Projet de loi Relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire

Direction de la Séance

N°179 rect. ter

26 juin 2018

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 571 , 570 , 563)


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

présenté par

MM. DECOOL, WATTEBLED, CHASSEING, GUERRIAU, CAPUS, VOGEL, HENNO, Loïc HERVÉ et PAUL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15 QUATER

Après l'article 15 quater

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement présente au Parlement un rapport sur la gestion active de l'eau dans l'agriculture. Une attention particulière est portée aux évolutions techniques, notamment inspirées de l'étranger, qui permettraient de remplacer progressivement l'usage d'eau potable à des fins d'irrigation par l'utilisation d’eaux recyclées, dessalinisées, ou saumâtres. Une évaluation de l'utilisation de la micro-irrigation dans les exploitations agricoles est également proposée.

Objet

Cet amendement vise à demander au Gouvernement de présenter au Parlement un rapport sur la performance des processus d'irrigation dans l'agriculture.

D'après Koïchiro Matsuura, ancien directeur général de l’UNESCO, « la pénurie d’eau douce est le plus grand danger pesant sur la planète ». En effet, l'humanité ne dispose que d'un stock d'eau douce limité à 3% du stock d'eau mondial, dont seulement 1/3 sous forme disponible. 

La réserve d'eau potable représente un bien public limité dont il convient de mesurer l'usage. L'agriculture est consommatrice des 2/3 de l'eau potable utilisée sur le territoire national. La gestion active de l'eau en agriculture est une priorité. Il convient ainsi d'évaluer la performance des processus d'irrigation dans l'agriculture afin de cibler et d'éliminer les pertes inutiles et d'encourager le progrès technique en matière d'irrigation. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.