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Projet de loi

Plein emploi

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 1

29 juin 2023


 

Question préalable

Motion présentée par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


TENDANT À OPPOSER LA QUESTION PRÉALABLE


En application de l’article 44, alinéa 3, du Règlement, le Sénat décide qu’il n’y a pas lieu de poursuivre la délibération sur le projet de loi pour le plein emploi (n° 802, 2022-2023).

Objet

Ce projet de loi - qui aurait dû s’appeler le « plein emploi à tout prix » - reflète la logique de l’exécutif et de la minorité présidentielle : faire travailler tout le monde, qu’importe le type d’emploi.

Il fait fi de la violence sociale, économique et symbolique que ce texte infligera aux plus fragiles.

Alors que l’augmentation des inégalités, le changement climatique et le dépassement des limites planétaires devraient nous conduire collectivement à revoir les politiques sociales et économiques, de l’emploi et de l’insertion, le Gouvernement n’appréhende ces sujets que sous un angle court-termiste, se voulant « pragmatique », par la coercition et l’obligation.

C’est ainsi que l’exécutif a choisi ses priorités en portant des contre-réformes durcissant les conditions d’accès aux droits des chômeurs, des travailleurs, des allocataires du RSA avec notamment les projets de loi portant respectivement les réformes de l’assurance chômage, de la retraite et désormais de Pôle emploi. L’ensemble de ces textes s'inscrit dans une vision réductrice qui voudrait qu’il faille toujours plus contraindre les personnes à s’adapter à l’offre d’emplois avant de repenser le travail et d’en améliorer les conditions et le sens. Rappelons à ce titre qu’en France plus d’un tiers des salarié.es ne considèrent pas leur travail comme soutenable (37 %, selon Dares, 2019) et que la France se situe parmi les plus mauvais élèves en Europe alors même qu’une spécificité française veut que 60 à 70 % des Français.es placent le travail tout en haut de leur ordre de priorités ces 25 dernières années.

La France est pourtant en queue de peloton quant aux conditions de travail au niveau européen (pénibilité physique, risques psychosociaux, discrimination, manque d’implication et de consultation dans les décisions prises par l’employeur, manque de reconnaissance du travail réalisé). C’est ainsi que la France est, après la Croatie, le deuxième pays à proposer la plus grande part de CDD à une durée inférieure à 3 mois, et parmi les pays les moins bien classés en termes de risques physiques (17 % d’écart négatif de performance par rapport à la moyenne européenne des indicateurs de qualité de l’emploi et du travail, EWCTS, 2021), de risques biochimiques (13,8 %), de qualité de l’environnement de travail (10 %), de formation en emploi (9,4 %). Autant de freins à l’emploi durable et de raison de repenser le travail en France.

Cette vision étriquée est celle d’un autre temps, elle s’inspire de manière flagrante des politiques des années 1980 de Margaret Thatcher au Royaume-Uni, et reprend en substance le contenu des lois Hartz de l’Allemagne du début du siècle.​​Symbole de l’emploi à tout prix, ces dernières auraient permis la création de 2,5 millions emplois mais on a pu observer en même temps que ceux-ci correspondaient majoritairement à des emplois à temps partiel, intérimaires ou à durée déterminée, soit autant de situations maintenues si ce n’est dans la pauvreté, a minima dans la précarité.

Ainsi, ces « bonnes performances sur le front de l'emploi se sont accompagnées d'une hausse des inégalités et de la pauvreté (…) Le taux de pauvreté global [..] a crû de 2,2 points, de 12,5 % à 14,7 % » (Trésor, mars 2013).

A la sortie de plusieurs périodes de confinement ayant amené les Français.es à se questionner sur le sens de leur travail, sur les conditions de l’exercer, sur l’équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle, sur la place du télétravail, … ce texte poursuit à l’opposé une logique productiviste et utilitariste qui s’avèrera destructrice pour l’humain comme pour la nature.

En outre, ce texte ne tire absolument aucune leçon et ne formule aucune solution pour répondre aux souffrances psychologiques que suscite le système de Pôle emploi tant du côté des travailleurs sociaux, que des demandeurs d’emploi.

Les syndicats des conseillers décrivent en effet une charge de travail en constante augmentation au gré des nouveaux plans arrivant avant que les anciens soient terminés, qui épuisent professionnellement les salarié.es et agents. avec des « projets et injonctions qui se superposent, engendrant souffrance au travail et perte de sens ». La « pression permanente de l’atteinte des objectifs répercutée à tous les niveaux hiérarchiques [...] crée une situation de stress permanent particulièrement préjudiciable pour la santé ».

Du côté des demandeurs d’emploi, c’est une atmosphère de surveillance, de contrôle permanent et d’anxiété généralisée qui engendre chez eux énormément de souffrances, voire des pathologies psychiatriques.

Pour lutter contre les méfaits du pilotage par les chiffres et les résultats quantitatifs, les travailleurs sociaux comme les demandeurs d’emploi ont besoin de temps et de moyens dédiés permettant d’accorder le temps nécessaire à un vrai travail personnalisé d’insertion sur la durée et non pas une sortie ponctuelle, éphémère des statistiques du chômage.

Ce texte ne répond en rien à ces besoins et n’apporte rien par rapport au maillage et au travail actuel des acteurs composés notamment de Pôle emploi, de la CAF, de Cap emploi, des missions locales et des collectivités territoriales. Dès lors, quid de la plus-value de « France Travail » par rapport à l’existant ?!

Malheureusement, le travail en commission n’a pas permis d’atténuer les effets délétères de ce texte et l’a même durci avec notamment l’inscription dans le contrat d’engagement d’une nouvelle contrainte d’heures d’activités hebdomadaires pour les demandeurs d’emploi. 

Au-delà d'un manque de vision de l’exécutif pour repenser le rapport au travail, ce texte part de postulats erronés à l’image du mythe entretenu autour des emplois non pourvus 372 000 au 3ème trimestre de 2022 pour plus de 7 millions de personnes au chômage, dans le halo de chômage  ou au RSA.

C’est également le cas avec la politique du chiffre menée à travers le pilotage par les résultats que vise à instaurer ce texte et qui aboutira à un traitement déshumanisé et déshumanisant pour les usagers qui subiront des décisions d’orientation prises sur la base d’algorithmes - ou comment asservir l’humain au numérique.

Pour toutes ces raisons, et tant d’autres, les sénateurs et sénatrices du groupe écologiste, solidarité et territoires considèrent, par le dépôt de cette question préalable, qu’il n’y a pas lieu d’engager la discussion du texte soumis à l’examen du Sénat.



NB :En application de l'article 44, alinéa 3, du Règlement, cette motion est soumise au Sénat avant les orateurs des groupes.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 2 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme CANAYER, M. Pascal MARTIN, Mme MORIN-DESAILLY, MM. CHAUVET, Daniel LAURENT, LEFÈVRE, CHARON et BRISSON, Mme DUMONT, MM. PERRIN et PELLEVAT, Mme LAVARDE, MM. PIEDNOIR et BURGOA, Mmes Marie MERCIER et ESTROSI SASSONE, M. SOL, Mmes VENTALON, SOLLOGOUB et PUISSAT, MM. GUERRIAU, DÉTRAIGNE, LEVI, HOUPERT, BELIN, CHASSEING et MOUILLER, Mmes Frédérique GERBAUD et GATEL, M. BOUCHET, Mmes GOSSELIN, BILLON et GARRIAUD-MAYLAM, M. GENET, Mmes IMBERT, GUIDEZ, MULLER-BRONN, SCHALCK et FÉRAT, MM. KLINGER, SOMON et ROJOUAN, Mmes de LA PROVÔTÉ et de CIDRAC, M. Bernard FOURNIER, Mme BELLUROT, MM. WATTEBLED et HINGRAY, Mmes LOPEZ, MALET, DEL FABRO, RAIMOND-PAVERO et BOULAY-ESPÉRONNIER, MM. ALLIZARD, Étienne BLANC, GREMILLET et RAPIN et Mmes PROCACCIA et DI FOLCO


ARTICLE 4


Alinéa 71, dernière phrase

Compléter cette phrase par les mots :

, auprès desquelles elles assurent une fonction d’appui en lien avec la fonction mentionnée au 7° du II de l’article L. 5312-1

Objet

Dans le cadre du rapport France Travail, il était prévu que les Missions Locales co-élaborent les orientations stratégiques et co-animent les travaux de France Travail concernant les jeunes aux cotés de l’opérateur France Travail.
Fortes de leurs 40 années d’expérience, les Missions Locales, véritables modèles de décentralisation du service public, ont développé une expertise unique dans la mise en œuvre des politiques publiques, nationales et territoriales, d’insertion sociale et professionnelle des jeunes.
Elles ont depuis leurs créations adopter une méthode originale, l’approche globale de l’accompagnement des jeunes que France Travail promeut et entend étendre à d’autres publics.
La qualité de leurs actions est aujourd’hui reconnue de tous. Le Gouvernement a d’ailleurs considérablement conforté, ces dernières années, leurs moyens et amplifier les missions qui leurs ont été confiées notamment dans le cadre de l’Obligation de Formation, le plan #1jeune1solution ou encore le Contrat d’Engagement Jeune.
Le réseau des Missions Locales souhaite aujourd’hui pouvoir mettre son expertise au service des membres du réseau France Travail pour contribuer à répondre au double défi de l’amélioration de la situation des jeunes dans tous les domaines et de la recherche du plein-emploi.
Cependant, la rédaction actuelle du projet de loi ne clarifie pas le rôle des missions locales. Aussi, le présent amendement vise à donner une définition claire du rôle des missions locales en coopération avec France Travail.


NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 3

29 juin 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 4 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme Nathalie DELATTRE, MM. CABANEL, ARTANO et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 10


Avant l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le III de l’article L. 613-7 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« En tout état de cause, les dispositions du présent article cessent de s’appliquer au 31 décembre de la troisième année qui suit la première année d’application des régimes définis aux mêmes articles 50-0 et 102 ter. »

Objet

Le régime micro-social a été créé pour faciliter la création d’entreprise en levant les réticences à l’installation en qualité de travailleur indépendant. Initialement ce régime devait être transitoire, il devait permettre au nouveau chef d’entreprise de s’assurer de la pérennité de son projet ayant justifié de son activité professionnelle indépendante.
Si ce régime a constitué une avancée, il n’a pas eu les effets escomptés en terme de réelle développement d’activité. En effet, si on constate un nombre croissant de création de microentreprises, force est de constater que cette augmentation n’a pas abouti à une augmentation significative de l’emploi total ou même de la valeur ajoutée. Cette augmentation s’est en effet traduite souvent par une substitution de micro-entrepreneurs aux salariés et non un développement d’activités nouvelles.
Il est nécessaire de faire évoluer ce dispositif afin de mieux répondre à l’enjeu d’incitation à la création d’entreprises et non de créer un régime enfermant, notamment d’anciens salariés, dans une situation de précarité favorisant la concurrence déloyale.
Il est ainsi proposé de limiter l’exercice de l’activité sous ce régime à trois années afin d’acter son caractère transitoire, de tremplin vers l’activité entrepreneuriale, ce qui constituait sa vocation initiale. Ce délai est conforme aux statistiques qui démontrent que seulement 28 % des microentrepreneurs étaient en activité trois ans après leur création.
Cet amendement a donc pour objectif d’assurer que la réalité du « plein emploi » soit celle d’emplois pérennes, respectueux du droit du travail et de la concurrence loyale. Viser le « plein emploi » ne saurait, en effet, s’accommoder d’une uberisation de l’artisanat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 5 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CABANEL, ARTANO et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 2 de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’exécution des contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang en cas de marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

II. – Au début de l’article L. 2193-14 du code de la commande publique, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le sous-traitant est considéré comme un entrepreneur principal à l’égard de ses propres sous-traitants.

« Dans les contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

Objet

La recherche du plein emploi ne saurait s’accommoder d’emplois au rabais. Or, dans le secteur du BTP, l’excès de la sous-traitance peut conduire à favoriser des pratiques frauduleuses où l’emploi devient une variable d’ajustement en vue d’assurer les prix les plus bas.
La sous-traitance est une modalité possible pour l’exécution des marchés de travaux de BTP, tant publics que privés. Cette modalité est encadrée, pour l’ensemble des secteurs, par la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance. Mais depuis plusieurs années, la sous-traitance tend à s’intensifier dans le BTP jusqu’à prendre la forme d’une « sous-traitance en cascade » : c’est-à-dire le recours par les sous-traitants eux-mêmes à des sous-traitants qui, à leur tour, sous-traitent et ainsi de suite. Si la sous-traitance apparaît indispensable pour confier l’exécution de prestations très spécialisées ou pour pallier une surcharge d’activité, une « cascade » excessive, par la dilution des responsabilités qu’elle entraîne, peut avoir des conséquences dommageables à la fois pour les clients et pour les entreprises elles-mêmes.
Cette sous-traitance excessive favorise, en effet, le travail illégal au bout de la chaîne de sous-traitance. Elle pénalise, par ailleurs, les sous-traitants de troisième ou quatrième rang qui n’obtiennent pas toujours de leur donneur d’ordre les garanties exigées par les textes, et renoncent à les réclamer de crainte de perdre le marché. Cette pratique encourage la course aux prix anormalement bas en pressurant toujours davantage le dernier maillon de la chaîne.
Le présent amendement entend mettre fin à ce dévoiement en limitant les rangs de sous-traitance. Cette limitation concernerait spécifiquement le BTP, où la dévolution des travaux ne nécessite pas de recourir à de longues chaînes de sous-traitance. La loi du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance comporte d’ailleurs un article 14-1 spécifique au BTP. Il s’agit ici de modifier l’article 2 de cette loi de 1975, en limitant dans le secteur du BTP la sous-traitance au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis.
Enfin, cet amendement propose la même modification au sein du code de la commande publique qui décline la disposition légale dans le secteur des marchés publics de travaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 6

30 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le III de l’article L. 613-7 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les dispositions du présent article cessent de s’appliquer au 31 décembre de la troisième année qui suit la première année d’application des régimes définis auxdits articles 50-0 et 102 ter. »

Objet

Le projet de loi pour le plein emploi s’attache à promouvoir des emplois pérennes, respectueux du droit du travail et de la concurrence loyale. Or le développement anarchique du régime micro-social ne semble pas répondre à cet objectif, précarisant une grande partie des travailleurs indépendants concernés.

Le régime micro-social, à l’origine, devait en effet constituer un régime transitoire, permettant au chef d’entreprise de s’assurer de la pérennité de son projet.

Ce régime, qui a séduit de nombreux travailleurs indépendants par sa flexibilité, ne s’est malheureusement pas traduit par un développement d’activités nouvelles. 

Il s’agit par cet amendement de réaffirmer le caractère transitoire de ce dispositif vers l’activité entrepreneuriale et le « bon emploi » , alors que 28 % des micro entrepreneurs étaient en activité trois ans après leur création.


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 7 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

M. LEVI, Mme BILLON, MM. BONNEAU, CAPO-CANELLAS, CHASSEING, CHATILLON et DÉTRAIGNE, Mme GUIDEZ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, SAUTAREL, WATTEBLED, BONHOMME, MOGA, BELIN, CALVET, CHAUVET, de NICOLAY et DECOOL, Mme DEVÉSA, M. DUFFOURG, Mmes FÉRAT, GACQUERRE, GATEL et Frédérique GERBAUD, MM. GUERRIAU et HENNO, Mmes JACQUEMET et JOSEPH, MM. KLINGER, LEFÈVRE, Pascal MARTIN et MENONVILLE, Mmes SAINT-PÉ, THOMAS, VERMEILLET, MORIN-DESAILLY et MÉLOT, M. LAGOURGUE, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. PANUNZI et Mmes LÉTARD et BORCHIO FONTIMP


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au troisième alinéa de l’article L. 132-23 du code des assurances, après les mots : « d’emploi, », sont insérés les mots : « ou à l’ouverture des droits de l’assuré aux allocations chômage accordées consécutivement à une perte involontaire d’emploi au moment où il avait 55 ans révolus, ».

Objet

Le « Plan d’épargne retraite entreprise », est souscrit par l’entreprise pour son salarié. Il est alimenté par des versements tout au long de la vie professionnelle. Le but de ces « PER » est de verser au salarié une rente mensuelle dès qu’il est à la retraite.

Or, l’article L. 132-23 du code des assurances prévoit cinq « Situations exceptionnelles » qui permettent au salarié de percevoir l’intégralité de son épargne. Un versement non plus sous la forme d’une rente mais sous forme d’un capital.

Dans le cadre d’une réflexion plus globale d’un allongement du temps de départ à la retraite, et dans la mesure où un sénior sur deux arrive à la retraite par le biais de Pôle Emploi ou en cessation d’activité, la loi devrait permettre au sénior, à la condition que la perte d’emploi ne résulte pas de sa volonté, de pouvoir disposer de l’intégralité de cette somme.

Le problème en pratique, c’est qu’un sénior licencié par son employeur et disposant d’un PER ne peut le toucher que sous la forme d’une rente qui avoisine les 100 euros par moi. Ce qui veut dire que le salarié qui ne répond à aucune autre des exceptions prévues à l’article précité, doit percevoir l’ensemble de ses allocations chômages, donc sur plusieurs années, avant d’être en « fin de droit » Pole Emploi et donc de percevoir le PER sous la forme d’un capital.

Le problème c’est qu’un tel système n’encourage pas le sénior à retravailler. Si la loi lui permettait de toucher ce PER dans son intégralité alors le sénior aurait la possibilité de rechercher un emploi à sa guise sans passer par les allocations chômages.

Une telle mesure permettrait à l’État de faire des économies car le salarié, une fois licencié à partir de 55 ans par exemple, percevrait son PER dans son intégralité, et se servirait de ce fonds pour retourner sur le marché de l’emploi. Ce déblocage pourrait apporter au sénior une plus grande sécurité et lui permettre de rebondir, même en acceptant un travail moins rémunéré, puisqu’il pourrait bénéficier du complément apporté par le versement du capital intégral de son épargne.

Les critères actuels, trop restrictifs, poussent le sénior à aller jusqu’à la fin de ses droits de chômage, car c’est la seule possibilité pour lui de débloquer l’entièreté de la somme.

Tel est l’objet du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 8 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

M. BONHOMME, Mme NOËL, MM. LEVI, BRISSON, REICHARDT et FAVREAU, Mme GOSSELIN, M. LEFÈVRE, Mme DUMONT, M. CHATILLON, Mme JOSEPH, M. BOUCHET, Mmes ESTROSI SASSONE, Frédérique GERBAUD et CANAYER, MM. KLINGER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. LAMÉNIE, de NICOLAY et Jean-Baptiste BLANC et Mme DI FOLCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le III de l’article L. 613-7 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les dispositions du présent article cessent de s’appliquer au 31 décembre de la troisième année qui suit la première année d’application des régimes définis auxdits articles 50-0 et 102 ter. »

Objet

Le régime micro-social a été créé pour faciliter la création d’entreprise en levant les réticences à l’installation en qualité de travailleur indépendant. Initialement ce régime devait être transitoire, il devait permettre au nouveau chef d’entreprise de s’assurer de la pérennité de son projet ayant justifié de son activité professionnelle indépendante.

Si ce régime a constitué une avancée, il n’a pas eu les effets escomptés en terme de réelle développement d’activité. En effet, si on constate un nombre croissant de création de microentreprises, force est de constater que cette augmentation n’a pas abouti à une augmentation significative de l’emploi total ou même de la valeur ajoutée. Cette augmentation s’est en effet traduite souvent par une substitution de micro-entrepreneurs aux salariés et non un développement d’activités nouvelles.

Il est nécessaire de faire évoluer ce dispositif afin de mieux répondre à l’enjeu d’incitation à la création d’entreprises et non de créer un régime enfermant, notamment d’anciens salariés, dans une situation de précarité favorisant la concurrence déloyale.

Il est ainsi proposé de limiter l’exercice de l’activité sous ce régime à trois années afin d’acter son caractère transitoire, de tremplin vers l’activité entrepreneuriale, ce qui constituait sa vocation initiale.  Ce délai est conforme aux statistiques qui démontrent que seulement 28 % des microentrepreneurs étaient en activité trois ans après leur création.

Cet amendement a donc pour objectif d’assurer que la réalité du « plein emploi » soit celle d’emplois pérennes, respectueux du droit du travail et de la concurrence loyale. Viser le « plein emploi » ne saurait, en effet, s’accommoder d’une uberisation de l’artisanat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 9 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

M. BONHOMME, Mme NOËL, MM. LEVI, BRISSON, REICHARDT et FAVREAU, Mme GOSSELIN, M. LEFÈVRE, Mme DUMONT, M. CHATILLON, Mme JOSEPH, M. BOUCHET, Mmes ESTROSI SASSONE, Frédérique GERBAUD et CANAYER, MM. KLINGER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. LAMÉNIE et de NICOLAY et Mme DI FOLCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 2 de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’exécution des contrats de travaux de bâtiment, la sous-traitance est limitée au second rang en cas de marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

II. – Au début de l’article L. 2193-14 du code de la commande publique, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le sous-traitant est considéré comme un entrepreneur principal à l’égard de ses propres sous-traitants.

« Dans les contrats de travaux de bâtiment, la sous-traitance est limitée au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

Objet

La recherche du plein emploi ne saurait s’accommoder d’emplois au rabais. Or, dans le secteur du bâtiment, l’excès de la sous-traitance peut conduire à favoriser des pratiques frauduleuses où l’emploi devient une variable d’ajustement en vue d’assurer les prix les plus bas.

La sous-traitance est une modalité possible pour l’exécution des marchés de travaux de bâtiment, tant publics que privés. Cette modalité est encadrée, pour l’ensemble des secteurs, par la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance. Mais depuis plusieurs années, la sous-traitance tend à s’intensifier dans le bâtiment jusqu’à prendre la forme d’une « sous-traitance en cascade » : c’est-à-dire le recours par les sous-traitants eux-mêmes à des sous-traitants qui, à leur tour, sous-traitent et ainsi de suite. Si la sous-traitance apparaît indispensable pour confier l’exécution de prestations très spécialisées ou pour pallier une surcharge d’activité, une « cascade » excessive, par la dilution des responsabilités qu’elle entraîne, peut avoir des conséquences dommageables à la fois pour les clients et pour les entreprises elles-mêmes.

Cette sous-traitance excessive favorise, en effet, le travail illégal au bout de la chaîne de sous-traitance. Elle pénalise, par ailleurs, les sous-traitants de troisième ou quatrième rang qui n’obtiennent pas toujours de leur donneur d’ordre les garanties exigées par les textes, et renoncent à les réclamer de crainte de perdre le marché. Cette pratique encourage la course aux prix anormalement bas en pressurant toujours davantage le dernier maillon de la chaîne.

Le présent amendement entend mettre fin à ce dévoiement en limitant les rangs de sous-traitance. Cette limitation concernerait spécifiquement le bâtiment, où la dévolution des travaux ne nécessite pas de recourir à de longues chaînes de sous-traitance. La loi du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance comporte d’ailleurs un article 14-1 spécifique au bâtiment. Il s’agit ici de modifier l’article 2 de cette loi de 1975, en limitant dans le secteur du Bâtiment la sous-traitance au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis.

Enfin, cet amendement propose la même modification au sein du code de la commande publique qui décline la disposition légale dans le secteur des marchés publics du bâtiment.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

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30 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme MULLER-BRONN, M. GENET, Mmes DEMAS et THOMAS, MM. CADEC et CHARON, Mme JOSEPH, M. REICHARDT, Mmes DREXLER et LOPEZ, M. HOUPERT, Mme Frédérique GERBAUD, MM. GROSPERRIN et PANUNZI, Mmes BELLUROT et BELRHITI et MM. KLINGER et MEIGNEN


ARTICLE 1ER


Alinéa 22

Compléter cet alinéa par les mots :

et du rôle d’aidant d’une personne handicapée, âgée ou malade

Objet

L'article 1 du projet de loi pose le principe de l'inscription généralisée, en qualité de demandeurs d'emploi, auprès de l'opérateur France Travail. Il définit également le cadre de l'orientation de tous les demandeurs d'emploi, en vue d'un accompagnement adapté aux besoins de chacun.

Les critères prévus dans le cadre de la décision d’orientation, ne tiennent pas compte de la situation ou une personne est éloignée de l’emploi en raison de l’aide qu’elle apporte à un proche.

Cette proposition d’amendement a pour objectif de permettre aux aidants souhaitant être inscrit comme demandeur d’emploi de bénéficier d’un diagnostic approfondi de leurs besoins sociaux et professionnels.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 11

30 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme MULLER-BRONN, M. GENET, Mmes THOMAS et BELLUROT, M. CADEC, Mme DEMAS, MM. CHARON et REICHARDT, Mme DREXLER, M. HOUPERT, Mme LOPEZ, M. GROSPERRIN, Mme Frédérique GERBAUD et MM. KLINGER, PANUNZI et MEIGNEN


ARTICLE 2


Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les engagements auxquels est tenu, au titre du présent contrat d’engagement, le demandeur d’emploi, tiennent compte des sujétions particulières, notamment en matière de garde d’enfants ou du rôle d’aidant d’une personne handicapée, âgée ou malade, auxquelles celui-ci est astreint.

Objet

L'article 2 du projet de loi généralise l'inscription auprès de France travail de tous les demandeurs d'emploi en recherche d'emploi et introduit un contrat d'engagement unique que doivent signer tous les demandeurs d'emploi inscrits.

L'obligation de s'inscrire dans une démarche de recherche d'emploi ne tient pas compte de certaines sujétions personnelles et en particulier de celles d'un parent isolé d'un enfant handicapé ou d'un aidant ou encore d'une femme enceinte isolée.

Concernant l'automaticité de l'inscription des bénéficiaires du RSA prévu dans le projet de loi, il convient aussi de s'interroger sur son articulation de la disposition prévue à l'article 1er avec l'article L262-28 du CASF qui prévoit une dispense pour les personnes isolées assurant la charge d'un enfant et les femmes enceintes isolées.

Il est impératif de tenir compte des sujétions des parents d'enfants handicapés, des personnes isolées assurant la charge d'un enfant et des aidants.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 12

30 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme MULLER-BRONN, M. GENET, Mme DEMAS, MM. CADEC et CHARON, Mme BELLUROT, M. HOUPERT, Mme DREXLER, MM. REICHARDT et GROSPERRIN, Mme Frédérique GERBAUD, M. KLINGER, Mme LOPEZ, MM. PANUNZI et MEIGNEN et Mmes BELRHITI et THOMAS


ARTICLE 2


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

et aux personnes soumises à des sujétions particulières, notamment en matière de garde d’enfants ou d’aide apportée à un proche

Objet

L'article 2 du projet de loi généralise l'inscription auprès de France travail de tous les demandeurs d'emploi en recherche d'emploi et introduit un contrat d'engagement unifié que doivent signer tous les demandeurs d'emploi inscrits. Il est cependant prévu que certaines difficultés liées à une absence ou des conditions de logement précaires ou à l'état de santé de la personne puissent être prises en considération au regard des obligations relatives à la recherche d'emploi. Parmi les conditions permettant de suspendre temporairement l'engagement du demandeur d'emploi dans une démarche de recherche d'emploi ne sont pas prises en compte les sujétions d'un parent confronté à des contraintes de garde d’enfant ou liées à une situation d’aide.

Il est impératif de tenir compte de ces sujétions susceptibles d'impacter fortement la possibilité de la personne de s'inscrire dans une démarche effective de recherche d'emploi.

Amendement porté conjointement avec le CIAAF – Collectif inter associatif des aidants familiaux






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(n° 802 , 801 )

N° 13

30 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MULLER-BRONN, M. GENET, Mmes BELRHITI, BELLUROT et DREXLER, M. HOUPERT, Mmes LOPEZ, THOMAS et Frédérique GERBAUD, M. GROSPERRIN, Mme DEMAS et MM. CHARON, KLINGER, PANUNZI et MEIGNEN


ARTICLE 4


Alinéa 44

Après le mot :

interprofessionnel,

insérer les mots :

des associations représentatives des usagers parmi lesquelles les associations représentatives des personnes handicapées,

Objet

La gouvernance de France travail prévoit la mise en place d'un comité national au sein duquel ni les usagers du service public de l'emploi et leurs associations ne sont représentés. Il convient d'introduire au sein du comité national une représentation des usagers de France travail et de leurs associations représentatives, dont les associations représentant les travailleurs en situation de handicap, afin d'assurer une pleine participation des personnes bénéficiaires aux dispositifs les concernant.






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N° 14

30 juin 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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N° 15

30 juin 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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N° 16 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUIDEZ, MM. HENNO et VANLERENBERGHE, Mmes DEVÉSA, JACQUEMET, DOINEAU et SOLLOGOUB et M. DUFFOURG


ARTICLE 1ER


Alinéa 17

Après le mot :

aidant

insérer les mots :

d’une personne atteinte d'une maladie d'une particulière gravité, en situation de handicap ou en perte d’autonomie en raison de son âge,

Objet

Amendement rédactionnel.

La mention "proche aidant" est restrictive puisqu'elle ne vise que les aidants de personnes handicapées ou en perte d'autonomie. La précision apportée par cet amendement permet d'englober les aidants de personnes malades et notamment celles de personnes atteintes d'un cancer.

Tel est l'objet de cet amendement.






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(n° 802 , 801 )

N° 17 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. TABAROT, Mme ESTROSI SASSONE, MM. BASCHER, CHAIZE et SOMON, Mme DUMONT, MM. FAVREAU et KLINGER, Mme GARRIAUD-MAYLAM et MM. REICHARDT, CHATILLON et RAPIN


ARTICLE 2


Après l’alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) Au 2°, les mots : « à deux reprises » sont supprimés ;

Objet

L’article L5411-6-1 du code du travail dispose : « La nature et les caractéristiques de l'emploi ou des emplois recherchés, la zone géographique privilégiée et le salaire attendu, tels que mentionnés dans le projet personnalisé d'accès à l'emploi, sont constitutifs de l'offre raisonnable d'emploi. ».

Créé par la loi du 1er août 2008 relative aux droits et aux devoirs des demandeurs d'emploi, l’article 5411-6-1 définit une offre raisonnable d’emploi. Cet article vient sécuriser les droits des demandeurs d’emploi.

Or bien souvent, certains demandeurs d’emploi refusent, à plusieurs reprises et sans motifs légitimes, des offres qui remplissent les caractéristiques de l’offre raisonnable. Cette possibilité donnée aux demandeurs d’emploi fait parfois l’objet d’abus, concourant à l’augmentation du taux de chômage et au sentiment d’assistanat.

Cet amendement vise donc à ce que les demandeurs d’emploi acceptent les offres d’emploi qui entrent dans la définition de l’article 5411-6-1 du code du travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 18 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. TABAROT, Mme ESTROSI SASSONE, M. MANDELLI, Mme DEMAS, MM. BASCHER, SOMON, CHAIZE et CHATILLON, Mme DUMONT, M. FAVREAU, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. KLINGER, BELIN et POINTEREAU et Mmes LOPEZ, JOSEPH et BORCHIO FONTIMP


ARTICLE 2


Après l’alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) Au début du premier alinéa, les mots : « radié de la liste des demandeurs d’emploi » sont remplacés par les mots : « systématiquement radié pour une durée minimale de six mois de la liste des demandeurs d’emploi, avec suppression immédiate des allocations » ;

Objet

Cet amendement propose de systématiser les radiations et les suppressions des allocations en cas de manquements, et d’allonger la durée de ces sanctions.

Afin d’inciter les personnes qui n’agissent pas dans le sens d’une recherche active d’emploi à se mobiliser en ce sens, la durée de radiation doit être suffisamment conséquente pour dissuader les allocataires de rester dans l’inactivité en attendant de pouvoir bénéficier de nouveau de leurs droits.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 19 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. TABAROT, Mme ESTROSI SASSONE, MM. MANDELLI, BASCHER et SOMON, Mme DEMAS, MM. CHAIZE et CHATILLON, Mme DUMONT, M. FAVREAU, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. KLINGER, BELIN et POINTEREAU et Mmes LOPEZ et BORCHIO FONTIMP


ARTICLE 3


Alinéa 42

Après les mots :

durée de la sanction

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

ne peuvent donner lieu à aucune restitution.

 

Objet

Cet amendement propose de modifier l’article 3 afin de renforcer le mécanisme de sanction prévu par le présent article.

En effet, l’amendement prévoit qu’aucune restitution des sommes retenues dans le cadre de la sanction, ne puisse être prévue lorsque le bénéficiaire se conforme finalement à ses obligations.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 20 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. MENONVILLE, WATTEBLED, GUERRIAU, CHASSEING et LAGOURGUE, Mme MÉLOT et M. CAPUS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le III de l’article L. 613-7 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« En tout état de cause, les dispositions du présent article cessent de s’appliquer au 31 décembre de la troisième année qui suit la première année d’application des régimes définis auxdits articles 50-0 et 102 ter. »

Objet

Le régime micro-social a été créé pour faciliter la création d’entreprise en levant les réticences à l’installation en qualité de travailleur indépendant. Initialement ce régime devait être transitoire, il devait permettre au nouveau chef d’entreprise de s’assurer de la pérennité de son projet.

Si ce régime a constitué une avancée, il n’a pas eu les effets escomptés en terme de réelle développement d’activité. En effet, si on constate un nombre croissant de création de microentreprises, force est de constater que cette augmentation n’a pas abouti à une augmentation significative de l’emploi total ou même de la valeur ajoutée. Cette augmentation s’est en effet traduite souvent par une substitution de micro-entrepreneurs aux salariés et non un développement d’activités nouvelles.

Il est nécessaire de faire évoluer ce dispositif afin de mieux répondre à l’enjeu d’incitation à la création d’entreprises et non de créer un régime enfermant, notamment d’anciens salariés, dans une situation de précarité favorisant la concurrence déloyale.

Il est ainsi proposé de limiter l’exercice de l’activité sous ce régime à trois années afin d’acter son caractère transitoire, de tremplin vers l’activité entrepreneuriale, ce qui constituait sa vocation initiale.  Ce délai est conforme aux statistiques qui démontrent que seulement 28 % des microentrepreneurs étaient en activité trois ans après leur création.

Cet amendement a donc pour objectif d’assurer que la réalité du « plein emploi » soit celle d’emplois pérennes, respectueux du droit du travail et de la concurrence loyale. Viser le « plein emploi » ne saurait, en effet, s’accommoder d’une uberisation de l’artisanat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 21 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. MENONVILLE, WATTEBLED, GUERRIAU, CHASSEING et LAGOURGUE, Mme MÉLOT, M. CAPUS et Mme PAOLI-GAGIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 2 de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’exécution des contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang en cas de marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

II. – Au début de l’article L. 2193-14 du code de la commande publique, sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le sous-traitant est considéré comme un entrepreneur principal à l’égard de ses propres sous-traitants.

« Dans les contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

Objet

La recherche du plein emploi ne saurait s’accommoder d’emplois au rabais. Or, dans le secteur du BTP, l’excès de la sous-traitance peut conduire à favoriser des pratiques frauduleuses où l’emploi devient une variable d’ajustement en vue d’assurer les prix les plus bas.

La sous-traitance est une modalité possible pour l’exécution des marchés de travaux de BTP, tant publics que privés. Cette modalité est encadrée, pour l’ensemble des secteurs, par la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance. Mais depuis plusieurs années, la sous-traitance tend à s’intensifier dans le BTP jusqu’à prendre la forme d’une « sous-traitance en cascade » : c’est-à-dire le recours par les sous-traitants eux-mêmes à des sous-traitants qui, à leur tour, sous-traitent et ainsi de suite. Si la sous-traitance apparaît indispensable pour confier l’exécution de prestations très spécialisées ou pour pallier une surcharge d’activité, une « cascade » excessive, par la dilution des responsabilités qu’elle entraîne, peut avoir des conséquences dommageables à la fois pour les clients et pour les entreprises elles-mêmes.

Cette sous-traitance excessive favorise, en effet, le travail illégal au bout de la chaîne de sous-traitance. Elle pénalise, par ailleurs, les sous-traitants de troisième ou quatrième rang qui n’obtiennent pas toujours de leur donneur d’ordre les garanties exigées par les textes, et renoncent à les réclamer de crainte de perdre le marché. Cette pratique encourage la course aux prix anormalement bas en pressurant toujours davantage le dernier maillon de la chaîne.

Le présent amendement entend mettre fin à ce dévoiement en limitant les rangs de sous-traitance. Cette limitation concernerait spécifiquement le BTP, où la dévolution des travaux ne nécessite pas de recourir à de longues chaînes de sous-traitance. La loi du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance comporte d’ailleurs un article 14-1 spécifique au BTP. Il s’agit ici de modifier l’article 2 de cette loi de 1975, en limitant dans le secteur du BTP la sous-traitance au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis.

Enfin, cet amendement propose la même modification au sein du code de la commande publique qui décline la disposition légale dans le secteur des marchés publics de travaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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N° 22 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Étienne BLANC, BASCHER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, CHARON et DARNAUD, Mmes DUMONT, GARNIER, GARRIAUD-MAYLAM et GOSSELIN, MM. Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme NOËL et MM. PELLEVAT, POINTEREAU, SAUTAREL et TABAROT


ARTICLE 1ER


Alinéa 18

Compléter cet alinéa par les mots :

, en coordination avec le service public régional de l’orientation

Objet

En vertu de l’article L. 6111-3 du code du travail, l’État et les régions assurent le service public de l’orientation tout au long de la vie. En particulier, la région :

- organise des actions d’information sur les métiers et les formations en direction des élèves et de leurs familles, des apprentis ainsi que des étudiants ;

- coordonne les actions des autres organismes participant au service public régional de l’orientation (SPRO) et met en place un réseau de centres de conseil sur la validation des acquis de l’expérience ;

- coordonne également, de manière complémentaire avec le SPRO et sous réserve des missions de l’État, les initiatives des autres niveaux de collectivités territoriales, des établissements publics de coopération intercommunale et des autres personnes morales concernées, dont une ou plusieurs structures d’information des jeunes sont labellisées par l’État.

Dans la perspective de la mise en place du nouveau cadre France Travail, le présent amendement vise donc à conforter ce chef de filât régional de l’orientation professionnelle et de l’information sur les métiers tout au long de la vie.






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N° 23

3 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. Étienne BLANC, BASCHER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, CHARON et DARNAUD, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et GOSSELIN, MM. Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme NOËL et MM. PELLEVAT, SAUTAREL et TABAROT


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 24

3 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Étienne BLANC, BASCHER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, CHARON et DARNAUD, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et GOSSELIN, MM. Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme NOËL et MM. PELLEVAT, POINTEREAU, SAUTAREL et TABAROT


ARTICLE 4


Alinéa 50

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cette proposition dérogatoire contrevient à la compétence exclusive des régions en matière de formation professionnelle telle que définie par les articles L. 6111-1 et L. 6121-1 à L. 6121-7 du code du travail.

En outre, les missions du comité régional France Travail étant exercées par le comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (CREFOP) mentionné à l’article L. 6123-3, il n’y a pas lieu de prévoir une organisation qui puisse déroger au droit commun.






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N° 25 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Étienne BLANC


ARTICLE 4


Alinéa 62

Remplacer les mots :

un ou plusieurs représentants de collectivités territoriales ou de groupements de collectivités territoriales, désignés par l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département

par les mots et une phrase ainsi rédigés :

le président du conseil régional ou son représentant. Le président du conseil régional peut, après concertation des membres du comité local, décider de déléguer la co-présidence du comité à un maire ou à un président d’établissement public de coopération intercommunale.

Objet

La commission des affaires sociales a adopté un amendement prévoyant que la co-présidence des comités locaux de France Travail est assurée conjointement par le représentant de l’État et un ou plusieurs représentants de collectivités territoriales ou de groupements de collectivités, désignés par l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département.

Ce faisant, cela empêche le président du conseil régional de pouvoir co-présider ces comités.

Or, il est essentiel de remettre les régions au centre de la gouvernance de ces comités, et ce pour plusieurs raisons.

En premier lieu, le rapport de la mission de préfiguration France Travail d’avril 2023 avait expressément prévu (cf. page 205) que les comités locaux France Travail puissent être co-présidés par le préfet de région et le président du conseil régional.

L’articulation entre le niveau local et l’échelon régional est en effet primordiale pour gagner la bataille du plein emploi.

En deuxième lieu, c’est ce que démontrent au quotidien les instances constituées par les régions, telles les CLEFOP en Pays de la Loire, les CODEVE en Centre-Val de Loire, les CATEF en Normandie, la Mobilisation pour l’emploi en Grand Est, ou encore le SPEL en Hauts-de-France.

Et d’ailleurs, un comité local France Travail sous co-présidence État-région est déjà expérimenté depuis juin 2023 en Hauts-de-France dans le cadre du protocole de préfiguration signé le 8 juin par l’État et la région.

En Pays de la Loire, le protocole de préfiguration signé le 1er juin dernier prévoit de simplifier et rendre plus efficace la gouvernance publique du champ emploi-formation-orientation-insertion « en s’appuyant, sur les instances de gouvernance en place, en particulier le CREFOP et ses déclinaisons territoriales, les CLEFOP ».

Parallèlement et dans un souci de souplesse, le présent amendement prévoit que le président du conseil régional pourra, après concertation des membres du comité local, décider de déléguer la co-présidence du comité à un maire ou à un président d’établissement public de coopération intercommunale. La possibilité « d’organisation à la carte » en fonction des caractéristiques de chaque territoire permettra de garantir la capacité d’adaptation aux enjeux économiques et sociaux propres à chaque bassin de vie et d’emploi.






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N° 26

3 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Étienne BLANC, BASCHER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, CHARON et DARNAUD, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et GOSSELIN, MM. Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme NOËL et MM. PELLEVAT, SAUTAREL et TABAROT


ARTICLE 4


Alinéa 58

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les conférences des financeurs sont redondantes avec les comités territoriaux France Travail et n’ont pas lieu d’être à partir du moment où chaque collectivité exerce sa compétence.






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N° 27

3 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Étienne BLANC, BASCHER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, CHARON et DARNAUD, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et GOSSELIN, MM. Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme NOËL et MM. PELLEVAT, SAUTAREL et TABAROT


ARTICLE 4


Alinéa 58

Après le mot :

réunir

insérer les mots :

, le cas échéant,

Objet

Cet amendement constitue un amendement de repli dans l’hypothèse où l’amendement prévoyant la suppression des conférences de financeurs ne serait pas retenu.






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N° 28

3 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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N° 29 rect. bis

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Étienne BLANC, BASCHER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, CHARON et DARNAUD, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et GOSSELIN, MM. Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme NOËL et MM. PELLEVAT, POINTEREAU, SAUTAREL et TABAROT


ARTICLE 4


Alinéa 51

Compléter cet alinéa par les mots  :

. Une représentation de la région est assurée au sein de chaque comité départemental

Objet

La représentation de la région au sein de chaque comité départemental France Travail permet de proposer des “parcours sans couture” d’insertion jusqu’à l’emploi aux personnes qui en sont les plus éloignées, et en particulier les bénéficiaires du RSA.

Régions et départements travaillent déjà au quotidien à l’articulation de leurs compétences, par le biais de conventionnements, de réunions régulières ou encore dans le cadre du service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE).

En outre, l’alinéa 73 du présent article prévoit d’ouvrir les comités régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (CREFOP) aux représentants des départements.

Aussi, par analogie et souci d’équilibre, la représentation des régions au sein des comités départementaux France Travail doit être prévue.






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N° 30 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Étienne BLANC, BASCHER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, CHARON et DARNAUD, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et GOSSELIN, MM. Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme NOËL et MM. PELLEVAT, POINTEREAU, SAUTAREL et TABAROT


ARTICLE 4


Alinéa 62

1° Après le mot :

local,

insérer les mots :

par le président du conseil régional ou son représentant, 

2° Remplacer les deux occurrences des mots :

de collectivités

par les mots :

des autres collectivités

Objet

La commission des affaires sociales a adopté un amendement prévoyant que la co-présidence des comités locaux de France Travail est assurée conjointement par le représentant de l’Etat et un ou plusieurs représentants de collectivités territoriales ou de groupements de collectivités, désignés par l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département.

Tout en maintenant cette disposition, le présent amendement, qui constitue un amendement de repli en cas de non-adoption de l’amendement précédent, prévoit, conformément à la proposition du rapport de la mission de préfiguration France Travail d’avril 2023 (cf. page 205), que les comités locaux France Travail peuvent également être co-présidés par le préfet de région et le président du conseil régional.

L’articulation entre le niveau local et l’échelon régional est en effet essentielle pour gagner la bataille du plein emploi. C’est ce que démontrent au quotidien les instances constituées par les régions, telles les CLEFOP en Pays de la Loire, les CODEVE en Centre-Val de Loire, les CATEF en Normandie, la Mobilisation pour l’emploi en Grand Est, ou encore le SPEL en Hauts-de-France.

Et d’ailleurs, un comité local France Travail sous co-présidence État-région est déjà expérimenté depuis juin 2023 en Hauts-de-France dans le cadre du protocole de préfiguration signé le 8 juin par l’État et la région.

En Pays de la Loire, le protocole de préfiguration signé le 1er juin dernier prévoit de simplifier et rendre plus efficace la gouvernance publique du champ emploi-formation-orientation-insertion « en s’appuyant, sur les instances de gouvernance en place, en particulier le CREFOP et ses déclinaisons territoriales, les CLEFOP ».

La possibilité « d’organisation à la carte » en fonction des caractéristiques de chaque territoire permettra de garantir la capacité d’adaptation aux enjeux économiques et sociaux propres à chaque bassin de vie et d’emploi. C’est en prévoyant des mécanismes souples et diversifiés que des solutions pour lever les freins vers l’emploi seront trouvées.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 31 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Étienne BLANC, BASCHER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, CHARON et DARNAUD, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et GOSSELIN, MM. Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme NOËL et MM. PELLEVAT, POINTEREAU, SAUTAREL et TABAROT


ARTICLE 4


Alinéa 79

Supprimer cet alinéa.

Objet

Il n’apparaît ni utile ni souhaitable que la loi renvoie à un décret le soin de fixer la composition, les missions et le fonctionnement des commissions pouvant être instituées au sein des comités France Travail.

Il convient ainsi de laisser à chaque comité la liberté d’organiser, comme il l’entend, ses commissions et ce d’autant plus que ces dernières sont prévues à titre facultatif.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 32

3 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. Étienne BLANC, BASCHER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, CHARON et DARNAUD, Mmes DUMONT, GARNIER, GARRIAUD-MAYLAM et GOSSELIN, MM. Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme NOËL et MM. PELLEVAT, POINTEREAU, SAUTAREL et TABAROT


ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 33

3 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Étienne BLANC, BASCHER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, CHARON et DARNAUD, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et GOSSELIN, MM. Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme NOËL et MM. PELLEVAT, POINTEREAU, SAUTAREL et TABAROT


ARTICLE 7


Alinéa 4

Remplacer le mot :

concertation

par le mot :

négociation

Objet

S’agissant des conventions entre l’État et la région, sur un enjeu aussi lourd que la qualification des personnes en recherche d’emploi, une simple concertation n’apparaît pas suffisante.

En outre, la pratique constatée depuis 2018 à l’occasion de la première génération des pactes régionaux d’investissement dans les compétences (PRIC) entre l’État et les régions a montré que la réalité était celle d’une véritable négociation.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 34 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. Étienne BLANC et CHATILLON, Mme DUMONT, M. Bernard FOURNIER, Mme GARRIAUD-MAYLAM et MM. HOUPERT, PELLEVAT et TABAROT


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 35

3 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 802 , 801 )

N° 36 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. Stéphane DEMILLY et HENNO, Mme GACQUERRE, M. DÉTRAIGNE, Mme BILLON, M. LE NAY, Mmes GUIDEZ et SAINT-PÉ, M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. FOLLIOT, REICHARDT et CADEC, Mmes MULLER-BRONN, Frédérique GERBAUD, GARRIAUD-MAYLAM et PERROT, MM. DUFFOURG et MAUREY et Mme LÉTARD


ARTICLE 10


Après l’alinéa 14

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les autorités organisatrices peuvent, quelle que soit leur strate démographique, proposer des dispositifs expérimentaux en matière de mode d’accueils. Ces propositions sont transmises aux comités départementaux des services aux familles. » ;

Objet

Cet amendement vise à permettre aux communes de toutes strates démographiques de proposer des expérimentations locales en matière d’accueil du jeune enfant.

Cela permettrait par exemple à une commune de moins de 3500 habitants, ayant la compétence de « planification des modes d’accueil », de mettre en place un accueil de la petite enfance à proximité d’une école maternelle. Cela peut notamment se faire à l’aide de dispositifs « passerelle » mis en place en partenariat avec la direction académique de l’Education Nationale et la Caisse d’allocations familiales (CAF).

Il est urgent de favoriser des modes de garde adaptés à nos territoires afin que les parents de jeunes enfants puissent accéder à l’emploi dans de bonnes conditions. Les offres d’accueil des enfants en bas âges sont encore insuffisantes dans notre pays, et souffrent d’une forte disparité d’un territoire à l’autre.

Faute de places d’accueils, ces parents, et notamment les mères, sont parfois contraints de réduire leur activité professionnelle, voire d’y renoncer. L’accès à l’emploi passera nécessairement par la prise en compte de la vie de famille.

