Le résumé

Alors que l'ensemble du pays est en train de passer dans le vert au regard de la crise sanitaire, l'économie française rentre dans le rouge avec la chute de la croissance la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale. C'est pourquoi la commission des affaires économiques du Sénat s'est, dès le début de la crise, constituée en cellules sectorielles de veille, de contrôle et d'anticipation pour mesurer l'impact de la crise, évaluer les mesures prises dans le cadre du plan d'urgence, puis dans la phase de déconfinement et désormais pour relancer l'économie.

À l'issue de ce travail de plusieurs mois, avec plusieurs centaines d'auditions, des retours du terrain de sénateurs issus de tous les départements et de toutes les sensibilités politiques, la commission des affaires économiques a élaboré un plan de relance de l'économie française avec près de 200 mesures concrètes qui visent, au-delà de la préservation de l'activité, à moderniser l'économie française pour la faire repartir sur de bons rails et renouer avec une croissance durable.

Les Sénateurs Daniel Gremillet (Les Républicains - Vosges), Roland Courteau (Socialiste et Républicains - Aude) et Daniel Dubois (Union centriste - Somme) ont été chargés du suivi de l'impact de la crise du Covid-19 sur le secteur de l'énergie.

Après avoir entendu 80 personnalités au cours de 30 visioconférences, les sénateurs ont formalisé une « Feuille de route pour une relance bas-carbone » : composée de 45 mesures réunies en 10 axes, elle vise à faire de la « neutralité carbone » l'aiguillon du plan de relance.

Pour renforcer notre souveraineté et notre transition énergétiques, ils plaident pour massifier les opérations de rénovation énergétique, promouvoir les énergies renouvelables, conforter l'énergie nucléaire et favoriser les véhicules propres.

À cette fin, deux préalables sont indispensables : l'application effective de la loi « Énergie-Climat » et l'accompagnement de tous les acteurs, des énergéticiens aux consommateurs.

Pour être résolument bas-carbone, le plan de relance doit, en définitive, reposer sur trois ressorts essentiels : la résilience, la compétitivité et la solidarité.

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