Le résumé

Le Liban connaît depuis 2014 un blocage institutionnel sans précédent qui paralyse sa vie politique et obère ses perspectives de développement. Le Parlement libanais dont le mandat a été prorogé par deux fois, en 2013 puis en 2015, ne parvient pas à élire un nouveau Président de la République, faute d'accord sur un candidat consensuel. La guerre civile syrienne n'est, bien évidemment, pas sans conséquence sur cette situation, la scène politique libanaise étant divisée entre formations proches du régime de Bachar al-Assad (coalition du 8 mars) et partis opposés à ce régime (alliance du 14 mars).

Il incombe aujourd'hui à chacune des parties en présence au Liban de trouver une issue à cette crise. La recherche d'un compromis est d'autant plus indispensable que le Liban fait face aujourd'hui à un triple défi. Le premier concerne l'afflux massif de réfugiés syriens qui représentent aujourd'hui plus de 25 pour cent de sa population. Le deuxième a trait à sa sécurité même face aux opérations djihadistes menées sur son territoire. Le dernier, conséquence des deux autres, tient aux difficultés rencontrées par son économie.

C'est dans ce contexte qu'une délégation du groupe interparlementaire d'amitié France-Liban s'est rendue à Beyrouth, du 24 au 28 septembre 2016, afin d'y rencontrer les représentants du monde politique, de la société civile, des organisations internationales et des organisations non-gouvernementales. Ce déplacement s'inscrivait dans la lignée de celui du Président du Sénat en octobre 2015, la diplomatie parlementaire ayant un rôle particulier à jouer dans ce pays, en relayant notamment les efforts du gouvernement français.

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