M. Gilbert Roger, président du groupe interparlementaire d’amitié France-Palestine du Sénat, s’alarme des informations transmises au cours des derniers jours par les Nations Unies au sujet de la situation humanitaire dans la bande de Gaza.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU indique en effet que les réserves de fuel alimentant les infrastructures d’urgence à Gaza seront épuisées dans quelques jours, anticipant une "catastrophe humanitaire liée à la crise de l’énergie".

M. Roger rappelle que Gaza est soumise à un strict blocus militaire depuis plus de dix ans et que la situation y empire mois après mois. La population gazaouie ne dispose que de quelques heures d’électricité par jour, et fait face à l’effondrement des infrastructures de son territoire (assainissement, santé, éducation…).

L’ONU avait indiqué voici quelques mois que Gaza pourrait devenir "inhabitable" en 2020. M. Gilbert Roger déplore que ce sombre présage soit devenu aujourd’hui une réalité et demande que l’Union Européenne, et la France en particulier, n’abandonnent pas les Gazaouis, victimes de l’occupation militaire et du renoncement politique.

Il renouvelle par ailleurs, en cette période de doute, son attachement à la solution à deux États, à laquelle il n’existe pas d’alternative.

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