C’est pour toutes ces raisons que cet amendement soutient les expérimentations locales en matière d’accueil du jeune enfant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 37 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. Stéphane DEMILLY et HENNO, Mme GACQUERRE, M. DÉTRAIGNE, Mme BILLON, M. LE NAY, Mmes GUIDEZ, MORIN-DESAILLY et SAINT-PÉ, M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. FOLLIOT, REICHARDT et CADEC, Mmes MULLER-BRONN, Frédérique GERBAUD, GARRIAUD-MAYLAM et PERROT, MM. DUFFOURG et MAUREY et Mme LÉTARD


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa de l’article L. 214-5 du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° À la seconde phrase, après le mot : « territoriales », sont insérés les mots : « dont au moins un maire d’une commune caractérisée comme peu dense ou très peu dense au sens de la grille communale de densité de l’Institut national de la statistique et des études économiques » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Les représentants des collectivités territoriales visés au présent alinéa sont nommés sur proposition des associations représentatives des élus locaux dans le département. »

Objet

Cet amendement a deux objectifs :

- consacrer la présence d’au moins un maire d’une commune rurale au sein de chaque comité départemental des services aux familles,

- acter le principe selon lequel les représentants des collectivités territoriales soient désignés sur proposition de l’ensemble des associations représentatives des élus, et non seulement de quelques-unes.

L’accès aux services d’accueil du jeune enfant est au cœur des problématiques rencontrées par les ménages résidant en milieu rural, il est donc légitime que les représentants des élus locaux au sein de ce comité puissent faire entendre la voix des territoires ruraux.

Nos campagnes françaises sont des pôles d’excellence rurale et des labels touristiques reconnus dans le monde. Ce qui fait leur force, c’est la volonté des femmes et des hommes qui les habitent et les mettent en valeur.

Pour préserver et soutenir notre monde rural, il faut veiller à la qualité des services qui y sont proposés. Le développement de l’offre d’accueil des jeunes enfants en milieu rural est devenu une question prioritaire de l’aménagement du territoire.

Il est vain, aujourd’hui, de vouloir maintenir ou attirer des populations auxquelles on n’accorderait pas, faute de capacités d’accueil suffisantes, la possibilité de concilier vie privée et vie professionnelle.

Le défi est grand, et les obstacles nombreux pour augmenter l’offre de garde dans les petites communes rurales : manque de moyens financiers, difficulté à attirer les professionnels, horaires de travail atypiques des parents…

Il est ainsi nécessaire que les maires ruraux puissent faire entendre leurs prérogatives au sein des comités départementaux des services aux familles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 38

3 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme BLATRIX CONTAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les agents de l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail qui demeurent régis par le décret n° 2003-1370 du 31 décembre 2003 fixant les dispositions applicables aux agents contractuels de droit public de Pôle emploi et par les dispositions générales applicables aux agents non titulaires de l’État prévues par le décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 peuvent opter, dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, pour la convention collective prévue à l’article L. 5312-9 du même code.

 

Objet

Lors de la création de Pôle emploi, la question du statut du personnel s’est posée puisque les agents de l’ANPE et ceux de l’UNEDIC n’avaient pas le même statut.Pour remplir les missions de la nouvelle entité « Pôle emploi » , il a été ouvert la possibilité pour les agents contractuels de droit public de l’ex-ANPE d’opter pour le statut de droit privé de « Pôle Emploi » .

Les différents décrets et arrêtés parus en janvier 2021 et applicables dès février 2021 [Décrets 2021-81, 2021-82, 2021-83 du 28 janvier 2021 – Arrêté du 28 janvier 2021] , ont fait entrer les agents contractuels de droit public de Pôle Emploi dans la grille de classification des emplois de Pôle-Emploi. En conséquence, la différence de statut et l’inégalité de traitement ne se justifient, les fiches de poste entre personnels étant désormais les mêmes quel que soit le statut. Notre proposition vise à ouvrir à nouveau et pour un an la possibilité pour les personnels contractuels de droit public d’opter vers ce qui devient le cadre général des emplois de Pôle Emploi et, désormais, de France Travail.






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(n° 802 , 801 )

N° 39 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

M. BABARY, Mmes BERTHET et BLATRIX CONTAT, MM. CANÉVET et BOUCHET, Mme CHAIN-LARCHÉ, MM. LE NAY, SEGOUIN et MEURANT, Mme BILLON, MM. CHASSEING, DUFFOURG, KLINGER, Daniel LAURENT, MOGA, RIETMANN, BOULOUX, SAUTAREL et BURGOA, Mmes CHAUVIN, Frédérique GERBAUD et LAVARDE, MM. TABAROT et LEFÈVRE, Mme THOMAS, M. PERRIN, Mme DUMONT, MM. MANDELLI et MOUILLER, Mmes IMBERT et LASSARADE, MM. GENET, de NICOLAY, BRISSON, BELIN, Bernard FOURNIER, SOL, CHAIZE et PELLEVAT, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. Jean-Baptiste BLANC et CUYPERS, Mme MULLER-BRONN, MM. CHARON, CHEVROLLIER et REICHARDT, Mme RAIMOND-PAVERO, M. CHATILLON, Mmes LOPEZ, BELRHITI et BOULAY-ESPÉRONNIER, M. SOMON, Mme DI FOLCO et M. RAPIN


ARTICLE 1ER


Alinéa 33

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Il identifie les freins périphériques à l’emploi ou à la formation de la personne, notamment en matière de logement, de garde d’enfant ou de transport.

Objet

Le présent amendement est issu des travaux de la délégation sénatoriale aux Entreprises et traduit les conclusions du rapport intitulé « Former pour aujourd’hui et pour demain : les compétences, enjeu de croissance et de société ».

L’accès à la formation et à l’emploi reste, en France, fortement contraint par des freins périphériques, souvent matériels : le manque de mobilité géographique lié à la difficulté à se loger ou à l’insuffisance des transports en commun ; l’impossibilité de trouver des solutions de garde d’enfant ; les coûts annexes de la formation, liés à la restauration hors du domicile ou au carburant…

Ils conduisent beaucoup de personnes en recherche d’emploi à renoncer à se porter candidats à des offres d’emploi – ce que nous confirment les entreprises – ou à refuser des formations pourtant utiles à leur évolution professionnelle.

Mais ces freins sont souvent mal diagnostiqués, et par conséquence, mal pris en charge. Les collectivités territoriales jouent d’ailleurs souvent un rôle primordial pour lever les freins périphériques et donner accès à la formation et à l’emploi, mais encore faut-il que le diagnostic soit fait.

Notre amendement vise donc à prévoir un diagnostic systématique de ces freins périphériques, lors de l’accueil et de l’orientation de toute personne en recherche d’emploi, dans le cadre du « diagnostic global » déjà prévu par le texte. Cela permettra d’activer tous les leviers disponibles pour mieux former et accompagner vers l’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 40 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. BABARY, Mmes BERTHET et BLATRIX CONTAT, MM. CANÉVET et BOUCHET, Mme CHAIN-LARCHÉ, MM. LE NAY, SEGOUIN et MEURANT, Mme BILLON, MM. CHASSEING, DUFFOURG, KLINGER, Daniel LAURENT, MOGA, RIETMANN, BOULOUX, SAUTAREL et BURGOA, Mmes CHAUVIN, Frédérique GERBAUD et LAVARDE, MM. TABAROT et LEFÈVRE, Mme THOMAS, M. PERRIN, Mme DUMONT, MM. MANDELLI et MOUILLER, Mmes IMBERT et LASSARADE, MM. GENET, BRISSON, BELIN, Bernard FOURNIER, GROSPERRIN, SOL et CHAIZE, Mme DEL FABRO, MM. BASCHER et PELLEVAT, Mmes GOSSELIN et GARRIAUD-MAYLAM, MM. Jean-Baptiste BLANC et CUYPERS, Mme MULLER-BRONN, MM. CHARON, CHEVROLLIER et REICHARDT, Mme RAIMOND-PAVERO, M. CHATILLON, Mmes LOPEZ, BELRHITI et BOULAY-ESPÉRONNIER, M. SOMON, Mme DI FOLCO et M. RAPIN


ARTICLE 4


Alinéa 24

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

En particulier, elles assurent que les personnes mentionnées à l’article 5411-1 bénéficient d’une sensibilisation aux opportunités offertes par les métiers en tension.

Objet

Le présent amendement est issu des travaux de la délégation sénatoriale aux Entreprises et traduit les conclusions du rapport intitulé « Former pour aujourd’hui et pour demain : les compétences, enjeu de croissance et de société ».

Près de deux entreprises sur trois peinent aujourd’hui à recruter. Les difficultés sont particulièrement aiguës dans un certain nombre de secteurs, tels que la construction, le soin et l’aide aux personnes, le commerce de proximité, les transports ou l’hôtellerie-restauration.

Le rapport de la délégation aux Entreprises a révélé que l’on compte aujourd’hui 120 métiers en tension, contre 50 en 2015. Pis, 30 métiers souffrent d’une réelle crise d’attractivité, liée à une méconnaissance de la nature du métier ou à une mauvaise perception des opportunités réelles qu’ils offrent.

Pourtant, notre pays compte toujours 3 millions de chômeurs, et 13% des jeunes Français ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation : cette situation contradictoire semble être une triste et inquiétante spécificité française.

Parmi ses trente propositions, la délégation aux Entreprises a donc recommandé d’améliorer la promotion des métiers en tension et l’information des élèves, tout comme des demandeurs d’emploi, à leur sujet.

Le présent amendement traduit cette recommandation et propose d’intégrer systématiquement au parcours d’orientation et d’accompagnement des demandeurs d’emploi une sensibilisation aux opportunités offertes par les métiers en tension. Sans évidemment que cette sensibilisation n’emporte aucune contrainte pour les personnes en recherche d’emploi, elle permettra aisément de mieux faire connaître les débouchés, les rémunérations et les perspectives offerts par ces métiers souvent essentiels à la vie de notre Nation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. BABARY, Mmes BERTHET et BLATRIX CONTAT, MM. CANÉVET et BOUCHET, Mme CHAIN-LARCHÉ, MM. LE NAY, SEGOUIN et MEURANT, Mme BILLON, MM. CHASSEING, DUFFOURG, KLINGER, Daniel LAURENT, MOGA, RIETMANN, BOULOUX, SAUTAREL et BURGOA, Mmes CHAUVIN, Frédérique GERBAUD et LAVARDE, MM. TABAROT et LEFÈVRE, Mme THOMAS, M. PERRIN, Mme DUMONT, MM. MANDELLI et MOUILLER, Mmes IMBERT et LASSARADE, MM. GENET, de NICOLAY, BRISSON, BELIN, Bernard FOURNIER, SOL, CHAIZE et PELLEVAT, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. Jean-Baptiste BLANC et CUYPERS, Mme MULLER-BRONN, MM. CHARON, CHEVROLLIER et REICHARDT, Mme RAIMOND-PAVERO, M. CHATILLON, Mmes LOPEZ, BELRHITI et BOULAY-ESPÉRONNIER, M. SOMON, Mme DI FOLCO et M. RAPIN


ARTICLE 4


Alinéa 24

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Elles veillent aussi à lever les freins périphériques à l’emploi ou à la formation les personnes mentionnées à l’article 5411-1, notamment en matière de logement, de garde d’enfant ou de transport.

Objet

Le présent amendement est issu des travaux de la délégation sénatoriale aux Entreprises et traduit les conclusions du rapport intitulé « Former pour aujourd’hui et pour demain : les compétences, enjeu de croissance et de société ».

L’accès à la formation et à l’emploi reste, en France, fortement contraint par des freins périphériques, souvent matériels : le manque de mobilité géographique lié à la difficulté à se loger ou à l’insuffisance des transports en commun ; l’impossibilité de trouver des solutions de garde d’enfant ; les coûts annexes de la formation, liés à la restauration hors du domicile ou au carburant…

Ils conduisent beaucoup de personnes en recherche d’emploi à renoncer à se porter candidats à des offres d’emploi – ce que nous confirment les entreprises – ou à refuser des formations pourtant utiles à leur évolution professionnelle.

Mais ces freins sont souvent mal diagnostiqués, et par conséquence, mal pris en charge. Les collectivités territoriales jouent d’ailleurs souvent un rôle primordial pour lever les freins périphériques et donner accès à la formation et à l’emploi, mais encore faut-il que le diagnostic soit fait.

Notre amendement vise donc à inclure parmi les missions des différentes intervenants du réseau France Travail celle de lever freins périphériques, lors de l’accueil, de l’orientation, de l’accompagnement et de la formation des personnes en recherche d’emploi. Cela permettra d’activer tous les leviers disponibles pour mieux former et accompagner vers l’emploi.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 42 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. BABARY, Mmes BERTHET et BLATRIX CONTAT, MM. CANÉVET et BOUCHET, Mme CHAIN-LARCHÉ, MM. LE NAY, SEGOUIN et MEURANT, Mme BILLON, MM. CHASSEING, DUFFOURG, KLINGER, Daniel LAURENT, MOGA, RIETMANN, BOULOUX, SAUTAREL et BURGOA, Mmes CHAUVIN, Frédérique GERBAUD et LAVARDE, MM. TABAROT et LEFÈVRE, Mme THOMAS, M. PERRIN, Mme DUMONT, MM. MANDELLI et MOUILLER, Mmes IMBERT et LASSARADE, MM. GENET, de NICOLAY, BRISSON, BELIN, Bernard FOURNIER, GROSPERRIN, SOL et CHAIZE, Mme DEL FABRO, MM. BASCHER et PELLEVAT, Mmes GOSSELIN et GARRIAUD-MAYLAM, MM. Jean-Baptiste BLANC et CUYPERS, Mme MULLER-BRONN, MM. CHARON, CHEVROLLIER et REICHARDT, Mme RAIMOND-PAVERO, M. CHATILLON, Mmes LOPEZ, BELRHITI et BOULAY-ESPÉRONNIER, M. SOMON, Mme DI FOLCO et M. RAPIN


ARTICLE 4


Après l’alinéa 24

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Assurent, à moyens constants, le suivi de l’insertion et l’accompagnement vers l’emploi des lycéens de la voie professionnelle, à compter du début de l’année scolaire durant laquelle ils visent l’obtention de leur diplôme et jusqu’à deux ans après l’obtention de ce diplôme ;

Objet

Le présent amendement est issu des travaux de la délégation sénatoriale aux Entreprises et traduit les conclusions du rapport intitulé « Former pour aujourd’hui et pour demain : les compétences, enjeu de croissance et de société ».

Alors même qu’elle est essentielle pour former à de nombreux métiers en tension et métiers d’avenir, la voie professionnelle connaît aujourd’hui d’importantes difficultés. Elle est perçue comme insuffisamment attirante, insuffisamment professionnalisante et surtout insuffisamment insérante.

Comme l’a démontré le rapport de la délégation aux Entreprises, la voie professionnelle accueille un lycéen sur trois ; mais c’est 61% du décrochage des jeunes qui intervient au sein des lycées professionnels. Pire, près d’un diplômé de CAP sur deux n’a toujours pas trouvé d’emploi stable deux ans après la fin de ses études.

Par conséquent, le rapport de la délégation préconise de confier au service public de l’emploi la mission d’accompagner ces lycéens, un peu avant, et jusqu’à deux ans après l’obtention de leur diplôme.

Il faut intensifier l’accompagnement de ces jeunes, qui représentent un potentiel énorme pour notre société et notre économie, avant que n’intervienne le décrochage auquel il est ensuite extrêmement difficile de remédier. Le service public de l’emploi doit répondre à ce défi pour améliorer l’insertion professionnelle durable des jeunes issus de la voie professionnelle. C’est l’objet du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 43 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. BABARY, Mmes BERTHET et BLATRIX CONTAT, MM. CANÉVET et BOUCHET, Mme CHAIN-LARCHÉ, MM. LE NAY, SEGOUIN et MEURANT, Mme BILLON, MM. CHASSEING, DUFFOURG, KLINGER, Daniel LAURENT, MOGA, RIETMANN, BOULOUX, SAUTAREL et BURGOA, Mmes CHAUVIN, Frédérique GERBAUD et LAVARDE, MM. TABAROT et LEFÈVRE, Mme THOMAS, M. PERRIN, Mme DUMONT, MM. MANDELLI et MOUILLER, Mmes IMBERT et LASSARADE, MM. GENET, BRISSON, BELIN, Bernard FOURNIER, SOL, CHAIZE et PELLEVAT, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. Jean-Baptiste BLANC et CUYPERS, Mme MULLER-BRONN, MM. CHARON, CHEVROLLIER et REICHARDT, Mme RAIMOND-PAVERO, M. CHATILLON, Mmes LOPEZ, BELRHITI et BOULAY-ESPÉRONNIER, M. SOMON, Mme DI FOLCO et M. RAPIN


ARTICLE 5


Après l’alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Le 1° est complété par une phrase ainsi rédigée : « À cette fin, Pôle emploi désigne, à moyens constants, dans chaque territoire, à une maille définie par décret, un « Guichet PME » qui constitue l’interlocuteur unique des entreprises de moins de 250 salariés actives sur le territoire et requérant un conseil ou accompagnement au recrutement. » ;

Objet

Le présent amendement est issu des travaux de la délégation sénatoriale aux Entreprises et traduit les conclusions du rapport intitulé « Former pour aujourd’hui et pour demain : les compétences, enjeu de croissance et de société ».

En 2023, les tensions de recrutement ont atteint un niveau inédit depuis vingt ans. Près de deux entreprises sur trois peinent aujourd’hui à recruter, et jusqu’à 90% des entreprises dans certains secteurs. Pourtant, notre pays compte toujours 3 millions de chômeurs, et 13% des jeunes Français ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation : cette situation contradictoire semble être une triste et inquiétante spécificité française.

La loi confie à Pôle emploi la mission « d’aider et conseiller les entreprises dans leur recrutement ». Le rapport de la délégation aux Entreprises a montré que cette tâche était accomplie de manière inégale selon les territoires, bien que les efforts menés par Pôle emploi au cours des dernières années aient été salués unanimement.

En particulier, les PME nous ont relaté leur sentiment d’un accès trop faible, trop distant, trop compliqué à l’accompagnement de Pôle emploi. Les PME sont pourtant un important gisement d’emploi en France, et ce sont elles qui ont le moins de moyens en termes de départements RH. C’est donc sur elles que l’effort d’accompagnement doit être porté tout particulièrement.

Traduisant une recommandation du rapport de la délégation aux Entreprises, le présent amendement vise donc à instaurer, dans chaque territoire, un guichet pour les PME au sein de Pôle emploi, qui servira d’interlocuteur unique et dédié aux petites entreprises. Cette initiative, déjà prise dans plusieurs régions, mériterait d’être généralisée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 44 rect. quater

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. BABARY, Mmes BERTHET et BLATRIX CONTAT, MM. CANÉVET et BOUCHET, Mme CHAIN-LARCHÉ, MM. LE NAY, SEGOUIN et MEURANT, Mme BILLON, MM. CHASSEING, DUFFOURG, KLINGER, Daniel LAURENT, MOGA, RIETMANN, BOULOUX, SAUTAREL et BURGOA, Mmes CHAUVIN, Frédérique GERBAUD et LAVARDE, MM. TABAROT et LEFÈVRE, Mme THOMAS, M. PERRIN, Mme DUMONT, M. MANDELLI, Mmes IMBERT et LASSARADE, MM. GENET, BRISSON, BELIN, Bernard FOURNIER, SOL, CHAIZE et PELLEVAT, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. Jean-Baptiste BLANC et CUYPERS, Mme MULLER-BRONN, MM. CHARON, CHEVROLLIER et REICHARDT, Mme RAIMOND-PAVERO, M. CHATILLON, Mmes LOPEZ, BELRHITI et BOULAY-ESPÉRONNIER, M. SOMON, Mme DI FOLCO et M. RAPIN


ARTICLE 7


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Le b du 3° de l’article L. 6123-5 est complété par les mots : « , dans la limite d’un montant fixé chaque année par le conseil d’administration de France compétences » ;

Objet

Le présent amendement est issu des travaux de la délégation sénatoriale aux Entreprises et traduit les conclusions du rapport intitulé « Former pour aujourd’hui et pour demain : les compétences, enjeu de croissance et de société ».

Le premier « Plan d’investissement dans les compétences » (PIC) est désormais arrivé à son terme. Doté de 14 milliards d’euros, il a permis d’expérimenter, en lien avec les Régions, de nouvelles actions et dispositifs de formation au profit des demandeurs d’emploi et des personnes éloignées de l’emploi. Bien que son bilan soit mitigé, un second plan d’investissement dans les compétences est annoncé par le Gouvernement.

Mais pour boucler le financement du premier Plan, le Gouvernement avait fait le choix de ponctionner les fonds transitant par France compétences, et issus des contributions perçues auprès des entreprises via les fonds mutualisés.

Or, ces fonds financent des actions absolument essentielles pour la formation initiale et continue des Français, en particulier l’apprentissage et les plans de développement des compétences au sein des entreprises. Mis sous tension budgétaire et fortement endettée, France compétences est aujourd’hui en difficulté, le robinet de l’emprunt commençant à se tarir, et les rallonges de l’État, à hauteur de 14 milliards d’euros depuis 2020, n’offrant pas de solution pérenne.

Le présent amendement vise donc à garantir que la mise en œuvre d’un second « PIC » ne contribuera pas à dégrader encore le modèle de financement de la formation professionnelle. Il prévoit que le prélèvement sur les ressources de France compétences au profit du PIC ne pourra désormais pas dépasser un plafond fixé annuellement par le conseil d'administration de France compétences. La formation des demandeurs d’emploi ne doit pas se financer au détriment du financement de l’apprentissage ou de la formation continue.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 45 rect. quater

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. ANGLARS, SAUTAREL, POINTEREAU, BURGOA et TABAROT, Mme IMBERT, MM. LAFON et Bernard FOURNIER, Mme VERMEILLET et MM. BASCHER, HUGONET, ROJOUAN, CUYPERS, HINGRAY, BABARY et RAPIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le III de l’article L. 613-7 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les dispositions du présent article cessent de s’appliquer au 31 décembre de la troisième année qui suit la première année d’application des régimes définis auxdits articles 50-0 et 102 ter. »

Objet

Le régime micro-social a été créé pour faciliter la création d’entreprise en levant les réticences à l’installation en qualité de travailleur indépendant. Initialement ce régime devait être transitoire, il devait permettre au nouveau chef d’entreprise de s’assurer de la pérennité de son projet ayant justifié de son activité professionnelle indépendante.

Si ce régime a constitué une avancée, il n’a pas eu les effets escomptés en terme de réelle développement d’activité. En effet, si on constate un nombre croissant de création de microentreprises, force est de constater que cette augmentation n’a pas abouti à une augmentation significative de l’emploi total ou même de la valeur ajoutée. Cette augmentation s’est en effet traduite souvent par une substitution de micro-entrepreneurs aux salariés et non un développement d’activités nouvelles.

Il est nécessaire de faire évoluer ce dispositif afin de mieux répondre à l’enjeu d’incitation à la création d’entreprises et non de créer un régime enfermant, notamment d’anciens salariés, dans une situation de précarité favorisant la concurrence déloyale.

Il est ainsi proposé de limiter l’exercice de l’activité sous ce régime à trois années afin d’acter son caractère transitoire, de tremplin vers l’activité entrepreneuriale, ce qui constituait sa vocation initiale. Ce délai est conforme aux statistiques qui démontrent que seulement 28% des microentrepreneurs étaient en activité trois ans après leur création.

Cet amendement a donc pour objectif d’assurer que la réalité du « plein emploi » soit celle d’emplois pérennes, respectueux du droit du travail et de la concurrence loyale. Viser le « plein emploi » ne saurait, en effet, s’accompagner d’une uberisation de l’artisanat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 46 rect. quater

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. ANGLARS, BABARY, Daniel LAURENT, POINTEREAU, HINGRAY, CUYPERS, Jean-Baptiste BLANC, ROJOUAN, HUGONET et BASCHER, Mme VERMEILLET, MM. Bernard FOURNIER et LAFON, Mme IMBERT et MM. TABAROT, BURGOA et SAUTAREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 2 de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’exécution des contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang en cas de marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

II. – Au début de l’article L. 2193-14 du code de la commande publique, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le sous-traitant est considéré comme un entrepreneur principal à l’égard de ses propres sous-traitants.

« Dans les contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

Objet

La sous-traitance est une modalité possible pour l’exécution des marchés de travaux de BTP, tant publics que privés. Cette modalité est encadrée, pour l’ensemble des secteurs, par la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance. Mais, depuis plusieurs années, la sous-traitance tend à s’intensifier dans le BTP jusqu’à prendre la forme d’une « sous-traitance en cascade » : c’est-à-dire le recours par les sous-traitants eux-mêmes à des sous-traitants qui, à leur tour, sous-traitent et ainsi de suite. Si la sous-traitance apparaît indispensable pour confier l’exécution de prestations très spécialisées ou pour pallier une surcharge d’activité, une « cascade » excessive, par la dilution des responsabilités qu’elle entraîne, peut avoir des conséquences dommageables à la fois pour les clients et pour les entreprises elles-mêmes.

Cette sous-traitance excessive favorise, en effet, le travail illégal au bout de la chaîne de sous-traitance. Elle pénalise, par ailleurs, les sous-traitants de troisième ou quatrième rang qui n’obtiennent pas toujours de leur donneur d’ordre les garanties exigées par les textes, et renoncent à les réclamer de crainte de perdre le marché. Cette pratique encourage la course aux prix anormalement bas en pressurant toujours davantage le dernier maillon de la chaîne.

Le présent amendement entend mettre fin à ce dévoiement de la sous-traitance et à revenir à l’esprit de loi initiale en limitant les rangs de sous-traitance. Cette limitation concernerait spécifiquement le BTP, où la dévolution des travaux ne nécessite pas de recourir à de longues chaînes de sous-traitance. La loi du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance comporte d’ailleurs un article 14-1 spécifique au BTP. Il s’agit ici de modifier l’article 2 de cette loi de 1975, en limitant dans le secteur du BTP la sous-traitance au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis.

Enfin, cet amendement propose la même modification au sein du code de la commande publique qui décline la disposition légale dans le secteur des marchés publics de travaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 47 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme PRIMAS, MM. RETAILLEAU, ANGLARS, BABARY, BASCHER, BAZIN et BELIN, Mmes BELRHITI et BERTHET, M. BONNUS, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. BOULOUX, Mme BOURRAT, MM. BRISSON, BURGOA et CAMBON, Mme CANAYER, M. CHAIZE, Mme CHAUVIN, MM. COURTIAL et DAUBRESSE, Mmes DEL FABRO, DEMAS, DESEYNE, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, MM. Bernard FOURNIER et GENET, Mme GOSSELIN, M. HOUPERT, Mme IMBERT, M. KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT et LEFÈVRE, Mmes LOPEZ, MALET, de CIDRAC, Marie MERCIER, MULLER-BRONN et NOËL, MM. PIEDNOIR et POINTEREAU, Mme PUISSAT, MM. REICHARDT, ROJOUAN et SAUTAREL, Mme SCHALCK et MM. SOL, SOMON, TABAROT, RAPIN et Jean-Baptiste BLANC


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

Le présent article 10 est une nouvelle forme de recentralisation, de bureaucratisation et d’infantilisation des communes et de leurs élus.  

Les communes ont d’ores et déjà la responsabilité de l’accueil des jeunes enfants. Que ce soit les structures de petite enfance publiques ou privées, collectives ou individuelles, ces offres sont naturellement travaillées et agréées avec et par les organismes sociaux départementaux et portées à la connaissance des familles par le biais des outils de communication habituels des collectivités. 

Par ailleurs, quel maire pourrait ignorer la demande et des besoins des habitants de sa commune ? Si le besoin n’est pas couvert par l’offres de services, c’est une question de possibilité financière, jamais de volonté ou de méconnaissance. 

Cet article : 

Prévoit pour les communes au dessus de 3500 ha l’obligation d’un technocratique « schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’accueil des jeunes enfants », celui-ci devant, de surplus être validé par une instance départementale, impose aux communes de plus de 10 000 habitants un Relais Petite Enfance. 

Il prévoit par ailleurs « en cas de manquement », que le comité départemental et le représentant de l’État s’invitent dans la politique communale de Petite Enfance. 

Enfin, malgré un alinéa concernant une potentielle compensation de l’accroissement des charges, les maires savent que cette compensation ne sera pas à la hauteur dans la durée des charges de fonctionnement prévues. 

Ce sont les raisons pour lesquelles, cet article de recentralisation doit être supprimé. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 48 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. LEVI, Mme BILLON, MM. BONNEAU, CAPO-CANELLAS, CHASSEING, CHATILLON et DÉTRAIGNE, Mme GUIDEZ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, SAUTAREL, WATTEBLED, BONHOMME, MOGA, CANÉVET, Jean-Michel ARNAUD et CADEC, Mme GARRIAUD-MAYLAM et MM. PANUNZI, DUFFOURG et KLINGER


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 19

Compléter cet alinéa par les mots :

ou tout autre opérateur, acteur ou personne morale désignée par conventionnement

II. – Alinéa 20

Compléter cet alinéa par les mots :

ou à tout autre opérateur, acteur ou personne morale désigné à cet effet par conventionnement

Objet

L'objectif de cet amendement au Projet de Loi France Travail est d'améliorer la coordination des services d'aide et d'orientation pour les demandeurs d'emploi, quel que soit leur statut.

Il suggère que d'autres opérateurs, entités ou personnes morales, désignés par convention, puissent également prendre en charge ces responsabilités. Cela permettrait de prévenir la surcharge des principaux acteurs en charge de l'orientation en déléguant certaines de leurs tâches à d'autres structures, comme celles pilotées par les métropoles et les communes.

Cet amendement, soutenu par France Urbaine et Alliance Villes Emploi, cherche à maintenir ces structures efficaces et à leur donner la possibilité de guider les demandeurs d'emploi, afin de s'adapter à toutes les situations territoriales actuelles ou potentielles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 49 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEVI, Mme BILLON, MM. BONNEAU, CAPO-CANELLAS, CHASSEING et CHATILLON, Mme GUIDEZ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, SAUTAREL, WATTEBLED, BONHOMME, MOGA, CANÉVET, Jean-Michel ARNAUD et CADEC, Mme GARRIAUD-MAYLAM, M. PANUNZI, Mme de LA PROVÔTÉ et MM. DUFFOURG et KLINGER


ARTICLE 1ER


Alinéa 23

1° Après le mot :

précisés

insérer les mots :

ou modifiés

2° Remplacer les mots :

personnes bénéficiaires du revenu de solidarité active résidant dans le département,

 par les mots :

 demandeurs d’emploi. Lorsque cette décision concerne les bénéficiaires du revenu de solidarité active, cette modification intervient

3° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Lorsque cette décision concerne les demandeurs d’emploi non bénéficiaires du revenu du solidarité active, cette décision intervient par arrêté du préfet du département après avis de l’instance départementale, métropolitaine ou locale mentionnée à l’article L. 5311-10 selon le périmètre d’application concerné.

Objet

L'objectif de cet amendement, soutenu par France Urbaine et Alliance Villes Emploi dans le cadre du Projet de Loi France Travail, est d'augmenter la capacité d'adaptation locale des critères d'orientation pour mieux correspondre aux besoins spécifiques des bassins d'emploi et pour renforcer une gouvernance partenariale du système d'information.

Il reconnaît l'importance des dynamiques locales pour répondre aux besoins des entreprises et des demandeurs d'emploi. Il semble donc approprié d'étendre la capacité du président du Conseil départemental à préciser les critères d'orientation pour les bénéficiaires du RSA, afin de mieux adapter le cadre national aux réalités locales.

Cela pourrait inclure la possibilité de préciser ou de modifier ces critères et de les étendre à tous les demandeurs d'emploi, et de donner cette capacité au niveau du bassin d'emploi lorsque les circonstances locales le justifient. Le représentant de l'État garantirait la cohérence globale du dispositif, sans modifier son équilibre général.

Les municipalités, en particulier les intercommunalités et les métropoles, sont des acteurs clés dans l'adaptation des politiques d'accompagnement vers l'emploi aux réalités locales, grâce à leurs liens avec le tissu entrepreneurial local et aux outils qu'ils pilotent ou financent.

Par exemple, les maisons de l'emploi de la métropole lilloise coordonnent les efforts sur les métiers en tension. À Nantes et Saint Nazaire, elles ont fusionné pour faciliter les relations entre les employeurs et les personnes éloignées de l'emploi sur un bassin d'un million de personnes. De même, les Plans Locaux pour l'Insertion et l'Emploi (PLIE) sont financés en partie par les municipalités, l'État, et le Fonds Social Européen, avec plusieurs métropoles en charge de leur pilotage. Dans certains bassins, le PLIE peut accompagner jusqu'à 40% des demandeurs d'emploi les plus éloignés de l'emploi. Les missions locales, présidées par des élus locaux, étaient financées à 17% par les municipalités en 2020.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 50 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. LEVI, Mme BILLON, MM. BONNEAU, CAPO-CANELLAS, CHASSEING et CHATILLON, Mme GUIDEZ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, SAUTAREL, WATTEBLED, BONHOMME, MOGA, CANÉVET, Jean-Michel ARNAUD et CADEC, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. FOLLIOT, PANUNZI et DUFFOURG, Mme de LA PROVÔTÉ et M. KLINGER


ARTICLE 1ER


I. – Après l’alinéa 31

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« …° Les acteurs mobilisés dans le cadre des plans locaux mentionnés à l’article L. 5131-2 ;

« …° Les maisons de l’emploi mentionnées à l’article L. 5313-1. 

II. – Alinéa 32

1° Après le mot :

privés,

insérer les mots :

et personnes morales

2° Après les mots :

les organismes

insérer les mots :

et personnes morales

Objet

Cet amendement, soutenu par France Urbaine et Alliance Villes Emploi, vise à enrichir la liste des référents pour les demandeurs d'emploi en incluant explicitement des acteurs territoriaux impliqués dans l'orientation et l'accompagnement. L'objectif est de garantir la complémentarité des outils du service public de l'emploi au niveau national et de continuer les partenariats locaux.

Il propose d'ajouter :

Les Maisons de l'Emploi : plus de 75 existent déjà, coordonnant les acteurs et les projets pour les personnes éloignées de l'emploi. Elles ont une expertise reconnue en gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences, et adaptent les initiatives nationales aux réalités locales.

Les acteurs des Plans Locaux pour l'Insertion et l'Emploi (PLIE) : plus de 130 existent sur tout le territoire, organisant des parcours individualisés d'insertion pour les publics en grande difficulté. Les intercommunalités et les métropoles contribuent à ces outils.

Les Maisons de l'Emploi et les PLIE sont présidées par les élus intercommunaux et financées par le bloc communal.

Enfin, cet amendement reconnaît que les services en charge de l'emploi peuvent avoir des statuts juridiques différents. Parfois, ces services peuvent être gérés directement par des collectivités ou des groupements qui ne sont pas strictement des "organismes".

Pour éviter toute exclusion, l'amendement ajoute la notion de "personne morale" à celle d'"organisme".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 51 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LEVI, Mme BILLON, MM. BONNEAU, CAPO-CANELLAS, CHASSEING et CHATILLON, Mme GUIDEZ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, SAUTAREL, WATTEBLED, BONHOMME, MOGA, CANÉVET, Jean-Michel ARNAUD et CADEC, Mme GARRIAUD-MAYLAM et MM. FOLLIOT, DÉTRAIGNE, PANUNZI, DUFFOURG et KLINGER


ARTICLE 2


Alinéa 31

Remplacer les mots :

l’instance départementale mentionnée

par les mots :

les instances mentionnées

Objet

Dans sa version actuelle, seul l'organe départemental a accès au partage d'informations.

Le but du Projet de Loi France Travail est de créer des ressources communes et de promouvoir le partage d'informations pour assurer la continuité du parcours.

Dans cette optique, cet amendement, soutenu par France Urbaine, Alliance Villes Emploi et l'UNCCAS, propose d'étendre le partage d'informations à toutes les entités mentionnées à l'article L. 5311-10, dans la mesure où cela les concerne.

Au niveau local, cette mesure favorisera notamment l'échange d'informations avec les collectivités et leurs groupements qui sont membres des comités locaux, et le cas échéant, avec les opérateurs et organismes auxquels ils contribuent, tels que les PLIE, les CCAS ou les maisons de l'emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(n° 802 , 801 )

N° 52

4 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. LEVI


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 53 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

M. LEVI, Mme BILLON, MM. BONNEAU, CAPO-CANELLAS, CHASSEING et CHATILLON, Mme GUIDEZ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, SAUTAREL, WATTEBLED, BONHOMME, MOGA, CANÉVET et CADEC, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. FOLLIOT, DÉTRAIGNE, PANUNZI et DUFFOURG, Mme de LA PROVÔTÉ et M. KLINGER


ARTICLE 4


I. – Alinéa 42, seconde phrase

Après le mot :

territoriales

insérer les mots :

et de leurs groupements

II. – Alinéa 56, deuxième phrase

1° Après le mot :

territoriales

insérer les mots :

ou de leurs groupements

2° Remplacer le mot :

concernée

par les mots :

ou du groupement concernés

Objet

Le présent amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi, vise à tenir compte de la place des intercommunalités dans les missions du service public de l’emploi.

Il s’agit principalement d’un amendement de mise en cohérence du texte, cette mention étant omise au sein de certains articles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 54 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. LEVI, Mme BILLON, MM. CAPO-CANELLAS, CHASSEING et CHATILLON, Mme GUIDEZ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, SAUTAREL, WATTEBLED, BONHOMME, MOGA, CANÉVET et CADEC, Mme GARRIAUD-MAYLAM et MM. PANUNZI, DUFFOURG et KLINGER


ARTICLE 4


I. – Après l’alinéa 50

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Sur le territoire d’une métropole et de la collectivité à statut particulier mentionnée à l’article L. 3611-1 du code général des collectivités territoriales, le ressort géographique mentionné au 1° du présent I est celui de la métropole concernée. À la demande conjointe des présidents de la métropole et des intercommunalités volontaires, ce périmètre peut être élargi de droit à un ou plusieurs établissements publics de coopérations intercommunale à fiscalité propre à la demande conjointe de leurs présidents et du président de la métropole concernée ;

II. – Après l’alinéa 62

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Au niveau métropolitain mentionné au ...° du I, par le président du conseil métropolitain ou son représentant ;

Objet

Le projet de loi prévoit la création d'instances de gouvernance à chaque niveau territorial, y compris un niveau infra-départemental dont les limites sont déterminées par le préfet de région après consultation des présidents de département et de région.

Cet amendement, en accord avec les dispositions des lois MAPTAM et NOTRe, propose d'accorder une coprésidence de droit aux métropoles dans les comités locaux de leur zone géographique, compte tenu de leurs compétences spécifiques et des contrats qu'elles ont mis en œuvre avec l'État.

De plus, il propose la possibilité d'étendre le découpage du bassin d'emploi au-delà du périmètre de la métropole, en accord avec les intercommunalités présentes sur ce périmètre.

Cela prend en compte les compétences spécifiques des métropoles, les contrats qu'elles ont mis en œuvre avec l'État, ainsi que les financements qu'elles gèrent, comme ceux du Fonds social européen.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 55 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. LEVI, Mme BILLON, MM. CAPO-CANELLAS et CHATILLON, Mme GUIDEZ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, SAUTAREL, WATTEBLED, BONHOMME, MOGA, CANÉVET et CADEC, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. BONNEAU, DÉTRAIGNE, PANUNZI et DUFFOURG, Mme de LA PROVÔTÉ et M. KLINGER


ARTICLE 4


Après l’alinéa 62

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les métropoles sont représentées de droit au sein du comité régional et départemental.

Objet

Cet amendement, soutenu par France Urbaine et Alliance Villes Emploi, vise à assurer la cohérence avec les dispositions des lois NOTRe et MAPTAM en plaçant les métropoles au sein des instances de gouvernance départementale et régionale, tout en respectant les compétences de chaque niveau.

Les métropoles ont mis en place de nombreux outils en lien avec leurs compétences, comme le financement et la gestion des PLIE et des maisons de l'emploi, la politique de la ville, le logement, la mobilité, les fonds d'aide aux jeunes, etc. Certaines gèrent également les crédits du Fonds social européen.

Par exemple, sur le territoire de Grenoble Alpes métropole, plus de 3 500 personnes sont accompagnées chaque année par le PLIE. Les métropoles jouent également un rôle clé dans le déploiement du service aux entreprises, en particulier les TPE/PME, et mettent en place des stratégies de partenariat avec les universités et les acteurs de la formation continue.

Pour assurer une cohérence totale des interventions, il semble nécessaire de prévoir leur participation aux instances départementales et régionales. Le nombre limité de métropoles ne devrait pas modifier de manière significative la taille de ces instances.

Cette proposition vise à compléter l'intervention des régions et des départements sans entrer en concurrence ou en contradiction avec l'action menée à ces niveaux.

L'expérience en cours en Bretagne démontre la valeur ajoutée d'une gouvernance pleinement intégrée. Il est donc proposé d'étendre et d'amplifier cette approche en prévoyant une représentation au niveau régional et non uniquement territorial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 56 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEVI, Mme BILLON, MM. CAPO-CANELLAS et CHATILLON, Mme GUIDEZ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, SAUTAREL, WATTEBLED, BONHOMME, MOGA, CANÉVET et CADEC, Mme GARRIAUD-MAYLAM et MM. DÉTRAIGNE, CHASSEING, PANUNZI, DUFFOURG et KLINGER


ARTICLE 4


Alinéa 73

Après le mot :

départements

insérer les mots :

et des métropoles

Objet

Cet amendement vise à inclure les métropoles dans les comités régionaux de formation et d'orientation professionnelle.

Les métropoles ont mis en œuvre de nombreux outils liés à leurs compétences, comme le financement et la gestion des PLIE, des maisons de l'emploi, la politique de la ville, le logement, la mobilité, les fonds d'aide aux jeunes, etc. Certaines gèrent également les crédits du Fonds social européen. De plus, les métropoles jouent un rôle clé dans le déploiement des services aux entreprises, en particulier les TPE/PME, et établissent des partenariats stratégiques avec les universités et les acteurs de la formation continue.

Pour assurer une cohérence totale des interventions, il semble approprié d'inclure leur participation dans les comités régionaux de formation et d'orientation professionnelle. Le nombre limité de métropoles ne devrait pas modifier de manière significative la taille de ces instances. Cette proposition vise à compléter l'intervention des régions et des départements sans entrer en concurrence ou en contradiction avec l'action menée à ces niveaux. L'expérience en cours en Bretagne démontre la valeur ajoutée d'une gouvernance pleinement intégrée. Il est donc proposé d'étendre et d'amplifier cette approche en prévoyant une représentation au niveau régional et non uniquement territorial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 57 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. LEVI, Mme BILLON, MM. CAPO-CANELLAS et CHATILLON, Mme GUIDEZ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, SAUTAREL, BONHOMME, MOGA, CANÉVET et CADEC, Mme GARRIAUD-MAYLAM et MM. CHASSEING, BONNEAU, Jean-Michel ARNAUD, PANUNZI, DUFFOURG et KLINGER


ARTICLE 6


Supprimer cet article.

Objet

Ce projet de loi propose la création d'une nouvelle catégorie d'acteurs définie par leurs missions et les publics qu'ils accompagnent, ainsi qu'une procédure de labellisation basée sur un cahier des charges national à venir. Cependant, l'utilité d'une nouvelle catégorie et d'une nouvelle procédure de labellisation n'est pas clairement établie. De tels rôles sont déjà remplis par divers acteurs (médiateurs, prévention spécialisée, CCAS, etc.) aux statuts juridiques variés (collectivités, groupements, organismes publics ou privés, etc.), sans qu'il soit nécessaire de créer une catégorie spécifique.

De plus, cette mesure pourrait affecter les missions actuellement exercées en limitant ou standardisant les conditions d'exercice, ou en contraignant des acteurs ayant adopté une approche plus universelle (tous publics) ou plus restreinte (détection seule ou accompagnement seul). Cette disposition intervient également dans un contexte de réflexion nationale sur les métiers de la médiation qui pourraient être concernés par ce dispositif.

Représentant les intercommunalités et métropoles qui assument des fonctions d'employeurs et financeurs des acteurs et missions susceptibles d'être concernés par cet article, France Urbaine, en association avec Alliance Villes Emploi et l'UNCCAS, propose donc la suppression de la création d'une nouvelle catégorie d'"organismes chargés du repérage et de l'accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées de l'emploi".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 58 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

MM. LONGEOT, FOLLIOT, BONNEAU et LE NAY, Mme DEVÉSA, MM. CANÉVET, CADEC, Stéphane DEMILLY, HENNO et KERN, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. MOGA et DÉTRAIGNE, Mmes JACQUEMET et PERROT, M. HINGRAY, Mme BILLON et MM. DUFFOURG et LEVI


ARTICLE 4


Alinéa 52

Compléter cet alinéa par les mots et une phrase ainsi rédigés :

et les présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et des établissements publics territoriaux concernés. Les présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et des établissements publics territoriaux concernés peuvent proposer un découpage local coïncidant avec ces caractéristiques.

Objet

Cet amendement vise à assurer que les présidents des intercommunalités sont associés à la définition des périmètres définis pour instituer des comités territoriaux locaux de France Travail car ils sont les plus fins connaisseurs, à la fois des publics mais également des entreprises de leur territoire. Cet amendement propose que les présidents des intercommunalités puissent même être à l’initiative de ces découpages s’ils le souhaitent.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 59 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LONGEOT, Mmes VERMEILLET et DEVÉSA, MM. Stéphane DEMILLY et HENNO et Mmes JACQUEMET et PERROT


ARTICLE 2


Alinéa 31

Remplacer les mots :

l’instance départementale mentionnée

par les mots :

les instances mentionnées

Objet

Dans la rédaction actuelle seule l’instance départementale bénéficie d’un partage des informations. L’objectif de France travail est de bâtir des communs et de favoriser l’échange d’informations en vue de garantir la continuité du parcours. Dans cet esprit, cet amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi et l’UNCCAS, propose donc d’élargir l’échange d’information à toutes les instances mentionnées à l’article L. 5311-10 pour ce qui les concerne. Au niveau local, une telle disposition favorisera en particulier l’échange d’information avec les collectivités et leurs groupements membres des comités locaux et le cas échéant avec les opérateurs et organismes auxquels ils contribuent – PLIE, CCAS ou maisons de l’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 60 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. LONGEOT et FOLLIOT, Mmes VERMEILLET et DEVÉSA, MM. Stéphane DEMILLY et HENNO et Mmes JACQUEMET et PERROT


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 19

Compléter cet alinéa par les mots :

ou tout autre opérateur, acteur ou personne morale désignée par conventionnement

II. – Alinéa 20

Compléter cet alinéa par les mots :

ou à tout autre opérateur, acteur ou personne morale désigné à cet effet par conventionnement

Objet

Le projet France travail vise à mettre en cohérence les processus d'orientation et d'accompagnement des demandeurs d'emploi quel que soit leur statut, via un socle commun. Toutefois, cette mise en cohérence d'ensemble ne doit pas exclure la faculté pour les opérateurs ou acteurs en charge à titre principal d'assurer l'orientation des demandeurs d'emploi de déléguer cette fonction. En effet, de nombreuses personnes sont accompagnées dans nos territoires urbains par des dispositifs pilotés par les métropoles et communes (PLIE, maisons de l’emploi), évitant l’engorgement la capacité des acteurs en charge de l’orientation leur garantissant de ce fait de pouvoir assumer leurs fonctions de manière fluide.

Cet amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi, vise donc à permettre le maintien de ces outils ayant démontré leur efficacité en ouvrant la possibilité de leur confier l’orientation des demandeurs d’emploi pour s'adapter à toutes les configurations territoriales existantes ou susceptibles d'émerger.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 61 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. LEFÈVRE, DAUBRESSE, DÉTRAIGNE, Daniel LAURENT, PELLEVAT, BURGOA et SAUTAREL, Mmes Frédérique GERBAUD, CHAUVIN, JOSEPH et DUMONT, MM. Pascal MARTIN et GENET, Mmes LASSARADE, MALET, VENTALON, Marie MERCIER, CANAYER, BILLON et PETRUS, MM. de NICOLAY et Bernard FOURNIER, Mme VERMEILLET, MM. PERRIN, RIETMANN, BRISSON, HENNO, LEVI, BASCHER, BOUCHET et ROJOUAN, Mmes GARRIAUD-MAYLAM et GUIDEZ, M. CUYPERS, Mme FÉRAT, MM. BOULOUX et FAVREAU, Mme DESEYNE, M. CHATILLON et Mme GACQUERRE


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 62 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme GUILLOTIN, M. ARTANO, Mme Nathalie DELATTRE et MM. GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 2


Alinéa 9

Supprimer les mots :

auquel correspond une durée hebdomadaire d'activité du demandeur d'emploi d'au moins quinze heures

Objet

L'article 2 met en place un nouveau contrat d’engagement réciproque, signé entre l’allocataire et l’opérateur qui le suit pour définir le niveau et le type d’accompagnement mis en place.

La commission des affaires sociales a souhaité préciser la durée hebdomadaire d'activité qu'il sera demandé au demandeur d'emploi d'accomplir. Cette durée devra être d’au moins 15 heures.

Cet amendement propose que ce quota d'heures ne soit pas inscrit dans le projet de loi afin que le dispositif soit adapté au regard de la situation de la personne accompagnée, de ses besoins et des difficultés qu'elle rencontre.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 63 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme GUILLOTIN, MM. CABANEL et ARTANO, Mme Nathalie DELATTRE et MM. GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 71

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Elles assurent une fonction d’appui aux instances de gouvernance mentionnées aux articles L. 5311-9 et L. 5311-10 pour les travaux concernant les jeunes.

