À l’initiative de la présidence de la République française, sous l’égide de l’ONU, une réunion internationale s’est tenue, mardi 29 mai 2018, à l’Élysée afin de "créer les conditions d’une sortie de crise" dans un pays toujours en plein chaos, sept ans après la révolution de 2011.

M. Fayez Al-Sarraj, chef du gouvernement d’accord national (GAN), le maréchal Khalifa Haftar, M. Aguila Salah Issa, président de la Chambre des représentants, et M. Khaled Mechri, président du Haut Conseil d’État, ont participé à ce rendez-vous diplomatique.

À l’issue de cette réunion qualifiée d’historique, M. Yannick Vaugrenard, président du groupe interparlementaire d’amitié France-Libye du Sénat, Mme Gisèle Jourda, MM. Rachel Mazuir et Jean-Pierre Vial, membres du groupe, ont reçu au Sénat M. Khaled Mechri, président du Haut Conseil d’État, accompagné de MM. Naji Muktar, premier vice-président du Haut Conseil d’État, et Mohamed Saad Emazab Ahwiej, membre du Haut Conseil d’État.

Au cours de cette réunion, l’ensemble des participants ont insisté sur la nécessité d’organiser en décembre 2018 les élections législatives et présidentielles, avec en préalable l’adoption des lois électorales et la tenue d’un referendum sur le projet de Constitution adopté en juillet 2017 par la commission spéciale de la Chambre des Représentants. Ils ont souligné que le déroulement du processus électoral était approuvé par la population.

Enfin, les participants ont convenu que l’appui de la France pour parvenir à cette sortie de crise en Libye était indispensable, et que le statu quo actuel était intenable et dangereux tant pour les libyens que pour la communauté internationale.

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