Le résumé

Les conséquences de l'adoption à Lisbonne du traité modificatif ont été au cœur des débats de la seconde partie de la cinquante-troisième session de l'Assemblée de l'UEO. S'il n'implique pas une modification complète du rôle du Parlement européen en matière de politique de sécurité et de défense commune, son poids politique semble néanmoins renforcé au travers de la possibilité qui lui est offerte de formuler des recommandations et de tenir deux débats annuels consacrés à la PESC et à la PESD. Ce nouvel équilibre implique une redéfinition des missions de l'Assemblée de l'UEO, dont les statuts doivent en conséquence évoluer pour mieux refléter son rôle de représentant des parlements nationaux et compenser ainsi le poids pris par le Parlement européen. De cette modernisation dépendra son avenir.

La qualité des débats et la variété des thèmes abordés lors de cette session incitent à penser, en outre, que l'Assemblée de l'UEO saura assumer cette nouvelle fonction. Qu'il s'agisse des débats sur les agissements terroristes à la frontière entre l'Irak et la Turquie ou sur les défis transatlantiques en matière de sécurité, elle prouve sa réactivité à l'actualité. Elle ne mésestime pas pour autant la prospective dans le domaine de la défense au travers notamment de sa réflexion constante sur les futurs équipements militaires. Elle tente parallèlement de consolider le contrôle des parlementaires nationaux en matière de PESD tant sur le plan du financement des opérations extérieures que de la surveillance du poids pris par les services de renseignement.

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