Objet

Dans le cadre du rapport France Travail, il était prévu que les Missions Locales co-élaborent les orientations stratégiques et co-animent les travaux de France Travail concernant les jeunes aux cotés de l’opérateur France Travail. Fortes de leurs 40 années d’expérience, les Missions Locales, véritables modèles de décentralisation du service public, ont développé une expertise unique dans la mise en œuvre des politiques publiques, nationales et territoriales, d’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Elles ont depuis leurs créations adopter une méthode originale, l’approche globale de l’accompagnement des jeunes que France Travail promeut et entend étendre à d’autres publics. La qualité de leurs actions est aujourd’hui reconnue de tous. Le Gouvernement a d’ailleurs considérablement conforté, ces dernières années, leurs moyens et amplifier les missions qui leurs ont été confiées notamment dans le cadre de l’Obligation de Formation, le plan #1jeune1solution ou encore le Contrat d’Engagement Jeune. Le réseau des Missions Locales souhaite aujourd’hui pouvoir mettre son expertise au service des membres du réseau France Travail pour contribuer à répondre au double défi de l’amélioration de la situation des jeunes dans tous les domaines et de la recherche du plein-emploi



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 64 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes GUILLOTIN, Maryse CARRÈRE et Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 1ER


Alinéa 6, première phrase

Supprimer les mots :

, ainsi que son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’inscription automatique des conjoints, concubins ou partenaires des bénéficiaires du RSA comme demandeurs d’emploi auprès de France Travail.

L’inscription automatique remet en effet en cause la liberté de chercher ou non un emploi et participe à renforcer la stigmatisation des personnes bénéficiaires du RSA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 65 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes MICOULEAU, ESTROSI SASSONE, RICHER et IMBERT, MM. CHATILLON, de NICOLAY et BELIN, Mmes BELLUROT et BELRHITI, MM. BOUCHET, BRISSON, BURGOA, CAMBON et CHARON, Mmes DEMAS, DUMONT et GARRIAUD-MAYLAM, M. GENET, Mme Frédérique GERBAUD, MM. GREMILLET, KAROUTCHI et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT et LEFÈVRE, Mme LOPEZ, MM. MILON, MOUILLER, PELLEVAT, PERRIN, PIEDNOIR et POINTEREAU, Mme PUISSAT et MM. RAPIN, SOL et Cédric VIAL


ARTICLE 2


Alinéa 31

1° Remplacer les mots :

l’instance départementale mentionnée

par les mots :

les instances mentionnées

2° Après le mot :

œuvre

insérer les mots :

et des résultats

Objet

Le partage d’informations entre les acteurs de l’emploi et de l’insertion est l’une des raisons d’être de la création du réseau France Travail.

Cet amendement propose donc d’élargir l’information sur le contrôle des engagements des demandeurs d’emploi prévue à l’article 2 à tous les comités France Travail et non seulement aux comités départementaux.

Il étend de plus l’objet de cet échange d’informations aux résultats de ce contrôle, ce qui sera plus utile aux collectivités et à leurs opérateurs qu’une information sur sa simple mise en œuvre.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 66 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC, Mme GUILLOTIN et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 10


Après l’alinéa 14

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les autorités organisatrices peuvent, quelle que soit leur strate démographique, proposer des dispositifs expérimentaux en matière de mode d’accueils. Ces propositions sont transmises aux comités départementaux des services aux familles. » ;

Objet

Cet amendement propose d'inscrire dans la loi la possibilité, pour les autorités organisatrices de toutes strates démographiques, de proposer des expérimentations locales en matière d’accueil du jeune enfant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 67 rect.

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. BILHAC et Mmes GUILLOTIN et Maryse CARRÈRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 68 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC, Mme GUILLOTIN et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa de l’article L. 214-5 du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° À la seconde phrase, après le mot : « territoriales », sont insérés les mots : « dont au moins un maire d’une commune caractérisée comme peu dense ou très peu dense au sens de la grille communale de densité de l’Institut national de la statistique et des études économiques » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Les représentants des collectivités territoriales visés au présent alinéa sont nommés sur proposition des associations représentatives des élus locaux dans le département. »

Objet

Cet amendement entend consacrer la présence d’au moins un maire d’une commune rurale au sein de chaque comité départemental des services aux familles et d’acter le principe selon lequel les représentants des collectivités territoriales soient désignés sur proposition de l’ensemble des associations représentatives des élus et non plus seulement de quelques-unes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 69 rect. bis

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MEUNIER, FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

Les enjeux qui relèvent de l'article 10 devraient faire l'objet d'un projet de loi à part entière et non d'un simple article au cœur d'un projet de loi sur le plein emploi.

Le plein emploi ne peut pas être l'unique motif pour mettre en place "un service public de la petite enfance", nous sommes ici sur une logique purement utilitariste de l'accueil du jeune enfant. Or, pour les auteurs de cet amendement, un service public de la petite d'enfance devrait en premier lieu être un levier d'égalité des chances, c'est pour ces raisons que nous réclamons un projet de loi à part entière sur le sujet.

Par ailleurs, sans réel moyen, ni de fonctionnement, ni d'investissement, annoncer que "les communes sont autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant", semble vain. Les communes sont déjà à la peine financièrement depuis plusieurs années avec les baisses de la dotation globale de fonctionnement successives et la fin de la taxe d'habitation.

Les collectivités participent actuellement à hauteur de 20 % du coût de fonctionnement des places en crèches, sans un réel soutient financier, le risque est de les voir assumer les lacunes d’une politique dont elles ne maitrisent pas tous des leviers.

Cet amendement du groupe Socialiste Écologiste et Républicain vise donc à supprimer l'article 10.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 70 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Maryse CARRÈRE, M. ARTANO, Mme Nathalie DELATTRE et MM. GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 1ER


Alinéa 16, seconde phrase

Après le mot :

emploi

insérer le mot :

durable

Objet

L'accompagnement vers un emploi durable est primordial. Les partenaires sociaux l'avaient d'ailleurs inscrit dans la convention tripartite 2019-2023 État-Unédic-Pôle emploi. La qualité de l'emploi doit être au cœur des offres d'accompagnement.

Tel est l'objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 71 rect. bis

11 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Maryse CARRÈRE, M. ARTANO, Mme Nathalie DELATTRE et MM. GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 2


I. – Alinéa 25

Après le mot :

Contrôle

insérer le mot :

aléatoire

II. – Alinéas 27, première phrase, 28, première phrase, 29, 30, première phrase, et 31

Après le mot :

contrôle

insérer le mot :

aléatoire

III. – Alinéa 32

Compléter cet alinéa par le mot :

aléatoire

Objet

Cet amendement vise à préciser que le contrôle des engagements des demandeurs d’emploi doit être aléatoire. Tout système de protection sociale ne sera accepté collectivement que si toute personne en bénéficiant est susceptible d’être contrôlée. Par ailleurs, cette précision permet d'éviter tout risque de stigmatisation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 72 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Maryse CARRÈRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 3


Alinéa 42

Supprimer les mots :

, ou pendant les trois derniers mois si cette durée excède trois mois,

Objet

Cet article introduit une nouvelle sanction de suspension du versement de l’allocation, qui se distingue de l’actuelle sanction de suspension, cette dernière étant renommée « suppression ». Dans ce cadre, dès lors que le bénéficiaire se conforme aux obligations dont la méconnaissance a fondé la sanction, les sommes retenues pendant la durée de la sanction lui sont versées au terme de la période de suspension.

La commission des affaires sociales a limité les sommes pouvant être versées rétroactivement lorsque le bénéficiaire s'est conformé à ses obligations au montant correspondant à trois mois de RSA.

Cet amendement propose de supprimer la limitation du recouvrement des sommes non-versées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 73

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme Nathalie DELATTRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 74 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 5


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) La seconde phrase du même 2° est complétée par les mots : « et veille à l’accessibilité de son accompagnement et de ses outils aux personnes mentionnées à l’article L. 345-2-2 du code de l’action sociale et des familles » ;

Objet

Cet amendement propose d’inscrire parmi la liste des missions de France Travail l’attention spécifique que l’opérateur doit porter aux personnes sans abri qui, du fait de leur situation, ont un risque accru de non-recours à l’accompagnement proposé par France Travail. Ces personnes ont besoin d’équipes et d’équipements dédiés pour concrétiser leur recherche d’emploi et donc leur insertion sociale et professionnelle.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 75 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 2


Alinéa 9, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

, sans porter préjudice à l’appréciation de la restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi mentionnée au 2° de l’article L. 821-2 du code de la sécurité sociale

Objet

8,7 % des demandeurs d’emploi sont en situation de handicap. Plus du quart d'entre eux sont bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et ont donc la reconnaissance d’une restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi (RSDAE).

Le contrat d’engagement prévu à l’article 2 du présent projet de loi envisage l’éventuelle prescription d’activité pour les demandeurs d’emploi. Or, la restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi subie par une personne handicapée n’est pas admise en cas d’activité au moins égale à un mi-temps par semaine et dans ce cas, les droits à l’AAH ne sont pas ouverts.

Aussi, pour éviter davantage de précariser ces personnes, cet amendement précise que l’activité attendue du demandeur d’emploi dans le contrat d’engagement n’est pas prise en compte dans l’appréciation de la RSDAE.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 76

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme Nathalie DELATTRE


ARTICLE 9



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 77

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme Nathalie DELATTRE


ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 78 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme LAVARDE, MM. BASCHER et BELIN, Mme BERTHET, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON, BURGOA, CAMBON et CHAIZE, Mmes DEL FABRO, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. Bernard FOURNIER, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, M. GREMILLET, Mmes IMBERT et JOSEPH, MM. KAROUTCHI, KLINGER, Daniel LAURENT et LEFÈVRE, Mme LOPEZ, MM. MANDELLI et MEIGNEN, Mme Marie MERCIER, MM. MOUILLER, PELLEVAT et PERRIN, Mme PLUCHET, M. POINTEREAU, Mme PUISSAT et MM. RAPIN, RIETMANN, SAUTAREL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 10


Après l’alinéa 45

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – L’article L. 2324-3 du code de la santé publique est ainsi modifié :

1° Le quatrième alinéa est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :

« Dans le cas où il n’a pas été satisfait aux injonctions, le représentant de l’État dans le département ou le président du conseil départemental peut prononcer la fermeture totale ou partielle, provisoire ou définitive, des établissements ou services mentionnés au premier alinéa de l’article L. 2324-1.

« Dans le cas où il n’a pas été satisfait aux injonctions, le représentant de l’État dans le département peut, après avis du président du conseil départemental, prononcer la fermeture totale ou partielle, provisoire ou définitive, des établissements ou services mentionnés aux deuxième et troisième alinéas de l’article L. 2324-1. » ;

2° Le sixième alinéa est ainsi rédigé :

« En cas d’urgence, le représentant de l’État dans le département ou le président du conseil départemental s’agissant des seuls établissements ou services mentionnés au premier alinéa de l’article L. 2324-1 peut prononcer, par arrêté motivé, la fermeture immédiate, à titre provisoire, des établissements mentionnés à l’article L. 2324-1. En cas de fermeture prononcée par le représentant de l’État dans le département, il en informe le président du conseil départemental. »

Objet

L’IGAS, dans son rapport de mars 2023 sur la qualité d’accueil et la prévention de la maltraitance dans les crèches, a recommandé (Recommandation n°38) d’accorder au président du conseil départemental le pouvoir de prononcer des sanctions progressives (injonctions, astreintes, fermeture) à l’encontre des établissements d’accueil de jeunes enfants (EAJE), quel que soit leur statut (public ou privé).

L’article 72 de la constitution fixe le principe selon lequel « aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre ». En application de cet article et du principe de libre administration des collectivités territoriales, il ne peut être accordé de pouvoir de sanction au président du conseil départemental à l’encontre des EAJE publics.

En revanche, il apparaît indispensable de renforcer les pouvoirs de contrôle et de sanctions du président du conseil départemental via la PMI, afin d’assurer effectivement le respect de la réglementation et de mieux lutter contre la maltraitance en crèche mise en exergue par l’IGAS dans son rapport, qui rappelle que :

« Alors qu’il n’intervient pas dans le processus de création, d’extension et de transformation des EAJE, le préfet de département est le seul à pouvoir prononcer leur fermeture.

(…) Aujourd’hui, lorsqu’ils estiment que la santé ou l’éducation des enfants sont compromises, les services de PMI sont contraints de s’adresser au préfet du département pour prononcer la fermeture des EAJE.

Il apparaît nécessaire que le pouvoir de prendre des mesures graduées, allant de l’injonction à la fermeture des EAJE, soit accordé aux présidents de conseils départementaux (…) »

Le représentant de l’Etat dans le département doit bien évidemment conserver ce pouvoir qu’il détient actuellement. »



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 79 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LAVARDE, MM. BASCHER et BELIN, Mme BERTHET, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON, BURGOA, CAMBON et CHAIZE, Mmes DEL FABRO, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. Bernard FOURNIER, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, M. GREMILLET, Mme IMBERT, MM. KAROUTCHI, KLINGER, Daniel LAURENT et LEFÈVRE, Mme LOPEZ, MM. MANDELLI et MEIGNEN, Mme Marie MERCIER, MM. MOUILLER, PELLEVAT et PERRIN, Mmes PLUCHET et PUISSAT, MM. RAPIN, RIETMANN, SAUTAREL et Jean Pierre VOGEL et Mme LASSARADE


ARTICLE 10


Alinéa 46

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Le financement du relais petite enfance mentionné à l’article L. 214-2-1 du code de l'action sociale et des familles est assuré par l’ensemble des entités concourant à l’accueil du jeune enfant, commune, associations et entreprises, recensées dans le schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant et bénéficiaires de ses services, au prorata du nombre de places en crèche proposées sur le territoire de la commune.

Objet

En devenant autorités organisatrices de l'accueil du jeune enfant, les communes devront recenser les besoins et les offres d'accueil de toute nature, informer les familles et planifier le développement de l'offre sur le territoire.

L’information sur les offres d’accueil de toute nature concerne donc tous les modes d’accueil, qu’ils soient individuels ou collectifs, qu’ils soient publics ou privés.

Les entreprises privées de crèches vont donc bénéficier du recensement de leurs structures, et de l’information donnée auprès des familles par les autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant, via le relais petite enfance.

Il est donc naturel que le financement de ces relais petite enfance soit partagé entre les communes et les entreprises privées de crèches, au prorata du nombre de places d’accueil collectif proposées par chaque structure. Tel est l’objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 80 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Mme LAVARDE, MM. BASCHER et BELIN, Mme BERTHET, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON, BURGOA, CAMBON et CHAIZE, Mmes DEL FABRO, DI FOLCO, DUMONT, ESTROSI SASSONE et EUSTACHE-BRINIO, M. Bernard FOURNIER, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, M. GREMILLET, Mme IMBERT, MM. KAROUTCHI, KLINGER, Daniel LAURENT et LEFÈVRE, Mme LOPEZ, MM. MANDELLI et MEIGNEN, Mme Marie MERCIER, MM. MOUILLER et PELLEVAT, Mme PLUCHET, M. POINTEREAU, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et Jean Pierre VOGEL, Mme LASSARADE et M. REICHARDT


ARTICLE 10


Alinéa 25

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’alinéa 25 de l’article 10 qui autorise des agents municipaux travaillant dans un relais petite enfance (RPE) à se substituer aux parents employeurs d’assistant maternel afin d’accomplir les formalités administratives et fiscales de tout employeur.

Cette faculté imposerait aux autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant d’embaucher des personnels formés à ces compétences administratives et fiscales dans les RPE, ce qui n’est actuellement pas le cas, les personnels des RPE étant des professionnels de la petite enfance.

Par ailleurs, cette nouvelle mission serait de nature à transférer la responsabilité juridique et, en cas de litige entre le particulier et l’assistant maternel, le risque contentieux sur les RPE donc sur les communes.

Il est préférable de laisser les compétences administratives, fiscales et juridiques à des structures habilitées à conseiller les particuliers, telles les maisons du droit.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 81 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes GUILLOTIN et Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 1ER


I. – Après l’alinéa 31

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« …° Les acteurs mobilisés dans le cadre des plans locaux mentionnés à l’article L. 5131-2 ;

« …° Les maisons de l’emploi mentionnées à l’article L. 5313-1. 

II. – Alinéa 32

1° Après le mot :

privés,

insérer les mots :

et personnes morales

2° Après les mots :

les organismes

insérer les mots :

et personnes morales

Objet

Cet amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi, vise à intégrer explicitement les plans locaux pour l'insertion et l'emploi (PLIE) et les maisons de l'emploi (MDE) parmi les organismes référents vers lesquels peuvent être orientées les demandeurs d’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 82 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes GUILLOTIN et Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 2


Alinéa 31

Remplacer les mots :

l’instance départementale mentionnée

par les mots :

les instances mentionnées

Objet

Cet amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi et l’UNCCAS, vise à permettre l’échange d’information sur l’orientation et l’accompagnement des demandeurs d’emploi avec les instances locales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 83 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

Mmes GUILLOTIN et Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


I. – Alinéa 42, seconde phrase

Après le mot :

territoriales

insérer les mots :

et de leurs groupements

II. – Alinéa 56, deuxième phrase

1° Après le mot :

territoriales

insérer les mots :

ou de leurs groupements

2° Remplacer le mot :

concernée

par les mots :

ou du groupement concernés

Objet

Le présent amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi, vise à tenir compte de la place des intercommunalités dans les missions du service public de l’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 84 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 19

Compléter cet alinéa par les mots :

ou tout autre opérateur, acteur ou personne morale désignée par conventionnement

II. – Alinéa 20

Compléter cet alinéa par les mots :

ou à tout autre opérateur, acteur ou personne morale désigné à cet effet par conventionnement

Objet

Cet amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi, vise à permettre à davantage d’opérateurs ou d’acteurs d’assurer l'orientation des demandeurs d'emploi afin de s'adapter à toutes les configurations territoriales existantes ou susceptibles d'émerger dans le respect de la cohérence globale du réseau.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 85 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 1ER


Alinéa 23

1° Après le mot :

précisés

insérer les mots :

ou modifiés

2° Remplacer les mots :

personnes bénéficiaires du revenu de solidarité active résidant dans le département,

 par les mots :

 demandeurs d’emploi. Lorsque cette décision concerne les bénéficiaires du revenu de solidarité active, cette modification intervient

3° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Lorsque cette décision concerne les demandeurs d’emploi non bénéficiaires du revenu du solidarité active, cette décision intervient par arrêté du préfet du département après avis de l’instance départementale, métropolitaine ou locale mentionnée à l’article L. 5311-10 selon le périmètre d’application concerné.

Objet

Cet amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi, vise à accroître le pouvoir d'adaptation locale des critères d'orientation en vue d'ajuster les besoins et profils au bassin d'emploi et d'asseoir une gouvernance partenariale du système d'information.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 86

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme Nathalie DELATTRE


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 87 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


I. – Après l’alinéa 50

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Sur le territoire d’une métropole et de la collectivité à statut particulier mentionnée à l’article L. 3611-1 du code général des collectivités territoriales, le ressort géographique mentionné au 1° du présent I est celui de la métropole concernée. À la demande conjointe des présidents de la métropole et des intercommunalités volontaires, ce périmètre peut être élargi de droit à un ou plusieurs établissements publics de coopérations intercommunale à fiscalité propre à la demande conjointe de leurs présidents et du président de la métropole concernée ;

II. – Après l’alinéa 62

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Au niveau métropolitain mentionné au ...° du I, par le président du conseil métropolitain ou son représentant ;

Objet

Cet amendement, en cohérence avec les dispositions de la loi MAPTAM et de la loi NOTRe, vise à permettre aux métropoles de coprésider des comités locaux de leur ressort géographique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 88 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Après l’alinéa 62

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les métropoles sont représentées de droit au sein du comité régional et départemental.

Objet

Cet amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi, vise à permettre aux métropoles d'être représentées au sein des instances de gouvernance départementale et régionale dans le strict respect des compétences de chaque échelon.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 89 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 73

Après le mot :

départements

insérer les mots :

et des métropoles

Objet

Cet amendement vise à permettre la présence des métropoles dans les comités régionaux de la formation et de l’orientation professionnelle.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 90 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 6


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement proposé par France urbaine, en association avec Alliance Villes Emploi et l’UNCCAS, vise à supprimer la création des organismes chargés du repérage et de l’accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées de l’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 91 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


I. – Après l'alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

«...° Des représentants, au niveau national, des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13.

II. – Alinéa 44

Après le mot :

interprofessionnel

insérer les mots :

, des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13-1

Objet

Cet amendement vise à ce que les entreprises adaptées soient partie intégrante du réseau France Travail et prennent part à sa gouvernance nationale, notamment par le biais de l’Union nationale des Entreprises Adaptées (UNEA). Afin de faciliter l’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés, la présence des représentants des entreprises adaptées au sein de France Travail permettrait en effet une meilleure prise en compte des spécificités afférentes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 92 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 44

Après le mot :

interprofessionnel

insérer les mots :

, des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13-1

Objet

Cet amendement vise ainsi à ce que les entreprises adaptées soient partie intégrante du réseau France Travail et prennent part à sa gouvernance nationale, notamment par le biais de l’Union nationale des Entreprises Adaptées (UNEA), qui représente 75% des entreprises adaptées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 93 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Après l'alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

«...° Des représentants, au niveau national, des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13.

Objet

Cet amendement vise à ce que les entreprises adaptées soient partie intégrante du réseau France Travail et prennent part à sa gouvernance nationale, notamment par le biais de l’Union nationale des Entreprises Adaptées (UNEA), qui représente 75% des entreprises adaptées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 94 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 68

Compléter cet alinéa par les mots :

. La composition des comités territoriaux France Travail intègre des représentants locaux des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13

Objet

Cet amendement vise à ce que les entreprises adaptées puissent constituer les instances de gouvernances territoriales de France Travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 95 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 6


Alinéa 5

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Ils se forment aux spécificités des accès à l’emploi prévus aux articles L. 5213-13-1, L. 5213-13-2 et L. 5213-13-3 et au type de public auquel ils s’adressent.

Objet

Cet amendement vise à intégrer dans la loi une formation obligatoire des conseillers des organismes chargés du repérage et de l’accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées de l’emploi aux spécificités de ces dispositifs et au type de public auquel ils s’adressent.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 96 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 8


Après l’alinéa 24

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

... ° La première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 5213-13-1 est ainsi rédigée : « Elles concluent des contrats de travail avec des travailleurs mentionnés à l’article L. 5212-13 à l’exclusion de ceux mentionnés au 5°. » ;

Objet

Cet amendement de coordination vise à ce que le texte précisant les publics pouvant être recrutés dans les entreprises adaptées soit en phase avec la disposition introduite à l’alinéa 6 de l’article 8.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 97 rect. bis

10 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 802 , 801 )

N° 98 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 1251-37-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Lorsque le salarié est mis à disposition dans les cas prévus à l’article L. 1251-7. »

Objet

Aujourd'hui, le délai de carence (1/2 ou 1/3 du temps de la mission) laisse de nombreuses structures, en sortie de mission,  dans une impasse lorsque l’entreprise utilisatrice n’a pas la faculté de contracter un CDI.

Aussi, cet amendement vise à ce que toutes les personnes missionnées au regard de leur situation personnelle (difficultés sociales et professionnelles, besoin de formation, recours à l’apprentissage et salariés en situation de handicap) au titre de l’article L 1251-7, soient dispensées de l’application de la carence prévue à l’article L. 1251-36.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 99 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Stéphane DEMILLY, HENNO et CANÉVET, Mme GACQUERRE, M. DÉTRAIGNE, Mme BILLON, M. LE NAY, Mmes GUIDEZ, MORIN-DESAILLY et SAINT-PÉ, M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. FOLLIOT, REICHARDT et CADEC, Mmes MULLER-BRONN, Frédérique GERBAUD, GARRIAUD-MAYLAM et PERROT, MM. DUFFOURG et MAUREY et Mme LÉTARD


ARTICLE 1ER


Alinéa 22, seconde phrase

Compléter cette phrase par les mots :

et du rôle d’aidant d’une personne en situation de handicap, âgée ou malade

Objet

Cet amendement a pour objectif de prendre en compte la situation spécifique des proches aidants souhaitant être inscrits comme demandeurs d’emploi.

En effet, l’article 1 du présent projet de loi pose le principe de l’inscription généralisée auprès de l’opérateur France Travail pour les demandeurs d’emploi. Il définit le cadre de l’orientation de tous les demandeurs d’emploi, en vue d’un accompagnement adapté aux besoins de chacun.

Les critères prévus dans le cadre de la décision d’orientation ne tiennent pas compte de la situation des proches aidants, qui concerne pourtant près de 9 millions de nos concitoyens.

C’est la Région des Hauts-de-France qui comptabilise le plus grand nombre de proches aidants sur le territoire métropolitain, avec près de 310 000 personnes aidant un proche à domicile dans les tâches de la vie quotidienne (selon l’étude de la « Direction de la recherche des études de l’évaluation et des statistiques » parue en février 2023).

Ils se rendent disponibles chaque jour pour assister un proche que l’âge, la maladie, ou le handicap placent en situation de perte d’autonomie. Une grande partie d’entre eux sont dans la vie active et exercent un métier.

Souvent discrets sur leur situation, ils subissent de plein fouet les conséquences de cette double vie : le stress, le manque de temps, l’absentéisme… La conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle est très compliquée.

Cette proposition d’amendement a donc pour objectif de permettre aux aidants souhaitant être inscrits comme demandeurs d’emploi de bénéficier d’un diagnostic approfondi de leurs besoins sociaux et professionnels.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 100

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. BONNEAU


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 101 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BONNEAU, Mme BILLON, MM. KERN, JOYANDET, CAPO-CANELLAS, Alain MARC et LEVI, Mme GUIDEZ, MM. LE NAY, LONGEOT et CHATILLON, Mme GACQUERRE, M. CANÉVET, Mme RACT-MADOUX et M. DÉTRAIGNE


ARTICLE 5


Alinéas 16 à 20

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le rapport de préfiguration de France Travail prévoit la co-construction par les Missions Locales, en tant que parties prenantes du réseau France Travail, des communs méthodologiques et numériques et des orientations stratégiques relatives aux jeunes. Le texte précise dans l’article 5 les missions confiées à l’opérateur France Travail pour le compte du réseau France Travail. Dans le 7° de l’article 5, il est indiqué que « Les missions mentionnées au 1° à 6° sont mises en œuvre par l’opérateur France Travail en associant les autres membres du réseau France travail mentionné au II de l’article L. 5311-7. » soit les Missions Locales et Cap Emploi. Ce sont aujourd’hui les modalités concrètes d’association qui doivent être éclaircies pour que l’ensemble des membres du réseau France Travail puissent en être de véritables parties prenantes. Le réseau des Missions Locales propose pour répondre aux enjeux de bonne gouvernance des communs « France Travail » que soit constitué une Groupement d’Intérêts Publics. Une structure ad hoc, sous forme de GIP, permettrait une réelle gouvernance collective, dans un cadre formalisé, garantissant la bonne prise en compte les spécificités de chacun. Le risque, en l’état, est que ce soit l’opérateur France Travail qui définisse seul ces communs et que ceux-ci, ne soient pas reconnus et acceptés comme tels par les autres parties prenantes du réseau France Travail.  Les communs ne se décrètent pas, c’est la communauté d’usage, en l’espèce le réseau France Travail, qui doit le décider.  Le rapport France Travail propose également la création d’une académie France Travail pour accompagner la montée en compétences des professionnels des parties prenantes du réseau France Travail. Aujourd’hui, les politiques de formation professionnelle sont mises en œuvre par les branches professionnelles dans le cadre du dialogue social. Les opérateurs de France Travail dépendent d’Uniformation, l’OPCO de la cohésion sociale. Il serait donc pertinent, pour garantir la complémentarité entre les actions propres à chaque branche et les actions communes de confier cette mission à l’OPCO qui dispose d’une vue d’ensemble et pilote des actions sectorielles ambitieuses sur des sujets connexes comme l’insertion par l’activité économique. Il s’agit là d’un amendement de coordination qui propose que ces missions soit reprises par le Groupement d’Intérêts Publics du réseau France Travail créé par l’amendement suivant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 102 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LONGEOT, Mmes VERMEILLET et DEVÉSA, MM. CANÉVET, LEVI, DUFFOURG et HINGRAY, Mmes BILLON, PERROT et JACQUEMET, MM. CADEC, Stéphane DEMILLY, HENNO et KERN, Mme GARRIAUD-MAYLAM et M. MOGA


ARTICLE 10


I. – Alinéa 4

Après le mot :

communes

insérer les mots :

et leurs groupements

II. – Alinéa 9

Compléter cet alinéa par les mots :

ou leurs groupements

III. – Alinéas 10, 11 et 12

Après le mot :

habitants

insérer les mots :

ou leurs groupements

Objet

Cet amendement vise à préserver les acquis des communes et des intercommunalités qui ont déjà mis en place des actions en faveur de la petite enfance en indiquant que les intercommunalités peuvent être des autorités organisatrices de la petite enfance aux côtés des communes.

La garde d’enfant étant un des leviers pour faciliter l’emploi dans les territoires, les services et stratégies mises en place à l’échelle intercommunale ne sauraient être oubliés.

Pour atteindre les objectifs de 200 000 places d’accueil supplémentaires, ainsi que ceux visant le renforcement de la qualité de l’accueil, les petites communes, majoritaires, risquent d’être en difficulté si isolées dans leurs obligations d’autorité organisatrice. A travers l’ensemble de ses compétences, et à travers celles existantes de « création et gestion des établissements et services d’accueil du jeune enfant » et d’action sociale d’intérêt communautaire, l’échelle intercommunale est plus à même (en dehors des grandes villes) de relever ces défis collectifs, en veillant à une équité et un déploiement équilibré sur le bassin de vie ; périmètre du « vécu » des familles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 103 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LONGEOT, Mme VERMEILLET, MM. LE NAY et Jean-Michel ARNAUD, Mme DEVÉSA, MM. CANÉVET, Stéphane DEMILLY, HENNO, CADEC, KERN et MOGA, Mmes JACQUEMET, PERROT et BILLON et MM. HINGRAY, DUFFOURG et LEVI


ARTICLE 10


Alinéa 11

Après la référence :

I,

insérer les mots :

à défaut d’être signataires d’une convention territoriale globale, les groupements de communes ou

Objet

Cet amendement vise à éviter aux collectivités qui ont déjà conventionné avec la CAF sur une convention territoriale globale de devoir refaire un schéma, les deux documents poursuivant les mêmes objectifs.

Les étapes nécessaires à l’établissement d’une Convention territoriale globale requièrent déjà un recensement des modes d’accueil, des besoins, des partenariats ; d’autant que les CTG incarnent un projet commun pour un continuum du bien vivre à différents âges de la vie et dépassent le seul secteur de la petite enfance. Ce continuum, ces passerelles, sont mis en avant dans le projet du gouvernement. C’est pour aller dans ce sens et celui d’une simplification pour les collectivités que le cadre existant des CTG doit pouvoir être priorisé et inscrit dans ce PJL.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 104 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. LONGEOT, Mme VERMEILLET, MM. LE NAY et Jean-Michel ARNAUD, Mme DEVÉSA, MM. CANÉVET, Stéphane DEMILLY, HENNO, KERN et MOGA, Mmes JACQUEMET, PERROT et BILLON et MM. HINGRAY, DUFFOURG et LEVI


ARTICLE 10


Alinéa 47

Remplacer l'année :

2026

par l'année :

2025

Objet

Cet amendement vise à conserver le 1er septembre 2025 comme entrée en vigueur du service public de la petite enfance afin de sécuriser les collectivités déjà engagées. Une entrée en vigueur au 1er septembre 2025 permettra aux intercommunalités et aux communes de s’organiser et de décider du meilleur schéma d’autorité organisatrice qu’elles entendent mettre en œuvre. Allonger ce délai risquerait de nuire aux projets en cours et à la dynamique nouvelle que ce projet de loi entend enclencher.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 105 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mmes VÉRIEN et SAINT-PÉ, MM. DÉTRAIGNE, DUFFOURG et KERN, Mme JACQUEMET, M. LE NAY et Mme SOLLOGOUB


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 2 de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’exécution des contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang en cas de marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

II. – Au début de l’article L. 2193-14 du code de la commande publique, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le sous-traitant est considéré comme un entrepreneur principal à l’égard de ses propres sous-traitants.

« Dans les contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

Objet

La recherche du plein emploi ne saurait s’accommoder d’emplois au rabais. Or, dans le secteur du BTP, l’excès de la sous-traitance peut conduire à favoriser des pratiques frauduleuses où l’emploi devient une variable d’ajustement en vue d’assurer les prix les plus bas.

La sous-traitance est une modalité possible pour l’exécution des marchés de travaux de BTP, tant publics que privés. Cette modalité est encadrée, pour l’ensemble des secteurs, par la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance. Mais depuis plusieurs années, la sous-traitance tend à s’intensifier dans le BTP jusqu’à prendre la forme d’une « sous-traitance en cascade » : c’est-à-dire le recours par les sous-traitants eux-mêmes à des sous-traitants qui, à leur tour, sous-traitent et ainsi de suite. Si la sous-traitance apparaît indispensable pour confier l’exécution de prestations très spécialisées ou pour pallier une surcharge d’activité, une « cascade » excessive, par la dilution des responsabilités qu’elle entraîne, peut avoir des conséquences dommageables à la fois pour les clients et pour les entreprises elles-mêmes.

Cette sous-traitance excessive favorise, en effet, le travail illégal au bout de la chaîne de sous-traitance. Elle pénalise, par ailleurs, les sous-traitants de troisième ou quatrième rang qui n’obtiennent pas toujours de leur donneur d’ordre les garanties exigées par les textes, et renoncent à les réclamer de crainte de perdre le marché. Cette pratique encourage la course aux prix anormalement bas en pressurant toujours davantage le dernier maillon de la chaîne.

Le présent amendement entend mettre fin à ce dévoiement en limitant les rangs de sous-traitance. Cette limitation concernerait spécifiquement le BTP, où la dévolution des travaux ne nécessite pas de recourir à de longues chaînes de sous-traitance. La loi du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance comporte d’ailleurs un article 14-1 spécifique au BTP. Il s’agit ici de modifier l’article 2 de cette loi de 1975, en limitant dans le secteur du BTP la sous-traitance au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis.

Enfin, cet amendement propose la même modification au sein du code de la commande publique qui décline la disposition légale dans le secteur des marchés publics de travaux.

Cet amendement est proposé par la Fédération Française du Bâtiment.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 106 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. MICHAU, PLA, BOUAD, KERROUCHE, REDON-SARRAZY et BOURGI, Mmes JASMIN et HARRIBEY et M. LUREL


ARTICLE 4


Alinéa 52

Compléter cet alinéa par les mots et une phrase ainsi rédigés :

et les présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et des établissements publics territoriaux concernés. Les présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et des établissements publics territoriaux concernés peuvent proposer un découpage local coïncidant avec ces caractéristiques.

Objet

Cet amendement vise à assurer que les présidents des intercommunalités sont associés à la définition des périmètres définis pour instituer des comités territoriaux locaux de France Travail car ils sont les plus fins connaisseurs, à la fois des publics mais également des entreprises de leur territoire. Cet amendement propose que les présidents des intercommunalités puissent même être à l’initiative du découpage des comités locaux s’ils le souhaitent.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 107 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. MICHAU, PLA, BOUAD, KERROUCHE, REDON-SARRAZY et BOURGI, Mme JASMIN et M. LUREL


ARTICLE 4


Alinéa 54

Remplacer les mots :

mise en œuvre

par le mot :

territorialisation

Objet

Pour garantir la réussite du plein emploi, les stratégies mises en œuvre par les comités territoriaux doivent partir du diagnostic des besoins de chaque territoire. Cet amendement vise donc à contextualiser la stratégie définie nationalement en fonction des dynamiques locales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 108 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. MICHAU, PLA, BOUAD, KERROUCHE, REDON-SARRAZY et BOURGI et Mme JASMIN


ARTICLE 4


Alinéa 62

Remplacer les mots :

de collectivités territoriales ou de groupements de collectivités territoriales

par les mots :

des établissements de coopération intercommunale à fiscalité propre ou des établissements publics territoriaux

et remplacer les mots :

l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département

par les mots :

le représentant de l’État dans le département

Objet

Cet amendement vise à inscrire la coprésidence par un élu intercommunal comme principe dans les comités locaux France Travail au regard des compétences clés des intercommunalités sur la levée des freins à l’emploi (mobilité, logement, petite enfance …) et en matière de développement économique (aménagement économique, …) ou, à défaut et après débat local, donner la coprésidence à un autre niveau de collectivité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 109 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Non soutenu

MM. MICHAU, PLA, BOUAD, KERROUCHE, REDON-SARRAZY et BOURGI et Mme JASMIN


ARTICLE 10


I. – Alinéa 4

Après le mot :

communes

insérer les mots :

et leurs groupements

II. – Alinéa 9

Compléter cet alinéa par les mots :

ou leurs groupements

III. – Alinéas 10, 11 et 12

Après le mot :

habitants

insérer les mots :

ou leurs groupements

Objet

Cet amendement vise à préserver les acquis des communes et des intercommunalités qui ont déjà mis en place des actions en faveur de la petite enfance en indiquant que les intercommunalités peuvent être des autorités organisatrices de la petite enfance aux côtés des communes.

La garde d’enfant étant un des leviers pour faciliter l’emploi dans les territoires, les services et stratégies mises en place à l’échelle intercommunale ne sauraient être oubliés.

Pour atteindre les objectifs de 200 000 places d’accueil supplémentaires, ainsi que ceux visant le renforcement de la qualité de l’accueil, les petites communes, majoritaires, risquent d’être en difficulté si isolées dans leurs obligations d’autorité organisatrice. A travers l’ensemble de ses compétences, et à travers celles existantes de « création et gestion des établissements et services d’accueil du jeune enfant » et d’action sociale d’intérêt communautaire, l’échelle intercommunale est plus à même (en dehors des grandes villes) de relever ces défis collectifs, en veillant à une équité et un déploiement équilibré sur le bassin de vie ; périmètre du « vécu » des familles.

  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 110 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Non soutenu

MM. MICHAU, PLA, BOUAD, KERROUCHE, REDON-SARRAZY et BOURGI et Mme JASMIN


ARTICLE 10


Alinéa 11

Après la référence :

I,

insérer les mots :

à défaut d’être signataires d’une convention territoriale globale, les groupements de communes ou

Objet

Cet amendement vise à éviter aux collectivités qui ont déjà conventionné avec la CAF sur une convention territoriale globale de devoir refaire un schéma, les deux documents poursuivant les mêmes objectifs.

Les étapes nécessaires à l’établissement d’une Convention territoriale globale requièrent déjà un recensement des modes d’accueil, des besoins, des partenariats ; d’autant que les CTG incarnent un projet commun pour un continuum du bien vivre à différents âges de la vie et dépassent le seul secteur de la petite enfance. Ce continuum, ces passerelles, sont mis en avant dans le projet du gouvernement. C’est pour aller dans ce sens et celui d’une simplification pour les collectivités que le cadre existant des CTG doit pouvoir être priorisé et inscrit dans ce PJL.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 111 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. MICHAU, PLA, BOUAD, KERROUCHE, REDON-SARRAZY et BOURGI et Mme JASMIN


ARTICLE 10


Alinéa 47

Remplacer l’année :

2026

par l’année :

2025

Objet

Cet amendement vise à conserver le 1er septembre 2025 comme entrée en vigueur du service public de la petite enfance afin de sécuriser les collectivités déjà engagées. Une entrée en vigueur au 1er septembre 2025 permettra aux intercommunalités et aux communes de s’organiser et de décider du meilleur schéma d’autorité organisatrice qu’elles entendent mettre en œuvre. Allonger ce délai risquerait de nuire aux projets en cours et à la dynamique nouvelle que ce projet de loi entend enclencher.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 112 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MICHAU, PLA, BOUAD, KERROUCHE, REDON-SARRAZY et BOURGI, Mme JASMIN et M. LUREL


ARTICLE 1ER


Alinéa 23

1° Après le mot :

précisés

insérer les mots :

ou modifiés

2° Remplacer les mots :

personnes bénéficiaires du revenu de solidarité active résidant dans le département,

 par les mots :

 demandeurs d’emploi. Lorsque cette décision concerne les bénéficiaires du revenu de solidarité active, cette modification intervient

3° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Lorsque cette décision concerne les demandeurs d’emploi non bénéficiaires du revenu du solidarité active, cette décision intervient par arrêté du préfet du département après avis de l’instance départementale, métropolitaine ou locale mentionnée à l’article L. 5311-10 selon le périmètre d’application concerné.

Objet

Cet amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi, vise à accroître le pouvoir d'adaptation locale des critères d'orientation en vue d'ajuster les besoins et profils au bassin d'emploi et d'asseoir une gouvernance partenariale du système d'information.

Les dynamiques locales sont essentielles dans la mise en lien entre besoins des entreprises et demandeurs d'emploi.

A ce titre, il apparaît opportun d’élargir la faculté donnée au président du Conseil départemental de préciser les critères pour l'orientation des bénéficiaires du RSA selon plusieurs modalités pour mieux adapter le socle national aux réalités locales : donner faculté de préciser ou de modifier et élargir à l'ensemble des demandeurs d'emploi et donner une telle faculté à l'échelle du bassin d'emploi dès lors que des circonstances locales le justifient. Le représentant de l'Etat reste garant de la cohérence d'ensemble du dispositif ce qui ne modifie pas son équilibre général.

Le bloc communal, et plus particulièrement les intercommunalités et métropoles, membres des comités locaux, constitue un échelon essentiel et particulièrement pertinent dans la territorialisation et l’adaptation des politiques d’accompagnement vers l’emploi au vu des liens qu’il déploie avec le tissu entrepreneurial local – en particulier les très petites entreprises – et des outils qu’il pilote ou finance.

A titre d’exemple, les maisons de l’emploi de la métropole lilloise interviennent de façon coordonnée sur les métiers en tension. Celles de Nantes et Saint Nazaire ont fusionné pour fluidifier les relations entre employeurs et publics éloignés de l’emploi sur un bassin d’un million de personnes. De même, les plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE) sont financés à 26% par le bloc communal, à 14% par l’Etat, à 44% par le Fonds social européen (FSE) dont plusieurs métropoles assument le pilotage en tant qu’organismes intermédiaires. Sur un bassin, le PLIE peut parfois accompagner 40% des demandeurs d’emploi les plus éloignés de l’emploi. Les missions locales présidées par des élus locaux étaient financées à 17 % par le bloc communal en 2020.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 113 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. MICHAU, PLA, BOUAD, KERROUCHE, REDON-SARRAZY et BOURGI et Mmes JASMIN et HARRIBEY


ARTICLE 2


Alinéa 31

Remplacer les mots :

l’instance départementale mentionnée

par les mots :

les instances mentionnées

Objet

Dans la rédaction actuelle seule l’instance départementale bénéficie d’un partage des informations. L’objectif de France travail est de bâtir des communs et de favoriser l’échange d’informations en vue de garantir la continuité du parcours. Dans cet esprit, cet amendement de France urbaine, co-porté par Alliance Villes Emploi et l’UNCCAS, propose donc d’élargir l’échange d’information à toutes les instances mentionnées à l’article L. 5311-10 pour ce qui les concerne. Au niveau local, une telle disposition favorisera en particulier l’échange d’information avec les collectivités et leurs groupements membres des comités locaux et le cas échéant avec les opérateurs et organismes auxquels ils contribuent – PLIE, CCAS ou maisons de l’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(n° 802 , 801 )

N° 114

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. CHASSEING


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 115

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. CHASSEING


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 116 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mmes PAOLI-GAGIN et Frédérique GERBAUD et M. LEVI


ARTICLE 2


Après l’alinéa 12

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le temps que soit suffisamment établi le projet professionnel du demandeur d’emploi, le contrat d’engagement peut comprendre des heures consacrées à des activités de bénévolat, au suivi de sa santé ou à la découverte d’entreprise.

Objet

L’accompagnement vers l’emploi doit être intensif et couvrir l’ensemble des pans de la vie du demandeur d’emploi.

Pour favoriser la construction sereine de son projet professionnel, le demandeur d’emploi devra pouvoir consacrer des heures autant à des découvertes d’entreprises qui lui permettront de connaître différents types d’activités, qu’à du bénévolat pour le conforter quant à la place qu’il peut prendre dans la société, et au suivi de sa santé physique et mentale pour le considérer pleinement.

Tel est l'objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 117 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mme PAOLI-GAGIN


ARTICLE 4


I. – Alinéa 18

Supprimer cet alinéa.

II. – Alinéa 19

Remplacer la référence et le mot : 

a) Les

par les mots :

…° Des

III. – Alinéa 20

Remplacer la référence et le mot : 

b) Les

par les mots :

…° Des

Objet

La dénomination « opérateurs spécialisés » employée dans le présent projet de loi laisse supposer un lien de subordination des organismes placés dans cette catégorie vis-à-vis de France Travail.

Cet amendement vise à donner aux Mission locales le même rang que l’opérateur France Travail au sein du réseau France Travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 118 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mme Frédérique GERBAUD et M. LEVI


ARTICLE 1ER


Alinéa 7

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les jeunes de 16 à 25 ans vivent à cet âge des enjeux spécifiques qui ne peuvent être traités comme le cas général.

En effet, qu’ils soient encore en formation ou sous main de justice, ils sont en recherche d’informations et d’accompagnements qui ne relève pas directement de la recherche d’emplois mais de problématiques de mobilité, de santé, de consommation, de garde d’enfants.

Il doit leur être possible de s’inscrire à la Mission locale de leur lieu de résidence afin de bénéficier de ce type d’accompagnement sans avoir à s’engager dans un parcours de recherche d’emplois.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 119 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mmes PAOLI-GAGIN, SAINT-PÉ et Frédérique GERBAUD et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 5131-5 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Son versement débute au cours des deux premières semaines qui suivent la signature du contrat. »

Objet

Actuellement, les Missions locales versent l’allocation liée au Contrat d’engagement jeune avec un délai pouvant aller jusqu’à 3 mois après la signature du contrat alors que l’allocation d’aide au retour à l’emploi versée par Pôle Emploi ou le RSA sont versés dans un délai de quinze jours après la formalisation de la démarche.

Cet amendement vise à concrétiser l’uniformisation des pratiques voulue par le présent projet de loi et à limiter le risque d’incompréhension entre les bénéficiaires des différents revenus de transfert.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 120

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. CHASSEING


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 121 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mmes PAOLI-GAGIN, SAINT-PÉ et Frédérique GERBAUD et M. LEVI


ARTICLE 2


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

et aux personnes qui ont interrompu leur activité professionnelle pour s’occuper d’une personne mentionnée à l’article L. 3142-16 présentant un handicap ou une perte d’autonomie en application de l’article L. 3142-24

Objet

Cet amendement prévoit d’élargir les conditions de dispense de ce contrat d’engagement aux aidants étant obligés d’interrompre leur activité professionnelle pour s’occuper d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 122

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. CHASSEING


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 123 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mme PAOLI-GAGIN et M. LEVI


ARTICLE 4


Alinéa 68

Compléter cet alinéa par les mots :

prévoyant la représentation d’usagers et notamment celle des personnes en situation de handicap

Objet

Cet amendement vise à ce que les personnes en situation de handicap, en tant qu’usagers, soient représentées dans les différentes instances territoriales de France Travail. Il est donc important que le secteur du handicap soit présent dans les différents comités de pilotage et comité de suivi de France Travail car les personnes en situation de handicap sont les plus à même d’apporter leur expertise et savoir – faire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 124 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mmes PAOLI-GAGIN, Nathalie DELATTRE et GATEL


ARTICLE 10


I. – Alinéa 13

Supprimer cet alinéa.

II. – Alinéa 14

1° Au début, insérer le mot :

Lorsque

2° Remplacer les mots :

la compétence

par les mots :

en tout ou partie les compétences

3° Supprimer les mots :

ayant transféré leur compétence d’autorité organisatrice

Objet

Dans le cadre de la concertation nationale, les élus locaux avaient plaidé pour la possibilité d’un transfert à la carte des compétences de l’autorité organisatrice aux intercommunalités.

L’approche retenue par le texte d’un transfert en bloc (tout ou rien) de l’ensemble des compétences de l’AO sans laisser le choix aux collectivités du mode d’organisation locale de celles-ci n’est pas adaptée à la diversité des modes d’organisation. Cela est d’autant plus important que certaines missions de l’AO concernent la gestion de structures comme les Relais Petite Enfance.

En outre, il peut être regretté l’absence de dispositions transitoires pour permettre une réflexion locale sur le mode d’organisation de ces compétences et tenant compte des compétences actuelles des intercommunalités. Une telle rédaction s’inscrit en contradiction avec la volonté des élus locaux de disposer davantage de liberté dans l’organisation des relations communes-EPCI.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 125 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mme PAOLI-GAGIN


ARTICLE 10


Alinéa 47

Remplacer la date :

2026

par la date :

2027

Objet

Il est indispensable de prévoir un calendrier de mise en œuvre progressif du service public de la petite enfance, tenant compte du renouvellement des équipes municipales en 2026, laissant le temps aux communes de s’approprier les nouvelles compétences obligatoires, aux acteurs de s’organiser et laissant du temps pour lever les freins existants (notamment la pénurie de professionnels qui est le premier frein identifié à la création de places et explique le gel de nombreux berceaux).

