À l’occasion du 17e festival culturel du Tibet et des peuples de l’Himalaya, MM. Michel Raison et André Gattolin, respectivement président et vice-président du groupe d’information internationale sur le Tibet, ont participé, le samedi 10 juin, à une table-ronde organisée à Paris sur le thème : « l’avenir du Tibet est-il à Dharamsala ? ».

Cet événement, animé par Mme Catherine Barry et M. Alain Wang, s’est tenu en présence de M. Tashi Phuntsok, représentant du Dalaï-Lama, et de Mme Ursula Gauthier, journaliste et écrivaine spécialiste de la Chine et du Tibet.

En mars dernier, à l’invitation du Sikyong, Dr Lobsang Sangay, une délégation du groupe d’information du Sénat, conduite par son président Michel Raison et composée en outre de Mme Annick Billon et de M. André Gattolin, s’était rendue au siège des institutions tibétaines en exil, à Dharamsala en Inde. Sur la base de cette expérience, M. Raison s’est exprimé sur l’application des principes fondamentaux de la démocratie et sur  la volonté permanente de la moderniser. Quant à M. Gattolin, par ailleurs membre de la mission d’observation des dernières élections tibétaines, il a précisé que la commission proposait dans son rapport, notamment un meilleur encadrement des conditions de la campagne électorale, le développement du vote par correspondance et l’application du principe « une personne, une voix » pour le collège électoral des moines.

M. Tashi Phuntsok est ensuite intervenu sur les difficultés d’organiser des élections dans des conditions d’exil très particulières, et Mme Ursula Gauthier a pu témoigner qu’en Chine aucune communication n’est faite sur ces élections, si ce n’est en termes de « séparatisme » ou dans un but de dénigrement.

Dans un contexte où le nombre de groupes parlementaires soutenant le Tibet tend à diminuer et où l’aide américaine à l’administration tibétaine pourrait être remise en question, M. Raison a réaffirmé le soutien du groupe d’information internationale du Sénat et son attachement au droit des Tibétains à vivre leur culture et leur religion librement.





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