Projet de loi Nouvelles libertés et protections pour les entreprises et les actif-ve-s

Direction de la Séance

N°365 rect. ter

13 juin 2016

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 662 , 661 )


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

présenté par

MM. CHASSEING, GUERRIAU, JOYANDET, Daniel LAURENT, CAMBON, CANEVET, MAYET, CÉSAR et REICHARDT, Mme LOPEZ, MM. Jean-Paul FOURNIER, Gérard BAILLY et MOUILLER, Mme MORHET-RICHAUD, MM. DELAHAYE et LAMÉNIE, Mme Marie MERCIER, MM. MAGRAS, GRAND, Philippe DOMINATI et NOUGEIN, Mmes DEROMEDI et CANAYER et M. Loïc HERVÉ


ARTICLE 28

Consulter le texte de l'article ^

Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

« Art. L. 5143-… – Lorsque l’administration relève des irrégularités portant sur la législation relative au droit du travail dans les entreprises de moins de cinquante salariés, celle-ci privilégie en tout premier lieu un rappel à la réglementation plutôt que la sanction prévue, dès lors que l’employeur est de bonne foi. »

Objet

Les très petites entreprises n’ont pas de service juridique permettant de vérifier toutes les dispositions du code du travail.

En effet, les chefs d’entreprise sont censés connaître l’intégralité de ce code, mais comment est-ce possible étant donné son volume ?

Les chefs d’entreprise des TPE sont bien souvent de bonne foi, mais peuvent involontairement enfreindre une des nombreuses règles.

Il me parait nécessaire de privilégier un rappel à la loi plutôt qu’une sanction, qui bien souvent décourage ceux-ci.

Les TPE, PME emploient des millions de salariés ; elles constituent un gisement d’emploi important et doivent être soutenues pour favoriser les embauches.

Tel est l’objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.