travers la chaîne alimentaire.

Treize ans après un premier rapport consacré à l'impact de cette pollution, l'OPECST fait le point sur l'évolution des connaissances scientifiques et sur l'état de la contamination de la Guadeloupe et de la Martinique.

Les connaissances sur la contamination des écosystèmes antillais ont progressé et certaines solutions ont été développées pour y faire face. Grâce à plusieurs études, l'exposition de la population et certains effets sanitaires sont mieux appréhendés mais de nombreux travaux restent encore nécessaires. Le plan chlordécone IV mis en oeuvre par les pouvoirs publics tire les enseignements des plans précédents, mais il fait face à une défiance de la population fortement enracinée.

Le rapport formule 24 recommandations pour améliorer la prise en charge des populations antillaises. Elles pourront servir de guide à l'État pour mieux gérer les crises futures, où qu'elles adviennent, et éviter de reproduire les lenteurs, erreurs et faiblesses qui ont marqué la crise sanitaire de la chlordécone.

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