Le résumé

La promotion de l'apprentissage des littératures d'Europe apparaît comme l'un des moyens pour donner chair et verbe à ce que huit cents millions d'européens considèrent trop souvent comme une simple ossature administrative, dotée d'un langage strictement rhétorique et technocratique : les littératures européennes seront une discipline d'enseignement, au sein de la famille des Sciences Humaines. Elles formeront « des connaisseurs de la condition humaine », pour reprendre le mot de Tzvetan Todorov. Mais de multiples hypothèques doivent être levées, avant d'avancer vers une didactique citoyenne et d'oser envisager l'apprentissage des littératures d'Europe comme une école de formation à la diversité culturelle européenne : c'est dans cette direction qu'ont convergé les débats tenus, le 11 décembre 2007, au Sénat, à Paris, par les experts rassemblés à l'initiative de la Commission Culture Science et Education, de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe.

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