Cet amendement a donc pour objet de décaler d'1 an la mise en place du service public de la petite enfance afin de laisser le temps de lever ses principaux obstacles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 126 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mmes PAOLI-GAGIN et Frédérique GERBAUD


ARTICLE 2


I. – Alinéa 6

Après le mot :

engagement

insérer les mots :

commun à tous les opérateurs ayant signé la charte d’engagement du réseau France Travail

II. – Alinéa 9

1° Première phrase

Remplacer le mot :

ou

par le mot :

et

2° Seconde phrase

Remplacer les mots :

et d’appui

par les mots :

vers l’emploi complété le cas échéant par des actions d’appui

Objet

Chaque bénéficiaire du RSA élabore et signe avec l’organisme référent vers lequel il est orienté un contrat d’engagement. Ce contrat définit notamment les engagements du bénéficiaire ainsi qu’un plan d’action. La rédaction actuelle ne permet pas toutefois de considérer que le retour à l’emploi est l’objectif prioritaire de cet accompagnement.

En outre, il est regrettable que le projet de loi ne soit pas plus précis sur le contenu du contrat d’engagement : à cet effet, dans un souci de simplification et d’égalité des citoyens quel que soit leur localisation géographique, le projet de loi pourrait utilement prévoir en annexe un contrat d’engagement type devant être repris par l’ensemble des départements.

L’amendement vise donc :

- à faire en sorte que le modèle de contrat d’engagement soit commun à tous les opérateurs,

- à préciser que l’insertion professionnelle est bien l’objectif prioritaire de cette mesure, majeure dans la perspective d’atteindre le plein emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 127 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mme PAOLI-GAGIN


ARTICLE 7


Alinéa 6

Compléter cet alinéa avec les mots :

après concertation avec les organisations de salariés et les organisations d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel

Objet

Si la formation professionnelle des demandeurs d’emploi est une compétence partagée par l’Etat et les Régions, elle est financée pour moitié depuis maintenant 5 ans par une ponction sur les ressources de France compétences, elles-mêmes issues de la contribution unique à la formation professionnelle et à l’apprentissage payée par les entreprises.

Chaque année entre 2018 et 2022, ce sont 1,5 milliards € qui ont ainsi été fléchés par voie réglementaire vers le financement du plan d’investissement dans les compétences (PIC) et de ses déclinaisons régionales (les PRIC, pilotés par les Régions). Autant de ressources en moins au bénéfice de la formation continue des salariés sans que les autres parties prenantes, les partenaires sociaux en premier lieu, n’aient pu donner leur avis ni sur le montant ponctionné, ni sur les actions financées.

Alors que tous les secteurs d’activité sont confrontés à de fortes tensions de recrutement d’une part, et que le budget de France compétences est en déficit structurel d’autre part, il est primordial d’associer toutes les parties prenantes à la gouvernance aux échanges stratégiques portant sur le déploiement de la politique de formation professionnelle des demandeurs d’emploi.

Il est légitime que les organisations syndicales et patronales représentatives au niveau national et interprofessionnel puissent donner leur avis sur des orientations stratégiques qui les concernent, ainsi que leurs adhérents, au premier chef. Elles connaissent les besoins en compétences des entreprises et les attentes des actifs et sont donc en mesure d’éclairer les décisions des pouvoirs publics et de prendre une part active au déploiement et l’évaluation de toutes les politiques publiques en matière de formation professionnelle, initiale comme continue.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 128 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mmes PAOLI-GAGIN et Frédérique GERBAUD et M. LEVI


ARTICLE 5


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) La seconde phrase du même 2° est complétée par les mots : « et veille à l’accessibilité de son accompagnement et de ses outils aux personnes mentionnées à l’article L. 345-2-2 du code de l’action sociale et des familles » ;

Objet

En 2012, un quart des adultes sans-domicile usagers des services d’aide occupaient un emploi tandis que les deux-cinquièmes étaient au chômage. Dix ans plus tard, le nombre de personnes sans-domicile en France a doublé pour atteindre près de 300 000 personnes et l’enjeu de leur accompagnement vers l’emploi reste crucial.

Alors que le futur réseau France Travail prévoit la mise en place de communs numériques pour accompagner les demandeurs d’emploi, la question de l’accès des publics sans-abri à ces services se pose. 40 % des personnes en situation de précarité sociale sont en difficulté numérique. Dans ce contexte, il est essentiel de porter une attention notable à ces publics particulièrement éloignés de l’emploi pour lesquels un accompagnement peut être d’autant plus utile, pour peu qu’il leur soit bel et bien accessible.

Le présent amendement propose d’inscrire parmi la liste des missions de France Travail l’attention spécifique que l’opérateur doit porter aux personnes sans abri qui, du fait de leur situation, ont un risque accru de non-recours à l’accompagnement proposé par France Travail. Ces personnes ont besoin d’équipes et d’équipements dédiés pour concrétiser leur recherche d’emploi et donc leur insertion sociale et professionnelle.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 129

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. CHASSEING


ARTICLE 9



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 130 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mmes PAOLI-GAGIN et SAINT-PÉ et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 1244-1 du code du travail, il est inséré un article L. 1244-… ainsi rédigé :

« Art. L. 1244-…. – Le délai de carence prévu à l’article L. 1244-3-1 doit être observé avant la conclusion de contrats de travail à durée déterminée successifs avec le même salarié dans les conditions prévues à l’article L. 1244-1. »

Objet

Sauf exceptions, la succession de contrats à durée déterminée (CDD) avec le même salarié se trouve souvent limitée en raison de l’existence d’un délai d’attente entre chaque contrat à respecter. Ce délai est dit de carence si la succession porte sur le même poste de travail et d’attente si la succession porte sur un poste différent. Dans ce cas, la durée de ce délai n’est pas précisée par la loi.

Dans un souci de sécurisation juridique et pour libérer certaines craintes à l’embauche, il semblerait utile d’harmoniser les notions de délais à respecter entre chaque contrat lorsque l’employeur doit en respecter un. C’est tout l’objet du présent amendement qui propose que le seul délai à respecter lors de la succession de contrats avec le même salarié sur le même poste ou un poste différent soit celui de carence, déjà explicité dans le code du travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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N° 131 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mmes PAOLI-GAGIN et SAINT-PÉ


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 1° de l’article L. 1244-4-1 du code du travail, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Lorsque le contrat à durée déterminée est conclu pour un motif d’accroissement temporaire d’activité de l’entreprises, à la suite de la conclusion d’un contrat à durée déterminée pour assurer le remplacement d’un salarié temporairement absent ; ».

Objet

Le délai de carence applicable avant la conclusion d’un nouveau contrat à durée déterminée (CDD) ne l’est pas dans certains cas prévus par convention ou accord de branche étendu. En l’absence de tels accords, l’article L1244-4-1 du code du travail prévoit les situations où ce délai de carence ne s’applique pas. La conclusion d’un nouveau CDD pour un motif d’accroissement temporaire d’activité de l’entreprise lorsqu’il fait suite à un premier CDD pour remplacement d’un salarié absent ne figure pas parmi la liste des situations prévues. Le présent amendement propose de l’y inclure.

Ce cas peut notamment se présenter pour des structures de l’action sociale et médico-sociale. Ce secteur, cinquième employeur de France avec plus de deux millions de professionnels, fait face à une sinistralité prononcée. Avec trois fois plus de journées d’arrêt de travail que la moyenne constatée pour l’ensemble des secteurs d’activité en France, le secteur est dans l’obligation de recourir à un certain nombre de CDD de remplacement pour assurer la continuité du service rendu aux usagers accompagnés. En parallèle, les structures peuvent rencontrer des situations exceptionnelles qui nécessitent un accroissement temporaire de l’activité : par exemple, les lieux d’accueil et les centres d’hébergement d’urgence doivent loger davantage de personnes pendant la période hivernale et les risques accrus de grand froid. De même, un établissement qui accompagne des personnes en situation de handicap peut accueillir une personne violente, dont l’encadrement nécessitera plus de personnels.

Dans ces cas, les structures peuvent souhaiter poursuivre les relations contractuelles engagées avec un salarié qui a déjà donné satisfaction dans le cadre d’un remplacement pour répondre à ces besoins temporaires. La loi doit pouvoir prévoir ce genre de situations afin que ne soit pas porté préjudice à l’activité essentielle de ces structures.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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N° 132 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mmes PAOLI-GAGIN et SAINT-PÉ


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa de l’article L. 1244-3-1 du code du travail, le mot : « tiers » est remplacé par le mot : « quart ».

Objet

Dans certaines situations, une entreprise peut avoir besoin de continuer les relations contractuelles avec un salarié de façon temporaire en l’absence de visibilité sur son activité. C’est notamment le cas pour les structures du secteur médico-social : alors que le secteur est le cinquième employeur de France avec plus de deux millions de professionnels, il est aussi caractérisé par une forte sinistralité. En 2019, le secteur a comptabilisé 3,5 millions de journées d’arrêt de travail, du fait d’accidents de travail ou de maladies professionnelles – un nombre trois fois supérieur à la moyenne constatée pour l’ensemble des secteurs d’activité en France. Or, l’action sociale et médico-sociale accompagne au quotidien des personnes vulnérables qui ont besoin d’un niveau de prise en charge constant. Ses structures peuvent donc avoir besoin de remplacer temporairement des salariés arrêtés, sans forcément connaître leur date de retour. Du fait du délai de carence prévu entre deux CDD, elles ne peuvent malheureusement pas réembaucher rapidement des salariés qui ont déjà donné satisfaction, et ce alors même qu’elles auraient un motif légal de recours au CDD.

Ce délai de carence égal au tiers de la durée du contrat venu à expiration (si la durée du contrat initial est de 14 jours ou plus) est manifestement un frein à proposer une collaboration plus longue et entraîne parfois un retour du salarié au régime d’assurance chômage avant de revenir, lorsque c’est possible, dans l’entreprise. Il est préjudiciable à la fois pour l’entreprise et les salariés volontaires de ne pouvoir conclure plus rapidement un nouveau contrat, alors même que l’assurance chômage prenait encore en charge 3,6 millions de personnes à la fin de l’année 2022. Aussi, le présent amendement propose de réduire la durée du délai de carence entre deux contrats de travail à durée déterminée successifs sur le même poste.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 133

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. CHASSEING


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 134

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. CHASSEING


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 135 rect.

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AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mmes PAOLI-GAGIN et Frédérique GERBAUD et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le deuxième alinéa de l’article L. 4622-2 du code du travail est complété par les mots : « , en particulier pour les travailleurs âgés de plus de 55 ans pour lesquels des actions spécifiques, précisées par décret, sont mises en place ».

Objet

Si les réformes des retraites successives appellent au maintien en emploi des seniors, l’accompagnement de ces publics davantage exposés à des problèmes de santé que leurs benjamins doit être adapté. C’est l’objet du présent amendement, qui propose de préciser l’activité des services de prévention et de santé au travail interentreprises (SPSTI) en matière de santé au travail des travailleurs à partir de 55 ans. L’enjeu est de pouvoir garantir un emploi durable aux seniors, adapté aux éventuelles problématiques de santé rencontrées, en mobilisant les SPSTI afin que les postes de travail puissent être adaptés et aménagés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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N° 136 rect.

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AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mmes PAOLI-GAGIN et Frédérique GERBAUD


ARTICLE 4


Alinéa 71

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Elles assurent une fonction d’appui aux instances de gouvernance mentionnées aux articles L. 5311-9 et L. 5311-10 pour les travaux concernant les jeunes.

Objet

Dans le cadre du rapport France Travail, il était prévu que les Missions Locales co-élaborent les orientations stratégiques et co-animent les travaux de France Travail concernant les jeunes aux cotés de l’opérateur France Travail. Fortes de leurs 40 années d’expérience, les Missions Locales, véritables modèles de décentralisation du service public, ont développé une expertise unique dans la mise en œuvre des politiques publiques, nationales et territoriales, d’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Elles ont depuis leurs créations adopter une méthode originale, l’approche globale de l’accompagnement des jeunes que France Travail promeut et entend étendre à d’autres publics. La qualité de leurs actions est aujourd’hui reconnue de tous. Le Gouvernement a d’ailleurs considérablement conforté, ces dernières années, leurs moyens et amplifier les missions qui leurs ont été confiées notamment dans le cadre de l’Obligation de Formation, le plan #1jeune1solution ou encore le Contrat d’Engagement Jeune. Le réseau des Missions Locales souhaite aujourd’hui pouvoir mettre son expertise au service des membres du réseau France Travail pour contribuer à répondre au double défi de l’amélioration de la situation des jeunes dans tous les domaines et de la recherche du plein-emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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N° 137

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. CHASSEING


ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 138

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. CHASSEING et MALHURET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mme PAOLI-GAGIN et M. LEVI


ARTICLE 4


Après l’alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Des représentants, au niveau national, des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13.

Objet

Les entreprises adaptées sont des composantes essentielles des politiques publiques du handicap. Preuve en est, l’engagement national Cap vers l’entreprise inclusive 2018-2022 qui fixait, conformément à la volonté du Gouvernement de réduire le chômage des personnes handicapées, un objectif de 40 000 créations d’emplois par le secteur adapté. Les entreprises adaptées sont un levier d’inclusion par l’emploi des personnes en situation de handicap, en milieu ordinaire.

Les Entreprises Adaptées tendent à développer, notamment par le biais d’expérimentations, l’accompagnement des transitions professionnelles des personnes en situation de handicap et leur mobilité vers d’autres entreprises. Elles constituent également un vivier de ressources humaines et de compétences au service des métiers en tension (restauration, propreté, …).

Il existe un paradoxe entre le nombre de personnes en situation de handicap inscrites à Pôle emploi (450 000 personnes) et les difficultés de recrutement persistantes exprimées par 75% des Entreprises Adaptées : la complexité de l’identification et de l’évaluation du handicap par l’ensemble des acteurs, ne permettent pas à ces personnes d’accéder à l’emploi à hauteur du besoin. Le taux de chômage est double pour les personnes en situation de handicap par rapport au reste de la population. Les difficultés de recrutement que connaissent l’ensemble des activités sont, pour l’ensemble des Entreprises Adaptées, renforcées du fait de la complexité du processus administratif, des disparités de fonctionnement entre les départements et du manque de fluidité dans le pilotage national.

Aussi, afin de faciliter l’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés, la présence des représentants des Entreprises Adaptées au sein de France Travail permettrait une meilleure prise en compte des spécificités afférentes. Aujourd’hui les représentants des Entreprises Adaptées ne sont pas présents dans les différents comités du SPE (nationalement et localement).

Cet amendement vise ainsi à ce que les entreprises adaptées soient partie intégrante du réseau France Travail et prennent part à sa gouvernance nationale, notamment par le biais de l’Union nationale des Entreprises Adaptées (UNEA), qui représente 75% des entreprises adaptées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 140 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mme PAOLI-GAGIN


ARTICLE 4


Après l'alinéa 52

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La composition des comités territoriaux France Travail intègre des représentants locaux des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13.

Objet

Cet amendement de repli vise ainsi à ce que les entreprises adaptées puissent constituer les instances de gouvernances territoriales de France Travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 141 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mmes PAOLI-GAGIN et Frédérique GERBAUD


ARTICLE 6


Alinéa 5

Compléter cet alinéa avec une phrase ainsi rédigée :

Ils se forment aux spécificités des accès à l’emploi prévus aux articles L. 5213-13-1, L. 5213-13-2 et L. 5213-13-3 et au type de public auquel ils s’adressent.

Objet

Les dispositifs du “CDD Tremplin” et de l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT), pérennisés par la présente loi, doivent être mieux connus des conseillers chargés de l’orientation des publics. Dans le cas du “CDD Tremplin” et de l’EATT, les profils proposés par les acteurs du service public de l’emploi ne sont pas suffisamment différenciés des emplois « socles » de l’entreprise adaptée et restent trop éloignés de l’emploi rendant très complexe l’élaboration, la construction et la mise en œuvre du parcours professionnel sur une durée maximale de 24 mois.

Pour ces raisons, les Entreprises Adaptées ne recourent pas assez aux dispositifs nécessitant un accompagnement vers l’emploi classique plus important, de peur de connaître un déséquilibre entre le temps d’accompagnement passé et l’aide effectivement perçue.

Si ces dispositifs sont extrêmement positifs quant à la mobilité professionnelle des salariés handicapés vers d’autres employeurs, ils ne sont pas adaptés à tous les salariés en situation de handicap et nécessitent une meilleure orientation des publics pour que les entreprises adaptées puissent pleinement les développer.

Cet amendement vise à intégrer dans la loi une formation obligatoire des conseillers des organismes chargés du repérage et de l’accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées de l’emploi aux spécificités de ces dispositifs et au type de public auquel ils s’adressent.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 142 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED et Mme PAOLI-GAGIN


ARTICLE 8


Après l’alinéa 24

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) La première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 5213-13-1 est ainsi rédigée : « Elles concluent des contrats de travail avec des travailleurs mentionnés à l’article L. 5212-13 à l’exclusion de ceux mentionnés au 5°. » ;

Objet

Le présent projet de loi permet notamment d’offrir les mêmes droits que ceux attribués aux concitoyens titulaires d’une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) à toutes les bénéficiaire de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (BOETH) à l’exception des ayants droits.

Cette revendication de longue date des représentants des entreprises adaptées, doit permettre non seulement de faciliter les démarches des personnes en situation de handicap, mais également celles de ces entreprises, qui œuvrent quotidiennement pour leur intégration.

En cohérence avec le présent texte et afin de se prémunir de toute interprétation, cet amendement de coordination vise à ce que le texte précisant les publics pouvant être recrutés dans les entreprises adaptées soit en phase avec la disposition introduite à l’alinéa 3 de l’article 8 du projet de loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 143 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mmes PAOLI-GAGIN et SAINT-PÉ et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 1251-37-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Lorsque le salarié est mis à disposition dans les cas prévus à l’article L. 1251-7. »

Objet

Aujourd’hui, le délai de carence (1/2 ou 1/3 du temps de la mission) s’applique. Nous avons de nombreux témoignage de structures qui se retrouvent dans une situation d’impasse en sortie de mission avec l’application de cette disposition lorsque l’entreprise utilisatrice n’a pas la faculté de contracter un CDI.

Cette disposition est contradictoire avec l’objet même des dispositifs tels que les ETTI, les EATT dont la mission première est de contribuer à la construction et à la mise en œuvre de parcours vers l’emploi durable en évitant toutes les ruptures de parcours.

Cet amendement propose donc que pour toutes les personnes missionnées au regard de leur situation personnelle (difficultés sociales et professionnelles, besoin de formation, recours à l’apprentissage et salariés en situation de handicap) au titre de l’article L 1251-7, elles soient dispensées de l’application de la carence prévue à l’article L. 1251-36.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 144 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHASSEING et DECOOL, Mme MÉLOT, MM. LAGOURGUE, GUERRIAU, MENONVILLE, Alain MARC, GRAND et WATTEBLED, Mmes PAOLI-GAGIN et SAINT-PÉ et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 1251-37-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Lorsque le salarié est mis à disposition dans les conditions du 4° de l’article L. 1251-7. »

Objet

Aujourd’hui, le délai de carence (1/3 du temps de la mission) s’applique pour le motif de recours à l’intérim. Nous avons de nombreux témoignage d’EATT qui se retrouve dans une situation d’impasse en sortie de mission avec l’application de cette disposition lorsque l’entreprise utilisatrice n’a pas la faculté de contracter un CDI.

Il est donc proposé de manière complémentaire que pour toutes les personnes bénéficiaires de l’obligation d’emploi de travailleur handicapé, missionnées selon un des motifs de recours, le délai de carence ne s’applique pas.

Cet amendement de repli vise à ne pas appliquer le délai de carence aux salariés missionnées au titre uniquement du motif de recours lié à sa situation de handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 145 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme BORCHIO FONTIMP, M. BASCHER, Mmes Valérie BOYER et GARNIER, MM. GENET et BELIN, Mme BELRHITI, MM. BOUCHET et CAMBON, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et Frédérique GERBAUD, MM. KLINGER et Daniel LAURENT, Mme LOPEZ et M. REICHARDT


ARTICLE 3


I. – Alinéa 25

Supprimer les mots :

et L. 262-36

II. – Après l’alinéa 27

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

....° Le premier alinéa de l’article L. 262-36 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le contrat prévoit que le bénéficiaire du revenu de solidarité active s’engage à participer à des activités civiques, notamment pour contribuer à la conduite des opérations de vote en tant qu’assesseur ainsi qu’aux tâches de mise sous pli et de colisage des documents électoraux, sauf dérogation accordée par le président du conseil départemental ou par son représentant pour un motif dûment justifié. » ;

Objet

Les maires ne cessent, d’élection en élection, de tirer la sonnette d’alarme quant aux obstacles rencontrés en ce qui concerne la bonne tenue des bureaux de vote.

Ainsi, l’absence de volontaires pour surveiller les opérations électorales complique l’organisation du scrutin.

En parallèle, les personnes titulaires du RSA engagées dans un parcours d’insertion, c’est-à-dire celles qui sont trop éloignées du marché du travail pour rechercher immédiatement un emploi, souhaitent pourtant être associées activement à la vie démocratique.

Dès lors, leur participation au bon déroulement des opérations électorales (conduite des opérations de vote et mise sous pli et de colisage des documents électoraux) apparaît s’inscrire parfaitement dans ce parcours d’insertion sociale.

Par conséquent, cet amendement s’inscrit dans une double démarche ;

-   l’une visant à la réinsertion d’un public en situation de vulnérabilité ;

-   l’autre visant à répondre aux difficultés des élus locaux et des services préfectoraux en créant un vivier supplémentaire qu’ils choisiront d’activer ou non.

Il est ainsi proposé que les contrats d’engagement réciproque intègrent dorénavant la participation à des activités civiques, notamment la participation à la tenue d’un bureau de vote ainsi qu’aux tâches de mise sous pli et de colisage des documents électoraux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 146 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme BORCHIO FONTIMP, M. BASCHER, Mmes Valérie BOYER et GARNIER, MM. GENET et BELIN, Mme BELRHITI, MM. BOUCHET et CAMBON, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et Frédérique GERBAUD, MM. KLINGER et Daniel LAURENT, Mme LOPEZ et M. REICHARDT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 222-5 du code de l’action sociale et des familles est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’accompagnement proposé aux majeurs comprend la participation à des activités civiques, notamment pour contribuer à la conduite des opérations de vote en tant qu’assesseur ainsi qu’aux tâches de mise sous pli et de colisage des documents électoraux, sauf dérogation accordée par le président du conseil départemental ou par son représentant pour un motif dûment justifié. »

Objet

Les maires ne cessent, d’élection en élection, de tirer la sonnette d’alarme quant aux obstacles rencontrés en ce qui concerne la bonne tenue des bureaux de vote.

Ainsi, l'absence de volontaires pour surveiller les opérations électorales complique l'organisation du scrutin.

En parallèle, les jeunes confiés à l'Aide sociale à l'enfance qui ont atteint la majorité mais qui bénéficient d’un contrat jeune majeur doivent être associés activement à la vie démocratique. L’actualité fleurissante nous alerte toujours plus sur cette nécessité. 

Dès lors, leur participation au bon déroulement des opérations électorales (conduite des opérations de vote et mise sous pli et de colisage des documents électoraux) apparaît s’inscrire parfaitement dans ce parcours d’insertion sociale.

Par conséquent, cet amendement s’inscrit dans une double démarche ;

-          l’une visant à la réinsertion d’un public en situation de vulnérabilité ;

-          l’autre visant à répondre aux difficultés des élus locaux et des services préfectoraux en créant un vivier supplémentaire qu’ils choisiront d’activer ou non.

Il est ainsi proposé que les contrats Jeune majeur intègrent dorénavant la participation à des activités civiques, notamment la participation à la tenue d’un bureau de vote ainsi qu’aux tâches de mise sous pli et de colisage des documents électoraux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 147 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BORCHIO FONTIMP, M. BASCHER, Mmes Valérie BOYER et GARNIER, MM. GENET et BELIN, Mme BELRHITI, MM. BOUCHET et CAMBON, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et Frédérique GERBAUD, MM. KLINGER et Daniel LAURENT, Mme LOPEZ et M. REICHARDT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 2° de l’article L. 5131-7 du code du travail est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le contrat d’engagement prévoit la participation à des activités civiques, notamment pour contribuer, si le bénéficiaire du contrat est majeur, à la conduite des opérations de vote en tant qu’assesseur ainsi qu’aux tâches de mise sous pli et de colisage des documents électoraux, sauf dérogation accordée pour un motif dûment justifié ; ».

Objet

Les maires ne cessent, d’élection en élection, de tirer la sonnette d’alarme quant aux obstacles rencontrés en ce qui concerne la bonne tenue des bureaux de vote.

Ainsi, l'absence de volontaires pour surveiller les opérations électorales complique l'organisation du scrutin.

En parallèle, les bénéficiaires d’un contrat d’engagement jeune souhaitent être associés activement à la vie démocratique. Éloigné de l’emploi ou rencontrant des difficultés matérielles et financières, ce public fragile retrouverait confiance tant en lui qu’en nos institutions. 

Dès lors, leur participation au bon déroulement des opérations électorales (conduite des opérations de vote et mise sous pli et de colisage des documents électoraux) apparaît s’inscrire parfaitement dans ce parcours d’insertion sociale.

Par conséquent, cet amendement s’inscrit dans une double démarche ;

-          l’une visant à la réinsertion d’un public en situation de vulnérabilité ;

-          l’autre visant à répondre aux difficultés des élus locaux et des services préfectoraux en créant un vivier supplémentaire qu’ils choisiront d’activer ou non  

 Il est ainsi proposé que les contrats d’engagement jeune intègrent dorénavant la participation à des activités civiques, notamment la participation à la tenue d’un bureau de vote ainsi qu’aux tâches de mise sous pli et de colisage des documents électoraux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 148 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme BORCHIO FONTIMP, M. BASCHER, Mmes Valérie BOYER et GARNIER, MM. GENET et BELIN, Mme BELRHITI, MM. BOUCHET et CAMBON, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et Frédérique GERBAUD, MM. KLINGER et Daniel LAURENT, Mme LOPEZ et M. REICHARDT


ARTICLE 3


I. – Alinéa 25

Supprimer les mots :

et L. 262-36

II. – Après l’alinéa 27

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

....° Le premier alinéa de l’article L. 262-36 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le contrat prévoit que le bénéficiaire du revenu de solidarité active s’engage à participer à des activités civiques, notamment pour contribuer à la conduite des opérations de vote en tant qu’assesseur, sauf dérogation accordée par le président du conseil départemental ou par son représentant pour un motif dûment justifié. » ;

Objet

Amendement de repli.

Les maires ne cessent, d’élection en élection, de tirer la sonnette d’alarme quant aux obstacles rencontrés en ce qui concerne la bonne tenue des bureaux de vote.

 Ainsi, l’absence de volontaires pour surveiller les opérations électorales complique l’organisation du scrutin.

En parallèle, les personnes titulaires du RSA engagées dans un parcours d’insertion, c’est-à-dire celles qui sont trop éloignées du marché du travail pour rechercher immédiatement un emploi, souhaitent pourtant être associées activement à la vie démocratique.

Dès lors, leur participation au bon déroulement des opérations électorales apparaît s’inscrire parfaitement dans ce parcours d’insertion sociale.

Par conséquent, cet amendement s’inscrit dans une double démarche ;

-   l’une visant à la réinsertion d’un public en situation de vulnérabilité ;

-   l’autre visant à répondre aux difficultés des élus locaux en créant un vivier supplémentaire qu’ils choisiront d’activer ou non.

Il est ainsi proposé que les contrats d’engagement réciproque intègrent dorénavant la participation à des activités civiques, notamment la participation à la tenue d’un bureau de vote.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 149 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme BORCHIO FONTIMP, M. BASCHER, Mmes Valérie BOYER et GARNIER, MM. GENET et BELIN, Mme BELRHITI, MM. BOUCHET et CAMBON, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et Frédérique GERBAUD, MM. KLINGER et Daniel LAURENT, Mme LOPEZ et M. REICHARDT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 222-5 du code de l’action sociale et des familles est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’accompagnement proposé aux majeurs comprend la participation à des activités civiques, notamment pour contribuer à la conduite des opérations de vote en tant qu’assesseur, sauf dérogation accordée par le président du conseil départemental ou par son représentant pour un motif dûment justifié. »

Objet

Amendement de repli.

Les maires ne cessent, d’élection en élection, de tirer la sonnette d’alarme quant aux obstacles rencontrés en ce qui concerne la bonne tenue des bureaux de vote.

Ainsi, l'absence de volontaires pour surveiller les opérations électorales complique l'organisation du scrutin.

En parallèle, les jeunes confiés à l'Aide sociale à l'enfance qui ont atteint la majorité mais qui bénéficient d’un contrat jeune majeur doivent être associés activement à la vie démocratique. L’actualité fleurissante nous alerte toujours plus sur cette nécessité. 

Dès lors, leur participation au bon déroulement des opérations électorales apparaît s’inscrire parfaitement dans ce parcours d’insertion sociale.

Par conséquent, cet amendement s’inscrit dans une double démarche ;

-          l’une visant à la réinsertion d’un public en situation de vulnérabilité ;

-          l’autre visant à répondre aux difficultés des élus locaux en créant un vivier supplémentaire qu’ils choisiront d’activer ou non.   

 Il est ainsi proposé que les contrats Jeune majeur intègrent dorénavant la participation à des activités civiques, notamment la participation à la tenue d’un bureau de vote.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 150 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BORCHIO FONTIMP, M. BASCHER, Mmes Valérie BOYER et GARNIER, MM. GENET et BELIN, Mme BELRHITI, MM. BOUCHET et CAMBON, Mmes DUMONT, GARRIAUD-MAYLAM et Frédérique GERBAUD, MM. KLINGER et Daniel LAURENT, Mme LOPEZ et M. REICHARDT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 2° de l’article L. 5131-7 du code du travail est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le contrat d’engagement prévoit la participation à des activités civiques, notamment pour contribuer, si le bénéficiaire du contrat est majeur, à la conduite des opérations de vote en tant qu’assesseur, sauf dérogation accordée pour un motif dûment justifié ; ».

Objet

Amendement de repli.

Les maires ne cessent, d’élection en élection, de tirer la sonnette d’alarme quant aux obstacles rencontrés en ce qui concerne la bonne tenue des bureaux de vote.

Ainsi, l'absence de volontaires pour surveiller les opérations électorales complique l'organisation du scrutin.

En parallèle, les bénéficiaires d’un contrat d’engagement jeune souhaitent être associés activement à la vie démocratique. Éloigné de l’emploi ou rencontrant des difficultés matérielles et financières, ce public fragile retrouverait confiance tant en lui qu’en nos institutions. 

Dès lors, leur participation au bon déroulement des opérations électorales apparaît s’inscrire parfaitement dans ce parcours d’insertion sociale.

Par conséquent, cet amendement s’inscrit dans une double démarche ;

-          l’une visant à la réinsertion d’un public en situation de vulnérabilité ;

-          l’autre visant à répondre aux difficultés des élus locaux en créant un vivier supplémentaire qu’ils choisiront d’activer ou non.  

 Il est ainsi proposé que les contrats d’engagement jeune intègrent dorénavant la participation à des activités civiques, notamment la participation à la tenue d’un bureau de vote.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 151 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 2


Alinéa 7

Remplacer les mots :

, le cas échéant, de formation et d’aide à la mobilité

par les mots :

de levée des freins périphériques à l’emploi

Objet

Il est nécessaire que le contrat d’engagement propose un accompagnement personnalisé pour permettre l’accès et le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi.

Pour cela, cet amendement proposer des étapes de parcours concrètes pour prévenir et lutter contre les freins périphériques à l’emploi (aide à la mobilité, logement, garde d’enfant, santé, notamment).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 152 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Maryse CARRÈRE, M. ARTANO, Mme Nathalie DELATTRE, MM. GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 2


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

et aux personnes qui ont interrompu leur activité professionnelle pour s’occuper d’une personne mentionnée à l’article L. 3142-16 présentant un handicap ou une perte d’autonomie en application de l’article L. 3142-24

Objet

Cet amendement prévoit d’élargir les conditions de dispense du contrat d’engagement aux aidants qui sont contraints d’interrompre leur activité professionnelle pour s’occuper d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 153 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, M. ARTANO, Mme Nathalie DELATTRE et MM. GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 68

Après le mot :

composition

insérer les mots :

garantissant la participation des représentants d’usagers, notamment en situation de handicap,

Objet

Cet amendement prévoit la présence des demandeurs d’emploi en situation de handicap et des associations représentatives de ces personnes dans la gouvernance territoriale de France Travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 154

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme Maryse CARRÈRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 155 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme Maryse CARRÈRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 5331-5 du code du travail, il est inséré un article L. 5331-5-…ainsi rédigé :

« Art. L. 5331-5-…. – Les offres d’emploi doivent inclure des éléments décrivant l’environnement de travail de l’entreprise et du poste afin de permettre aux demandeurs d’emploi de se positionner dans des conditions adéquates à leur situation. Un décret en Conseil d’État détermine les critères et conditions d’application de cette disposition. »

Objet

Cet amendement vise à préciser que les offres d’emploi doivent être enrichies d’éléments décrivant l’environnement de travail de l’entreprise et du poste (bruit, luminosité, stress, accessibilité, horaires, etc.) pour aider le demandeur d’emploi à se positionner sur les offres qui lui correspondent.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 156 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Maryse CARRÈRE, M. ARTANO, Mme Nathalie DELATTRE et MM. GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 10


Après l’alinéa 22

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les modalités de fonctionnement des modes d’accueil des enfants de moins de trois ans doivent faciliter l’accès aux enfants de familles rencontrant des difficultés du fait de leurs conditions de vie ou de travail, de leur état de santé ou d’une situation de handicap ou en raison de la faiblesse de leurs ressources, notamment selon les modalités définies à l’article L. 214-7.

Objet

Cet amendement propose de préciser, dans le schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant, que les modalités de fonctionnement des modes d’accueil des enfants de moins de trois ans doivent faciliter l’accès aux enfants de familles rencontrant des difficultés, notamment de familles concernées par le handicap, qu’il s’agisse des parents en situation de handicap ou des parents d’enfants en situation de handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 157 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme Maryse CARRÈRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


I. – Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 2123-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Le temps d’absence prévu aux articles L. 2123-1 , L. 2123-2 et L. 2123-4 est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

II. – Après l’article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L. 3142-61-… ainsi rédigé :

« Art. L. 3142-61-…. – Le temps d’absence d’un salarié membre d’un conseil municipal prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux mêmes articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 sans l’accord de l’élu concerné. »

II. – En conséquence, faire précéder cet article d’une division additionnelle et de son intitulé ainsi rédigés :

Titre …

Amélioration de l’articulation d’un emploi salarié avec un mandat électif local

Objet

De nombreux salariés, qui ont par ailleurs choisi de s’investir dans un mandat électif municipal, se retrouvent contraints de réduire leur activité professionnelle, voire de l’abandonner, du fait d’une articulation devenue trop difficile entre vie professionnelle et exercice du mandat. Il est urgent d’améliorer les conditions dans lesquelles les élus municipaux peuvent continuer à travailler.

Selon les articles L2123-1 et L2123-2 du Code Général des Collectivités Territoriales, l'employeur est tenu de laisser, à un salarié membre d'un conseil municipal, des temps d’absence pour l’exercice de son mandat (crédits d’heures et autorisations d’absence). Il n’est cependant pas tenu de rémunérer ces absences.

Aux termes de l'article L.2123-7 du CGCT, ce temps d’absence “est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu'au regard de tous les droits découlant de l'ancienneté”. En dehors de la durée des congés payés et des droits découlants de l’ancienneté, cette disposition ne prévoit pas expressément que ce temps d’absence pour cause de mandat soit considéré comme du temps de travail effectif.

En pratique, les absences d’élus peuvent impacter sur les avantages sociaux (primes diverses, tickets restaurants, etc.) alors même que l'article L2123-8 du CGCT prévoit qu’« il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences [liées à l’exercice d’un mandat] pour arrêter ses décisions en ce qui concerne l'embauche, la formation professionnelle, l'avancement, la rémunération et l'octroi d'avantages sociaux. ».

Une clarification de l’article L.2123-7 du CGCT, visant à ce que le temps d’absence légal d’un élu municipal soit considéré comme du temps de travail effectif pour l’ensemble des implications, est indispensable. Cette clarification, calquée sur ce qui existe pour les représentants syndicaux, ne remettrait cependant pas en cause l’absence d’obligation de rémunérer ces temps d’absence pour l’employeur.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 158 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 3


Alinéa 11

Supprimer cet alinéa.

Objet

Remplacer les termes « des organismes mentionnés à l’article L. 262-29 » par « de l’organisme référent vers lequel il a été orienté en application de l’article L. 5411-5-1 du code du travail » aurait pour conséquence de supprimer les rôles et les missions des équipes pluridisciplinaires, des Maisons de l’Emploi et des PLIE.

Il est donc proposé de conserver la rédaction actuelle  (« des organismes mentionnés à l’article L. 262-29 ») et ainsi sécuriser les acteurs déjà investis sur le terrain.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 159 rect. bis

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU, MEUNIER, FÉRET, POUMIROL et LUBIN, MM. KANNER et FICHET, Mmes CONCONNE et JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mme Gisèle JOURDA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 8


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

Après le cinquième alinéa de l’article L. 8241-1 du code du travail, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Des dispositions du 1° de l’article L. 1242-3. »

Objet

Les entreprises adaptées qui salarient des collaborateurs en CDD Tremplin utilisent le modèle de la prestation de service au sein des entreprises clientes où ces collaborateurs en CDD Tremplin sont affectés. Ainsi, elles peuvent mettre en place des encadrants (salariés des entreprises adaptées) qui accompagnent socialement et professionnellement les collaborateurs en CDD Tremplin et leur transfèrent un savoir-faire métier en lien avec l’activité de l’entreprise cliente.  

Les collaborateurs en CDD tremplin s’immergent ainsi dans l’entreprise cliente et peuvent découvrir et s’habituer aux process opérationnels de l’entreprise cliente ; cette condition est un pré requis pour qu’ils puissent être embauchés par la suite par cette dernière, ce qui est l’objectif final du CDD Tremplin. 

L’inspection du travail révèle que, lorsqu’un salarié travaille dans les processus et l’outil opérationnel de l’entreprise alors qu’il est en prestation de service, la prestation de service peut être requalifiée en prêt de main d’œuvre illicite, ce qui pénalise fortement les modalités de développement du CDD tremplin. 

Nous proposons d’exclure le CDD Tremplin du champ de la loi sur le prêt de main d’œuvre illicite en autorisant les prestations de service en CDD Tremplin dans des conditions permettant à titre dérogatoire une opération de prêt de main d'œuvre à titre lucratif avec une pleine immersion et un accompagnement des collaborateurs en CDD Tremplin dans l’entreprise accueillante. 

Cet amendement a été travaillé avec l'APF France Handicap. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 160 rect. bis

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU, MEUNIER, FÉRET, POUMIROL et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mme Gisèle JOURDA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 44

Après le mot :

interprofessionnel,

insérer les mots : 

des associations représentatives des usagers parmi lesquelles les associations représentatives des personnes handicapées,

Objet

La gouvernance de France travail prévoit la mise en place d’un comité national au sein duquel ni les usagers du service public de l’emploi et leurs associations ne sont représentés. Il convient d’introduire au sein du comité national une représentation des usagers de France travail et de leurs associations représentatives, dont les associations représentant les travailleurs en situation de handicap, afin d’assurer une pleine participation des personnes bénéficiaires aux dispositifs les concernant.

Cet amendement a été travaillé avec APF France Handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 161 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mmes JACQUEMET et GACQUERRE, M. LAUGIER, Mme FÉRAT, MM. BONNEAU et LE NAY, Mmes RACT-MADOUX, DINDAR et GUIDEZ, MM. CANÉVET et HENNO, Mme SOLLOGOUB, MM. KERN et LONGEOT, Mme DEVÉSA et MM. Stéphane DEMILLY, DÉTRAIGNE, HINGRAY et DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 1° de l’article L. 1244-4-1 du code du travail, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Lorsque le contrat à durée déterminée est conclu pour un motif d’accroissement temporaire d’activité de l’entreprises, à la suite de la conclusion d’un contrat à durée déterminée pour assurer le remplacement d’un salarié temporairement absent ; ».

Objet

Le délai de carence applicable avant la conclusion d’un nouveau contrat à durée déterminée (CDD) ne l’est pas dans certains cas prévus par convention ou accord de branche étendu. En l’absence de tels accords, l’article L1244-4-1 du code du travail prévoit les situations où ce délai de carence ne s’applique pas. La conclusion d’un nouveau CDD pour un motif d’accroissement temporaire d’activité de l’entreprise lorsqu’il fait suite à un premier CDD pour remplacement d’un salarié absent ne figure pas parmi la liste des situations prévues. Le présent amendement propose de l’y inclure.

Ce cas peut notamment se présenter pour des structures de l’action sociale et médico-sociale. Ce secteur, cinquième employeur de France avec plus de deux millions de professionnels, fait face à une sinistralité prononcée. Avec trois fois plus de journées d’arrêt de travail que la moyenne constatée pour l’ensemble des secteurs d’activité en France, le secteur est dans l’obligation de recourir à un certain nombre de CDD de remplacement pour assurer la continuité du service rendu aux usagers accompagnés. En parallèle, les structures peuvent rencontrer des situations exceptionnelles qui nécessitent un accroissement temporaire de l’activité : par exemple, les lieux d’accueil et les centres d’hébergement d’urgence doivent loger davantage de personnes pendant la période hivernale et les risques accrus de grand froid. De même, un établissement qui accompagne des personnes en situation de handicap peut accueillir une personne violente, dont l’encadrement nécessitera plus de personnels.

Dans ces cas, les structures peuvent souhaiter poursuivre les relations contractuelles engagées avec un salarié qui a déjà donné satisfaction dans le cadre d'un remplacement pour répondre à ces besoins temporaires. La loi doit pouvoir prévoir ce genre de situations afin que ne soit pas porté préjudice à l'activité essentielle de ces structures.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 162 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mmes JACQUEMET et GACQUERRE, M. LAUGIER, Mme FÉRAT, MM. BONNEAU et LE NAY, Mmes RACT-MADOUX, DINDAR et GUIDEZ, MM. CANÉVET et HENNO, Mme SOLLOGOUB, MM. KERN, Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT, Mme DEVÉSA et MM. Stéphane DEMILLY, DÉTRAIGNE, HINGRAY et DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 1244-1 du code du travail, il est inséré un article L. 1244-… ainsi rédigé :

« Art. L. 1244-…. – Le délai de carence prévu à l’article L. 1244-3-1 doit être observé avant la conclusion de contrats de travail à durée déterminée successifs avec le même salarié dans les conditions prévues à l’article L. 1244-1. »

Objet

Sauf exceptions, la succession de contrats à durée déterminée (CDD) avec le même salarié se trouve souvent limitée en raison de l’existence d’un délai d’attente entre chaque contrat à respecter. Ce délai est dit de carence si la succession porte sur le même poste de travail et d’attente si la succession porte sur un poste différent. Dans ce cas, la durée de ce délai n’est pas précisée par la loi.

Dans un souci de sécurisation juridique et pour libérer certaines craintes à l’embauche, il semblerait utile d’harmoniser les notions de délais à respecter entre chaque contrat lorsque l’employeur doit en respecter un. C’est tout l’objet du présent amendement qui propose que le seul délai à respecter lors de la succession de contrats avec le même salarié sur le même poste ou un poste différent soit celui de carence, déjà explicité dans le code du travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 163 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes JACQUEMET et GACQUERRE, MM. LAUGIER, BONNEAU et LE NAY, Mmes RACT-MADOUX et GUIDEZ, MM. CANÉVET et HENNO, Mme SOLLOGOUB, MM. KERN et LONGEOT, Mme DEVÉSA et MM. Stéphane DEMILLY, DÉTRAIGNE, DUFFOURG et HINGRAY


ARTICLE 4


Après l’alinéa 49

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret détermine la composition du comité régional France Travail. Il comprend notamment les représentants locaux de l’État, de la région, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel.

Objet

Si la composition des comités régionaux doit être agile pour pouvoir associer tous les acteurs idoines, il convient néanmoins de préciser la composition du noyau dur de ce comité afin qu’aucune partie intéressée ne soit oubliée et tout particulièrement les partenaires sociaux qui sont membres du Bureau du CREFOP, dont la composition est déterminée à l’article L. 6123-3 du code du travail.

Les représentants des partenaires sociaux dans les territoires contribuent en tant que bénéficiaires (entreprises et demandeurs d’emploi) des services de Pôle emploi et du futur réseau France Travail à aborder les problématiques de manière globale. 

Et la présence des organisations syndicales d’employeurs au sein des comités régionaux est indispensable pour contribuer au retour à l’emploi des citoyens, car elles seules sont en mesure de représenter et de porter la voix de toutes les entreprises quels que soient leur taille et leur secteur d’activité qui participent à l’attractivité économique, sociale, culturelle des territoires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 164

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. BOUAD et TISSOT et Mme FÉRET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le III de l’article L. 613-7 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les dispositions du présent article cessent de s’appliquer au 31 décembre de la troisième année qui suit la première année d’application des régimes définis auxdits articles 50-0 et 102 ter. »

Objet

Le régime micro-social a été créé pour faciliter la création d’entreprise en levant les réticences à l’installation en qualité de travailleur indépendant. Initialement ce régime devait être transitoire, il devait permettre au nouveau chef d’entreprise de s’assurer de la pérennité de son projet ayant justifié de son activité professionnelle indépendante.

Si ce régime a constitué une avancée, il n’a pas eu les effets escomptés en terme de réelle développement d’activité. En effet, si on constate un nombre croissant de création de microentreprises, force est de constater que cette augmentation n’a pas abouti à une augmentation significative de l’emploi total ou même de la valeur ajoutée. Cette augmentation s’est en effet traduite souvent par une substitution de micro-entrepreneurs aux salariés et non un développement d’activités nouvelles.

Il est nécessaire de faire évoluer ce dispositif afin de mieux répondre à l’enjeu d’incitation à la création d’entreprises et non de créer un régime enfermant, notamment d’anciens salariés, dans une situation de précarité favorisant la concurrence déloyale.

Il est ainsi proposé de limiter l’exercice de l’activité sous ce régime à trois années afin d’acter son caractère transitoire, de tremplin vers l’activité entrepreneuriale, ce qui constituait sa vocation initiale.  Ce délai est conforme aux statistiques qui démontrent que seulement 28 % des microentrepreneurs étaient en activité trois ans après leur création.

Cet amendement a donc pour objectif d’assurer que la réalité du « plein emploi » soit celle d’emplois pérennes, respectueux du droit du travail et de la concurrence loyale. Viser le « plein emploi » ne saurait, en effet, s’accommoder d’une uberisation de l’artisanat.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération Française des Bâtiments.


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 165

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. BOUAD et TISSOT et Mme FÉRET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 2 de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’exécution des contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang en cas de marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

II. – Au début de l’article L. 2193-14 du code de la commande publique, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le sous-traitant est considéré comme un entrepreneur principal à l’égard de ses propres sous-traitants.

« Dans les contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

Objet

La recherche du plein emploi ne saurait s’accommoder d’emplois au rabais. Or, dans le secteur du BTP, l’excès de la sous-traitance peut conduire à favoriser des pratiques frauduleuses où l’emploi devient une variable d’ajustement en vue d’assurer les prix les plus bas.

La sous-traitance est une modalité possible pour l’exécution des marchés de travaux de BTP, tant publics que privés. Cette modalité est encadrée, pour l’ensemble des secteurs, par la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance. mais depuis plusieurs années, la sous-traitance tend à s’intensifier dans le BTP jusqu’à prendre la forme d’une « sous-traitance en cascade » : c’est-à-dire le recours par les sous-traitants eux-mêmes à des sous-traitants qui, à leur tour, sous-traitent et ainsi de suite. Si la sous-traitance apparaît indispensable pour confier l’exécution de prestations très spécialisées ou pour pallier une surcharge d’activité, une « cascade » excessive, par la dilution des responsabilités qu’elle entraîne, peut avoir des conséquences dommageables à la fois pour les clients et pour les entreprises elles-mêmes.

Cette sous-traitance excessive favorise, en effet, le travail illégal au bout de la chaîne de sous-traitance. Elle pénalise, par ailleurs, les sous-traitants de troisième ou quatrième rang qui n’obtiennent pas toujours de leur donneur d’ordre les garanties exigées par les textes, et renoncent à les réclamer de crainte de perdre le marché. Cette pratique encourage la course aux prix anormalement bas en pressurant toujours davantage le dernier maillon de la chaîne.

Le présent amendement entend mettre fin à ce dévoiement en limitant les rangs de sous-traitance. Cette limitation concernerait spécifiquement le BTP, où la dévolution des travaux ne nécessite pas de recourir à de longues chaînes de sous-traitance. La loi du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance comporte d’ailleurs un article 14-1 spécifique au BTP. Il s’agit ici de modifier l’article 2 de cette loi de 1975, en limitant dans le secteur du BTP la sous-traitance au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis.

Enfin, cet amendement propose la même modification au sein du code de la commande publique qui décline la disposition légale dans le secteur des marchés publics de travaux.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération Française du Bâtiment.


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 166

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. SAUTAREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 167 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. SAUTAREL et BRISSON, Mme DEMAS, MM. MANDELLI et DARNAUD, Mme Frédérique GERBAUD, MM. BURGOA et Daniel LAURENT, Mme ESTROSI SASSONE, M. LEFÈVRE, Mmes GOSSELIN et SCHALCK, M. PELLEVAT, Mmes IMBERT, GARRIAUD-MAYLAM et DUMONT, MM. KLINGER et BOUCHET, Mme DEL FABRO, MM. PERRIN, RIETMANN, BELIN, LAMÉNIE, CADEC et GREMILLET, Mmes DI FOLCO et BELRHITI et MM. RAPIN et PANUNZI


ARTICLE 4


Après l’alinéa 44

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les organisations des salariés et des employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel disposent, au total, d’au moins la moitié des voix délibératives.

