Projet de loi PLF pour 2020

Direction de la Séance

N°II-427 rect.

28 novembre 2019

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 139 , 140 , 141, 144, 145)


AMENDEMENT

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

présenté par

M. DAUDIGNY et Mme MEUNIER


Article 38 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

20 000 000

 

20 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

dont titre 2

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

20 000 000

 

20 000 000

Recherche culturelle et culture scientifique

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à affecter des crédits supplémentaires à la recherche spécifique, avec pour finalité de financer des programmes de recherche sur la maladie de Lyme. Ainsi, seraient augmentés de 20 millions d’euros les crédits de l’action 15 « Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologies pluridisciplinaires » au détriment des crédits de l’action 3 « Recherches duale dans le domaine aérospatial » du programme 191 « Recherche duale (civile ou militaire) ».

Depuis plusieurs décennies et malgré le « Plan Lyme » lancé il y a trois ans, l’errance des patients est grave et soumise aux aléas de la controverse scientifique, exprimée au travers d’opinions et d’avis majoritaires ou non. Or, seule la recherche peut permettre de faire avancer le débat et la situation des malades, par une meilleure connaissance de la physiopathologie de la maladie, des mécanismes immunologiques, de l’éventuelle persistance de Borrelia chez l’homme après traitement antibiotique prolongé. Une prise de conscience de l’importance de la recherche sur la maladie de Lyme a déjà eu lieu outre atlantique. Il est primordial, pour le bien-être des patients et pour la science, de faire avancer la recherche.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.