1850  

Militant pour l'amélioration des transports collectifs, Schoelcher dépose en août 1850 un amendement visant à couvrir les wagons de troisième classe, jusque-là ouverts à tous les vents.


1851  

Le 21 février, Schoelcher dépose une première proposition de loi pour l'abolition de la peine de mort, qui est repoussée. Il reprendra ce combat en tant que sénateur.

Le 3 décembre, au lendemain du coup d'Etat, il est présent sur les barricades, avec d'autres représentants. Baudin tombe à ses côtés, tandis qu'il reçoit deux coups de baïonnette. Son opposition manifeste lui vaut de figurer sur la liste des proscrits qui paraît le 9 janvier 1852. Schoelcher se réfugie d'abord en Belgique. Puis, menacé d'arrestation, il se tourne vers l'Angleterre, qui va l'abriter pendant dix-huit ans.  


1853 

Schoelcher publie Histoire des crimes du 2 décembre. « ...vaincu, forcé de quitter la France, il nous reste un devoir, c'est de raconter par quelles fourberies, quelles corruptions, quelles violences et quelles cruautés la conjuration militaire a pu réussir, c'est de montrer comment les nouveaux Vandales ont usé de la victoire. »  


1857

Schoelcher publie une Vie de Haendel. Il collectionne les manuscrits, livrets, objets touchant à Haendel et à sa musique, amassant ainsi plus de 3.000 pièces. Passionné de musique, il publie en 1881 un second ouvrage sur ce thème, La Modernité de la musique.

Les collections de Schoelcher ne se limitent pas à la musique. Elles comprennent des livres, des gravures, des objets d'art ramenés de voyage. La plupart d'entre eux sont donnés ou légués à la Bibliothèque nationale, à l'Ecole des Beaux-arts et à différents musées.  


1870 

Dès les premières défaites françaises, Schoelcher revient en France. Il est présent à l'Hôtel de Ville le 4 septembre lorsque la République est proclamée. Jusqu'à la capitulation, il participe activement à la défense du pays à la tête d'une légion d'artillerie. 


1871

Aux élections de février, Schoelcher est élu en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique. Une seconde fois, il opte pour cette dernière. Pendant la Commune, il se range aux côtés des conciliateurs.