Objet

A l’instar de la composition du conseil d’administration de Pôle emploi aujourd’hui, où les organisations des salariés et des employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel disposent, au total, de 10 voix sur 19, le présent amendement vise à assurer aux partenaires sociaux un nombre de voix représentant, au total, au moins la moitié des voix au sein du comité national France Travail.

Les organisations des salariés et des employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel sont les mieux à même de connaître le fonctionnement du marché du travail, les besoins des entreprises et les problématiques rencontrées par les actifs.

 Le fait de leur assurer une représentation minimale est d’autant plus légitime que l’Unédic, dont ils sont gestionnaires, contribue aujourd’hui au budget du principal opérateur du service public de l’emploi, Pôle emploi, à hauteur de quatre cinquièmes de son budget courant. La gouvernance de France Travail doit donc être mise en place selon un principe simple : « qui paye, décide ».

Ainsi, le présent amendement vise à assurer une représentation minimum des partenaires sociaux au sein du comité national France Travail.

La composition précise du comité national France Travail étant renvoyé à un décret, il est donc indispensable d’encadrer les dispositions réglementaires à venir.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 168

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. SAUTAREL


ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 169 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. SAUTAREL et BRISSON, Mme DEMAS, MM. MANDELLI, DARNAUD, BURGOA et Daniel LAURENT, Mme ESTROSI SASSONE, M. LEFÈVRE, Mmes GOSSELIN et SCHALCK, M. PELLEVAT, Mmes IMBERT, GARRIAUD-MAYLAM et DUMONT, MM. KLINGER et BOUCHET, Mme DEL FABRO, MM. BELIN, LAMÉNIE, CADEC et GREMILLET, Mmes DI FOLCO et BELRHITI et MM. RAPIN et PANUNZI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la première phrase du II de l’article L. 6332-1-3 du code du travail, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Il peut toutefois recouvrer les contributions ayant pour objet le financement du dialogue social de branche versées en application d’une convention, d’un accord de branche ou d’un accord professionnel ou interprofessionnel. »

Objet

Sans remettre en cause la possibilité de confier à l’URSSAF Caisse nationale ou à un collecteur privé la collecte des contributions qui ont pour objet le financement du dialogue social de branche, cet amendement vise à permettre aux opérateurs de compétences – OPCO - de poursuivre cette mission de façon pérenne au-delà du 31 décembre 2024.

L’ordonnance n° 2021-797 du 23 juin 2021 relative au recouvrement, à l'affectation et au contrôle des contributions des employeurs au titre du financement de la formation professionnelle et de l'apprentissage, prévoit en effet de confier la collecte de cette contribution aux URSSAF et caisses de la MSA ou à un collecteur privé ; l’ordonnance prévoit en conséquence que les OPCO ne peuvent continuer de collecter cette contribution au dialogue social au-delà 31 décembre 2023.

A ce stade, dans un courrier adressé aux organisations patronales interprofessionnelles le 22 mars 2023, le ministre du travail, Olivier Dussopt, a indiqué son intention de reporter, d’ores et déjà, ce délai d’un an (du 31 décembre 2023 au 31 décembre 2024), compte tenu des difficultés opérationnelles que pose cette disposition pour de nombreuses branches ayant signé un accord de financement du dialogue social. Ainsi, par exemple, le recours à un opérateur privé autre que l’OPCO ainsi qu’aux URSSAF Caisse nationale et caisses de la MSA impliquerait une renégociation de l’accord de branche sur le dialogue social, dans des délais très contraints, afin de prévoir les modalités de recours à un autre collecteur que l’OPCO. Cela engendrerait également des frais de gestion plus importants pour les branches, les OPCO disposant déjà, au regard de leurs missions, du listing des entreprises entrant dans le champ des branches.

Les OPCO sont des structures paritaires, assistées par l’Etat au sein de leurs conseils d’administration par un commissaire du Gouvernement et un contrôleur économique et financier. Leur permettre de maintenir de manière pérenne leur rôle d’intermédiaire en continuant de collecter cette contribution serait un gage de stabilité et de sécurité pour de nombreuses branches professionnelles.

Rappelons que cette collecte par les OPCO répond à des règles permettant de garantir la transparence des financements : mise en place d’une comptabilité séparée de la contribution conventionnelle à la formation professionnelle - déjà collectée par les OPCO, reversement des sommes collectées aux partenaires sociaux dans le respect de l’article L. 6332-1-3 du code du travail, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’une association de gestion mise en place par les organisations syndicales et patronales des branches concernées.

Ainsi, le présent amendement vise à permettre aux OPCO de poursuivre le recouvrement des contributions conventionnelles au dialogue social.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 170 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. SAUTAREL et BRISSON, Mme DEMAS, MM. MANDELLI, DARNAUD, BURGOA et Daniel LAURENT, Mme ESTROSI SASSONE, M. LEFÈVRE, Mmes GOSSELIN et SCHALCK, M. PELLEVAT, Mmes IMBERT, GARRIAUD-MAYLAM et DUMONT, MM. KLINGER et BOUCHET, Mme DEL FABRO, MM. BELIN, LAMÉNIE, CADEC et GREMILLET, Mmes DI FOLCO et BELRHITI et MM. RAPIN et PANUNZI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au VI de l’article 8 de l’ordonnance n° 2021-797 du 23 juin 2021 relative au recouvrement, à l’affectation et au contrôle des contributions des employeurs au titre du financement de la formation professionnelle et de l’apprentissage, l’année : « 2023 » est remplacée par l’année : « 2024 ».

Objet

Sans remettre en cause la possibilité de confier à l’URSSAF Caisse nationale ou à un collecteur privé la collecte des contributions qui ont pour objet le financement du dialogue social de branche, cet amendement vise à permettre aux opérateurs de compétences – OPCO - de poursuivre provisoirement cette mission au-delà du 31 décembre 2023, jusqu’au 31 décembre 2024.

L’ordonnance n° 2021-797 du 23 juin 2021 relative au recouvrement, à l'affectation et au contrôle des contributions des employeurs au titre du financement de la formation professionnelle et de l'apprentissage, prévoit en effet de confier la collecte de cette contribution aux URSSAF et caisses de la MSA ou à un collecteur privé ; l’ordonnance prévoit en conséquence que les OPCO ne peuvent continuer de collecter cette contribution au dialogue social au-delà 31 décembre 2023.

Dans un courrier adressé aux organisations patronales interprofessionnelles le 22 mars 2023, le ministre du travail, Olivier Dussopt, a indiqué son intention de reporter, d’ores et déjà, ce délai d’un an (du 31 décembre 2023 au 31 décembre 2024), compte tenu des difficultés opérationnelles que pose cette disposition pour de nombreuses branches ayant signé un accord de financement du dialogue social.

Les OPCO sont des structures paritaires, assistées par l’Etat au sein de leurs conseils d’administration par un commissaire du Gouvernement et un contrôleur économique et financier. Leur permettre de maintenir leur rôle d’intermédiaire en continuant de collecter cette contribution serait un gage de stabilité et de sécurité pour de nombreuses branches professionnelles.

Rappelons que cette collecte par les OPCO répond à des règles permettant de garantir la transparence des financements : mise en place d’une comptabilité séparée de la contribution conventionnelle à la formation professionnelle - déjà collectée par les OPCO, reversement des sommes collectées aux partenaires sociaux dans le respect de l’article L. 6332-1-3 du code du travail, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’une association de gestion mise en place par les organisations syndicales et patronales des branches concernées.

Ainsi, cet amendement de repli prolonge d'un an la possibilité pour les OPCO de recouvrer les contributions conventionnelles au dialogue social.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 171 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme BONNEFOY

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 172 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BONNEFOY, POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD, Joël BIGOT et JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 27

Compléter cet alinéa par les mots :

, après avoir rappelé au demandeur d’emploi les engagements réciproques, l’avoir informé des motifs de sa radiation, des actions effectivement mises en œuvre en matière d’accompagnement par l’organisme, de la personnalisation de ces actions ainsi que des droits du demandeur et les voies et délais de recours à sa disposition

Objet

Cet amendement vise à prévoir une information du demandeur d’emploi en amont de sa radiation de la liste des demandeurs d’emploi. Ainsi, la radiation ne pourrait intervenir qu’après avoir rappelé les engagements réciproques pris dans le contrat mis en parallèle avec les mesures réellement prises par l’organisme référent et les droits du demandeur et les voies et délais de recours à sa disposition.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 173 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme BONNEFOY

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 174 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CANÉVET, LE NAY, LEVI, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA, JACQUEMET, GUIDEZ, FÉRAT et BILLON, MM. FOLLIOT, Pascal MARTIN, HINGRAY et DUFFOURG et Mmes GACQUERRE et MORIN-DESAILLY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le deuxième alinéa de l’article L. 130-1 du code de la sécurité sociale, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les salariés titulaires d’un contrat de travail conclu avec un groupement d’employeurs visé au chapitre 3 du titre V du livre II, les seuils d’effectifs appliqués sont ceux d’une entreprise de moins de 11 salariés. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les groupements d’employeurs, tous secteurs d’activité confondus, connaissent un fort développement depuis 10 ans et représentent aujourd’hui plus de 52 500 ETP salariés mis à disposition sur l’ensemble du territoire français auprès d’entreprises ou d’exploitations agricoles de type TPE ou primo-employeurs, dont 30 000 ETP salariés portés par 3 750 Groupements d’Employeurs agricoles et 22 400 ETP salariés portés par 800 GE tous secteurs hors agricoles.

Les Groupements d’Employeurs, interviennent à 90% auprès de TPE-PME qui représentent la grande majorité du tissu socio-économique français. 

Par ailleurs le Groupement d’Employeur offre un cadre d’emploi sécurisant qui permet de lutter contre la précarité des contrats courts et du temps partiel subit, de proposer des démarches d’intégration professionnelle, des parcours de formation mais aussi d’accompagner les évolutions et transitions professionnelles.

L’outil GE est aujourd’hui identifié comme un acteur relais de l’emploi dans l’accompagnement et l’inclusion de personnes éloignées de l’emploi, et un levier pertinent pour la mise en place de dispositifs d’insertion professionnelle de nouveaux entrants dans les métiers, en formation ou en reconversion.

Ce professionnalisme des GE dans l’accompagnement des entreprises et des salariés au service des territoires et du retour au plein emploi nécessite d’atteindre une taille critique, pour justifier économiquement le développement des fonctions supports, telles que l’accompagnement de la fonction d’employeur, le management, la formation et l’intégration professionnelle… 

Pour autant, ce développement et cet accompagnement au retour à l’emploi, est aujourd’hui remis en cause du fait des conséquences du franchissement des seuils effectifs salariés, notamment concernant les taux de contributions sociales et l’accès à la formation. Cette évolution a été instaurée de manière indirecte par la loi Pacte (2020) et les GE n’en ont mesuré les impacts que récemment. 

Il est incohérent de considérer le GE comme un employeur de plus de 10, 20 ou 50 salariés (ETP) selon les seuils, et donc de lui impacter des niveaux de contributions qui ne correspondent pas au tissu d’entreprises pour lesquelles les GE structurent des emplois et  entravent leur capacité à déployer les dispositifs d’accompagnement et de formation dont les salariés et notamment les publics éloignés de l’emploi ont besoin.

C’est un frein à la création nette d’emplois. Cela a déjà été souligné dans un précédent rapport du Sénat du 8 juillet 2021 sur l’évolution des modes de travail. 

L’objet de cet amendement vise donc à prendre en compte l’ensemble de la masse salariale du GE, dans le calcul de l’effectif concernant les déclarations sociales, aux mêmes taux qu’une entreprise de moins de onze salariés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 175 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CANÉVET, LE NAY, LEVI, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA, JACQUEMET et BILLON, M. FOLLIOT, Mme SAINT-PÉ, M. Pascal MARTIN, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. HINGRAY et DUFFOURG et Mmes GACQUERRE et MORIN-DESAILLY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


A. – Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 2123-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Le temps d’absence prévu aux articles L. 2123-1 , L. 2123-2 et L. 2123-4 est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

II. – Après l’article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L. 3142-61-… ainsi rédigé :

« Art. L. 3142-61-…. – Le temps d’absence d’un salarié membre d’un conseil municipal prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux mêmes articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 sans l’accord de l’élu concerné. »

B. – En conséquence, faire précéder cet article d’une division additionnelle et de son intitulé ainsi rédigés :

Titre …

Amélioration de l’articulation d’un emploi salarie avec un mandat électif local

Objet

De nombreux salariés, qui ont par ailleurs choisi de s’investir dans un mandat électif municipal, se retrouvent contraints de réduire leur activité professionnelle, voire de l’abandonner, du fait d’une articulation devenue trop difficile entre vie professionnelle et exercice du mandat. Il est urgent d’améliorer les conditions dans lesquelles les élus municipaux peuvent continuer à travailler. 

Selon les articles L2123-1 et L2123-2 du Code Général des Collectivités Territoriales, l'employeur est tenu de laisser, à un salarié membre d'un conseil municipal, des temps d’absence pour l’exercice de son mandat (crédits d’heures et autorisations d’absence). Il n’est cependant pas tenu de rémunérer ces absences.

Aux termes de l'article L.2123-7 du CGCT, ce temps d’absence “est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu'au regard de tous les droits découlant de l'ancienneté”. En dehors de la durée des congés payés et des droits découlants de l’ancienneté, cette disposition ne prévoit pas expressément que ce temps d’absence pour cause de mandat soit considéré comme du temps de travail effectif.

En pratique, les absences d’élus peuvent impacter sur les avantages sociaux (primes diverses, tickets restaurants, etc.) alors même que l'article L2123-8 du CGCT prévoit qu’« il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences [liées à l’exercice d’un mandat] pour arrêter ses décisions en ce qui concerne l'embauche, la formation professionnelle, l'avancement, la rémunération et l'octroi d'avantages sociaux. ».

Une clarification de l’article L.2123-7 du CGCT, visant à ce que le temps d’absence légal d’un élu municipal soit considéré comme du temps de travail effectif pour l’ensemble des implications, est indispensable. Cette clarification, calquée sur ce qui existe pour les représentants syndicaux, ne remettrait cependant pas en cause l’absence d’obligation de rémunérer ces temps d’absence pour l’employeur.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 176 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CANÉVET, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mme VERMEILLET, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA et JACQUEMET, MM. Pascal MARTIN et HINGRAY et Mme MORIN-DESAILLY


ARTICLE 10


Après l’alinéa 14

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les autorités organisatrices peuvent, quelle que doit leur strate démographique, proposer des dispositifs expérimentaux en matière de mode d’accueils. Ces propositions sont transmises aux comités départementaux des services aux familles. » ;

Objet

Il s’agit d’inscrire dans la loi la possibilité, pour les autorités organisatrices de toutes strates démographiques, de proposer des expérimentations locales en matière d’accueil du jeune enfant. L’article 72 de la Constitution énonce : « Dans les conditions prévues par la loi organique, et sauf lorsque sont en cause les conditions essentielles d'exercice d'une liberté publique ou d'un droit constitutionnellement garanti, les collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent, lorsque, selon le cas, la loi ou le règlement l'a prévu, déroger, à titre expérimental et pour un objet et une durée limités, aux dispositions législatives ou réglementaires qui régissent l'exercice de leurs compétences. ».

La précision de « lorsque, selon le cas, la loi ou le règlement l’a prévu » rend nécessaire l’inscription de cette faculté dans cet article 10.

A titre d’illustration : sur ce fondement, une commune de moins de 3500 habitants, ayant la compétence de « planification des modes d’accueil » de manière facultative, pourrait porter la mise en place d’un accueil de la petite enfance à proximité d’une école maternelle, avec des dispositifs passerelle partenariaux mis en place avec la direction académique de l’Education Nationale et la CAF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 177 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. CANÉVET, LE NAY, LEVI, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA, JACQUEMET, GUIDEZ, FÉRAT et BILLON, M. FOLLIOT, Mme SAINT-PÉ, MM. Pascal MARTIN et DUFFOURG, Mme de LA PROVÔTÉ, M. HINGRAY et Mmes GACQUERRE et MORIN-DESAILLY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 178 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CANÉVET, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mme VERMEILLET, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA et JACQUEMET, M. Pascal MARTIN, Mme de LA PROVÔTÉ et M. HINGRAY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa de l’article L. 214-5 du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° À la seconde phrase, après le mot : « territoriales », sont insérés les mots : « dont au moins un maire d’une commune caractérisée comme peu dense ou très peu dense au sens de la grille communale de densité de l’Institut national de la statistique et des études économiques » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Les représentants des collectivités territoriales visés au présent alinéa sont nommés sur proposition des associations représentatives des élus locaux dans le département. »

Objet

Alors que le présent projet de loi entend consacrer et renforcer les compétences des communes en matière d’organisation et d’aménagement de service public d’accueil du jeune enfant, il est de fait prévu d’approfondir les prérogatives du comité départemental des services aux familles.

Or, l’accès aux services d’accueil du jeune enfant étant au cœur des problématiques rencontrées par les ménages résidant en milieu rural, il apparaît de fait primordial que les représentants des élus locaux au sein de ce comité, fassent entendre la voix des territoires ruraux.

En conséquence, le présent amendement entend consacrer la présence d’au moins un maire d’une commune rurale au sein de chaque comité départemental des services aux familles et d’acter le principe selon lequel les représentants des collectivités territoriales soient désignés sur proposition de l’ensemble des associations représentatives des élus et non plus seulement de quelques-unes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 179 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CANÉVET, LE NAY, LEVI, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA, JACQUEMET, FÉRAT, BILLON et SAINT-PÉ et MM. HINGRAY et DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 2 de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’exécution des contrats de travaux de bâtiment, la sous-traitance est limitée au second rang en cas de marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

II. – Au début de l’article L. 2193-14 du code de la commande publique, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le sous-traitant est considéré comme un entrepreneur principal à l’égard de ses propres sous-traitants.

« Dans les contrats de travaux de bâtiment, la sous-traitance est limitée au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

Objet

La recherche du plein emploi ne doit pas mettre à mal la recherche de la qualité de l’emploi.

Dans le secteur du bâtiment, l’excès de la sous-traitance peut conduire à favoriser des pratiques frauduleuses où l’emploi devient une variable d’ajustement en vue d’assurer les prix les plus bas. En s’intensifiant ces dernières années, il entraine la dilution des responsabilités, portant des conséquences dommageables à la fois pour les clients et pour les entreprises elles‐mêmes.

En outre, la sous‐traitance excessive favorise le travail illégal au bout de la chaîne de sous‐traitance. Et elle pénalise les sous‐traitants de troisième ou quatrième rang qui n’obtiennent pas toujours de leur donneur d’ordre les garanties exigées par les textes.

Par ailleurs, la course aux prix anormalement bas et le recours massif à cette sous-traitance qui en résulte, dilue les exigences de qualité des entreprises exécutantes. S’assurer de la qualité de ces entreprises semble particulièrement nécessaire, eu égard à nos objectifs ambitieux en matière de rénovation énergétique des logements et des bâtiments tertiaires.

La sous‐traitance est une modalité possible pour l’exécution des marchés de travaux de bâtiment, tant publics que privés. Cette modalité est encadrée, pour l’ensemble des secteurs, par la loi n° 75‐1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous‐traitance.

Cet amendement vise alors à modifier l’article 2 de cette loi du 31 décembre 1975, en limitant dans le secteur du bâtiment la sous‐traitance au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis.


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 180 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CANÉVET, LE NAY, LEVI, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA, JACQUEMET, FÉRAT et BILLON, MM. FOLLIOT et Pascal MARTIN, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. HINGRAY et DUFFOURG et Mmes GACQUERRE, MORIN-DESAILLY et LÉTARD


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

L’article L. 6211-3 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé  :

« La région organise une concertation annuelle avec les opérateurs de compétences et les branches professionnelles permettant l’identification des filières de formation à soutenir prioritairement sur le territoire régional.  »

Objet

La loi du 5 septembre 2018 relative à la liberté de choisir son avenir professionnel prévoit que la région contribue au financement des centres de formation d'apprentis quand des besoins d'aménagement du territoire et de développement économique qu'elle identifie le justifient.

Dans son rapport de juin 2022 sur la « Formation en alternance », la Cour des Comptes fait le constat d’une hausse inédite des effectifs en alternance (doublement des entrées en apprentissage entre 2019 et 2021) en décalage avec l’objectif traditionnel d’insertion professionnelle des jeunes les moins qualifiés. Elle pointe également les difficultés persistantes d’accès à l’apprentissage pour les jeunes en situation de fragilité.  Elle relève encore les risques concernant l’adéquation de l’offre de formation aux besoins des entreprises et des territoires.

Afin d’endiguer ces écueils, la Cour préconise de charger les régions d’organiser une concertation annuelle avec les opérateurs de compétences (OPCO) et les branches professionnelles concernant :

-       l’identification des filières de formation à soutenir par le biais de l’enveloppe régionale d’aménagement du territoire ;

-       le choix des opérations d’investissement à cofinancer par les régions et les OPCO.   

Cette nouvelle compétence confiée à la région permettra ainsi d’identifier, dans le cadre d’une démarche partenariale associant les acteurs de l’économie et de la formation, les secteurs professionnels, les métiers et les formations à soutenir prioritairement sur le territoire régional.

Le résultat de ce travail de priorisation n’aura pas de caractère prescriptif sur l’offre de formation des CFA ; mais il constituera pour ces derniers un outil d’aide à la décision pour l’évolution de leur offre de formation. Pour la région, les OPCO et les branches professionnelles, il permettra de cibler les financements vers les formations répondant aux priorités de développement économique et d’emploi des territoires. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 181 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CANÉVET, LE NAY, LEVI, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA, JACQUEMET et BILLON, MM. FOLLIOT, HINGRAY et DUFFOURG et Mmes GACQUERRE et MORIN-DESAILLY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le cinquième alinéa de l’article L. 6111-6 du code du travail est complété par les mots : « conclu par la région ».

Objet

L’évolution professionnelle est un enjeu stratégique face à la pénurie de compétences, dans l’individualisation des parcours et l’ambition du plein emploi pour tous : 48 % des actifs préparent ou envisagent une reconversion professionnelle, selon l’édition 2023 du baromètre CSA de la formation professionnelle pour Centre Info

Malgré une augmentation de 11 % du recours au conseil en évolution professionnelle (CEP) en 2022, les chiffres montrent que le CEP souffre encore d’un manque de notoriété : 45 % des actifs en ont déjà entendu parler, selon le baromètre CSA pour Centre Info, une proportion stable par rapport à 2020. Il reste peu évoqué dans l’entreprise, et surtout prescrit par des organismes extérieurs à l’entreprise (Pôle emploi et Transition pro).

Le présent amendement vise à remédier à cette situation en confiant aux régions la tutelle des opérateurs régionaux chargés du CEP, tout en maintenant leur financement par France Compétences.

Il s’agit de conforter le lien entre le CEP et le service public régional de l’orientation (SPRO), pour garantir un continuum entre l’orientation professionnelle (jeunes et demandeurs d’emploi) et l’accompagnement à l’évolution professionnelle (adultes), et donc un service public qui puisse bénéficier à tous. En lien avec leurs compétences en matière de formation et d’orientation, les régions seront complètement à même d’assurer ce rôle de coordination des opérateurs. 

Cette modification entrera en vigueur à l’issue de l’appel d’offres lancé par France compétences pour renouveler les opérateurs régionaux chargés du CEP des actifs occupés pour une période de quatre ans à compter du 2 janvier 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 182 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. CANÉVET, LE NAY, LEVI, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA, JACQUEMET et BILLON, MM. FOLLIOT et Pascal MARTIN, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. HINGRAY et DUFFOURG et Mmes GACQUERRE et MORIN-DESAILLY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 183 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. CANÉVET, LE NAY, LEVI, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA, JACQUEMET, GUIDEZ, FÉRAT, BILLON et de LA PROVÔTÉ, MM. HINGRAY et DUFFOURG et Mmes GACQUERRE et MORIN-DESAILLY


ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 184 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. CANÉVET, LE NAY, LEVI, KERN, LAUGIER, CADIC et CHAUVET, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. DELAHAYE, Mmes DEVÉSA, JACQUEMET, GUIDEZ, FÉRAT et BILLON, MM. HINGRAY et DUFFOURG et Mmes GACQUERRE et MORIN-DESAILLY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 185 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Jean-Baptiste BLANC, CADEC, CHATILLON, JOYANDET et Alain MARC, Mme PETRUS, M. LEFÈVRE, Mme GOSSELIN, MM. Bernard FOURNIER, BELIN et SIDO, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. CAMBON, Mme LAVARDE, MM. GREMILLET et Daniel LAURENT, Mmes RACT-MADOUX et JOSEPH, M. GENET, Mme Frédérique GERBAUD, MM. BOUCHET, FAVREAU, HINGRAY, ANGLARS, LONGEOT, PANUNZI et Jean-Michel ARNAUD, Mmes GUIDEZ et GARRIAUD-MAYLAM, MM. BURGOA et SOMON, Mme ESTROSI SASSONE, MM. DAUBRESSE et BRISSON, Mme DEMAS, MM. TABAROT, POINTEREAU et SAVARY, Mmes DREXLER, BOURRAT et DEL FABRO, M. KLINGER, Mme RAIMOND-PAVERO, M. LEVI et Mmes de LA PROVÔTÉ et LÉTARD


ARTICLE 1ER


Alinéa 7

Après le mot :

accompagnement

insérer les mots :

pour accéder à un emploi

Objet

La vocation des missions locales est de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, mais également de les accompagner sur d’autres problématiques que celles de l’accès direct à l’emploi. Aussi interviennent-elles dans le cadre de l’insertion sociale des jeunes, dans leur autonomie permise par l’accès à un logement, dans l’obligation de formation afin de prévenir un décrochage scolaire, dans l’accès à la santé, à la culture, etc. Inscrire obligatoirement tous les jeunes suivis par les missions locales à France Travail – et envisager subséquemment la possibilité pour ces jeunes d’être exclus, le cas échéant, de ce dispositif – aboutirait alors à accroître périlleusement la production de jeunes dits « invisibles ».

Cette proposition d’amendement a donc pour objectif de permettre aux missions locales de continuer à assurer un accompagnement global des jeunes en difficulté en excluant l’obligation d’inscrire tous les jeunes suivis par les missions locales à France Travail. L’inscription obligatoire à France Travail serait alors réservée aux jeunes accompagnés par les missions locales pour l’accès à un emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 186 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. Jean-Baptiste BLANC, CADEC, CHATILLON, JOYANDET et Alain MARC, Mme PETRUS, M. LEFÈVRE, Mme GOSSELIN, MM. Bernard FOURNIER, BELIN et SIDO, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. CAMBON, Mme LAVARDE, MM. GREMILLET et Daniel LAURENT, Mmes RACT-MADOUX et JOSEPH, M. GENET, Mme Frédérique GERBAUD, MM. BOUCHET, FAVREAU, HINGRAY, ANGLARS, LONGEOT, PANUNZI et Jean-Michel ARNAUD, Mmes GUIDEZ et GARRIAUD-MAYLAM, MM. BURGOA et SOMON, Mme ESTROSI SASSONE, MM. DAUBRESSE et BRISSON, Mme DEMAS, MM. TABAROT, POINTEREAU et SAVARY, Mmes DREXLER, BOURRAT et DEL FABRO, M. KLINGER, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. RAPIN et LEVI et Mmes LÉTARD et de LA PROVÔTÉ


ARTICLE 6


Alinéa 4

Remplacer les mots :

Des organismes

par les mots :

Outre les missions locales pour les jeunes de seize à vingt-cinq ans révolus, des organismes

Objet

Cet amendement vise à rappeler la spécificité de l’action des missions locales et affirmer expressément que ces dernières ne sont pas exclues du dispositif de repérage et d’accompagnement des jeunes les plus éloignés de l’emploi. Il reconnaît alors ipso facto la possibilité pour ces missions locales, au même titre que les organismes publics ou privés mentionnés à l’article 5316-1, de conclure des conventions pluriannuelles d’objectifs et de moyens avec l’État.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 187 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. GENET, SOMON, Jean-Baptiste BLANC, BASCHER, BRISSON, POINTEREAU et JOYANDET, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. CHATILLON, Mmes MULLER-BRONN, GARRIAUD-MAYLAM et DUMONT, MM. BOUCHET et CADEC, Mme GOSSELIN, M. RAPIN et Mmes RAIMOND-PAVERO, DEL FABRO et BORCHIO FONTIMP


ARTICLE 4


Alinéa 71

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Elles assurent une fonction d’appui aux instances de gouvernance mentionnées aux articles L. 5311-9 et L. 5311-10 pour les travaux concernant les jeunes.

Objet

Dans le cadre du rapport France Travail, il était prévu que les Missions Locales co-élaborent les orientations stratégiques et co-animent les travaux de France Travail concernant les jeunes aux cotés de l’opérateur France Travail. Fortes de leurs 40 années d’expérience, les Missions Locales, véritables modèles de décentralisation du service public, ont développé une expertise unique dans la mise en œuvre des politiques publiques, nationales et territoriales, d’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Elles ont depuis leurs créations adopter une méthode originale, l’approche globale de l’accompagnement des jeunes que France Travail promeut et entend étendre à d’autres publics. La qualité de leurs actions est aujourd’hui reconnue de tous. Le Gouvernement a d’ailleurs considérablement conforté, ces dernières années, leurs moyens et amplifier les missions qui leurs ont été confiées notamment dans le cadre de l’Obligation de Formation, le plan #1jeune1solution ou encore le Contrat d’Engagement Jeune. Le réseau des Missions Locales souhaite aujourd’hui pouvoir mettre son expertise au service des membres du réseau France Travail pour contribuer à répondre au double défi de l’amélioration de la situation des jeunes dans tous les domaines et de la recherche du plein-emploi, c'est l'objet du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(n° 802 , 801 )

N° 188 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. GENET, SOMON, BASCHER et BRISSON, Mmes JOSEPH, BOULAY-ESPÉRONNIER, MULLER-BRONN, GARRIAUD-MAYLAM et DUMONT, MM. BOUCHET et GREMILLET et Mmes GOSSELIN, RAIMOND-PAVERO, DEL FABRO et BORCHIO FONTIMP


ARTICLE 5


Alinéas 16 à 20

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le rapport de préfiguration de France Travail prévoit la co-construction par les Missions Locales, en tant que parties prenantes du réseau France Travail, des communs méthodologiques et numériques et des orientations stratégiques relatives aux jeunes. Le texte précise dans l’article 5 les missions confiées à l’opérateur France Travail pour le compte du réseau France Travail. Dans le 7° de l’article 5, il est indiqué que « Les missions mentionnées au 1° à 6° sont mises en œuvre par l’opérateur France Travail en associant les autres membres du réseau France travail mentionné au II de l’article L. 5311-7. » soit les Missions Locales et Cap Emploi. Ce sont aujourd’hui les modalités concrètes d’association qui doivent être éclaircies pour que l’ensemble des membres du réseau France Travail puissent en être de véritables parties prenantes.

Le réseau des Missions Locales propose pour répondre aux enjeux de bonne gouvernance des communs « France Travail » que soit constitué un Groupement d’Intérêts Publics. Une structure ad hoc, sous forme de GIP, permettrait une gouvernance collective, dans un cadre formalisé, garantissant la prise en compte des spécificités de chacun. Le risque, en l’état, est que ce soit l’opérateur France Travail qui définisse seul ces communs et que ceux-ci ne soient pas reconnus et acceptés comme tels par les autres parties prenantes du réseau France Travail.  Les communs ne se décrètent pas, c’est la communauté d’usage, en l’espèce le réseau France Travail, qui doit le décider. Le rapport France Travail propose également la création d’une académie France Travail pour accompagner la montée en compétences des professionnels des parties prenantes du réseau France Travail. Aujourd’hui, les politiques de formation professionnelle sont mises en œuvre par les branches professionnelles dans le cadre du dialogue social. Les opérateurs de France Travail dépendent d’Uniformation, l’OPCO de la cohésion sociale.

Il serait donc pertinent, pour garantir la complémentarité entre les actions propres à chaque branche et les actions communes de confier cette mission à l’OPCO qui dispose d’une vue d’ensemble et pilote des actions sectorielles ambitieuses sur des sujets connexes comme l’insertion par l’activité économique. Il s’agit là d’un amendement de coordination qui propose que ces missions soit reprises par le Groupement d’Intérêts Publics du réseau France Travail crée par un amendement distinct.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 189 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. GENET, SOMON, BASCHER et BRISSON, Mmes JOSEPH et BOULAY-ESPÉRONNIER, M. CHATILLON, Mmes MULLER-BRONN, GARRIAUD-MAYLAM et DUMONT, M. BOUCHET et Mmes RAIMOND-PAVERO et DEL FABRO


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 190

5 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 802 , 801 )

N° 191 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUILLOTIN et MM. ARTANO, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 1ER


Alinéa 18

Compléter cet alinéa par les mots :

, en coordination avec le service public régional de l’orientation

Objet

En vertu de l’article L. 6111-3 du code du travail, l'État et les régions assurent le service public de l'orientation tout au long de la vie. 

Aussi, dans la perspective de la mise en place du nouveau cadre France Travail, le présent amendement vise à conforter ce chef de filât régional de l’orientation professionnelle et de l’information sur les métiers tout au long de la vie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 192 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUILLOTIN et MM. ARTANO, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 51

Compléter cet alinéa par les mots :

. Une représentation de la région est assurée au sein de chaque comité départemental

Objet

Régions et départements travaillent au quotidien à l’articulation de leurs compétences, par le biais de conventionnements, de réunions régulières ou encore dans le cadre du service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE).

L’article 4 prévoit d’ouvrir les comités régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (CREFOP) aux représentants des départements. Aussi, par analogie et souci d’équilibre, cet amendement prévoit la représentation des régions au sein des comités départementaux France Travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 193 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUILLOTIN et MM. ARTANO, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 62

1° Après le mot :

local,

insérer les mots :

par le président du conseil régional ou son représentant, 

2° Remplacer les deux occurrences des mots :

de collectivités

par les mots :

des autres collectivités

Objet

La commission des affaires sociales a adopté un amendement prévoyant que la co-présidence des comités locaux de France Travail est assurée conjointement par le représentant de l’État et un ou plusieurs représentants de collectivités territoriales ou de groupements de collectivités, désignés par l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département.

Cet amendement vise à préciser que les comités locaux France Travail peuvent également être co-présidés par le préfet de région et le président du conseil régional.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 194 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme GUILLOTIN et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 79

Supprimer cet alinéa.

Objet

Il n’est pas souhaitable que la loi renvoie à un décret le soin de fixer la composition, les missions et le fonctionnement des commissions pouvant être instituées au sein des comités France Travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 195

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GUILLOTIN


ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 196 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUILLOTIN et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 7


Alinéa 4

Remplacer le mot :

concertation

par le mot :

négociation

Objet

S’agissant des conventions entre l’État et la région, sur un enjeu aussi important que la qualification des personnes en recherche d’emploi, une simple concertation n’est pas suffisante.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 197

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GUILLOTIN


ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 198

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GUILLOTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 199 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme GUILLOTIN, M. ARTANO, Mme Nathalie DELATTRE et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 6211-3 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé  :

« La région organise une concertation annuelle avec les opérateurs de compétences et les branches professionnelles permettant l’identification des filières de formation à soutenir prioritairement sur le territoire régional. »

Objet

La loi du 5 septembre 2018 relative à la liberté de choisir son avenir professionnel prévoit que la région contribue au financement des centres de formation d'apprentis quand des besoins d'aménagement du territoire et de développement économique qu'elle identifie le justifient.

Dans un rapport de juin 2022, la Cour des Comptes constate une hausse importante des effectifs en alternance en décalage avec l’objectif d’insertion professionnelle des jeunes les moins qualifiés, des difficultés persistantes d’accès à l’apprentissage pour les jeunes en situation de fragilité et une adéquation de l’offre de formation aux besoins des entreprises et des territoires.

Aussi, la Cour préconise de charger les régions d’organiser une concertation annuelle avec les opérateurs de compétences (OPCO) et les branches professionnelles afin  d’identifier les secteurs professionnels, les métiers et les formations à soutenir prioritairement sur le territoire régional.

Tel est l'objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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N° 200 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme GUILLOTIN et MM. ARTANO, GUIOL et REQUIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le cinquième alinéa de l’article L. 6111-6 du code du travail est complété par les mots : « conclu par la région. »

Objet

Cet amendement vise à confier aux régions la tutelle des opérateurs régionaux chargés du conseil en évolution professionnelle (CEP), tout en maintenant leur financement par France Compétences.

Il s’agit de conforter le lien entre le CEP et le service public régional de l’orientation (SPRO), pour garantir un continuum entre l’orientation professionnelle (jeunes et demandeurs d’emploi) et l’accompagnement à l’évolution professionnelle (adultes), et donc un service public qui puisse bénéficier à tous.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 201

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GUILLOTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 202 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 1ER


Alinéa 22

Compléter cet alinéa par les mots :

et du rôle d’aidant d’une personne handicapée, âgée ou malade

Objet

Cet amendement vise à permettre aux aidants souhaitant être inscrit comme demandeur d’emploi de bénéficier d’un diagnostic approfondi de leurs besoins sociaux et professionnels.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 203 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 2


Alinéa 10

Après le mot :

familiale

insérer les mots :

, notamment en matière de garde d’enfants ou du rôle d’aidant d’une personne handicapée, âgée ou malade, auxquelles celui-ci est astreint,

Objet

L’article 2 du projet de loi généralise l’inscription auprès de France travail de tous les demandeurs d’emploi en recherche d’emploi et introduit un contrat d’engagement unique que doivent signer tous les demandeurs d’emploi inscrits.

Il est impératif que le contrat d’engagement tienne compte des sujétions des parents d’enfants handicapés, des personnes isolées assurant la charge d’un enfant et des aidants.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 204 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 2


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

et aux personnes soumises à des sujétions particulières, notamment en matière de garde d’enfants ou d’aide apportée à un proche

Objet

L'article 2 du projet de loi généralise l'inscription auprès de France travail de tous les demandeurs d'emploi en recherche d'emploi et introduit un contrat d'engagement unifié que doivent signer tous les demandeurs d'emploi inscrits.

Certaines difficultés liées à une absence ou des conditions de logement précaires ou à l'état de santé de la personne peuvent entrainer la suspension temporaire de l'engagement du demandeur d'emploi.

Cet amendement propose que les sujétions d'un parent confronté à des contraintes de garde d’enfant ou liées à une situation d’aide puissent également être prises en compte.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 205 rect.

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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 3


Alinéas 2 à 5

Supprimer ces alinéas.

Objet

Comme toute allocation de solidarité, le RSA est avant tout un reste à vivre et un revenu d'existence qui ne saurait être conditionné. Toute suppression de l'allocation a des conséquences dramatiques pour les personnes concernées et doit être écartée.

Tel est l'objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 206 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 3


Alinéas 28 à 56

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer les sanctions prévues par l'article 3 pour ne pas précariser encore plus certains allocataires du RSA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 207 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 44

Après le mot :

interprofessionnel,

insérer les mots : 

des associations représentatives des usagers parmi lesquelles les associations représentatives des personnes handicapées,

Objet

Cet amendement vise à introduire au sein du comité national une représentation des usagers de France travail et de leurs associations représentatives, dont les associations représentant les travailleurs en situation de handicap, afin d'assurer une pleine participation des personnes bénéficiaires aux dispositifs les concernant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 208

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme Nathalie DELATTRE


ARTICLE 8



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 209 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 8


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

Après le cinquième alinéa de l’article L. 8241-1 du code du travail, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Des dispositions du 1° de l’article L. 1242-3. »

Objet

Les entreprises adaptées qui salarient des collaborateurs en CDD Tremplin utilisent le modèle de la prestation de service au sein des entreprises clientes où ces collaborateurs en CDD Tremplin sont affectés. Ainsi, elles peuvent mettre en place des encadrants (salariés des entreprises adaptées) qui accompagnent socialement et professionnellement les collaborateurs en CDD Tremplin et leur transfèrent un savoir-faire métier en lien avec l’activité de l’entreprise cliente.
Les collaborateurs en CDD tremplin s’immergent ainsi dans l’entreprise cliente et peuvent découvrir et s’habituer aux process opérationnels de l’entreprise cliente ; cette condition est un pré requis pour qu’ils puissent être embauchés par la suite par cette dernière, ce qui est l’objectif final du CDD Tremplin.
L’inspection du travail révèle que, lorsqu’un salarié travaille dans les processus et l’outil opérationnel de l’entreprise alors qu’il est en prestation de service, la prestation de service peut être requalifiée en prêt de main d’œuvre illicite, ce qui pénalise fortement les modalités de développement du CDD tremplin.
Nous proposons d’exclure le CDD Tremplin du champ de la loi sur le prêt de main d’œuvre illicite en autorisant les prestations de service en CDD Tremplin dans des conditions permettant à titre dérogatoire une opération de prêt de main d'œuvre à titre lucratif avec une pleine immersion et un accompagnement des collaborateurs en CDD Tremplin dans l’entreprise accueillante



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 210

5 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 211 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 9


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... - Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er juillet 2024, un rapport évaluant le coût, pour les établissements ou les services d’aide par le travail, de l'instauration des obligations d’employeur prévues au présent article.

Objet

Le projet de loi prévoit une amélioration de plusieurs droits individuels des travailleurs d'ESAT (mutuelle santé, transport, chèques vacances, titres restaurant). Ces dispositions créant ces nouveaux droits vont dans le bon sens et rapprochent les droits de travailleurs d'ESAT de ceux des salariés, tout en leur préservant un statut médico-social plus protecteur pour les personnes.

Néanmoins, ces mesures vont avoir un coût très important pour les acteurs du secteur.

Aussi, cet amendement propose la remise d'un rapport sur l'impact de ces dispositions.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 212 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 10


Alinéa 2

Rétablir le 1° dans la rédaction suivante :

1° L’article L. 214-1 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« II. – La politique d’accueil du jeune enfant est conduite dans le cadre d’une stratégie nationale adoptée par arrêté du ministre chargé de la famille, qui détermine notamment des priorités et objectifs nationaux pluriannuels en matière :

« 1° De développement quantitatif et qualitatif de l’offre d’accueil du jeune enfant ;

« 2° De renforcement de l’accessibilité de l’offre d’accueil du jeune enfant pour tous les enfants et leur famille

« 3° D’emplois, de compétences et de qualifications dans le secteur de l’accueil du jeune enfant, ainsi que de besoins nationaux de formation professionnelle qui en découlent. » ;

Objet

L’accueil du jeune enfant est un secteur avec de multiples parties prenantes. Les communes, autorités organisatrices, ne pourront assurer leurs missions sans le concours des départements, des régions, des services de l’État, des organismes débiteurs de prestations familiales, des professionnels du secteur. Il apparaît important qu’une stratégie nationale définisse des priorités et objectifs en matière de développement de l’offre d’accueil et de formation des professionnels de la petite enfance. Une telle stratégie ne saurait être confondue ou redondante avec la convention d’objectifs et de gestion signée entre l’État et la Cnaf, son périmètre étant plus large et intégrant par définition d’autres acteurs que la seule branche famille.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 213 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 10


I. – Alinéa 18

Après le mot :

inventaire

insérer les mots :

et évalue l’accessibilité financière et géographique

II. – Après l’alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° S’assure de l’accessibilité de l’offre visée au 1° aux enfants de familles rencontrant des difficultés du fait de leurs conditions de vie ou de travail, de leur état de santé ou d’une situation de handicap, ou en raison de la faiblesse de leurs ressources ;

III. – Alinéa 37

Après le mot :

difficultés

insérer les mots :

financières et géographiques

Objet

L’absence de solution d’accueil pour l’enfant constitue l’un des principaux freins d’accès ou de retour à l’emploi.

Aussi, cet amendement propose de faire de l’accessibilité de l’offre d’accueil et des multiples enjeux qu’elle recouvre un axe à part entière du schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 214

5 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. BILHAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 215 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 41 C

MM. de NICOLAY, PANUNZI, BACCI, KLINGER, PIEDNOIR, REICHARDT, CHATILLON, Jean Pierre VOGEL et BELIN


ARTICLE 4


Après l’alinéa 55

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« À cette fin, ils prévoient, le cas échéant, la présence effective et régulière dans les maisons France services d’un agent, au sein du personnel existant, chargé de l’orientation et l’accompagnement des personnes en recherche d’emploi ou rencontrant des difficultés sociales et professionnelles.

Objet

Les maisons France services , permettent en un lieu unique, d'être accompagné par des agents dans les démarches de la vie quotidienne. De l'information à l'accompagnement sur des démarches spécifiques, les maisons France services articulent présence humaine et outils numériques.

Il serait donc pertinent, pour répondre au double défi de l’amélioration de la situation des demandeurs d’emploi ou rencontrant des difficultés sociales et professionnelles. et de la recherche du plein-emploi, d’envisager cette présence effective des agents dédiés du réseau France travail au sein du réseau MFS.

Ceci pour assurer une mission qui se veut également de proximité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 41 de la Constitution par le Président du Sénat





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(n° 802 , 801 )

N° 216 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 41 C

MM. de NICOLAY, PANUNZI, BACCI, KLINGER, PIEDNOIR, CHATILLON, Jean Pierre VOGEL et BELIN


ARTICLE 5


Alinéa 23

Compléter cet alinéa par les mots :

, en prévoyant le cas échéant la présence effective et régulière dans les maisons France services d’un agent, issu de son personnel en poste, chargé de l’orientation et l’accompagnement des personnes en recherche d’emploi

Objet

Les maisons France services , permettent en un lieu unique, d'être accompagné par des agents dans les démarches de la vie quotidienne. De l'information à l'accompagnement sur des démarches spécifiques, les maisons France services articulent présence humaine et outils numériques.
Il serait donc pertinent, pour répondre au double défi de l’amélioration de la situation des demandeurs d’emploi ou rencontrant des difficultés sociales et professionnelles, et de la recherche du plein-emploi, d’envisager cette présence effective des agents Pôle emploi au sein du réseau MFS.
Ceci pour satisfaire et assurer le caractère de proximité que nécessite cette mission qui incombe au réseau France Travail prévue par le présent projet de loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 41 de la Constitution par le Président du Sénat





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(n° 802 , 801 )

N° 217

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. Étienne BLANC


ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 218 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

M. MOUILLER, Mme Laure DARCOS, M. Daniel LAURENT, Mmes JACQUES et CANAYER, MM. POINTEREAU, CAMBON, BURGOA, PELLEVAT, LEFÈVRE et GENET, Mme DI FOLCO, MM. GREMILLET et MANDELLI, Mme LOPEZ, M. Bernard FOURNIER, Mmes THOMAS, MALET et ESTROSI SASSONE, MM. SAURY, FRASSA, DARNAUD, PERRIN et RIETMANN, Mmes CHAUVIN, IMBERT, Marie MERCIER et RICHER, M. CADEC, Mmes PUISSAT, VENTALON et LASSARADE, M. SAUTAREL, Mme BELRHITI, M. BOUCHET, Mme DEMAS, MM. BRISSON, SOL, SOMON, BELIN, BOULOUX et SIDO, Mmes BOURRAT et DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC et FAVREAU, Mme DEL FABRO, MM. RAPIN et Cédric VIAL et Mmes SCHALCK et BORCHIO FONTIMP


ARTICLE 8


Après l’alinéa 34

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Après le 3° de l’article L. 8241-1 du code du travail, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Des dispositions de l'article L. 5213-13-2. »

Objet

Les entreprises adaptées qui salarient des collaborateurs en CDD Tremplin utilisent le modèle de la prestation de service au sein des entreprises clientes où ces collaborateurs en CDD Tremplin sont affectés. Ainsi, elles peuvent mettre en place des encadrants (salariés des entreprises adaptées) qui accompagnent socialement et professionnellement les collaborateurs en CDD Tremplin et leur transfèrent un savoir-faire métier en lien avec l’activité de l’entreprise cliente. 

Les collaborateurs en CDD tremplin s’immergent ainsi dans l’entreprise cliente et peuvent découvrir et s’habituer aux process opérationnels de l’entreprise cliente ; cette condition est un pré requis pour qu’ils puissent être embauchés par la suite par cette dernière, ce qui est l’objectif final du CDD Tremplin.

L’inspection du travail révèle que, lorsqu’un salarié travaille dans les processus et l’outil opérationnel de l’entreprise alors qu’il est en prestation de service, la prestation de service peut être requalifiée en prêt de main d’œuvre illicite, ce qui pénalise fortement les modalités de développement du CDD tremplin.

Cet amendement propose d’exclure le CDD Tremplin du champ de la loi sur le prêt de main d’œuvre illicite en autorisant les prestations de service en CDD Tremplin dans des conditions permettant à titre dérogatoire une opération de prêt de main d'œuvre à titre lucratif avec une pleine immersion et un accompagnement des collaborateurs en CDD Tremplin dans l’entreprise accueillante.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 219 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. MOUILLER, Mme Laure DARCOS, MM. FAVREAU et GENET, Mme DI FOLCO, M. GREMILLET, Mmes JACQUES et CANAYER, MM. POINTEREAU, CAMBON, BURGOA, PELLEVAT et MANDELLI, Mme LOPEZ, M. Bernard FOURNIER, Mmes THOMAS, MALET et ESTROSI SASSONE, MM. SAURY, FRASSA, DARNAUD, PERRIN et RIETMANN, Mmes CHAUVIN, IMBERT, Marie MERCIER et RICHER, M. CADEC, Mmes VENTALON et LASSARADE, M. SAUTAREL, Mme BELRHITI, M. BOUCHET, Mmes DEMAS, BORCHIO FONTIMP et SCHALCK, MM. Cédric VIAL et RAPIN, Mme DEL FABRO, MM. BRISSON, SOL, SOMON, BELIN, BOULOUX et SIDO, Mme BOURRAT, MM. Daniel LAURENT et LEFÈVRE, Mme DUMONT et M. Jean-Baptiste BLANC


ARTICLE 4


Alinéa 44

Compléter cet alinéa par les mots :

ainsi que de représentants d’usagers, notamment en situation de handicap, et d’institutions mentionnées à l'article L. 5213-13 du code du travail et à l'article L. 344-2 du code de l'action sociale et des familles

Objet

Cet amendement dénonce l’absence des demandeurs d’emploi en situation de handicap, d’associations représentatives de ces personnes, de représentants d’entreprises adaptées et d’établissements et services d’aide par le travail dans la gouvernance nationale de France Travail.

Cela risque de priver France Travail de l’agilité associative et de l’indispensable savoir d’usage des principaux concernés.

Alors que le SPE se voit confier davantage de missions concernant les travailleurs handicapés, il est impératif que le champ du handicap soit présents dans les différents comités de pilotage et de suivi de France Travail.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 220 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. MOGA, HOUPERT, Stéphane DEMILLY, KERN, JOYANDET, HINGRAY et CANÉVET, Mme BONFANTI-DOSSAT et MM. CHATILLON, HENNO, LEVI et DUFFOURG


ARTICLE 4


Après l’alinéa 44

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les organisations des salariés et des employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel disposent, au total, d’au moins la moitié des voix délibératives.

Objet

A l’instar de la composition du conseil d’administration de Pôle emploi aujourd’hui, où les organisations des salariés et des employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel disposent, au total, de 10 voix sur 19, le présent amendement vise à assurer aux partenaires sociaux un nombre de voix représentant, au total, au moins la moitié des voix au sein du comité national France Travail.

Les organisations des salariés et des employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel sont les mieux à même de connaître le fonctionnement du marché du travail, les besoins des entreprises et les problématiques rencontrées par les actifs.

Le fait de leur assurer une représentation minimale est d’autant plus légitime que l’Unédic, dont ils sont gestionnaires, contribue aujourd’hui au budget du principal opérateur du service public de l’emploi, Pôle emploi, à hauteur de quatre cinquièmes de son budget courant. La gouvernance de France Travail doit donc être mise en place selon un principe simple : « qui paye, décide ».

La composition précise du comité national France Travail étant renvoyé à un décret, il est donc indispensable d’encadrer les dispositions réglementaires à venir.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 221 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. HENNO et CAPO-CANELLAS, Mmes GACQUERRE et GUIDEZ, MM. LAUGIER et MIZZON, Mme VERMEILLET, MM. Stéphane DEMILLY, DUFFOURG, HINGRAY, KERN et LONGEOT, Mme PERROT et M. LEVI


ARTICLE 4


Après l’alinéa 49

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le comité régional France Travail comprend notamment les représentants locaux de l’État, de la région, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel.

Objet

Si la composition des comités régionaux doit être agile pour pouvoir associer tous les acteurs idoines, il convient néanmoins de préciser la composition du noyau dur de ce comité afin qu’aucune partie intéressée ne soit oubliée et tout particulièrement les partenaires sociaux qui sont membres du Bureau du CREFOP, dont la composition est déterminée à l’article L. 6123-3 du code du travail.

Les représentants des partenaires sociaux dans les territoires contribuent en tant que bénéficiaires (entreprises et demandeurs d’emploi) des services de Pôle emploi et du futur réseau France Travail à aborder les problématiques de manière globale. 

Et la présence des organisations syndicales d’employeurs au sein des comités régionaux est indispensable pour contribuer au retour à l’emploi des citoyens, car elles seules sont en mesure de représenter et de porter la voix de toutes les entreprises quels que soient leur taille et leur secteur d’activité qui participent à l’attractivité économique, sociale, culturelle des territoires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 222 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HENNO et CAPO-CANELLAS, Mme GUIDEZ, MM. LAUGIER et MIZZON, Mme VERMEILLET, MM. Stéphane DEMILLY, DUFFOURG, KERN, LEVI et HINGRAY, Mme PERROT et M. LONGEOT


ARTICLE 4


Alinéa 50

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les missions du comité régional France Travail étant exercées par le comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle (CREFOP) mentionné à l’article L. 6123-3, il n’y a pas lieu de prévoir une organisation qui puisse déroger au droit commun. Ceci aurait pour effet de créer une confusion.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 223 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HENNO et CAPO-CANELLAS, Mmes GACQUERRE et GUIDEZ, MM. LAUGIER et MIZZON, Mme VERMEILLET, MM. Stéphane DEMILLY, DUFFOURG, HINGRAY, KERN et LEVI, Mme PERROT et M. LONGEOT


ARTICLE 4


Après l’alinéa 51

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le comité départemental France Travail comprend notamment les représentants locaux de l’État, de la région, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel ;

Objet

Si la composition des comités départementaux doit être agile pour pouvoir associer tous les acteurs idoines, il convient néanmoins de préciser la composition du noyau dur de ce comité afin qu’aucune partie intéressée ne soit oubliée et tout particulièrement les partenaires sociaux qui sont membres du Bureau du CREFOP, dont la composition est déterminée à l’article L. 6123-3 du code du travail.

Les représentants des partenaires sociaux dans les territoires contribuent en tant que bénéficiaires (entreprises et demandeurs d’emploi) des services de Pôle emploi et du futur réseau France Travail à aborder les problématiques de manière globale. 

Et la présence des organisations syndicales d’employeurs au sein des comités locaux est indispensable pour contribuer au retour à l’emploi des citoyens, car elles seules sont en mesure de représenter et de porter la voix de toutes les entreprises quels que soient leur taille et leur secteur d’activité qui participent à l’attractivité économique, sociale, culturelle des territoires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 224 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HENNO et CAPO-CANELLAS, Mmes GACQUERRE et GUIDEZ, MM. LAUGIER et MIZZON, Mme VERMEILLET, MM. Stéphane DEMILLY, DUFFOURG, HINGRAY, KERN, LEVI et LONGEOT et Mme PERROT


ARTICLE 4


Après l’alinéa 52

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le comité local France Travail comprend notamment les représentants locaux de l’État, de la région, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel.

Objet

Si la composition des comités locaux doit être agile pour pouvoir associer tous les acteurs idoines, il convient néanmoins de préciser la composition du noyau dur de ce comité afin qu’aucune partie intéressée ne soit oubliée et tout particulièrement les partenaires sociaux qui sont membres du Bureau du CREFOP, dont la composition est déterminée à l’article L. 6123-3 du code du travail.

Les représentants des partenaires sociaux dans les territoires contribuent en tant que bénéficiaires (entreprises et demandeurs d’emploi) des services de Pôle emploi et du futur réseau France Travail à aborder les problématiques de manière globale. 

Et la présence des organisations syndicales d’employeurs au sein des comités locaux est indispensable pour contribuer au retour à l’emploi des citoyens, car elles seules sont en mesure de représenter et de porter la voix de toutes les entreprises quels que soient leur taille et leur secteur d’activité qui participent à l’attractivité économique, sociale, culturelle des territoires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 225 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. HENNO et CAPO-CANELLAS, Mmes GACQUERRE et GUIDEZ, MM. LAUGIER et MIZZON, Mme VERMEILLET, MM. Stéphane DEMILLY, DUFFOURG, KERN et LEVI, Mme PERROT et MM. LONGEOT et HINGRAY


ARTICLE 4


Après l’alinéa 45

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel disposent d’au moins la moitié des voix délibératives.

Objet

L’objet du présent amendement est de garantir aux partenaires sociaux, au sein du Comité national France Travail, un nombre de voix équivalent au moins à la moitié des voix délibératives. 

Cette proposition s’inspire directement de l’actuelle composition du conseil d’administration de Pôle emploi, où les organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel disposent de 10 voix sur 19.

Ces organisations sont les plus légitimes à faire valoir les besoins des salariés et des employeurs, dans le souci d’un bon fonctionnement du marché du travail. Leur avis doit donc être prioritairement pris en considération.

L’équilibre proposé est d’autant plus légitime que l’Unédic, dont les partenaires sociaux sont gestionnaires, est le principal financeur de Pôle emploi, à hauteur de 93 % du budget de fonctionnement en 2023.

Ainsi la gouvernance de France Travail respecterait le principe que la décision revienne à celui qui finance.

La présente proposition contribue à encadrer les futures dispositions réglementaires, puisque la composition précise du Comité national France Travail doit être définie par décret.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 226

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 227 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 50

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les missions du comité régional France Travail étant exercées par le comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle (CREFOP) mentionné à l’article L. 6123-3, il n’y a pas lieu de prévoir une organisation qui puisse déroger au droit commun. Ceci aurait pour effet de créer une confusion.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 228

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 802 , 801 )

N° 229

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 802 , 801 )

N° 230 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GATEL


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 231 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GATEL, M. CHAUVET, Mmes CANAYER, MORIN-DESAILLY, VERMEILLET, GUIDEZ et FÉRAT, M. LE NAY, Mme DINDAR, MM. LAUGIER, CANÉVET, KERN, Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT, Mme BILLON et MM. Stéphane DEMILLY et DUFFOURG


ARTICLE 1ER


Alinéa 18

Compléter cet alinéa par les mots :

, en coordination avec le service public régional de l’orientation

Objet

En vertu de l’article L. 6111-3 du code du travail, l'État et les régions assurent le service public de l'orientation tout au long de la vie. En particulier, la région :

- organise des actions d'information sur les métiers et les formations en direction des élèves et de leurs familles, des apprentis ainsi que des étudiants ;

- coordonne les actions des autres organismes participant au service public régional de l'orientation (SPRO) et met en place un réseau de centres de conseil sur la validation des acquis de l'expérience ;

- coordonne également, de manière complémentaire avec le SPRO et sous réserve des missions de l'Etat, les initiatives des autres niveaux de collectivités territoriales, des établissements publics de coopération intercommunale et des autres personnes morales concernées, dont une ou plusieurs structures d'information des jeunes sont labellisées par l'Etat.

Dans la perspective de la mise en place du nouveau cadre France Travail, le présent amendement vise donc à conforter ce chef de filât régional de l’orientation professionnelle et de l’information sur les métiers tout au long de la vie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 232 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme GATEL, M. CHAUVET, Mmes CANAYER, MORIN-DESAILLY, GACQUERRE, VERMEILLET, GUIDEZ et FÉRAT, M. LE NAY, Mme DINDAR, MM. LAUGIER, CANÉVET, KERN, Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT, Mme BILLON et MM. Stéphane DEMILLY et DUFFOURG


ARTICLE 4


Alinéa 79

Supprimer cet alinéa.

Objet

Il n’apparaît ni utile ni souhaitable que la loi renvoie à un décret le soin de fixer la composition, les missions et le fonctionnement des commissions pouvant être instituées au sein des comités France Travail.

Il convient ainsi de laisser à chaque comité la liberté d’organiser, comme il l’entend, ses commissions et ce d’autant plus que ces dernières sont prévues à titre facultatif.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 233

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GATEL


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 234

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GATEL


ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 235 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GATEL, M. CHAUVET, Mmes CANAYER, MORIN-DESAILLY, VERMEILLET, GUIDEZ et FÉRAT, M. LE NAY, Mme DINDAR, MM. LAUGIER, CANÉVET, KERN, Jean-Michel ARNAUD, FOLLIOT et LONGEOT, Mme BILLON et MM. Stéphane DEMILLY et DUFFOURG


ARTICLE 7


Alinéa 4

Remplacer le mot :

concertation

par le mot :

négociation

Objet

S’agissant des conventions entre l’Etat et la région, sur un enjeu aussi important que la qualification des personnes en recherche d’emploi, une simple concertation n’apparaît pas suffisante.

En outre, la pratique constatée depuis 2018 à l’occasion de la première génération des pactes régionaux d’investissement dans les compétences (PRIC) entre l’État et les régions a montré que la réalité était celle d’une véritable négociation.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GATEL


ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 237

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, JASMIN, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 6

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement du Groupe Socialiste Écologiste et républicain vise à sortir les bénéficiaires du RSA du champ d’application de l’article 1er et donc de l'inscription obligatoire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, DEVINAZ et REDON-SARRAZY, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 7

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement du Groupe Socialiste Écologiste et républicain vise à sortir les jeunes bénéficiant d’un accompagnement au sein des missions locales, du champ d’application de l’article 1er et donc de l'inscription obligatoire.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 8

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement du Groupe Socialiste Écologiste et républicain vise à sortir les personnes en situations de handicap du champ d’application de l’article 1er et donc de l’inscription obligatoire.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 32

Après le mot :

privés

insérer les mots :

à but non-lucratif,

Objet

Cet amendement du groupe Socialiste Écologiste et Républicain vise à prévenir toutes éventuelles délégations de tâches et de compétences en matière d’orientation et d’accompagnement de retour à l’emploi à des organismes privés à but lucratif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Supprimer cet article.

Objet

Cet article prévoit l’inscription généralisée et automatique sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de France Travail de tous demandeurs d’emploi mais aussi de tous les bénéficiaires ou demandeurs du RSA ainsi que leur conjoint, de toutes les personnes en situation de handicap sollicitant un accompagnement auprès de Cap emploi ou encore de tous les jeunes sollicitant un accompagnement auprès des missions locales.

Cette mesure semble aller à l’encontre de l’esprit initial de la loi concernant les demandeurs d’emploi. En effet, l’article L5411-1 du code du travail dispose actuellement que la recherche d’emploi est un acte volontaire : « A la qualité de demandeur d’emploi, toute personne qui recherche un emploi et demande son inscription sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de Pôle Emploi ».

La recherche d’emploi devrait rester un acte volontaire de la personne dans le respect de ses libertés fondamentales. En effet, la recherche d’emploi est conditionnée à la disponibilité immédiate de la personne qui s’expose à des sanctions en cas de refus de proposition d’emploi si elle n’est pas disponible.

De plus, nous nous opposons à l’inscription sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de France Travail du conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité de la personne qui demande le RSA. Il s’agit là encore d’une question de respect des personnes et de leurs libertés fondamentales.

D’autre part, un nombre important des personnes qui font valoir leurs droits au RSA font face à des difficultés qui nécessitent un accompagnement social, bienveillant, sur le temps long, tourné vers la résolution de leurs problèmes (logement, santé, etc.). La mesure consistant à procéder à l’inscription automatique et indifférenciée, à France Travail, de tous les allocataires du RSA, fait primer une logique de retour à l’emploi qui n’est pas adaptée aux besoins spécifiques toutes les personnes. Dans une logique d’atteinte du plein emploi, les allocataires du RSA sont considérés comme employables à n’importe quel prix. Le RSA n’est plus une allocation de subsistance mais devient progressivement une allocation de retour à l’emploi.

Or, cette logique ne fera qu’aggraver la pauvreté en France et fera basculer dans la grande précarité un grand nombre de personnes.

Cet article traite également de l’orientation et de l’accompagnement des personnes inscrites à France Travail. Les critères d’orientations doivent être précisés par arrêté et restent donc assez flou.

Enfin, un diagnostic global de la personne, sur la base d’un référentiel national, doit être réalisé avec un référent. Là encore les éléments de définition de ce référentiel ne sont pas définis par le texte.

Nous proposons la suppression de cet article 1er qui semble poser les bases d’un outil de contrôle des demandeurs d’emploi par l’opérateur France Travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 9

Supprimer les mots :

auquel correspond une durée hebdomadaire d'activité du demandeur d'emploi d'au moins quinze heures

Objet

Cet amendement vise à supprimer l'inscription dans le texte d'une durée hebdomadaire d'activité d'au moins quinze heures obligatoire, ajoutée par la rapporteure en commission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Supprimer cet article.

Objet

Le contrat d’engagement concerne aussi bien les personnes orientées vers un parcours d’insertion professionnelles que les personnes devant bénéficier d’un accompagnement à vocation d’insertion sociale.

La notion de réciprocité dans les engagements semble avoir disparu au profit d’un accompagnement centré sur les devoirs du demandeur. Ce nouveau contrat d’engagement va ainsi créer un déséquilibre entre droits et devoirs, entre la conditionnalité du RSA et les moyens que devraient avoir les pouvoirs publics pour accompagner les demandeurs d’emplois.

De plus, le demandeur d’emploi est tenu d’accepter l’offre raisonnable d’emploi qui lui ait proposé en ne pouvant la refuser qu’une seule fois.

Enfin, les termes “assiduité” et “participation active” font leur entrée dans le code du travail. Ces termes sont peu clairs et sont susceptibles de varier selon l’interprétation de chacun.

Ces critères ne font que renforcer la suspicion de fraude, le manque de confiance à l’égard des bénéficiaires du RSA.

Cet amendement vise donc à supprimer l’article 2 du présent projet de loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéas 24 à 41

Supprimer ces alinéas.

Objet

L’article L. 5426-1 nous convient dans sa rédaction actuelle. Cet amendement du groupe Socialiste Écologiste et Républicain vise à ne pas intégrer dans le champ du contrat d’engagement les personnes bénéficiaires du RSA, les jeunes et les personnes en situation de handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 45

Supprimer les mots :

, aux contrats conclus en application des articles L. 5131-5 et L. 5131- 6 dudit code ou au contrat d’engagements réciproques conclu en application des articles L. 262-35 et L. 262-36 du code de l’action sociale et des familles, dans leurs rédactions antérieures à l’entrée en vigueur de la présente loi

Objet

Cet amendement du groupe Socialiste Écologiste et Républicain vise à ne pas intégrer dans le champ du contrat d’engagement les personnes bénéficiaires du RSA, les jeunes et les personnes en situation de handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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7 juillet 2023


 

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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et BONNEFOY, MM. Joël BIGOT, BOUAD et TISSOT, Mme HARRIBEY, M. HOULLEGATTE, Mme MONIER, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’article 3 du présent projet de loi. En effet, nous sommes profondément opposés à la philosophie du texte, au lieu d’adopter une logique d’accompagnement, le Gouvernement est dans une logique de stigmatisation des plus précaires, avec les sanctions prévues au présent article, certains allocataires du RSA vont passer de la précarité à la très grande précarité. Les sanctions ne vont pas remobiliser les bénéficiaires du RSA comme les dispositions du texte veulent bien le faire entendre, bien au contraire, elles vont venir accroitre le non-recours, qui était chiffré à 34 % en 2021. En effet, 34 % des foyers éligibles au RSA n’y ont pas recours soit 600 000 foyers et 3 milliards d’euros d’économie par an.

Nous sommes loin de la philosophie voulue par Michel Rocard pour le revenu minimum d’insertion en 1988, qui était d’accorder un socle minimum aux personnes sans ressources afin de lutter contre la pauvreté.

La fragilité des allocataires des minimas sociaux impose à la société de garantir une solidarité à l’égard de tous, quelles que soient leurs situations. La logique des droits et des devoirs est inquiétante concernant le RSA, qui est l’unique source de revenus pour des personnes en grande précarité. Il s’agit de répondre aux besoins de base des millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Aussi il serait mal venu d’instaurer un régime de sanctions supplémentaires pour les bénéficiaires du RSA, alors que le non-recours est de 34 %.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Alinéa 42

Supprimer les mots :

, ou pendant les trois derniers mois si cette durée excède trois mois,

Objet

Cet amendement vise à supprimer la limitation du principe du versement rétroactif de l'allocation quand le demandeur d'emploi s'est conformé à ses obligations.

Cette limitation du versement rétroactif fixée à trois mois par la rapporteure est profondément injuste et va venir renforcer la précarité des allocataires du RSA.

L'inscription dans la loi de l'obligation d'une activité hebdomadaire ou encore la sanction de « suspension-remobilisation » d'une allocation qui, s'élève à 600 euros par mois, sont des mesures totalement inacceptables. Elles le seront d'autant plus si elles sont renforcées par une absence de rétroactivité, passé un certain délai. Le RSA est une allocation différentielle et s'élève à 600 euros par mois. Le RSA ne permet pas de vivre mais de survivre, les mesures de ce texte et ici la limitation de la rétrocativité à 3 mois vont profondément impacter ce "dernier filer de sécurité" permettant de ne pas sombrer dans la très grande précarité que constitue le revenu minimum de solidarité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Alinéas 49 et 50

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la possibilité du président du conseil départemental de décider de la radiation du bénéficiaire de la liste des bénéficiaires du RSA et, en conséquence, de la liste des demandeurs d'emploi.

En effet, les auteurs de cet amendement sont soucieux de respecter et conserver les compétences du président du conseil départemental, cependant, il s'agirait ici de ne pas les outrepasser.


NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS, MONIER et BONNEFOY, MM. Joël BIGOT, BOUAD et TISSOT, Mme HARRIBEY, MM. HOULLEGATTE et JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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AMENDEMENT

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Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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AMENDEMENT

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C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les engagements de l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 à rechercher des solutions aux freins périphériques à l’emploi.

Objet

Cet amendement vise à formaliser l'engagement de pôle emploi à rechercher des solutions aux freins périphériques à l'emploi.

En effet, le contrat d’engagement doit formaliser un accompagnement réel, adapté et équilibré. Il doit traduire l’engagement de l’opérateur à proposer des emplois sur la base d’un diagnostic prenant en compte les freins périphériques rencontrés par la personne en recherche d’emploi et inhérents au territoire. Il doit également s’engager à rechercher des solutions, en lien avec les comités France travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 4


Supprimer cet article.

Objet

La création du nouvel opérateur France travail affiche un objectif qui semble simple parvenir au plein emploi d’ici 2027. L’objectif peut être à priori consensuel, cependant, la méthode l’est beaucoup moins.

En effet, France travail agirait donc pour trouver, les 5,1 millions de personnes « hors radars » qui ne seraient pas insérées dans le monde du travail.

Ainsi repérés, ces privés d’emploi devront obligatoirement s’inscrire sur le portail numérique France Travail. Cette plateforme commune réunira tous les acteurs de l’insertion professionnelle, sans les fusionner. Or, la situation de ces personnes est bien plus complexe et activer comme seul levier la sanction avec une suspension partielle, voir totale du RSA, ne suffira pas.

Les dispositions prévues pour la création du nouvel opérateur et du réseau France Travail sont floues et témoignent d’une volontés de recentralisation, qui viendraient standardiser la gouvernance et ses outils contre des logiques qui prévalaient jusqu’alors de territorialisation et d’adaptation par les acteurs locaux.

Les compétences en matière d’insertion et d’accompagnement des Départements, de formation et d’orientation professionnelle des Régions, ne doivent pas être remise en cause par la création du réseau France Travail. 

Cet amendement du groupe Socialiste Écologiste et Républicain vise à supprimer l’article 4 et supprime donc la création de l’opérateur France Travail.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 6


Alinéa 4

Après le mot :

privés

insérer les mots :

à but non-lucratif

Objet

Cet amendement du groupe Socialiste Écologiste et Républicain vise à prévenir toutes éventuelles délégations de tâches et de compétences en matière d'orientation et d'accompagnement de retour à l'emploi, par des entreprises privées à but lucratif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes POUMIROL, JASMIN, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 6, première phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

La personne mentionnée à l’article L. 262-1 du code de l’action sociale et des familles qui demande son inscription.

Objet

Cet amendement à un double objectif de supprimer l'inscription automatique du conjoint de l’allocataire sur la liste des demandeurs d’emploi et de conditionner l’inscription de l’allocataire sur cette liste à une demande de sa part, dans les faits sur son initiative ou sur proposition de son référent. 

L’ambition de cet amendement est de garantir le droit d’accès inconditionnel des ayant droits au RSA. La recherche d’emploi doit demeurer un acte volontaire. En cela, cet amendement est conforme au droit en vigueur et propose de le réaffirmer. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 259 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes JASMIN, POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 17

Après les mots :

conditions de logement

insérer les mots :

, à sa mobilité, à son isolement en particulier si elle assure la charge d’enfant

Objet

Cet amendement a pour but de préciser les freins et difficultés qui peuvent mener les individus à ne pas s’engager dans une recherche d’emploi active et qui les dirigent vers un objectif d’insertion sociale au préalable.

En effet, le CNLE appelle le Gouvernement à articuler la dimension professionnelle qu’implique la recherche à l’accès à l’emploi et la dimension sociale d’insertion qui justifie la prise en compte de multiples critères sociaux dans les services fournis aux personnes. Le CNLE invite donc à faire attention aux “situations personnelles et les rythmes des personnes accompagnées”.

Selon leurs possibilités de mobilité, les personnes ne sont pas forcément aptes à un retour à l’emploi et peuvent être dans l’impossibilité de remplir leurs engagements présents dans le contrat d’engagement. Ainsi, un accompagnement à vocation d’insertion sociale semble plus adapté.

Cette idée rejoint l’article 262-28 du code de l’action sociale et des familles qui dispose d’une dispense d’une recherche d’emploi par les bénéficiaires du revenu de solidarité active lorsqu’il s’agit de personnes isolées assurant la charge d’un enfant et les femmes isolées enceintes.

La prise en compte de ces facteurs sociaux et personnels permettrait un meilleur accompagnement des personnes, de plus une meilleure connaissance des conditions de vie personnelles du bénéficiaire du RSA évitera l’application de sanctions qui le priverait de son revenu.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 19

Compléter cet alinéa par les mots :

, en coordination avec le service public régional de l’orientation

Objet

 En vertu de l’article L. 6111-3 du code du travail, l’État et les régions assurent le service public de l’orientation tout au long de la vie. En particulier, la région : 

organise des actions d’information sur les métiers et les formations en direction des élèves et de leurs familles, des apprentis ainsi que des étudiants ; coordonne les actions des autres organismes participant au service public régional de l’orientation (SPRO) et met en place un réseau de centres de conseil sur la validation des acquis de l’expérience ; coordonne également, de manière complémentaire avec le SPRO et sous réserve des missions de l’État, les initiatives des autres niveaux de collectivités territoriales, des établissements publics de coopération intercommunale et des autres personnes morales concernées, dont une ou plusieurs structures d’information des jeunes sont labellisées par l’État.

Dans la perspective de la mise en place du nouveau cadre pôle emploi, le présent amendement vise donc à conforter ce chef de filât régional de l’orientation professionnelle et de l’information sur les métiers tout au long de la vie.

Amendement travaillé avec l’ARF



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 20, seconde phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

Cet amendement vise à supprimer une disposition du PJL qui permettrait aux départements de déléguer une partie de leur compétence en matière d’insertion sociale et professionnelle des allocataires du RSA, l’orientation vers un organisme référent, au profit de Pôle Emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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C Défavorable
G Défavorable
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Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 22

Après le mot :

aspirations

insérer les mots

, de son âge

Objet

Cet amendement a pour but de préciser le critère de l’âge qui est à prendre en compte lors de l’orientation des demandeurs d’emploi vers les différents organismes et référents pour un meilleur accompagnement. L’attention portée au critère de l’âge permettra aux jeunes d’être automatiquement orientés vers les Missions Locales qui présentent les compétences adaptées pour les guider vers un emploi. En effet, il y a une réelle nécessité d’orienter les jeunes vers les Missions Locales pour que leur soit fourni un accompagnement spécialisé et individualisé répondant à leurs besoins spécifiques.

Les Missions Locales aident les jeunes à la décision, orientent et conseillent. L’accompagnement des jeunes ne peut se faire directement dans le dessein d’une inscription à pôle emploi, il faut au préalable du temps pour qu’ils gagnent confiance en leur conseiller. C’est pourquoi la souplesse de l’accueil et de la procédure offerte par les Missions Locales est plus adaptée aux jeunes demandeurs d’emploi.

En outre, le CNLE appelle le Gouvernement à articuler la dimension professionnelle qu’implique la recherche à l’accès à l’emploi et les dimensions sociales d’insertion qui implique la prise en compte de multiples critères sociaux par les services fournis aux personnes. Le CNLE invite donc à faire attention aux “situations personnelles et les rythmes des personnes accompagnées”. Ainsi, la prise en compte de l’âge lors de l’orientation habilite le service public de l’emploi à atteindre son objectif de garantir un accompagnement effectif des demandeurs d’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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C Défavorable
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Mmes POUMIROL, JASMIN, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 22, seconde phrase

Après le mot : 

logement

insérer les mots : 

, de mobilité, d’illectronisme, d’illettrisme

Objet

Cet amendement a pour but de préciser les critères à prendre en compte lors de l’orientation des demandeurs d’emploi vers les différents organismes et référents pour un meilleur accompagnement.

En effet, le CNLE appelle le Gouvernement à articuler la dimension professionnelle qu’implique la recherche à l’accès à l’emploi et les dimensions sociales d’insertion qui implique la prise en compte de multiples critères sociaux par les services fournis aux personnes. Le CNLE invite donc à faire attention aux “situations personnelles et les rythmes des personnes accompagnées”.

Il semble pertinent de prendre en compte le critère de la mobilité afin de proposer aux personnes un organisme référent accessible afin qu’elles puissent honorer les engagements de leur contrat.

De plus, la Fédération des acteurs de la solidarité met un point de vigilance sur les plateformes numériques pour l’accompagnement des demandeurs d’emploi. En effet, l’accès au numérique n’est pas universel, en 2022 13 millions de français rencontrent des difficultés dans les usages d’internet et 7 % de la population n’a ni smartphone ni Internet à domicile.

De la même manière, selon l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme, 7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d’illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole, cela justifie alors la prise en compte de ce critère pour permettre une meilleure orientation des personnes illettrées vers un organisme référent compétent pour leur insertion professionnelle.

La prise en compte de ces facteurs sociaux et personnels permettrait un meilleur accompagnement des personnes, de plus une meilleure connaissance des conditions de vie personnelles du bénéficiaire du RSA évitera l’application de sanctions qui le priverait de son revenu. 

Cela permet le service public de l’emploi à atteindre son objectif de garantir un accompagnement effectif des demandeurs d’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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G Défavorable
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Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 22, première phrase

Remplacer les mots :

dans les conditions prévues à l’article L. 5311-9

par les mots :

par arrêté du ministre chargé de l’emploi et du ministre chargé des solidarités, pris après avis de l’instance nationale mentionnée à l’article L. 5311-9 et des associations représentatives des personnes handicapées

Objet

 Quelle que soit la porte d’entrée vers l’accompagnement à l’emploi, l’objectif doit être la qualité de cet accompagnement.

Concernant les personnes en situation de handicap, les auteurs de cet amendement considèrent qu’il est primordial de préciser les conditions dans lesquelles pôle emploi évaluera les besoins et réalisera l’accompagnement renforcé du demandeur d’emploi en situation de handicap.

En effet, une évaluation pertinente suppose un service public de l’emploi étayé, avec des effectifs formés, en nombre suffisant et accompagnant un nombre raisonnable de candidats. Or, ce projet de loi n’apporte aucune garantie concernant les moyens dédiés à pôle emploi. L’un des moyens pour garantir une évaluation et orientation de qualité est d’avoir des cahiers des charges et référentiels précis pour les opérateurs chargés de ces missions. Si les opérateurs doivent évidemment s’adapter aux spécificités locales, il est nécessaire d’avoir une harmonisation dans les référentiels d’évaluation des besoins. Pour éviter des disparités territoriales liées à l’interprétation de référentiels imprécis, les associations représentatives des personnes en situation de handicap doivent prendre part à la co-construction des référentiels servant à l’orientation des demandeurs d’emploi vers un organisme référent (Pôle Emploi, Cap Emploi ou les missions locales).

Amendement travaillé avec le Collectif handicaps



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 22

Compléter cet alinéa par les mots :

et du rôle d’aidant d’une personne handicapée, âgée ou malade

 

Objet

L’article 1 du projet de loi pose le principe de l’inscription généralisée, en qualité de demandeurs d’emploi, auprès de Pole Emploi. Il définit également le cadre de l’orientation de tous les demandeurs d’emploi, en vue d’un accompagnement adapté aux besoins de chacun.

Les critères prévus dans le cadre de la décision d’orientation, ne tiennent pas compte de la situation ou une personne est éloignée de l’emploi en raison de l’aide qu’elle apporte à un proche.

Cette proposition d’amendement a pour objectif de permettre aux aidants souhaitant être inscrit comme demandeur d’emploi de bénéficier d’un diagnostic approfondis de leurs besoins sociaux et professionnels.

Amendement travaillé avec le CIAAF – Collectif inter associatif des aidants familiaux, APF France Handicap



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 23

Après le mot :

précisés

insérer les mots :

ou modifiés

Objet

Cet amendement vise à accroître le pouvoir d’adaptation locale des critères d’orientation en vue d’ajuster les besoins et profils au bassin d’emploi et d’asseoir une gouvernance partenariale du système d’information.

Le projet de loi plein emploi est fondé sur la bonne articulation de plusieurs niveaux de gouvernance : nationale, régionale, départementale, infra-départementale.

Le présent projet de loi intègre la faculté pour le président du Conseil départemental de préciser les critères pour l’orientation des bénéficiaires du RSA. Il apparaît opportun d’élargir cette possibilité selon plusieurs modalités : donner faculté de préciser ou de modifier et élargir tant aux demandeurs d’emploi qu’aux bénéficiaires du RSA et donner une telle faculté à l’échelle du bassin d’emploi dès lors que des circonstances locales le justifient.

Une telle disposition vise à adapter le socle national aux réalités locales. Le bloc communal, et plus particulièrement les intercommunalités et métropoles, membres des comités locaux, est fondé à solliciter de telles adaptations au vu des liens qu’ils déploient avec le tissu entrepreneurial local – en particulier les très petites entreprises – et des outils qu’il pilote ou finance.

A titre d’exemple, les maisons de l’emploi de la métropole lilloise interviennent de façon coordonnée sur les métiers en tension. Celles de Nantes et Saint Nazaire ont fusionné pour fluidifier les relations entre employeurs et publics éloignés de l’emploi sur un bassin d’un million de personnes. De même, les plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE) sont financés à 26 % par le bloc communal, à 14 % par l’État, à 44 % par le Fonds social européen (FSE) dont plusieurs métropoles assument le pilotage en tant qu’organismes intermédiaires. Sur un bassin, le PLIE peut parfois accompagner 40 % des demandeurs d’emploi les plus éloignés de l’emploi. Les missions locales présidées par des élus locaux étaient financées à 17 % par le bloc communal en 2020.

Amendement travaillé avec France Urbaine



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et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Alinéa 23

1° Remplacer les mots :

personnes bénéficiaires du revenu de solidarité active résidant dans le département

par les mots :

demandeurs d’emploi

2° Remplacer les mots :

par arrêté conjoint du représentant de l’État dans le département et du président du conseil départemental, pris après avis de l’instance départementale mentionnée à l’article L. 5311-10

par une phrase ainsi rédigée :

. Lorsque cette décision concerne les bénéficiaires du revenu de solidarité active, cette modification intervient par décision du président du conseil départemental.

Objet

Cet amendement vise à accroître le pouvoir d’adaptation locale des critères d’orientation en vue d’ajuster les besoins et profils au bassin d’emploi et d’asseoir une gouvernance partenariale du système d’information.

Le projet de loi plein emploi est fondé sur la bonne articulation de plusieurs niveaux de gouvernance : nationale, régionale, départementale, infra-départementale.

Par cet amendement, nous proposons de donner la faculté pour le président du Conseil départemental de préciser ou de modifier les critères pour l’orientation des bénéficiaires du RSA. Le représentant de l’État, n’est pas compétent pour connaitre de modalités de mises en place du RSA, compétence exclusive des conseils départementaux.

Amendement travaillé avec France Urbaine



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Après l’alinéa 32

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« Ces organismes doivent répondre aux conditions fixées par un cahier des charges établi par arrêté des ministres chargés de l’emploi et du budget. Des conventions pluriannuelles d’objectifs et de moyens avec l’État doivent préciser, notamment, les conditions d’exécution, d’évaluation, de suivi, de renouvellement, de contrôle et des ratios de personnes de chacune des catégories mentionnées à l’article L. 5411-3 suivies, ainsi que de personnes allocataires du revenu de solidarité active mentionnées à l’article L. 262-1 du code de l’action sociale et des familles suivis par un conseiller.

« Lorsque ces organismes sont de portée uniquement régionale ou départementale, le conventionnement peut être fait avec le comité France Travail concerné.

Objet

Cet article du projet de loi est très peu explicite sur le contrôle et l’évaluation des organismes référents. En plus de préciser que ces organismes doivent être à but non lucratif - ce qui est l’objet d’un autre amendement de notre groupe, une vigilance particulière devra être portée sur les organismes habilités : cahiers des charges, conventionnements, bilan qualitatif et quantitatif …

Face à la philosophie centralisatrice globale du projet de loi, il est important de donner aux territoires la possibilité d’être impliqués dans le contrôle et l’évaluation de ces organismes lorsqu’ils interviennent à un échelon local, notamment, en terme de ratio entre accompagnants et accompagnés.

En effet, les personnes allocataires du RSA accueillies par le Secours Catholique expliquent qu’elles se battent pour s’en sortir mais qu’elles ne sont pas toujours suffisamment aidées par les professionnels, faute de disponibilité de leur part. L’Allemagne compte un agent du service public de l’emploi pour trente-huit demandeurs d’emploi quand, en France, ce ratio est en moyenne de un pour cent. Cette situation ne permet pas un accompagnement qualitatif et tourné vers la résolution des problèmes que rencontrent les personnes. Cela conduit à mettre en difficulté à la fois les personnes accompagnées et les professionnels qui peuvent ressentir une perte de sens dans leur travail.

Les personnes éloignées de l’emploi, notamment les personnes allocataires du RSA, ont besoin d’un accompagnement de proximité, positif et bienveillant. Il s’agit de partir de leurs besoins et de s’adapter à elles. Il s’agit également de partir des aspirations des personnes, de leurs compétences et de favoriser un accompagnement fondé sur la confiance. Cet accompagnement est un droit et doit pouvoir se faire avec une personne ayant du temps pour cela, permettant ainsi de co-construire un projet ou un parcours d’insertion. 

Cet amendement du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a donc un double objectif, garantir un accompagnement de qualité en redonnant du sens au travail des professionnels, et permettre aux territoires de s’impliquer dans le contrôle des organismes intervenant à l’échelon local.

 






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G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Après l’alinéa 37

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

« … – Préalablement à l’entrée en vigueur des dispositions du présent article, un bilan annuel des expérimentations en cours est réalisé sous forme de rapport gouvernemental, avant toute possible généralisation. Ce rapport contiendra les modalités d’évaluation associant les acteurs de terrain.

Objet

Il s’agit de pouvoir suivre chaque année l’évolution des expérimentations par l’intermédiaire d’un rapport Gouvernemental.

Au mois de décembre 2022, a été lancé par le Gouvernement une expérimentation visant à mettre en place un nouveau dispositif d’accompagnement des allocataires du RSA. 18 départements participent à ce jour à cette expérimentation. Or, le présent projet de loi entend généraliser pôle emploi dans les mêmes termes que ladite expérimentation portant sur les bassins d’emploi en difficultés. Aucun bilan n’a pu a se jour être tiré des expérimentations et pourtant le Gouvernement décide de la généraliser. La question de la temporalité de cette mesure se pose donc. Aussi, nous proposons un amendement visant demander au Gouvernement l’établissement d’un bilan de ces expérimentations avant toute entrée en vigueur de la présente proposition de loi.

Amendement travaillé avec l’UNIOPSS



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 271 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... – Au plus tard vingt-quatre mois après l’entrée en vigueur de ces dispositions, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation du présent article, en précisant ses effets sur l’accès, le retour et le maintien dans l’emploi des personnes les plus durablement éloignées du marché du travail.

Objet

Sans une évaluation suivie des missions confiées au service public de l’emploi, il paraît difficile de savoir la transformation de pôle emploi parvient réellement à faciliter l’accès, le retour et le maintien dans l’emploi des personnes les plus durablement éloignées du marché du travail. Cette évaluation est d’autant plus nécessaire que le service public de l’emploi vient déjà de voir les modalités d’accompagnement des demandeurs d’emploi en situation de handicap évoluer récemment dans le cadre de la mise en place du lieu unique d’accompagnement proposé entre Pôle Emploi et le réseau des Cap Emploi, qui n’a pas fait l’objet d’une évaluation susceptible d’alimenter les travaux autour de la mise en place d’un tel changement. Afin d’adapter, s’il le faut, ces dispositions pour répondre au mieux à la demande, cet amendement prévoit d’évaluer cette réforme d’ici 2027.

Amendement travaillé avec le Collectif handicaps



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 272 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 273 rect. bis

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 4


Après l'article 4

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement transmet un rapport en 2024 au plus tard au comité national d’évaluation France Travail. Le rapport apporte les informations sur les moyens humains nécessaires pour mettre en place des heures d’accompagnement en montée progressive dans les territoires. Une fois l’ensemble du territoire couvert, le rapport mentionne les modalités d’emploi et de formation des professionnels assurant ces heures.

Objet

L’accompagnement des personnes nécessite un nombre suffisant de professionnels formés, dédiés à cet accompagnement, dont le nombre n’est pas connu à ce stade.

Amendement travaillé avec l’UNIOPSS



NB :La rectification consiste en un changement de place (d'un article additionnel après l'article 1er à un article additionnel après l'article 4).





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N° 274 rect.

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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 5

1° Remplacer les mots :

élabore et signe,

par les mots :

conclut un contrat d’engagement commun et librement débattu énumérant leurs engagements réciproques

2° Supprimer les mots :

un contrat d’engagement

Objet

Cet amendement vise à consacrer le consentement de la personne dans la conclusion de son contrat d’engagement comme c’est déjà le cas dans le droit en vigueur. 

Les termes “librement débattu” apparaissent déjà pour le projet personnalisé de l’allocataire du RSA. Cet amendement tend à réintroduire la notion de réciprocité dans le “contrat d’engagement” dans l’objectif de réaffirmer le caractère synallagmatique dudit contrat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 275 rect.

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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 7

Remplacer les mots :

et, le cas échéant, de formation et d’aide à la mobilité

par les mots :

de formation et de recherche de solutions concrètes pour résoudre les freins périphériques à l’emploi (aide à la mobilité, logement, garde d’enfants, santé)

Objet

Le contrat d’engagement renforce les devoirs du demandeur d’emploi sans pour autant donner des garanties précises sur les obligations de pôle emploi. Celles-ci ne peuvent être optionnelles (« le cas échéant »).

La résorption des freins périphériques est un préalable majeur au retour à l’emploi.

Afin que le demandeur soit sécurisé et accompagné concrètement, il est indispensable de faire mention dans le contrat des actions entreprises par l’organisme référent dans les domaines : de l’aide à la mobilité, du logement, de la garde d’enfants, de la santé.

Amendement travaillé avec l’UNSA



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 276 rect.

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AMENDEMENT

présenté par

M. GILLÉ, Mmes POUMIROL, JASMIN, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 277 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 7, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Ces engagements tendent à rechercher des solutions aux freins périphériques à l’emploi et tiennent compte des sujétions particulières, notamment en matière de garde d’enfants ou du rôle d’aidant d’une personne handicapée, âgée ou malade, auxquelles le demandeur d’emploi est astreint.

Objet

L'article 2 du projet de loi généralise l'inscription auprès de pôle emploi de tous les demandeurs d'emploi en recherche d'emploi et introduit un contrat d'engagement unique que doivent signer tous les demandeurs d'emploi inscrits.

L'obligation de s'inscrire dans une démarche de recherche d'emploi ne tient pas compte de certaines sujétions personnelles et en particulier de celles d'un parent isolé d'un enfant handicapé ou d'un aidant ou encore d'une femme enceinte isolée.

Concernant l'automaticité de l'inscription des bénéficiaires du RSA prévu dans le projet de loi, il convient aussi de s'interroger sur son articulation de la disposition prévue à l'article 1er avec l'article L262-28 du Code de l’Action Sociale et des Familles qui prévoit une dispense pour les personnes isolées assurant la charge d'un enfant et les femmes enceintes isolées.

Il est impératif de tenir compte des sujétions des parents d'enfants handicapés, des personnes isolées assurant la charge d'un enfant et des aidants.

 Amendement travaillé avec APF France Handicap



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes POUMIROL, JASMIN, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéas 12 à 17

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement a pour but de supprimer la notion d’offre raisonnable d’emploi du projet de loi plein emploi. Ici, le contrat d’engagement n’apparait plus comme réciproque mais comme une contrainte.

Il existe de nombreux motifs légitimes pour refuser un emploi. Les Français ne sont pas des enfants que le Gouvernement doit punir et inciter coute que coute à une reprise de travail. Ce sont les plus à même à juger pour eux même quels emplois leur convient le mieux.

L’auteur de l’amendement appelle de ses vœux à une garantie de l’emploi pour toutes et tous pour faire le choix d’une politique de l’emploi de qualité financée au niveau nationale et administrée au niveau local.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 280 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéas 12 et 13, premières phrases, et alinéa 14

Remplacer les mots :

de l’offre raisonnable

par les mots :

des offres raisonnables

 

Objet

Cet amendement vise à garantir la possibilité de rejeter au moins une offre d’emploi pour des motifs qui tiennent au demandeur, en dehors des motifs légitimes comme c’est déjà le cas dans le droit existant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 281 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 282 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 2


Alinéa 13, seconde phrase

Supprimer les mots :

notamment afin d’accroître les perspectives de retour à l’emploi du demandeur d’emploi

Objet

Le présent amendement a pour but de supprimer l’idéologie de retour à l’emploi coute que coute que met en place le gouvernement dans son projet de loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 2


Alinéa 13

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent amendement a pour but de supprimer la notion d’offre raisonnable d’emploi du projet de loi plein emploi. Ici, le contrat d’engagement n’apparait plus comme réciproque mais comme une contrainte.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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ARTICLE 2


Alinéa 13, seconde phrase

Après le mot :

révisés,

insérer les mots :

à la demande du demandeur d’emploi,

Objet

Cet amendement vise à intégrer l’initiative et le consentement du demandeur d’emploi dans la révision des éléments constitutifs d’une offre raisonnable d’emploi. Sans cet amendement, étant donné que le contrat d’engagement n’est pas librement débattu, alors même que l’on sait que le demandeur sera la partie faible en difficulté pour négocier les stipulations, lesdits éléments pourront élargir considérablement le champ d’offres que le demandeur sera obligé d’accepter.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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G Défavorable
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ARTICLE 2


Alinéa 14

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’auteur de l’amendement considère que le texte est infantilisant à l’égard des futurs inscrits à pôle emploi. Ainsi, il préfère donner la possibilité plutôt que contraindre.

L’auteur de l’amendement considère que la notion « d’actes positifs et répétés de recherche d’emploi » marginalise les futures personnes inscrites à pôle emploi qui ne sont ni des parasites, ni des fainéants.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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ARTICLE 2


Alinéa 14

Remplacer les mots :

est tenu

par les mots :

a pour objectif

Objet

L’auteur de l’amendement considère que le texte est infantilisant à l’égard des futurs inscrits à pôle emploi. Ainsi, il préfère donner la possibilité plutôt que de contraindre.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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ARTICLE 2


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

et aux personnes qui ont interrompu leur activité professionnelle pour s’occuper d’une personne mentionnée à l’article L. 3142-16 présentant un handicap ou une perte d’autonomie définis en application de l’article L. 3142-24 ou toute autre personne soumise à des sujétions particulières notamment en matière de garde d’enfants

Objet

L’article 1er de ce projet de loi mentionne certaines conditions donnant accès à un accompagnement à vocation d’insertion sociale (dont le périmètre et les missions restent flous). Ces conditions – à savoir des difficultés de logement ou un état de santé empêchant temporairement la recherche d’un emploi – dispensent également de signer un contrat d’engagement (alinéa 17 de l’article 2) et donc d’être soumis aux obligations d’activités et risques de suspension des aides. Se pose ici la question des difficultés de recherche d’emploi liées à la garde d’enfants ou à des situations d’aidance : supprimera-t-on, par exemple, le RSA à des mères de jeunes enfants en situation de handicap ou des aidantes d’adultes en situation de handicap car elles n’ont pas pu rechercher activement un emploi ou effectuer des « heures de remobilisation » ? 

Dans le contexte actuel de pénurie de professionnels dans le secteur de la petite enfance, de l'aide à domicile et des personnes âgées, et alors que la solidarité nationale ne relaie pas encore suffisamment la solidarité familiale, de nombreux proches deviennent aidants à défaut de meilleure solution. Il est urgent de reconnaître les efforts qu’ils fournissent au quotidien : l’étude Share du Laboratoire d’économie et de gestion des organisations de santé de l’université Paris-Dauphine estime à 11 milliards d’euros par an l’économie pour l’État due au travail des aidants.

Il serait intolérable de les pénaliser via un contrat d’engagement contraignant et inadapté à leurs situations personnelles. Cet amendement prévoit donc d’élargir les conditions de dispense de ce contrat d’engagement aux aidants étant obligés d’interrompre leur activité professionnelle pour s’occuper d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie.

Amendement travaillé avec le Collectif handicaps



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

M. GILLÉ, Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 30, première phrase

Remplacer les mots :

organismes mentionnés à l’article L. 5314-1 du présent code

par les mots :

missions locales

Objet

Confier le contrôle de l’engagement des jeunes aux Missions locales qui ont développé une expertise dans l’accompagnement de ce public.

Cet amendement a été proposé par l’ARML Auvergne-Rhône-Alpes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 291 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 30

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Le contrôle des engagements des jeunes dont elles assurent l’accompagnement est exercé par les missions locales mentionnées à l’article L. 5314-1. Elles prononcent, s’il y a lieu, les mesures de suspension et de suppression des allocations mentionnées aux articles L. 5131-5 et L. 5131-6 et en informent l’instance départementale mentionnée à l’article L. 5311-10. Elles proposent, le cas échéant, les mesures de radiation de la liste des demandeurs d’emploi.

Objet

Les Missions locales sont les seules capables de prononcer les sanctions contre les jeunes.

Cet amendement a été proposé par l’ARML Auvergne-Rhône-Alpes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

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AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL, MEUNIER, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 293 rect.

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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KANNER, Mmes POUMIROL, MEUNIER, FÉRET, LE HOUEROU, LUBIN et CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 2° de l’article L. 5312-1 et le troisième alinéa de l’article L. 5314-2 du code du travail sont complétés par les mots : « et délivre systématiquement à tous les jeunes ni en emploi, ni en formation, ni en études, une information complète et qualifiée sur le service civique ».

Objet

Cet amendement vise à assurer une information systématique et qualifiée sur le service civique par les agents du service public de l’emploi aux jeunes « NEETS » c’est-à-dire ni en études, ni en emploi, ni en formation. Cette information précisera l’universalité et l’accessibilité à tous du dispositif, ses spécificités et ses modalités pratiques d’exercice.

Les effets du service civique sur l’insertion socio-professionnelle des jeunes ne sont plus à démontrer et les bilans réalisés année après année par l’Agence du service civique montrent que plus de trois-quarts des jeunes sont en emploi ou en formation 6 mois après la fin de leur service civique.

Ce dispositif qui existe depuis 2010 est trop peu connu des jeunes alors qu’il constitue une opportunité pour eux de reprendre confiance en eux, de se sentir utiles et d’être accompagné dans leur projet d’avenir, autant d’éléments structurels de l’orientation des jeunes et qui explique son succès.

Pour toutes ces raisons, le présent amendement propose que les jeunes concernés par le contrat d’engagement jeunes et tous ceux qui sont en difficulté soient informés sur le service civique dès leur entrée dans le dispositif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, LE HOUEROU, FÉRET, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 3


Alinéas 2 à 5 et 28 à 56

Supprimer ces alinéas.

Objet

L'accès au RSA est un droit qui ne doit pas être conditionné à la satisfaction d'obligations par le bénéficiaire en contrepartie de l'allocation ; les bénéficiaires du ne peuvent donc pas être soumis automatiquement aux mêmes obligations que les demandeurs d’emploi. Comme toute allocation de solidarité, le RSA est avant tout un reste à vivre et un revenu d'existence qui ne saurait être conditionné. 

Il convient donc de refuser le principe même des sanctions et l’aggravation des sanctions contre les allocataires du RSA hors cas de fraude avérée. Les conséquences des sanctions sont dramatiques pour les bénéficiaires. De même, la sanction “suspension-remobilisation” ne doit pas être retenue car elle ne respecte pas la nécessité de préserver le reste à vivre. Toute rupture dans le versement d’une allocation a des conséquences dramatiques pour les personnes concernées et doit être écartée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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présenté par

Mmes POUMIROL, LE HOUEROU, FÉRET, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme POUMIROL, M. GILLÉ, Mmes FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 3


Alinéa 14

Supprimer cet alinéa.

Objet

De manière analogue aux amendements proposés sur l’article 1er, cet amendement vise à supprimer la possibilité de déléguer la compétence des départements d’accompagnement des allocataires au profit de Pôle Emploi. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme POUMIROL, M. GILLÉ, Mmes FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 3


Alinéa 14

Après les mots :

cette orientation

rédiger ainsi la fin de cet alinéa : 

lorsque le président du conseil départemental lui a délégué cette compétence par convention. » ;

Objet

Amendement de repli. Bien qu’il maintienne la possibilité de déléguer la compétence d’orientation des allocataires du RSA prévue à l’article 1er, cet amendement supprime la décision supplétive de Pôle Emploi si le Président du Conseil départemental ne prend pas de décision dans un délai réglementaire. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 3


Alinéa 19 

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

c) Le dernier alinéa est ainsi rédigé :

« Le président du conseil départemental désigne un correspondant chargé de suivre les évolutions de la situation des bénéficiaires et d’appuyer les actions des référents uniques mentionnés au II de l’article L. 5411-6 du code du travail. » ;

Objet

Cet amendement vise à préserver le droit constant et à l’adapter aux nouvelles dispositions de ce projet de loi en maintenant la capacité du Président du conseil départemental à l’évaluation des référents uniques chargés du suivi des allocataires du RSA qu’ils soient issus des conseils départementaux ou de Pôle Emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 3


Alinéa 20 à 24

Supprimer ces alinéas.

Objet

Les alinéas 20 à 24 prévoient une mesure inadaptée aux personnes en insertion sociale en mettant une pression sur les allocataires du RSA en décalage avec la réalité de leur vie qui risque de favoriser le non recours plutôt que d’aider ces personnes. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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Cet amendement a été retiré avant séance.





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AMENDEMENT

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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 3


Alinéa 38

Après la référence :

L. 262-39,

insérer les mots :

sur proposition du référent unique

Objet

Le présent amendement a pour but de rajouter le référent unique dans l’équipe pluridisciplinaire qui statuera sur la suppression ou non du versement du RSA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU, POUMIROL, FÉRET, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Alinéa 39

1° Deuxième phrase

Remplacer les mots :

l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail

par les mots :

le président du conseil départemental, qui en a la compétence exclusive

2° Dernière phrase

Remplacer les mots :

l’institution mentionnée au même article L. 5312-1

par les mots :

le président du conseil départemental de manière explicite

Objet

La décision de suspension de l’allocation doit être motivée par le Président du conseil départemental.

 Cet amendement a été travaillé avec l’UNIOPSS. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU, POUMIROL, FÉRET, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 3


Alinéa 39

Rédiger ainsi cet alinéa :

« IV. – Lorsque l’opérateur Pôle emploi est l’organisme référent chargé de l’accompagnement du bénéficiaire, il propose, s’il y a lieu, au président du conseil départemental, pour les motifs mentionnés au I et au II, la suspension ou la suppression du versement du revenu de solidarité active. Un délai d’un mois est fixé entre la proposition de décision de Pôle emploi et son acceptation par le président du conseil départemental, qui en a la compétence exclusive. Cette proposition est par la suite transmise après que le bénéficiaire, informé par l’opérateur Pôle emploi des faits reprochés et de la sanction encourue, a été mis en mesure de faire connaître ses observations, avec l’assistance, à sa demande, d’une personne de son choix. Il est informé par l’opérateur Pôle emploi de la proposition transmise et des motifs qui la fondent.

Objet

Cet amendement reprendre le point 3 et le point 13 de l’avis du Conseil d’Etat.

Cet amendement a été travaillé avec l’UNIOPSS. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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AMENDEMENT

présenté par

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 16

Compléter cet alinéa par les mots :

ou de tout opérateur ou organisme constitué à leur initiative

Objet

Cet amendement vise à intégrer les Plans locaux pluriannuels pour l'insertion et l'emploi (PLIE) et les maisons de l’emploi (MDE) parmi les acteurs membres du réseau France travail.

Le bloc communal, en particulier les intercommunalités et a fortiori les métropoles, concourent au service public de l’emploi en présidant et finançant des opérateurs et organismes divers dont plus de 75 maisons de l’emploi et plus de 130 PLIE.

Cet amendement a été travaillé avec France urbaine.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 308 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


I. – Après l'alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

«...° Des représentants, au niveau national, des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13.

II. – Alinéa 44

Après le mot :

interprofessionnel

insérer les mots :

, des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13-1

Objet

Les entreprises adaptées sont des composantes essentielles des politiques publiques du handicap. Preuve en est, l’engagement national Cap vers l’entreprise inclusive 2018-2022 qui fixait, conformément à la volonté du Gouvernement de réduire le chômage des personnes handicapées, un objectif de 40 000 créations d’emplois par le secteur adapté. Les entreprises adaptées sont un levier d’inclusion par l’emploi des personnes en situation de handicap, en milieu ordinaire.

Les entreprises adaptées tendent à développer, notamment par le biais d’expérimentations, l’accompagnement des transitions professionnelles des personnes en situation de handicap et leur mobilité vers d’autres entreprises. Elles constituent également un vivier de ressources humaines et de compétences au service des métiers en tension (restauration, propreté, …).

Il existe un paradoxe entre le nombre de personnes en situation de handicap inscrites à Pôle emploi (450 000 personnes) et les difficultés de recrutement persistantes exprimées par 75% des entreprises adaptées : la complexité de l’identification et de l’évaluation du handicap par l’ensemble des acteurs ne permet pas à ces personnes d’accéder à l’emploi à hauteur du besoin. Le taux de chômage est double pour les personnes en situation de handicap par rapport au reste de la population. Les difficultés de recrutement que connaissent l’ensemble des activités sont, pour l’ensemble des entreprises adaptées, renforcées du fait de la complexité du processus administratif, des disparités de fonctionnement entre les départements et du manque de fluidité dans le pilotage national.

Aussi, afin de faciliter l’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés, la présence des représentants des entreprises adaptées au sein de France Travail permettrait une meilleure prise en compte des spécificités afférentes.

Aujourd’hui, les représentants des entreprises adaptées ne sont pas présents dans les différents comités du SPE (nationalement et localement). Cet amendement vise donc à ce que les entreprises adaptées soient partie intégrante du réseau France Travail et prennent part à sa gouvernance nationale, notamment par le biais de l’Union nationale des Entreprises Adaptées (UNEA), qui représente 75% des entreprises adaptées.

Cet amendement a été travaillé avec l’UNEA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 309 rect. bis

11 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 4


Alinéa 21

Après la référence :

L. 5316-1,

insérer les mots :

les structures mentionnées à l’article L. 5213-13,

Objet

Les entreprises adaptées sont des composantes essentielles des politiques publiques du handicap. Preuve en est, l’engagement national Cap vers l’entreprise inclusive 2018-2022 qui fixait, conformément à la volonté du Gouvernement de réduire le chômage des personnes handicapées, un objectif de 40 000 créations d’emplois par le secteur adapté. Les entreprises adaptées sont un levier d’inclusion par l’emploi des personnes en situation de handicap, en milieu ordinaire.

Les entreprises adaptées tendent à développer, notamment par le biais d’expérimentations, l’accompagnement des transitions professionnelles des personnes en situation de handicap et leur mobilité vers d’autres entreprises. Elles constituent également un vivier de ressources humaines et de compétences au service des métiers en tension (restauration, propreté, …).

Il existe un paradoxe entre le nombre de personnes en situation de handicap inscrites à Pôle emploi (450 000 personnes) et les difficultés de recrutement persistantes exprimées par 75% des entreprises adaptées : la complexité de l’identification et de l’évaluation du handicap par l’ensemble des acteurs ne permet pas à ces personnes d’accéder à l’emploi à hauteur du besoin. Le taux de chômage est double pour les personnes en situation de handicap par rapport au reste de la population. Les difficultés de recrutement que connaissent l’ensemble des activités sont, pour l’ensemble des entreprises adaptées, renforcées du fait de la complexité du processus administratif, des disparités de fonctionnement entre les départements et du manque de fluidité dans le pilotage national.

Aussi, afin de faciliter l’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés, la présence des représentants des entreprises adaptées au sein de France travail permettrait une meilleure prise en compte des spécificités afférentes.

Cet amendement vise donc à ce que les entreprises adaptées soient partie intégrante du réseau France Travail.

Cet amendement a été travaillé avec l’UNEA.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 310 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


I. – Alinéa 42, seconde phrase

Après le mot :

territoriales

insérer les mots :

et de leurs groupements

II. – Alinéa 56, deuxième phrase

1° Après le mot :

territoriales

insérer les mots :

ou de leurs groupements

2° Remplacer le mot :

concernée

par les mots :

ou du groupement concernés

Objet

Le présent amendement vise à tenir compte de la place des intercommunalités dans les missions du service public de l’emploi.

Il s’agit principalement d’un amendement de mise en cohérence du texte, cette mention étant omise au sein de certains articles.

Cet amendement a été travaillé avec France urbaine.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 311 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


I. – Alinéa 44

Supprimer les mots :

et interprofessionnel

II. – Alinéa 68

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La composition des comités territoriaux intègre les organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives au niveau national.

Objet

Compte tenu des enjeux relatifs aux métiers en tension, de l’implication de ses adhérents dans l’accompagnement et l’insertion des demandeurs d’emploi et de son poids significatif, il est indispensable que l’UDES, l’Union des Employeurs de l’Économie Sociale et Solidaire, puisse contribuer pleinement aux décisions relatives aux enjeux nationaux du service public de l’emploi.

En effet, l’organisation du comité national France Travail ne peut être pleinement efficiente si elle écarte les organisations d’employeurs représentatives au niveau national et multi-professionnel. Des organisations patronales représentant des structures agissant sur un pan entier de l’économie nationale.

Rappelons que l’économie sociale et solidaire (ESS) regroupe environ 200 000 entreprises (associations, mutuelles, coopératives) qui concilient activité économique et utilité sociale et emploient 2,3 millions de salariés, soit 14% de l’emploi privé. Les entreprises de l’ESS agissent, au quotidien, en faveur du service public de l’emploi. Elles participent également à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi en ce qui concerne les sujets du logement, de la garde d’enfants, de l’accompagnement à la mobilité. Cela légitime d’autant plus leur représentation, par le biais de l’UDES, au sein du comité national et des comités territoriaux de France Travail.

Comme le propose cet amendement, il convient d’inclure pareillement les organisations représentatives au niveau national interprofessionnel et multi-professionnel au sein du comité national et des comités territoriaux France Travail.

Cet amendement a été travaillé avec l’UDES.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 312 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 44

Après le mot :

interprofessionnel

insérer les mots :

, des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13-1

Objet

Les entreprises adaptées sont des composantes essentielles des politiques publiques du handicap. Preuve en est, l’engagement national Cap vers l’entreprise inclusive 2018-2022 qui fixait, conformément à la volonté du Gouvernement de réduire le chômage des personnes handicapées, un objectif de 40 000 créations d’emplois par le secteur adapté. Les entreprises adaptées sont un levier d’inclusion par l’emploi des personnes en situation de handicap, en milieu ordinaire.

Les entreprises adaptées tendent à développer, notamment par le biais d’expérimentations, l’accompagnement des transitions professionnelles des personnes en situation de handicap et leur mobilité vers d’autres entreprises. Elles constituent également un vivier de ressources humaines et de compétences au service des métiers en tension (restauration, propreté, …).

Il existe un paradoxe entre le nombre de personnes en situation de handicap inscrites à Pôle emploi (450 000 personnes) et les difficultés de recrutement persistantes exprimées par 75% des entreprises adaptées : la complexité de l’identification et de l’évaluation du handicap par l’ensemble des acteurs ne permet pas à ces personnes d’accéder à l’emploi à hauteur du besoin. Le taux de chômage est double pour les personnes en situation de handicap par rapport au reste de la population. Les difficultés de recrutement que connaissent l’ensemble des activités sont, pour l’ensemble des entreprises adaptées, renforcées du fait de la complexité du processus administratif, des disparités de fonctionnement entre les départements et du manque de fluidité dans le pilotage national.

Aussi, afin de faciliter l’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés, la présence des représentants des entreprises adaptées au sein de pôle emploi permettrait une meilleure prise en compte des spécificités afférentes.

Aujourd’hui, les représentants des entreprises adaptées ne sont pas présents dans les différents comités du SPE (nationalement et localement). Cet amendement vise donc à ce que les entreprises adaptées prennent part à la gouvernance du réseau France Travail.

Cet amendement a été travaillé avec l’UNEA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 313 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 50

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cette proposition dérogatoire contrevient à la compétence exclusive des régions en matière de formation professionnelle telle que définie par les articles L. 6111-1 et L. 6121-1 à L. 6121-7 du code du travail.

En outre, les missions du comité régional France Travail étant exercées par le comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (CREFOP) mentionné à l’article L. 6123-3, il n’y a pas lieu de prévoir une organisation qui puisse déroger au droit commun.

Cet amendement du Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a été travaillé avec Régions de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 314 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Après l’alinéa 51

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le comité départemental France Travail comprend les représentants départementaux des organismes et parties intéressées, à savoir, les représentants de l’État, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau départemental ou intéressées, les chambres consulaires, ainsi qu’avec voix consultative, des représentants des principaux opérateurs de l’emploi, de l’orientation et de la formation professionnelles et des personnes qualifiées dans le domaine de la transition écologique.

Objet

Le projet de loi ne prévoit rien sur la composition des instances départementales et locales de France Travail. Afin qu’aucune partie intéressée ne soit oubliée, il serait pertinent de caler cette composition sur celle du CREFOP. C’est ce que propose cet amendement, qui reprend la formulation de l’article L.6123-3 du code du travail.

Les représentants départementaux et locaux des organisations et parties intéressées régionales seraient ainsi pleinement associés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 315 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Après l’alinéa 52 :

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le comité local France Travail comprend les représentants locaux des organismes et parties intéressées à savoir les représentants de l’État, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau local ou intéressées, les chambres consulaires, ainsi qu’avec voix consultative, des représentants des principaux opérateurs de l’emploi, de l’orientation et de la formation professionnelles et des personnes qualifiées dans le domaine de la transition écologique.

Objet

Le projet de loi ne prévoit rien sur la composition des instances départementales et locales de France Travail. Afin qu’aucune partie intéressée ne soit oubliée, il serait pertinent de caler cette composition sur celle du CREFOP. C’est ce que propose cet amendement qui reprend la formulation de l’article L.6123-3 du code du travail.

Les représentants départementaux et locaux des organisations et parties intéressées régionales seraient ainsi pleinement associés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 316 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 54

Remplacer les mots :

la mise en œuvre des orientations stratégiques arrêtées par le comité national

par les mots :

les missions de Pôle emploi

Objet

Le projet de loi positionne pôle emploi à la fois en tant qu’opérateur et dans la gouvernance du réseau.

L’opérateur ne doit pas faire partie de la gouvernance. Il doit mettre en œuvre sur la base des priorités arrêtées par les instances de gouvernance.

C’est la clarification qui est proposée par le présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 317 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 58 

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les conférences des financeurs sont redondantes avec les comités territoriaux France Travail et n’ont pas lieu d’être à partir du moment où chaque collectivité exerce sa compétence.

Cet amendement du Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a été travaillé avec Régions de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 318 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 58 

Après le mot :

réunir

insérer les mots :

, le cas échéant,

Objet

Cet amendement constitue un amendement de repli dans l’hypothèse où l’amendement prévoyant la suppression des conférences de financeurs ne serait pas retenu.

Cet amendement du Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a été travaillé avec Régions de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 319 rect. bis

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 51

Compléter cet alinéa par les mots :

. Une représentation de la région est assurée au sein de chaque comité départemental

Objet

La représentation de la région au sein de chaque comité départemental France Travail permet de proposer des “parcours sans couture” d’insertion jusqu’à l’emploi aux personnes qui en sont les plus éloignées, et en particulier aux bénéficiaires du RSA.

Régions et départements travaillent déjà au quotidien à l’articulation de leurs compétences, par le biais de conventionnements, de réunions régulières ou encore dans le cadre du service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE).

En outre, l’alinéa 73 du présent article prévoit d’ouvrir les comités régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (CREFOP) aux représentants des départements.

Aussi, par analogie et souci d’équilibre, la représentation des régions au sein des comités départementaux France Travail doit être prévue.

Cet amendement du Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a été travaillé avec Régions de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 320

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 802 , 801 )

N° 321 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 62

1° Après le mot :

local,

insérer les mots :

par le président du conseil régional ou

2° Remplacer les mots :

de collectivités

par les mots :

des autres collectivités

Objet

La Commission des affaires sociales a adopté un amendement prévoyant que la co-présidence des comités locaux de France Travail est assurée conjointement par le représentant de l’Etat et un ou plusieurs représentants de collectivités territoriales ou de groupements de collectivités, désignés par l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département.

Tout en maintenant cette disposition, le présent amendement précise, conformément à la proposition du rapport de la mission de préfiguration France Travail d’avril 2023 (cf. page 205), que les comités locaux France Travail peuvent également être co-présidés par le préfet de région et le président du conseil régional.

L’articulation entre le niveau local et l’échelon régional est en effet essentielle pour gagner la bataille du plein emploi. C’est ce que démontrent au quotidien les instances constituées par les régions, telles les CLEFOP en Pays de la Loire, les CODEVE en Centre-Val de Loire, les CATEF en Normandie, la Mobilisation pour l’emploi en Grand Est, ou encore le SPEL en Hauts-de-France.

Et d’ailleurs, un comité local France Travail sous co-présidence État-région est déjà expérimenté depuis juin 2023 dans les Hauts-de-France dans le cadre du protocole de préfiguration signé le 8 juin par l’État et la région.

En Pays de la Loire, le protocole de préfiguration signé le 1er juin dernier prévoit de simplifier et rendre plus efficace la gouvernance publique du champ emploi-formation-orientation-insertion « en s’appuyant, sur les instances de gouvernance en place, en particulier le CREFOP et ses déclinaisons territoriales, les CLEFOP ».

La possibilité « d’organisation à la carte » en fonction des caractéristiques de chaque territoire permettra de garantir la capacité d’adaptation aux enjeux économiques et sociaux propres à chaque bassin de vie et d’emploi. C’est en prévoyant des mécanismes souples et diversifiés que des solutions pour lever les freins vers l’emploi seront trouvées.

Cet amendement a été travaillé avec Régions de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 322 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 68

Compléter cet alinéa par les mots :

. La composition des comités territoriaux France Travail intègrent des représentants locaux des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13

Objet

Les entreprises adaptées sont définies à l’article L. 5213-13-1 comme contribuant au « développement des territoires ».

Les entreprises adaptées sont des composantes essentielles des politiques publiques du handicap. Preuve en est, l’engagement national Cap vers l’entreprise inclusive 2018-2022 qui fixait, conformément à la volonté du Gouvernement de réduire le chômage des personnes handicapées, un objectif de 40 000 créations d’emplois par le secteur adapté. Les entreprises adaptées sont un levier d’inclusion par l’emploi des personnes en situation de handicap, en milieu ordinaire.

Les entreprises adaptées tendent à développer, notamment par le biais d’expérimentations, l’accompagnement des transitions professionnelles des personnes en situation de handicap et leur mobilité vers d’autres entreprises. Elles constituent également un vivier de ressources humaines et de compétences au service des métiers en tension (restauration, propreté, …).

Il existe un paradoxe entre le nombre de personnes en situation de handicap inscrites à Pôle emploi (450 000 personnes) et les difficultés de recrutement persistantes exprimées par 75% des entreprises adaptées : la complexité de l’identification et de l’évaluation du handicap par l’ensemble des acteurs ne permet pas à ces personnes d’accéder à l’emploi à hauteur du besoin. Le taux de chômage est double pour les personnes en situation de handicap par rapport au reste de la population. Les difficultés de recrutement que connaissent l’ensemble des activités sont, pour l’ensemble des entreprises adaptées, renforcées du fait de la complexité du processus administratif, des disparités de fonctionnement entre les départements et du manque de fluidité dans le pilotage national.

Aussi, afin de faciliter l’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés, la présence des représentants des entreprises adaptées au sein de France Travail permettrait une meilleure prise en compte des spécificités afférentes.

Cet amendement vise donc à ce que les entreprises adaptées soient représentées au sein des comités territoriaux France Travail.

Cet amendement a été travaillé avec l’UNEA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 323 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 71

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Elles assurent une fonction d’appui aux instances de gouvernance mentionnées aux articles L. 5311-9 et L. 5311-10 pour les travaux concernant les jeunes.

Objet

Dans le cadre du rapport France Travail, il était prévu que les Missions Locales co-élaborent les orientations stratégiques et co-animent les travaux de France Travail concernant les jeunes aux cotés de l’opérateur France Travail, qui après son passage en commission retrouve sa dénomination originelle, pôle emploi.

 Fortes de leurs 40 années d’expérience, les Missions Locales, véritables modèles de décentralisation du service public, ont développé une expertise unique dans la mise en œuvre des politiques publiques, nationales et territoriales, d’insertion sociale et professionnelle des jeunes.

 Elles ont depuis leurs créations adopter une méthode originale, l’approche globale de l’accompagnement des jeunes que pôle emploi promeut et entend étendre à d’autres publics. La qualité de leurs actions est aujourd’hui reconnue de tous. Le Gouvernement a d’ailleurs considérablement conforté, ces dernières années, leurs moyens et amplifier les missions qui leurs ont été confiées, notamment dans le cadre de l’Obligation de Formation, le plan #1jeune1solution ou encore le Contrat d’Engagement Jeune.

 Le réseau des Missions Locales souhaite aujourd’hui pouvoir mettre son expertise au service des membres du réseau France Travail pour contribuer à répondre au double défi de l’amélioration de la situation des jeunes dans tous les domaines et de la recherche du plein emploi.

 Cet amendement du Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a été travaillé avec l’Union Nationale des Missions Locales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 324 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 46

Remplacer les mots :

aux 3°, 3° bis, au 4° et au 6°

par les mots :

au 3°

Objet

Supprimer le droit de veto du ministre dans le comité national France Travail concernant (3°bis) l’identification des besoins pluriannuels de financement pour réaliser les actions, (4°) le socle commun de services au bénéfice des personnes et des employeurs, et d’établir des méthodologies et référentiels comportant, le cas échéant, des objectifs de qualité de service ainsi que sur (6°) l’établissement des indicateurs nécessaires au pilotage, au suivi et à l’évaluation de ces actions, et d’assurer la concertation sur les évaluations réalisées ainsi que sur les résultats observés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 325

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 802 , 801 )

N° 326

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 327 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme MULLER-BRONN, M. BOUCHET, Mmes BELRHITI, GOSSELIN et DEL FABRO, MM. BRISSON et REICHARDT, Mmes THOMAS et LOPEZ, M. RAPIN, Mme DEMAS, M. Bernard FOURNIER, Mme Frédérique GERBAUD et MM. PERRIN et RIETMANN


ARTICLE 10


I. – Alinéa 18

Après le mot :

inventaire

insérer les mots :

et évalue l’accessibilité financière et géographique

II. – Après l’alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° S’assure de l’accessibilité de l’offre visée au 1° aux enfants de familles rencontrant des difficultés du fait de leurs conditions de vie ou de travail, de leur état de santé ou d’une situation de handicap, ou en raison de la faiblesse de leurs ressources ;

III. – Alinéa 37

Après le mot :

difficultés

insérer les mots :

financières et géographiques

Objet

L’absence de solution d’accueil pour l’enfant constitue l’un des principaux freins d’accès ou de retour à l’emploi. Les raisons sont multiples : un nombre insuffisant de places d’accueil, des accueils d’enfants dont les parents sont déjà en emploi privilégiés, une offre inaccessible financièrement ou trop éloignée géographiquement, des modes d’accueil peu adaptés aux besoins spécifiques de certains enfants…

Outre le développement quantitatif et qualitatif, le présent amendement propose de faire de l’accessibilité de l’offre d’accueil et des multiples enjeux qu’elle recouvre un axe à part entière du schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant.

Amendement porté conjointement avec l’UNIOPSS.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 328 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes MULLER-BRONN et BELRHITI, M. BOUCHET, Mmes GOSSELIN et DEL FABRO, M. BRISSON, Mme LOPEZ, MM. REICHARDT et PANUNZI, Mme THOMAS, M. RAPIN, Mmes DEMAS et Frédérique GERBAUD, MM. Bernard FOURNIER, PERRIN et RIETMANN et Mme GARRIAUD-MAYLAM


ARTICLE 2


Alinéa 10

Après le mot :

professionnelles

insérer les mots :

et extra-professionnelles

Objet

Cet amendement vise à ce que le contrat d’engagement ne tienne pas seulement compte de la formation, des qualifications et de l’expérience professionnelle du demandeur d’emploi ou de l’allocataire du RSA, mais également de ses connaissances et compétences acquises en dehors d’une activité professionnelle.

Le Secours Catholique est témoin que les personnes souffrant d’être privées d’un emploi sont loin d’être inactives. Elles contribuent de la manière la plus utile et vitale à la société en faisant vivre des réseaux d’entraide et de solidarité rapprochée à l’échelle d’un immeuble, d’un quartier, d’une ville. Elles sont proches-aidantes d’un voisin, de quelqu’un de leur famille, malade ou en situation de handicap. Elles donnent de leur temps et de leur énergie dans de nombreuses associations. Elles disent ne pas comprendre et trouver injuste que ces engagements ne soient pas reconnus et, plus encore, les nombreuses connaissances et des compétences qu’elles y acquièrent. 

La valorisation des connaissances et compétences acquises au travers des activités extra-professionnelles sur un curriculum vitae est d’ailleurs une pratique aujourd’hui courante et encouragée par les employeurs sur le marché du travail. Ne pas les prendre en compte placerait Pôle emploi et les organismes référents à rebours d’une évolution qui fait, à juste titre, l’objet d’un large consensus. 

Cette prise en compte est d’autant plus nécessaire qu’un certain nombre d’allocataires du RSA n’ont jamais occupé un emploi et ont parfois dû arrêter leur formation. La vie de bon nombre de nos concitoyens n’est pas linéaire. Ils et elles ont pourtant des connaissances, des passions, des projets, personnels et collectifs, qui leur tiennent à cœur et qu’ils développent et enrichissent hors de l’emploi. Reconnaître de manière intrinsèque ce que les personnes sont, connaissent et savent faire est au fondement du respect de la dignité humaine. 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 329

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 802 , 801 )

N° 330 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CHASSEING, Alain MARC et GRAND, Mme MÉLOT et M. LAGOURGUE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


I. – Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 1221-1 du code du travail, il est inséré un article L. 1221-1-... ainsi rédigé :

« Art. L. 1221-1-.... Le contrat de travail peut contenir une clause fixant une prime d’embauche. Cette prime d’embauche peut être assortie d’une obligation de remboursement en cas de départ anticipé du salarié avant la durée d’engagement fixée dans cette clause. Le montant du remboursement fixé par la clause est proportionnel au temps d’engagement. »

II. – En conséquence, faire précéder cet article d’une division additionnelle et de son intitulé ainsi rédigés :

Titre II ...

Sécuriser l’emploi des métiers en tension

Objet

Les tensions importantes en matière de recrutement et de fidélisation que connait le secteur sanitaire, social et médico-social privé non lucratif incite parfois les employeurs à déployer des moyens qui ne sont pas prévus par le code du travail.

Des clauses facultatives peuvent donc être introduites dans les contrats de travail pour fidéliser un salarié avec un bon profil pour attirer un professionnel exerçant un métier en tension.

Cette situation peut donc conduire un employeur à prévoir le versement d’une prime lors de l’embauche en assortissant le versement de cette prime à une condition de présence dans l’entreprise pendant une certaine durée pour fidéliser le salarié. À défaut de respecter cet engagement, le versement de cette prime est conditionnée à un remboursement du salarié au prorata du temps restant à faire sur sa durée d’engagement. La jurisprudence a eu l’occasion de juger la validité d’une telle clause.

Le présent amendement vise donc à sécuriser cette pratique en créant un cadre juridique pour ces clauses dans l’objectif d’apporter une réponse à la problématique des métiers en tension.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 331 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CHASSEING, Alain MARC et GRAND, Mme MÉLOT et M. LAGOURGUE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


I. – Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 5422-3 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque la rupture du contrat est à l’initiative du salarié qui exerce un métier en tension, le taux d’indemnisation de l’allocation d’assurance est réduit dans des conditions fixées par décret. Cette réduction de l’allocation ne s’applique pas dans les situations de démissions légitimes prévues par le règlement d’assurance chômage en vigueur. »

II. – En conséquence, faire précéder cet article d’une division additionnelle et de son intitulé ainsi rédigés :

Titre II ...

Sécuriser l’emploi des métiers en tension

Objet

Les tensions importantes en matière de recrutement et de fidélisation que connait le secteur sanitaire, social et médico-social privé non lucratif appellent des mesures visant à limiter le risque de dévoiement du régime d’assurance chômage par des professionnels exerçant dans ce domaine.

Ces mesures doivent viser les seules situations où le salarié a volontairement mis fin à la relation contractuelle, ce qui vise particulièrement la rupture conventionnelle individuelle à l’initiative du salarié (puisque la démission n’ouvre pas le droit au bénéfice de l’allocation sauf situation de démissions légitimes définies par le règlement d’assurance chômage).

La diminution du taux d’indemnisation de l’allocation d’assurance chômage pour les professionnels exerçant des métiers en tension en cas de rupture conventionnelle à l’initiative du salarié permet ainsi de réguler les besoins de main d’œuvre dans ces secteurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 332 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CHASSEING, Alain MARC et GRAND, Mme MÉLOT et M. LAGOURGUE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


I. – Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 1243-9 du code du travail, il est inséré un article L. 1243-9-... ainsi rédigé :

« Art. L. 1243-9-....- Par dérogation à l’article L. 1243-8, le montant de l’indemnité de fin de contrat est égal à 5 % de la rémunération totale brute versée au salarié, en cas de refus de renouvellement d’un contrat à durée déterminée, par un salarié exerçant un métier en tension.

« Cette indemnité s’ajoute à la rémunération totale brute due au salarié. Elle est versée à l’issue du contrat en même temps que le dernier salaire et figure sur le bulletin de salaire correspondant. »

II. – En conséquence, faire précéder cet article d’une division additionnelle et de son intitulé ainsi rédigés :

Titre II ...

Sécuriser l’emploi des métiers en tension

Objet

Les tensions importantes en matière de recrutement et de fidélisation que connait le secteur sanitaire, social et médico-social privé non lucratif doivent inciter à la mise en place de mesures coercitives pour les professionnels exerçant des métiers en tension. Pour ces professionnels, le recrutement en contrat à durée déterminée (CDD) ne doit pas être plus attractif que le recrutement en contrat à durée indéterminée (CDI) car il existe aujourd’hui de nombreux postes en CDI vacants dans ces secteurs.

La diminution du montant de l’indemnité de fin de contrat en cas d’embauche en CDI pour les professionnels exerçant des métiers en tension, pour lesquels il existe de nombreux postes en CDI à pourvoir, permet ainsi de réguler les besoins de main d’œuvre dans ces secteurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 333

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. MENONVILLE


ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 334 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 335 rect. quater

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, MM. HENNO et CAPO-CANELLAS, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. MIZZON, CADEC, LUREL, HINGRAY, LEVI et MAUREY et Mme LÉTARD


ARTICLE 1ER


Alinéa 18

Compléter cet alinéa par les mots :

, en coordination avec le service public régional de l’orientation

Objet

En vertu de l’article L. 6111-3 du code du travail, l'État et les régions assurent le service public de l'orientation tout au long de la vie. En particulier, la région :

- organise des actions d'information sur les métiers et les formations en direction des élèves et de leurs familles, des apprentis ainsi que des étudiants ;

- coordonne les actions des autres organismes participant au service public régional de l'orientation (SPRO) et met en place un réseau de centres de conseil sur la validation des acquis de l'expérience ;

- coordonne également, de manière complémentaire avec le SPRO et sous réserve des missions de l'Etat, les initiatives des autres niveaux de collectivités territoriales, des établissements publics de coopération intercommunale et des autres personnes morales concernées, dont une ou plusieurs structures d'information des jeunes sont labellisées par l'Etat.

Dans la perspective de la mise en place du nouveau cadre France Travail, le présent amendement vise donc à conforter ce chef de filât régional de l’orientation professionnelle et de l’information sur les métiers tout au long de la vie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 336 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes GACQUERRE et de LA PROVÔTÉ, MM. JOYANDET, CADEC, CHAUVET, LUREL et CANÉVET et Mme LÉTARD


ARTICLE 4


Alinéa 50

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cette proposition dérogatoire contrevient à la compétence exclusive des régions en matière de formation professionnelle telle que définie par les articles L. 6111-1 et L. 6121-1 à L. 6121-7 du code du travail.

En outre, les missions du comité régional France Travail étant exercées par le comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (CREFOP) mentionné à l’article L. 6123-3, il n’y a pas lieu de prévoir une organisation qui puisse déroger au droit commun.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 337 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes GACQUERRE et GUIDEZ, MM. HENNO, CAPO-CANELLAS, JOYANDET et MIZZON, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. KERN, Stéphane DEMILLY, CADEC, CHAUVET et LUREL, Mme MORIN-DESAILLY, M. CANÉVET et Mme LÉTARD


ARTICLE 4


Alinéa 58

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les conférences des financeurs sont redondantes avec les comités territoriaux France Travail et n’ont pas lieu d’être à partir du moment où chaque collectivité exerce sa compétence.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 338 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes GACQUERRE et MORIN-DESAILLY, MM. CANÉVET, HENNO, MIZZON et CAPO-CANELLAS, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. KERN, Stéphane DEMILLY, CADEC, CHAUVET, LUREL et HINGRAY et Mme LÉTARD


ARTICLE 4


Alinéa 58

Après le mot :

réunir

insérer les mots :

, le cas échéant,

Objet

Cet amendement constitue un amendement de repli dans l’hypothèse où l’amendement prévoyant la suppression des conférences de financeurs ne serait pas retenu.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 339 rect. quater

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, M. HENNO, Mme GUIDEZ, MM. CANÉVET, CAPO-CANELLAS, JOYANDET et MIZZON, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. KERN, HINGRAY, Stéphane DEMILLY, CHAUVET et LUREL et Mme LÉTARD


ARTICLE 4


Alinéa 51

Compléter cet alinéa par les mots :

. Une représentation de la région est assurée au sein de chaque comité départemental

Objet

La représentation de la région au sein de chaque comité départemental France Travail permet de proposer des “parcours sans couture” d’insertion jusqu’à l’emploi aux personnes qui en sont les plus éloignées, et en particulier les bénéficiaires du RSA.

Régions et départements travaillent déjà au quotidien à l’articulation de leurs compétences, par le biais de conventionnements, de réunions régulières ou encore dans le cadre du service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE).

En outre, l’alinéa 73 du présent article prévoit d’ouvrir les comités régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (CREFOP) aux représentants des départements.

Aussi, par analogie et souci d’équilibre, la représentation des régions au sein des comités départementaux France Travail doit être prévue.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 340 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, MM. HENNO, MIZZON et JOYANDET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. CAPO-CANELLAS, KERN, Stéphane DEMILLY, CADEC et CHAUVET, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. LUREL, CANÉVET et HINGRAY et Mme LÉTARD


ARTICLE 4


Alinéa 62

Remplacer les mots :

un ou plusieurs représentants de collectivités territoriales ou de groupements de collectivités territoriales, désignés par l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département

par les mots :

le président du conseil régional ou son représentant. Le président du conseil régional peut, après concertation des membres du comité local, décider de déléguer la co-présidence du comité à un maire ou à un président d’établissement public de coopération intercommunale

Objet

La commission des affaires sociales a adopté un amendement prévoyant que la co-présidence des comités locaux de France Travail est assurée conjointement par le représentant de l’Etat et un ou plusieurs représentants de collectivités territoriales ou de groupements de collectivités, désignés par l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département.

Ce faisant, cela empêche le président du conseil régional de pouvoir co-présider ces comités. Or, il est essentiel de remettre les régions au centre de la gouvernance de ces comités, et ce pour plusieurs raisons.

En premier lieu, le rapport de la mission de préfiguration France Travail d’avril 2023 avait expressément prévu (cf. page 205) que les comités locaux France Travail puissent être co-présidés par le préfet de région et le président du conseil régional. L’articulation entre le niveau local et l’échelon régional est en effet primordiale pour gagner la bataille du plein emploi.

En deuxième lieu, c’est ce que démontrent au quotidien les instances constituées par les régions, telles les CLEFOP en Pays de la Loire, les CODEVE en Centre-Val de Loire, les CATEF en Normandie, la Mobilisation pour l’emploi en Grand Est, ou encore le SPEL en Hauts-de-France.

Et d’ailleurs, un comité local France Travail sous co-présidence État-région est déjà expérimenté depuis juin 2023 en Hauts-de-France dans le cadre du protocole de préfiguration signé le 8 juin par l’État et la région. En Pays de la Loire, le protocole de préfiguration signé le 1er juin dernier prévoit de simplifier et rendre plus efficace la gouvernance publique du champ emploi-formation-orientation-insertion « en s’appuyant, sur les instances de gouvernance en place, en particulier le CREFOP et ses déclinaisons territoriales, les CLEFOP ».

Parallèlement et dans un souci de souplesse, le présent amendement prévoit que le président du conseil régional pourra, après concertation des membres du comité local, décider de déléguer la co-présidence du comité à un maire ou à un président d’établissement public de coopération intercommunale. La possibilité « d’organisation à la carte » en fonction des caractéristiques de chaque territoire permettra de garantir la capacité d’adaptation aux enjeux économiques et sociaux propres à chaque bassin de vie et d’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 341 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, MM. HENNO, CAPO-CANELLAS et CANÉVET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. MIZZON, KERN, LUREL, CADEC, CHAUVET, HINGRAY et JOYANDET et Mme LÉTARD


ARTICLE 4


Alinéa 62

1° Après le mot :

local,

insérer les mots :

par le président du conseil régional ou son représentant, 

2° Remplacer les deux occurrences des mots :

de collectivités

par les mots :

des autres collectivités

Objet

La commission des affaires sociales a adopté un amendement prévoyant que la co-présidence des comités locaux de France Travail est assurée conjointement par le représentant de l’Etat et un ou plusieurs représentants de collectivités territoriales ou de groupements de collectivités, désignés par l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département.

Tout en maintenant cette disposition, le présent amendement, qui constitue un amendement de repli en cas de non-adoption de l’amendement précédent, prévoit, conformément à la proposition du rapport de la mission de préfiguration France Travail d’avril 2023 (cf. page 205), que les comités locaux France Travail peuvent également être co-présidés par le préfet de région et le président du conseil régional.

L’articulation entre le niveau local et l’échelon régional est en effet essentielle pour gagner la bataille du plein emploi. C’est ce que démontrent au quotidien les instances constituées par les régions, telles les CLEFOP en Pays de la Loire, les CODEVE en Centre-Val de Loire, les CATEF en Normandie, la Mobilisation pour l’emploi en Grand Est, ou encore le SPEL en Hauts-de-France.

Et d’ailleurs, un comité local France Travail sous co-présidence État-région est déjà expérimenté depuis juin 2023 en Hauts-de-France dans le cadre du protocole de préfiguration signé le 8 juin par l’État et la région.

En Pays de la Loire, le protocole de préfiguration signé le 1er juin dernier prévoit de simplifier et rendre plus efficace la gouvernance publique du champ emploi-formation-orientation-insertion « en s’appuyant, sur les instances de gouvernance en place, en particulier le CREFOP et ses déclinaisons territoriales, les CLEFOP ». La possibilité « d’organisation à la carte » en fonction des caractéristiques de chaque territoire permettra de garantir la capacité d’adaptation aux enjeux économiques et sociaux propres à chaque bassin de vie et d’emploi. C’est en prévoyant des mécanismes souples et diversifiés que des solutions pour lever les freins vers l’emploi seront trouvées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 342

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GACQUERRE


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 343 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, MM. HENNO, CAPO-CANELLAS et MIZZON, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. JOYANDET, CADEC, LUREL et HINGRAY et Mme LÉTARD


ARTICLE 7


Alinéa 4

Remplacer le mot :

concertation

par le mot :

négociation

Objet

S’agissant des conventions entre l’Etat et la région, sur un enjeu aussi important que la qualification des personnes en recherche d’emploi, une simple concertation n’apparaît pas suffisante.

En outre, la pratique constatée depuis 2018 à l’occasion de la première génération des pactes régionaux d’investissement dans les compétences (PRIC) entre l’État et les régions a montré que la réalité était celle d’une véritable négociation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 344

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GACQUERRE


ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 345 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 52

Compléter cet alinéa par les mots et une phrase ainsi rédigés :

et les présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et des établissements publics territoriaux concernés. Les présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et des établissements publics territoriaux concernés peuvent proposer un découpage local coïncidant avec ces caractéristiques.

Objet

Cet amendement propose que les présidents des intercommunalités puissent même être à l’initiative du découpage des comités locaux s’ils le souhaitent.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 346 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 54

Remplacer les mots :

mise en œuvre

par le mot :

territorialisation

Objet

Pour garantir la réussite du plein emploi, les stratégies mises en œuvre par les comités territoriaux doivent partir du diagnostic des besoins de chaque territoire.

Tel est l'objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 347 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO et GOLD, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 4


Alinéa 62

Remplacer les mots :

de collectivités territoriales ou de groupements de collectivités territoriales

par les mots :

des établissements de coopération intercommunale à fiscalité propre ou des établissements publics territoriaux

et les mots :

l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département

par les mots :

le représentant de l’État dans le département

Objet

Cet amendement vise à inscrire la coprésidence par un élu intercommunal comme principe dans les comités locaux France Travail au regard des compétences clés des intercommunalités sur la levée des freins à l’emploi (mobilité, logement, petite enfance …) et en matière de développement économique (aménagement économique, …) ou, à défaut et après débat local, donner la coprésidence à un autre niveau de collectivité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 348 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 10


I. – Alinéa 4

Après le mot :

communes

insérer les mots :

et leurs groupements

II. – Alinéa 9

Compléter cet alinéa par les mots :

ou leurs groupements

III. – Alinéas 10, 11 et 12

Après le mot :

habitants

insérer les mots :

ou leurs groupements

Objet

Cet amendement vise à préserver les acquis des communes et des intercommunalités qui ont déjà mis en place des actions en faveur de la petite enfance en indiquant que les inter-communalités peuvent être des autorités organisatrices de la petite enfance aux côtés des communes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 349 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 10


Alinéa 11

Après la référence :

I,

insérer les mots :

à défaut d’être signataires d’une convention territoriale globale, les groupements de communes ou

Objet

Cet amendement vise à éviter aux collectivités qui ont déjà conventionné avec la CAF sur une convention territoriale globale de devoir refaire un schéma, les deux documents pour-suivant les mêmes objectifs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 350 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, GOLD, GUÉRINI, GUIOL et REQUIER


ARTICLE 10


Alinéa 47

Remplacer l’année :

2026

par l’année :

2025

Objet

Cet amendement vise à conserver le 1er septembre 2025 comme entrée en vigueur du service public de la petite enfance afin de sécuriser les collectivités déjà engagées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 351 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. MOGA, HOUPERT, Stéphane DEMILLY et KERN, Mme SAINT-PÉ, MM. HINGRAY et CANÉVET, Mme BONFANTI-DOSSAT et MM. HENNO, LEVI et DUFFOURG


ARTICLE 4


Alinéa 71

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Elles assurent une fonction d’appui aux instances de gouvernance mentionnées aux articles L. 5311-9 et L. 5311-10 pour les travaux concernant les jeunes.

Objet

Dans le cadre du rapport France Travail, il était prévu que les missions Locales co-élaborent les orientations stratégiques et co-animent les travaux de France Travail concernant les jeunes aux cotés de l’opérateur France Travail. Fortes de leurs 40 années d’expérience, les Missions Locales, véritables modèles de décentralisation du service public, ont développé une expertise unique dans la mise en œuvre des politiques publiques, nationales et territoriales, d’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Elles ont depuis leurs créations adopter une méthode originale, l’approche globale de l’accompagnement des jeunes que France Travail promeut et entend étendre à d’autres publics. La qualité de leurs actions est aujourd’hui reconnue de tous. Le Gouvernement a d’ailleurs considérablement conforté, ces dernières années, leurs moyens et amplifier les missions qui leurs ont été confiées notamment dans le cadre de l’Obligation de Formation, le plan #1jeune1solution ou encore le Contrat d’Engagement Jeune. Le réseau des Missions Locales souhaite aujourd’hui pouvoir mettre son expertise au service des membres du réseau France Travail pour contribuer à répondre au double défi de l’amélioration de la situation des jeunes dans tous les domaines et de la recherche du plein-emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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N° 352 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MOGA, HOUPERT et Stéphane DEMILLY, Mme SAINT-PÉ, M. HINGRAY, Mme BONFANTI-DOSSAT et M. DUFFOURG


ARTICLE 5


Alinéas 16 à 20

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le rapport de préfiguration de France Travail prévoit la co-construction par les Missions Locales, en tant que parties prenantes du réseau France Travail, des communs méthodologiques et numériques et des orientations stratégiques relatives aux jeunes. Le texte précise dans l’article 5 les missions confiées à l’opérateur France Travail pour le compte du réseau France Travail. Dans le 7° de l’article 5, il est indiqué que « Les missions mentionnées au 1° à 6° sont mises en œuvre par l’opérateur France Travail en associant les autres membres du réseau France travail mentionné au II de l’article L. 5311-7. » soit les Missions Locales et Cap Emploi. Ce sont aujourd’hui les modalités concrètes d’association qui doivent être éclaircies pour que l’ensemble des membres du réseau France Travail puissent en être de véritables parties prenantes.

Le réseau des Missions Locales propose pour répondre aux enjeux de bonne gouvernance des communs « France Travail » que soit constitué un Groupement d’Intérêts Publics. Une structure ad hoc, sous forme de GIP, permettrait une gouvernance collective, dans un cadre formalisé, garantissant la prise en compte des spécificités de chacun. Le risque, en l’état, est que ce soit l’opérateur France Travail qui définisse seul ces communs et que ceux-ci ne soient pas reconnus et acceptés comme tels par les autres parties prenantes du réseau France Travail.  Les communs ne se décrètent pas, c’est la communauté d’usage, en l’espèce le réseau France Travail, qui doit le décider. Le rapport France Travail propose également la création d’une académie France Travail pour accompagner la montée en compétences des professionnels des parties prenantes du réseau France Travail. Aujourd’hui, les politiques de formation professionnelle sont mises en œuvre par les branches professionnelles dans le cadre du dialogue social. Les opérateurs de France Travail dépendent d’Uniformation, l’OPCO de la cohésion sociale.

Il serait donc pertinent, pour garantir la complémentarité entre les actions propres à chaque branche et les actions communes de confier cette mission à l’OPCO qui dispose d’une vue d’ensemble et pilote des actions sectorielles ambitieuses sur des sujets connexes comme l’insertion par l’activité économique. Il s’agit là d’un amendement de coordination qui propose que ces missions soit reprises par le Groupement d’Intérêts Publics du réseau France Travail crée par un amendement distinct.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 353

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. MOGA


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 354

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéa 58

Remplacer le mot :

Travail

par le mot :  

Emploi

Objet

Le projet de loi du Ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion est un projet relevant d’une politique d’emploi visant l’obtention d’un taux (officiel) d’emploi à 5 %, quels que soient les emplois et leurs qualité, une politique faisant porter sur les demandeurs d’emploi et sur les allocataires du RSA la charge de résoudre la question (faussement paradoxale en regard des millions de chômeurs et du halo de chômage) des emplois durablement vacants, y compris par le renforcement des sanctions, la baisse et la privation des prestations (Cf. réformes de l’assurance chômage) et les suspensions de RSA (privant de toute ressource de subsistance l’allocataire et sa famille) moyen ultime d’obliger à accepter des emplois malgré la crise d’attractivité.

Le projet de loi promet aussi un accompagnement renforcé, intensif, personnalisé et de lever les freins à la (re)prise d’emploi, notamment par une réforme de la gouvernance de l’accueil du jeune enfant, là encore sans aucune mesure pour s’attaquer à la crise de l’attractivité des métiers de la petite enfance qui entraine aujourd’hui des fermetures de berceaux.

Tout cela par une refonte de la gouvernance des politiques d’emploi et d’insertion.

Force est de constater qu’à l’instar de la réforme des retraites, la question du travail, de l’attractivité des métiers, de la signification du mouvement massif de démissions, de la crise du travail (et non de sa valeur) donc des questions essentielles et d’actualité qui se posent à notre société, sont totalement absentes de la loi et non traitées, prétendument reportées alors qu’elles devraient la précéder (à l’instar de ce qui s’est passé pour la loi retraite).

Aussi, il n’y a aucune raison que Pôle emploi devienne et se nomme opérateur France Travail et que le réseau soit également nommé France Travail. Ainsi la commission a adopté l’amendement de la rapporteure maintenant le nom de Pôle emploi pour le seul opérateur.

Convaincu que le choix de France Travail n’est pas adapté, nous proposons donc de nommer de manière appropriée le futur réseau France Emploi, en attente d’une autre loi relevant le défi de l’insertion qui pourra se nommer France Insertion, dans le cadre d’un Service Public de l’Emploi et de l’Insertion.






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(n° 802 , 801 )

N° 355

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


Supprimer cet article.

Objet

En réduisant tout allocataire du RSA et son conjoint par leur inscription automatique à un statut de demandeur d’emploi, un statut qui pourtant suppose une démarche volontaire et des conditions précises de disponibilité, cet article opère plusieurs ruptures avec des principes fondamentaux de notre protection sociale et aussi de notre système assurantiel de chômage.

Tout d’abord « les droits et devoirs » que ce texte prétend reprendre en l’état, pour ce qui est des « devoirs » n’a jamais compris automatiquement et systématiquement pour l’allocataire « être en recherche d’emploi » donc être en situation de se voir proposer une offre d’emploi dont le refus pourrait conduire à une radiation. D’autant que rien n’est éclairci sur les conséquences d’une radiation comme demandeur d’emploi sur l’allocation alors que l’allocation vaut inscription comme demandeur d’emploi, une boucle complètement absurde.

En effet, si devoirs il doit y avoir, c’est pour une part sensible de ces allocataires, de s’engager dans un parcours d’insertion sociale, socioprofessionnelle accompagné des conseillers à l’insertion. L’inscription comme demandeur d’emploi est non seulement une illusion statistique, mais une violence symbolique, une pression dont l’effet sera d’accroitre le non-recours ou les sanctions.

Cela est encore plus vrai pour le partenaire qui, sous prétexte que la prestation est familiarisée, se verra, sans aucune démarche de sa part, voire contre son gré, rentré dans une base de données de demandeurs d’emploi, alors que jusqu’à présent, il n’était concerné que pour un certain niveau de revenus du travail.

Cette remarque vaut aussi pour les jeunes que les missions locales accompagnaient parfois par exemple pour une reprise d’études, de formation et pas forcément pour un emploi à court terme, et pour qui cette moulinette de se voir imposer le statut de demandeur d’emploi est inadapté.

Ensuite, cet article éloigne encore plus le revenu de solidarité de son objet premier, la garantie à tout citoyen (et à sa famille, ses enfants puisqu’ici le revenu est familiarisé) une assistance (comme existe une assistance santé) pour, vu le niveau, ne pas mourir de faim. Si tous les allocataires du RSA sont d’abord des demandeurs d’emploi (et non d’abord des citoyens), le RSA devient « une prestation de chômage de solidarité ».

La confusion est totale et on passe de l’acquis d’un droit citoyen à un revenu minimum d’existence, droit social de la lutte contre l’extrême pauvreté, à une prestation à la conditionnalité renforcée par un nouvel opérateur France Travail pouvant prendre la main sur les sanctions de suspensions et à une soumission voire une croyance dans une politique d’activation – non des prestations – mais des personnes, ne reconnaissant comme activités que l’emploi.

Il s’agit donc d’une rupture historique avec l’histoire et la dynamique de construction du droit social français et d’une attaque contre les plus précaires faute de résoudre la précarisation de la société.

Il convient de préciser que cet article a reçu un avis défavorable des syndicats CGT, CFDT et FO, du Conseil d’administration de Pôle emploi, des Régions et du Conseil national d’évaluation des normes.

Pour toutes ces raisons, cet amendement vise à supprimer l’article 1er de ce projet de loi.






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N° 356

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


Alinéa 6

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’inscription « automatique » de l’ensemble des allocataires du RSA, de leur conjoint, concubin ou partenaire unis par un pacte civil, comme demandeurs d’emploi auprès de France Travail ne respecte ni ce que le RSA garantit à chaque allocataire en tant que citoyen ni ce que suppose le statut de demandeur d’emploi. Cette mesure outre de provoquer de la confusion revient à sous entendre qu’il faut imposer et rappeler aux allocataires qu’ils leur faut rechercher un emploi (et pas se complaire à vivre d’une allocation ?)

Selon la DREES, fin 2020, 98 % des allocataires du RSA sont soumis aux droits et devoirs, soit environ 2,3 millions de personnes. Parmi elles, 83 % sont orientées. Cette proportion tombe à 57 % parmi les allocataires dont le foyer a moins de six mois d’ancienneté dans le RSA. En fonction de leurs caractéristiques, les allocataires sont orientés vers Pôle emploi, un organisme autre que Pôle emploi appartenant au service public de l’emploi (SPE) ou bien encore un organisme en dehors du SPE. Ainsi à la même époque, Pôle emploi était l’organisme référent unique de 42 % des personnes orientées.

Cette nouvelle manière de procéder impliquera une forte hausse des demandeurs d’emploi dont on subodore qu’elle conduira à la modification ou à la création de nouvelles catégories (les demandeurs d’emploi ….à très long terme, compte tenu des difficultés des personnes concernées ?).

Outre la nécessité de revoir ou de créer une catégorie nouvelle de demandeurs d’emploi, s’agit-il de créer des obligations nouvelles et un suivi rapproché (obligation d’actualisation tous les mois ?) permettant une sanction rapide (dont la nouvelle par l’opérateur France Travail à charge pour le département d’y consentir ou de reprendre la main ?) et via la radiation à France travail, supprimer le RSA (notons que si la suppression a toujours été possible, elle était très rare compte tenu de la nature d’une prestation de subsistance et des procédures passant devant une équipe pluridisciplinaires).

Sur les 2,5 millions d’allocataires du RSA ou de l’ASS, fin 2018, 1,1 million était parents d’au moins un enfant âgé de moins de 25 ans vivant dans leur ménage. Parmi ces parents allocataires, 54 % sont des parents de famille monoparentale (contre 14 % pour l’ensemble des parents).

En 2011, les chercheur.ses Bernard Gomel et Dominique Meda résumaient la situation : « Tout se passe comme un jeu de rôles dans un théâtre où l’on obligerait les allocataires à singer la recherche frénétique d’emploi alors qu’il n’y a pas d’emplois – ou du moins d’emplois dignes de ce nom. […] En l’absence d’emplois, la mécanique des droits et devoirs, même mise en œuvre de la façon la plus humaine possible, peut se transformer en instrument de torture morale ». Cet article permet un renforcement du contrôle permettant à l’opérateur France Travail d’avoir un outil de suivi propre aux demandeurs d’emploi, pour une partie des allocataires dont la situation fait obstacle durablement à un emploi qui de plus, ne partirait pas de leurs besoins, compétences, aspirations et difficultés (comme pour le dispositif TZCLD) mais consisterait à leur voir proposer les emplois les plus délaissés.

Cet amendement vise donc à supprimer l’alinéa prévoyant l’inscription automatique comme demandeur d’emploi auprès de France Travail des allocataires du RSA et de leur conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil.






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6 juillet 2023


 

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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


Alinéa 6, première phrase

Supprimer les mots :

, ainsi que son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité

Objet

Cet amendement de repli vise à supprimer l’inscription systématique à France Travail du conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité.

​​En effet, cet article prévoit aux termes du nouvel article L. 5411-1 du code du travail, l’inscription sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de l’opérateur France Travail des personnes en recherche d’emploi qui demandent leur inscription sur cette liste, mais aussi de celles qui demandent le RSA ainsi que de leur conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité, alors même qu’elles ne seraient pas engagées dans une recherche d’emploi.

L’inscription comme demandeur d’emploi est non seulement une illusion statistique, mais une violence symbolique, une pression dont l’effet sera d’accroitre le non-recours ou les sanctions.

Cela est encore plus vrai pour le partenaire qui, sous prétexte que la prestation est familiarisée, se verra, sans aucune démarche de sa part, voire contre son gré, rentré dans une base de données de demandeurs d’emploi, alors que jusqu’à présent, il n’était concerné que pour un certain niveau de revenus du travail et englobé dans une notion générale de droits et devoirs solidairement de son partenaire.

En conséquence, cet amendement du groupe écologiste vise à supprimer cette mesure visant à toujours plus surveiller les plus précaires à l’échelle de leur foyer sans se soucier d’alimenter le non recours par la conditionnalité et ici son renforcement : l’actualisation mensuelle de la situation prétendue de demandeur d’emploi, même si cela est une fiction compte tenu des difficultés, peut conduire à renoncer à ce droit fondamental et à se tourner vers des associations ou des CCAS perçus comme davantage bienveillants et respectueux.

Malgré des études documentant sa très faible efficacité pour la reprise d’un emploi mais son impact par contre sur l’augmentation du non recours, le gouvernement persiste dans sa fuite en avant des politiques d’activation en échange de droits qui devraient être garantis sans condition.






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G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


Alinéas 10 et 11

Supprimer ces alinéas.

Objet

En France, le nombre de demandeurs d'emploi s'élève à 3 016 000 pour la catégorie A. Entre le 1er trimestre (T1) 2021 et le T1 2023, le chômage en catégorie A est passé de 3,7 millions à 3 millions sur toute la France hors Mayotte.

Une partie de cette diminution s’inscrit en trompe-l’œil car elle se fait au prix d’une augmentation en parallèle des catégories B et C sur la même période de 744 000 au T1 2021 à 814 000 au T1 2023 pour la catégorie B et de la Catégorie C passée  de 1,4 millions à 1,5 millions. La catégorie D stagne tandis que la catégorie E augmente également de 342 000 à 379 000.

Au-delà de l’évolution de chacune des catégories, il est donc primordial de considérer l’ensemble des personnes au chômage selon les différentes catégories et des allocataires du RSA (plus de 2 millions de personnes en 2021 selon l’INSEE) dont seulement 40 % demandaient leur inscription comme demandeurs d’emploi.

Les chiffres prennent dès lors une toute autre ampleur avec plus de 7 millions de personnes directement concernées par ces situations de chômage, de précarité et de pauvreté pour bon nombre - sans compter les conséquences sur les familles.

Alors que l’attention et l’intérêt du gouvernement et des débats se focalise trop souvent sur l’évolution des effectifs de la catégorie A ou sur l’évolution selon la classification du Bureau International du Travail (BIT), il est indispensable de ne pas invisibiliser davantage les allocataires du RSA et chômeurs des catégories peu prises en compte.

Pourtant, comme le recommande le rapport Guilly, le texte prévoit l’inscription comme demandeur d’emploi de l’ensemble des allocataires du RSA, qu’il s’agisse de l’une des catégorie existantes (A, B, C, D, E), ou bien en modifiant lesdites catégories, ce dernier point démontre que par cette inscription d’office, résultant ni d’une démarche volontaire, ni d’une disponibilité à l’emploi, la liste des demandeurs d’emploi change de nature pour au mieux devenir la liste des sans-emploi (ou des mal employés) ne rentrant pas tous de ce fait dans les catégories existantes.

Il n’en demeure pas moins que les obligations du demandeur d’emploi (renouvellement période de l’inscription…) pèseront sur ces inscrits d’office.

Devant ce changement de nature de l’inscription, qui ne permettra pas de faire rentrer de force ces demandeurs d’emploi de type nouveau dans les catégories existantes, les alinéas 10 et 11 permettent de remodeler ou d’ajouter des catégories.

L’article 1er et cette disposition accélère la porosité entre le Code de l’action sociale et des familles relative à la protection sociale dont les minimas sociaux et le code du travail et le champ assurantiel du risque chômage sans lever les multiples problèmes dont l’impact sur les catégories de demandeurs d’emploi.

Cela ne peut être résolu par une manipulation des catégories aussi cet amendement du groupe écologiste vise à supprimer ces alinéas porteurs d’une modification des catégories de demandeurs d’emploi.






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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


Alinéa 20, seconde phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

Cet article ouvre au Président de conseil départemental la possibilité de déléguer sa compétence d’orientation des allocataires du RSA à l’opérateur France Travail (alinéa 20).

Alors que le texte permet un renforcement des contrôles et des sanctions à l’égard des plus précaires, la délégation d’une partie des missions actuellement effectuées par les équipes pluridisciplinaires, les travailleurs sociaux et les conseillers d’insertion des services départementaux constitue une atteinte à leur chef de filât sur l’insertion, le caractère « volontaire » de cette dépossession n’en changeant pas la signification.

Lors de la création du revenu minimum d’insertion (RMI), le législateur avait déterminé que les départements devaient consacrer aux dépenses d’insertion un montant égal à 20 % des dépenses d’allocation (Observatoire national de l&_8217;action sociale, ODAS, 2022). Cette règle a été supprimée en 2004 lors du transfert aux départements de la gestion de l’allocation. En 2021, la part des dépenses d’insertion est inférieure à 15 % du total des dépenses d’allocation dans près de neuf départements sur dix, elle tendrait selon d’autres sources vers une moyenne de 8 %.

En 2021 les départements ont consacré 560 millions d’euros à l’insertion des allocataires du RSA. Alors que les départements disposent de moins en moins de moyens pour effectuer de manière optimale l’accompagnement et le le suivi des allocataires du RSA, cette possibilité donnée aux CD de déléguer des pans de leurs missions permet de contourner le sujet premier que représente la faiblesse des moyens accordés aux départements et pourrait bien être un choix contraint, par défaut.

Il est par ailleurs prévisible que l’opérateur France Travail, à voir les chiffrages de la réforme et le grand silence sur les embauches de conseillers, ne disposera pas de meilleurs moyens, et donc que les allocataires du RSA ne seront en rien mieux accompagnés suite à cette délégation.

En conséquence, cet amendement du groupe écologiste propose de supprimer cette possibilité et invite plutôt le gouvernement à rétablir les marges de manœuvres financières aux Conseil départementaux pour ne pas les contraindre à céder une partie de leurs compétences.






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G Défavorable
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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


Après l’alinéa 32

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« Ces organismes doivent répondre aux conditions fixées par un cahier des charges établi par arrêté des ministres chargés de l’emploi et du budget. Des conventions pluriannuelles d’objectifs et de moyens avec l’État doivent préciser, notamment, les conditions d’exécution, d’évaluation, de suivi, de renouvellement, de contrôle et des ratios de personnes de chacune des catégories mentionnées à l’article L. 5411-3 suivies, ainsi que de personnes allocataires du revenu de solidarité active mentionnées à l’article L. 262-1 du code de l’action sociale et des familles suivis par un conseiller.

« Lorsque ces organismes sont de portée uniquement régionale ou départementale, le conventionnement peut être fait avec le comité France Travail concerné.

Objet

Cet article du projet de loi est très peu explicite sur le contrôle et l’évaluation des organismes référents. En plus de préciser que ces organismes doivent être à but non lucratif - ce qui est l’objet d’un autre amendement de notre groupe -, une vigilance particulière devra être portée sur les organismes habilités : cahiers des charges, conventionnements, bilan qualitatif et quantitatif …

Parmi les conditions que devra fixer ledit cahier des charges figure le nombre de demandeurs d’emploi des différentes catégories A, B, C, D et E ainsi que d’allocataires du RSA suivis par conseiller.

Les personnes allocataires du RSA accueillies par le Secours Catholique témoignent que dans leurs démarches, elles ne sont pas toujours suffisamment aidées et accompagnées par les professionnels, faute de disponibilité de leur part. L’Allemagne compte un agent du service public de l’emploi pour trente-huit demandeurs d’emploi quand, en France, ce ratio serait - selon le rapport France Travail - en moyenne de un pour cent. Cette situation ne permet pas un accompagnement global et qualitatif, tourné vers la résolution des problèmes que rencontrent les personnes. Cela conduit à mettre en difficulté à la fois les personnes accompagnées et les professionnels qui peuvent ressentir une perte de sens ou de la souffrance à être empêchés de faire un travail de qualité.

Les personnes éloignées de l’emploi, notamment les personnes allocataires du RSA ou les demandeurs d’emploi de longue durée, ont besoin d’un accompagnement de proximité, positif et bienveillant. Il s’agit de partir de leurs besoins. Il s’agit également de partir des aspirations des personnes, de leurs qualifications et compétences, de leurs talents et de favoriser un accompagnement fondé sur la confiance réciproque. Cet accompagnement est un droit et doit pouvoir se faire avec une personne ayant du temps pour cela, permettant ainsi de co-construire un projet ou un parcours d’insertion.

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe écologiste souhaitent permettre aux territoires la possibilité d’être impliqués dans le contrôle et l’évaluation de ces organismes lorsqu’ils interviennent à un échelon local. Garantir un accompagnement de qualité et redonner du sens au travail des professionnels sont ainsi les objectifs poursuivis par cet amendement du groupe écologiste.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 362

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans les six mois suivant la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’instauration, par le conseiller de l’organisme référent mentionné au II de l’article L. 5411-5-1 d’un ratio de demandeurs d’emploi de chacune des catégories mentionnées à l’article L. 5411-3 suivis ainsi que d’un ratio d’allocataires du revenu de solidarité active suivis.

Objet

Cet amendement de repli demande un rapport, sur l’instauration, par conseiller de l’organisme référent mentionné au II de l’article L. 5411-5 d’un ratio de demandeurs d’emploi de chacune des catégories mentionnées à l’article L. 5411-3 suivis ainsi que d’un ratio d’allocataires du revenu de solidarité active suivis.

Ce rapport pourra s’appuyer sur les données des 18 départements et Métropole expérimentateurs.

L’instauration de ratios maximaux de demandeurs d’emploi et d’allocataires du revenu de solidarité active par conseiller référent dans les organismes qui se chargeront de l’accompagnement des personnes est essentielles pour la réussite des ambitions affichées de la loi Plein emploi et à l’intention affichée du gouvernement de garantir un accompagnement personnalisé et adapté aux personnes. Pour cela, il faut s’assurer que les effectifs de professionnels soient adaptés.

Il conviendra de distinguer les demandeurs d’emploi non allocataires selon leurs catégories ainsi que les personnes allocataires du RSA selon les enjeux adaptés à chacun.

Les personnes allocataires du RSA accueillies par le Secours Catholique expliquent que dans leurs démarches elles ne sont pas toujours suffisamment aidées par les professionnels, faute de disponibilité de leur part. L’Allemagne compte un agent du service public de l’emploi pour trente-huit demandeurs d’emploi quand, en France, ce ratio serait - selon le rapport France Travail - en moyenne de un pour cent. Cette situation ne permet pas un accompagnement global et qualitatif tourné vers la résolution des problèmes que rencontrent les personnes. Cela conduit à mettre en difficulté à la fois les personnes accompagnées et les professionnels qui peuvent ressentir une perte de sens ou de la souffrance à être empêchés de faire un travail de qualité.

Les personnes éloignées de l’emploi, notamment les personnes allocataires du RSA ou les demandeurs d’emploi de longue durée, ont besoin d’un accompagnement de proximité, positif et bienveillant. Il s’agit de partir de leurs besoins. Il s’agit également de partir des aspirations des personnes, de leurs qualifications et compétences, de leurs talents et de favoriser un accompagnement fondé sur la confiance réciproque. Cet accompagnement est un droit et doit pouvoir se faire avec une personne ayant du temps pour cela, permettant ainsi de co-construire un projet ou un parcours d’insertion.

Il convient ainsi, à partir des expérimentations, d’analyser la fourchette et le ratio maximal par conseiller des différents publics accompagnés afin de garantir un accompagnement de qualité et redonner du sens au travail des professionnels. C’est l’objectif poursuivi par cet amendement de repli du groupe écologiste.






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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... – Au plus tard vingt-quatre mois après l’entrée en vigueur de ces dispositions, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation du présent article, en précisant ses effets sur l’accès, le retour et le maintien dans l’emploi des personnes les plus durablement éloignées du marché du travail.

Objet

Sans un suivi et une évaluation des missions confiées au service public de l’emploi, il paraît difficile de savoir si ce nouvel outil qu’est France Travail parvient réellement à faciliter l’accès, le retour et le maintien dans l’emploi des personnes les plus durablement éloignées du marché du travail.

Cette évaluation est d'autant plus nécessaire que le service public de l'emploi vient déjà de voir les modalités d'accompagnement des demandeurs d'emploi en situation de handicap évoluer récemment dans le cadre de la mise en place du lieu unique d'accompagnement proposé entre Pôle Emploi et le réseau des Cap Emploi, qui n'a pas fait l'objet d'une évaluation susceptible d'alimenter les travaux autour de la mise en place de France travail.

Afin d’adapter, s’il le faut, ces dispositions pour répondre au mieux à la demande, cet amendement prévoit d’évaluer France Travail d’ici 2027.

Cet amendement du groupe écologiste est issu d’une proposition du Collectif handicap.






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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 365

6 juillet 2023


 

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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


Alinéa 7

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent projet de loi poursuit la marche forcée vers le guichet unique, vendu comme la solution aux problèmes du chômage en France, alors même qu’il s’agissait déjà de la promesse qui avait présidé à la fusion de Pôle Emploi et des ASSEDIC avec les résultats que l’on connaît en termes de dégradation des conditions de travail des conseillers et de l’accompagnement des usagers.

L’alinéa 7 de l’article 1 va encore plus loin, puisqu’il inscrit automatiquement à la liste des demandeurs d’emploi auprès de l’opérateur France Travail, toutes les personnes qui se sont rendues à une mission locale, au mépris des spécificités de l’accompagnement des jeunes en mission locale et des raisons pour lesquelles ces jeunes choisissent la mission locale plutôt que Pôle Emploi.

Depuis 40 ans maintenant, les Missions Locales accompagnent les jeunes dans leur retour à l’autonomie. Elles sont connues sur les territoires pour cela et les jeunes « poussent leur porte » en confiance. Le CEJ, qui sert de modèle au Gouvernement pour la mise en place du contrat d’engagement, est venu perturber ce modèle en introduisant des mesures du taux de retour à l’emploi et instaurant une confusion entre l’accompagnement social et l’accompagnement vers l’emploi. De fait, et le pilotage par les résultats va l’accentuer, le modèle a instauré une logique de concurrence entre Pôle Emploi et les Missions Locales que l’IGAS a dénoncé dans un rapport où il était indiqué que le taux d’abandons et de sorties du dispositif pour sanctions était anormalement élevé.

Ces orientations vers l’emploi à tout prix, qui sont celles du Gouvernement et de la focalisation de sa politique sur les emplois vacants, ne sont pas compatibles avec l’accompagnement social bienveillant vers l’autonomie, promu par les Missions Locales.

De même, pourquoi inscrire chaque jeune qui pousse la porte des Missions Locales à Pôle Emploi ? Que faire dans ces circonstances d’un jeune qui s’adresse à une Mission Locale parce qu’il a besoin d’être accompagné pour trouver un logement ? Parce qu’il doit être appuyé dans son projet de rescolarisation ? Parce qu’il a besoin d’apprendre le français ? Parce qu’il a besoin d’informations sur la contraception ? Parce qu’il a besoin d’appui pour un projet d’action dans son quartier ? Parce qu’il a un projet de mobilité internationale ? Parce qu’il ne sait pas comment entamer des démarches administratives auprès des services de la CAF ?

Comment garantir la confiance entre les jeunes très éloignés de l’emploi et les missions locales qui tentent de les accompagner si c’est le prisme du demandeur d’emploi et de la menace de radiation qui prévaut ? Ce projet de loi risque de provoquer un « effet de retrait » des jeunes et d’accroître le phénomène des « invisibles » ceux-là même que la politique du « aller vers » a tant de mal à contacter et à lui donner confiance en l’institution.

L’inscription automatique à l’opérateur France Travail n’a pas de sens, car les jeunes qui s’adressent aux missions locales ne sont pas tous dans une démarche de recherche d’emploi et que l’accompagnement dont ils ont besoin ne peut être écrasé par un seul et unique modèle que chercherait à promouvoir France Travail.

Pour ces raisons, cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes propose de supprimer l’inscription automatique des jeunes des Missions Locales à France Travail.






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N° 366

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


I. – Alinéa 44

Remplacer les mots :

organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel,

par les mots :

représentants d’organisations représentatives d’employeurs au niveau national et des représentants d’organisations syndicales de salariés nationales et interprofessionnelles,

II. – Après l'alinéa 52

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La composition des comités territoriaux intègre les organisations syndicales de salariés représentatives au niveau interprofessionnel et d’employeurs représentatives au niveau national.

Objet

Les entreprises de l’ESS agissent, au quotidien, en faveur du service public de l’emploi.

Certains acteurs de l’ESS agissent même directement auprès des opérateurs et/ou des partenaires du service public de l’emploi comme les missions locales, les organismes d’insertion, les entreprises adaptées ou les organismes de formation.

200 000 entreprises constituent ainsi le secteur qui emploient 2,3 millions de salariés, soit 14% de l’emploi privé, au service d’une activité d’utilité sociale, qui participe souvent à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi et à la levée des freins périphériques en ce qui concerne le logement, la garde d’enfants ou même l’accompagnement à la mobilité.

Ainsi, compte tenu de l’implication de l’ESS dans l’accompagnement et l’insertion des demandeurs d’emploi et de son poids significatif dans le tissu social, il est indispensable que le secteur puisse contribuer pleinement aux décisions relatives aux enjeux nationaux du service public de l’emploi et soit dès lors représenté au sein du Comité National via son organisation représentative multi-professionnelle à savoir l’UDES.

Or la présente rédaction du projet de loi, si elle inclut les organisations représentatives d’employeurs au niveau interprofessionnel, exclut de facto les organisations représentatives au niveau multi-professionnel, ce qui semble un oubli regrettable pour la représentativité du secteur. 

Ce présent amendement des sénatrices et sénateurs écologistes, travaillé avec l’UDES, se propose ainsi d’inclure pareillement les organisations représentatives au niveau national interprofessionnel et multi-professionnel au sein du comité national et des comités territoriaux France Travail afin d’assurer la représentativité.






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N° 370

6 juillet 2023


 

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présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 371

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5


Alinéas 16 à 20

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent article 5 précise les missions confiées à l’opérateur France Travail pour le compte du réseau France Travail. Dans le 7° de l’article 5, il est indiqué que « Les missions mentionnées au 1° à 6° sont mises en œuvre par l’opérateur France Travail en associant les autres membres du réseau France travail mentionné au II de l’article L. 5311-7. » soit les Missions Locales et Cap Emploi.

Mais ce sont aujourd’hui les modalités concrètes d’association qui doivent être éclaircies pour que l’ensemble des membres du réseau France Travail puissent en être de véritables parties prenantes et que l’opérateur Pôle Emploi puisse réellement s’appuyer l’expertise de deux entités qui devraient être considérées comme des partenaires. Afin que ce partenariat soit réellement établi et que l’insertion des Missions Locales ne reviennent pas à les mettre sous tutelle de l’opérateur France Travail, remettant ainsi en cause leur philosophie et leur pratiques d’accompagnement, nous défendons que soit constitué un Groupement d’Intérêts Public permettant une réelle gouvernance collective, dans un cadre formalisé, garantissant la bonne prise en compte des spécificités de chacun.

Le risque, en l’état actuel de la rédaction de cet article 5 est que l’opérateur France Travail définisse seul ces communs et que l’expertise des Missions Locales ainsi que ses pratiques d’accompagnement disparaissent au profit d’une redéfinition des communs plus en phase avec le financement par les résultats et les orientations « adéquationnistes » des politiques de l’emploi du gouvernement, focalisées sur l’appariement aux emplois vacants par une des politiques de sanctions et d’activation des chômeurs.

Ainsi cet amendement propose, afin de répondre aux enjeux de bonne gouvernance des communs « France Travail », que soit constitué un Groupement d’Intérêt Public auquel seront octroyés les missions dévolues à l’opérateur France Travail, que cet amendement du groupe écologiste supprime à l’article 5.






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6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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N° 374 rect. ter

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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ, ANTISTE, BOURGI et CARDON, Mme CARLOTTI, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, M. MARIE, Mme HARRIBEY et MM. LUREL, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE 3


Alinéa 3

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent amendement a pour but de lutter contre cette modification coercitive de la loi à l’égard des bénéficiaires du RSA. L’auteur de l’amendement considère que le RSA ne devrait en aucune situation être supprimé lorsque l’un des membres du foyer du bénéficiaire est admis en établissement de santé ou administration pénitentiaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 375 rect. ter

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ, ANTISTE, BOURGI et CARDON, Mme CARLOTTI, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET et HARRIBEY et MM. LUREL, MARIE, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE 3


Alinéa 10

Remplacer les mots :

et son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité sont automatiquement inscrits

par les mots :

est automatiquement inscrit

Objet

Le présent amendement a pour but de supprimer le conjoint de l’inscription automatique au nom de la liberté du bénéficiaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 376 rect. ter

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ, ANTISTE, BOURGI et CARDON, Mme CARLOTTI, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET et MM. LUREL, MARIE, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE 3


Alinéa 14

Remplacer les mots :

prévu par décret

par les mots :

de trois mois

Objet

L’auteur de cet amendement craint que l’Etat diminue la compétence de Département en réattribuant la compétence de décision de l’orientation à l’opérateur France Travail.

Les Départements sont surchargés par la gestion de l’orientation des bénéficiaires du RSA, l’Etat risque de fixer un délai trop court et donc de systématiquement renvoyer la compétence à l’opérateur France travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 377 rect. ter

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ, ANTISTE, BOURGI et CARDON, Mme CARLOTTI, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET et MM. LUREL, MARIE, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE 3


Alinéa 30

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le motif de radiation pour refus d’élaborer ou d’actualiser le contrat à la seule déclaration du référent unique apparait insuffisante. Ainsi, l’auteur de cet amendement préfère supprimer cet alinéa.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 378 rect. ter

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. GILLÉ, ANTISTE, BOURGI et CARDON, Mme CARLOTTI, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET et MM. LUREL, MARIE, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 379 rect. bis

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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. GILLÉ, ANTISTE, BOURGI et CARDON, Mme CARLOTTI, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET et MM. LUREL, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE 7


Alinéa 12

Après le mot :

durée

insérer les mots :

, qui doit être au moins de douze mois,

Objet

Cet amendement permet d’assurer le chômeur qui s’engage dans le processus de formation qu’il bénéficiera d’un contrat d’au moins douze mois à l’issue de celle-ci. Ainsi la situation professionnelle retrouvée est plus stable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 380 rect. ter

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ, ANTISTE, BOURGI et CARDON, Mme CARLOTTI, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET et MM. LUREL, MARIE, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE 10


Alinéa 5

Compléter cet alinéa par trois phrases ainsi rédigées :

La stratégie nationale est présentée devant les collectivités compétentes, elles rendent un avis sur le document. Cet avis est réputé favorable s’il n’est pas émis dans un délai de deux mois. En cas d’avis défavorable de la majorité des collectivités, la stratégie n’est pas adoptée.

Objet

La compétence de gestion de la petite enfance est détenue par les départements. Il est donc nécessaire de les intégrer au processus de planification des priorités et des objectifs nationaux pluriannuels concernant la formation du personnel et le développement de l’offre d’accueil du jeune enfant.

Chaque département connait des enjeux et des dynamiques différents, ce qui implique une gestion différente au niveau local de ces deux éléments. La stratégie nationale permet de donner de grands axes que les départements évaluent en fonction de leurs besoins.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ, ANTISTE, BOURGI et CARDON, Mme CARLOTTI, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET et HARRIBEY et MM. LUREL, MARIE, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE 4


Alinéa 36

Compléter cet alinéa par les mots :

. À ce titre, est établi un contrat d’engagement réciproque entre l’ensemble des membres du réseau France Travail mentionnant les besoins et objectifs financiers

Objet

L’auteur de l’amendement souhaite que le comité national France Travail ait pour missions d’établir un contrat d’engagement entre les différents membres du Réseau pour s’accorder sur les besoins et objectifs financiers.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ, ANTISTE, BOURGI et CARDON, Mme CARLOTTI, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, HARRIBEY et Gisèle JOURDA et MM. LUREL, MARIE, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE 1ER


Alinéa 7

Après le mot :

personne

insérer les mots :

en recherche d’emploi

Objet

Amendement de clarification concernant la rédaction du texte. Les Missions Locales, bien qu’elles jouent un rôle décisif sur l’accès à l’emploi des jeunes, travaillent également, notamment dans le cadre de l’obligation de formation, à prévenir le décrochage scolaire et à encourager la reprise d’étude. Elles accompagnent également des jeunes dans l’emploi et apportent également des appuis ponctuels à des jeunes et animent des dispositifs locaux qui n’ont pas pour finalité première l’emploi notamment en termes de logement, de mobilité ou d’accès à la culture. Localement, elles portent de nombreux dispositifs régionaux, départementaux et locaux en direction des jeunes. En conséquence, l’ensemble des jeunes rencontrés par les Missions Locales ne correspondent pas à la définition du demandeur d’emploi. Il convient donc d’opérer la distinction proposée pour rester en cohérence avec l’ambition affichée. Il s’agit également d’éviter une logique trop administrative qui s’avérerait contre-productive dans la relation d’accompagnement et pour l’accès aux droits des jeunes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ, BOURGI et CARDON, Mme CARLOTTI, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET et HARRIBEY et MM. LUREL, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE 2


Alinéa 15

Remplacer les mots :

est tenu

par les mots :

a pour objectif

Objet

L'auteur de l'amendement considère que le texte est infantilisant à l'égard des futurs demandeurs d'emploi. Ainsi, il préfère donner pour objectif plutôt que de contraindre.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 384 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme GACQUERRE, MM. HENNO et CAPO-CANELLAS, Mmes Frédérique GERBAUD et SAINT-PÉ, M. MIZZON, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. CANÉVET, KERN, Stéphane DEMILLY, CADEC et CHAUVET, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. LUREL, HINGRAY, JOYANDET et LEVI et Mme LÉTARD


ARTICLE 1ER


Alinéa 6, première phrase

Supprimer les mots :

, ainsi que son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité

Objet

L’inscription des conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil comme demandeurs d’emploi interroge. Même si l’allocation est familiarisée, et dépend pour beaucoup de la situation professionnelle du conjoint ou partenaire, l’inscription de celui-ci à France Travail au titre d’un demandeur d’emploi ne semble ni juste, ni pertinent. Outre la confusion induite par cette disposition et la hausse statistique du nombre de demandeurs d’emploi, l’inscription du conjoint à France Travail n’est d’aucune utilité pour atteindre l’objectif fixé par ce texte : le plein emploi. 

Conformément à l’article L5411-1 du Code du travail qui dispose  « A la qualité de demandeur d’emploi, toute personne qui recherche un emploi et demande son inscription sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de Pôle Emploi », le présent amendement propose donc de supprimer l’inscription automatique à l’opérateur France Travail des conjoints, concubins ou partenaire liés par un pacte civil des demandeurs d’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Plein emploi

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 385 rect. ter

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, MM. HENNO, CAPO-CANELLAS et JOYANDET, Mmes SAINT-PÉ et de LA PROVÔTÉ, MM. KERN, Stéphane DEMILLY, CADEC et CHAUVET et Mmes GARRIAUD-MAYLAM et LÉTARD


ARTICLE 3


Alinéa 10

Remplacer les mots :

et son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité sont automatiquement inscrits

par les mots :

est automatiquement inscrit

Objet

L’inscription des conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil comme demandeurs d’emploi interroge. Même si l’allocation est familiarisée, et dépend pour beaucoup de la situation professionnelle du conjoint ou partenaire, l’inscription de celui-ci à France Travail au titre d’un demandeur d’emploi ne semble ni juste, ni pertinent. Outre la confusion induite par cette disposition et la hausse statistique du nombre de demandeurs d’emploi, l’inscription du conjoint à France Travail n’est d’aucune utilité pour atteindre l’objectif fixé par ce texte : le plein emploi. 

Conformément à l’article L5411-1 du Code du travail qui dispose  « A la qualité de demandeur d’emploi, toute personne qui recherche un emploi et demande son inscription sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de Pôle Emploi », le présent amendement propose donc de supprimer l’inscription automatique à l’opérateur France Travail des conjoints, concubins ou partenaire liés par un pacte civil des demandeurs d’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 386 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme GACQUERRE, MM. CANÉVET, HENNO, CAPO-CANELLAS et MIZZON, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. KERN, Stéphane DEMILLY, CADEC et CHAUVET, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. JOYANDET, LUREL et HINGRAY et Mme LÉTARD


ARTICLE 5


Alinéa 34

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’alinéa 34 de l’article 5 supprime l’avis émis par la Commission nationale de la négociation collective de l’emploi et de la formation professionnelle sur le projet de convention tripartite conclue entre l’Etat, l’organisme gestionnaire du régime d’assurance chômage et Pôle emploi.

Institution consultative qui permet le dialogue entre les pouvoirs publics et les partenaires sociaux, la commission nationale de la négociation collective contribue au service public de l’emploi. Dans un contexte marqué par l’érosion du dialogue social, le présent amendement propose de pérenniser l’avis de la Commission sur le projet de convention tripartite entre l’Etat, Pôle Emploi et l’Unedic.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 387 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme GACQUERRE, MM. CANÉVET, MIZZON, HENNO, CAPO-CANELLAS, JOYANDET, CADEC et CHAUVET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. KERN, Stéphane DEMILLY, LUREL et HINGRAY et Mme LÉTARD


ARTICLE 5


Alinéa 33

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le Code du travail prévoit, au sein de Pôle emploi, un médiateur national dont la mission est de recevoir et de traiter les réclamations individuelles relatives au fonctionnement de cette institution, sans préjudice des voies de recours existantes.

Ce médiateur remet chaque année un rapport dans lequel il formule les propositions qui lui paraissent de nature à améliorer le fonctionnement du service rendu aux usagers. Ce rapport est transmis au ministre chargé de l'emploi et au Conseil national de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles (CNEFOP).

Dans son actuelle rédaction, le Projet de loi compte supprimer la remise de rapport au Conseil national de l’emploi. Or celui-ci organise la concertation entre les acteurs des politiques d’emploi et de formation et procède à l’évaluation de ces politiques publiques.

Pour ces raisons, le présent amendement propose de maintenir la remise d’un rapport du médiateur national au Conseil national de l’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 388

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


Supprimer cet article.

Objet

L’article 2 instaure le remplacement du Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE) et du contrat d’engagement réciproque des allocataires du RSA par un contrat d’engagement où a disparu le terme réciproque. Le contrat signe donc surtout l’engagement et les devoirs de l’allocataire. Le réseau a bien des objectifs de résultats mais ne s’engage aucunement sur les moyens (comme le nombre d’allocataires suivis par conseiller).

L’allocataire du RSA se devra ainsi de participer et d’être assidu selon le « plan d’action » élaboré, qui définit ses objectifs d’insertion sociale et professionnelles. Désormais le demandeur est tenu d’accepter l’offre dite raisonnable d’emploi et il n’est plus prévu qu’il puisse refuser ne serait-ce qu’une fois. Aucun motif légitime de refus n’est prévu. L’offre étant intégrée au contrat d’engagement, son refus vaudra rupture du contrat.

Par ailleurs, la question de l’implication des acteurs réels de l’insertion sociale se pose, notamment pour les allocataires du RSA.

De plus, l’offre raisonnable d’emploi ne comprend plus dans ses éléments constitutifs sa qualification et substitue à l’information sur le salaire antérieur, le niveau de salaire attendu, éléments pouvant être « révisés (…) afin d’accroitre les perspectives de retour à l’emploi » pour s’adapter aux conditions salariales du marché du travail.

La prise en compte de la zone géographique et du niveau de salaire sont dits raisonnables, non pas à partir de ce que le demandeur d’emploi avait établi comme pouvant être acceptable pour lui et faire partie de son projet, mais à partir de l’offre elle-même. On comprend ainsi qu’un des buts est d’apparier les demandeurs d’emploi vers les emplois durablement vacants, appariement sous contrainte financière de personnes en difficultés sur des emplois difficiles. Cette politique réussit partiellement mais contribuent à maintenir des emplois de piètre qualité et de faible productivité (ce qui ne veut pas dire de faible rentabilité) et produit des travailleurs pauvres sans grande perspective de dynamique professionnelle.

Cet article renforce les possibilités de suspension (elle crée une nouvelle sanction) et en liant l’allocation du RSA à l’inscription à France Travail, il crée une fragilité. Une personne radiée par l’opérateur France Travail voit son RSA de fait menacé.

Le Département (et France Travail lorsque celui-ci a la charge entière de l’allocataire du RSA, comme c’est rendu possible dans la loi) peut suspendre le RSA ou bien le supprimer pendant une période qu’il définit lui-même. La nuance – significative – entre la suspension dite de remobilisation et la suppression, est que cette dernière ne permet pas le recouvrement rétroactif des montants non perçus durant la période concernée une fois que l’allocataire du RSA régularise sa situation (disposition nouvelle qui pose de vrais problèmes opérationnels).

Le projet de loi ajoute un levier de sanction et surtout permet une accélération des suspensions : le passage en équipe pluridisciplinaires des départements où quelquefois les représentants des usagers était présents à côté des travailleurs sociaux, où l’allocataire était entendu nécessitait du temps et les suppressions d’allocations restaient rarissimes et limitées souvent aux fraudeurs.

Alors que cet article représente un véritable durcissement du traitement des allocataires du RSA, nuos déplorons que la commission ait adopté un amendement de la rapporteure renforçant encore les contraintes que constitue le contrat d’engagement avec l’inscription dans son plan d’action d’une durée de plus hebdomadaire d’activité d’au moins 15h. 

Ainsi cet amendement vise à supprimer cet article conditionnant toujours plus les droits à un revenu de solidarité des personnes précaires à des devoirs et des sanctions renforcés générant une partie irréductible de non-recours.






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(n° 802 , 801 )

N° 389

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


TITRE IER : UN ACCOMPAGNEMENT PLUS PERSONNALISÉ DES DEMANDEURS D'EMPLOI DANS LE CADRE D'UN CONTRAT D'ENGAGEMENT UNIFIÉ ET D'UN RÉGIME DE DROITS ET DEVOIRS RÉNOVÉ


À l’intitulé

Remplacer les mots :

contrat d’engagement

par les mots :

contrat d’engagement réciproque

Objet

Le titre Ier et l’article 2 introduisent le contrat d’engagement.

Actuellement existe le contrat d’engagement réciproque qui, même si seulement 50 % des bénéficiaires du RSA orientés vers ce type de parcours en disposent effectivement, est censé constituer l’un des dispositifs centraux de l’accompagnement des allocataires du RSA. 

La suppression du qualificatif « réciproque » trahit la volonté du gouvernement non seulement de conditionner davantage encore le droit au RSA – droit à revenu minimum qui devrait être garanti - à des devoirs « d’activation » des personnes allocataires à partir du présupposé que les allocataires « n’ont aucune activité, sont passifs », et pour lesquelles moult sanctions et contrôles sont prévus alors que la « réciprocité » de l’engagement si elle est rapidement évoquée n’est pas objet de sanctions.

Le contrat s’avère déséquilibré et il convient toutefois de rétablir l’évidence qu’il faut être deux pour contracter et que les engagements obligent les deux parties.

A moins de considérer que le contrat engage surtout l’allocataire.

Comprendre : contraindre les allocataires à des activités contre le droit à un revenu minimum pour vivre et par là même multiplier et accélérer les suspensions (activités hebdomadaires égales contrôle hebdomadaires = risques de suspensions quasiment en continu).

S’ils portent par ailleurs d’autres mesures sur l’article 2 et sur l’ensemble du texte, les auteur.es de cet amendement s’inquiètent de ces changements sémantiques successifs, du droit aux devoirs, du Projet au contrat, des sanctions réservées à une seule des parties « contractantes ».

Il faut donc réaffirmer le caractère réciproque du contrat d’engagement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 390

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 391

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


Alinéa 9

1° Première phrase

Supprimer les mots :

auquel correspond une durée hebdomadaire d’activité du demandeur d’emploi d’au moins quinze heures

2° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Le contrat d’engagement ne peut contraindre le demandeur d’emploi à des heures d’activité obligatoire.

Objet

En commission un amendement de la rapporteure durcissant les modalités d’engagement donc de contrôle et de sanction a été adopté. Il prévoit que le contrat d’engagement comprenne 15 heures d’activité obligatoires par semaine.

Et ce, alors même que pour une expérimentation ne concernant qu’un jeune sur 7 dans certaines missions locales, les conseillers n’étaient pas en capacité de le proposer à tous les jeunes en CEJ et que tous les jeunes d’ailleurs n’auraient pu s’engager dans un parcours aussi intensif à l’étape de leur parcours et de leur histoire.

Cette vision part d’une méconnaissance de l’activité des allocataires de RSA et d’une représentation d’allocataires passifs, voire oisifs, qu’il faut mobiliser, activer (on est passé de l’activation des prestations de l’expérimentation TZCLD à l’activation des personnes) et …contrôler et sanctionner.

Aussi, contraindre à 15 heures d’activités ne sera possibles que pour une partie des allocataires et pour autant que ces activités d’accompagnement aient du sens et une véritable plus-value.

Cette vision est aussi celle d’un autre temps, elle s’inspire des politiques des années 1980 de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et des lois Hartz de l’Allemagne du début du siècle.​​

Délaissant la lutte contre la pauvreté (sortir de la pauvreté est le meilleur chemin vers l’emploi) pour une politique d’emploi à tout prix faisant exploser la catégorie des travailleurs pauvres, précaires.

C’est ainsi que sous les lois Hartz, pendant que le taux de chômage baissait, celui de la pauvreté a crû de plusieurs points.

La mise en place de 15 à 20 heures d’activités hebdomadaires obligatoires pour les bénéficiaires du RSA, constitue une mesure inutilement coercitive et bien trop rigide pour une grande partie des allocataires et une grande hypocrisie quant à la capacité de les proposer.

Où sont les moyens, notamment en conseillers mais pas seulement, alors que si on devait généraliser les moyens consentis hier par jeune entré dans le CEJ ou demain en 2024 aux départements expérimentateurs par bénéficiaire, c’est plusieurs milliards qu’il faudrait dégager (de 5 à 8 milliards).

Les besoins sont d’accompagnement et il est illusoire de prétendre que chaque semaine, on va être en capaciter de remplir le tableau des activités avec des vrais activités d’accompagnement personnalisées et non fictivement occupationnelles.

Ainsi, plutôt que de lutter contre les pressions que subissent les demandeurs d’emploi, ce texte les accentuent, alimente les représentations stigmatisantes et les souffrances psychologiques qui en découlent. Cette obligation supplémentaire revient qui plus est à nier le conseil en évolution sociale et professionnelle qui adapte le parcours de chacun.

Le contrôle par les chiffres des contreparties à un revenu minimum d’existence bien inférieur au seuil de pauvreté et qui ne cesse de décrocher depuis sa création est une étape supplémentaire qui nous éloigne d’une protection sociale de notre temps.

Et qui ne remet surtout pas en question les offres d’’emploi – pourtant souvent défectueuses et peu attractives – ce texte part du mythe entretenu autour des emplois non pourvus : 372 000 au 3ème trimestre de 2022 alors que plus de 7 millions de personnes sont actuellement sans emploi, au chômage, dans le halo de chômage ou au RSA.

Et qui revient à faire peser sur les seules épaules des plus précaires le poids et la responsabilité de leur situation.

En conséquence, cet amendement des sénatrices et sénateurs du groupe écologiste vise à supprimer l’obligation de quinze heures d’activité obligatoires.






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(n° 802 , 801 )

N° 392

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


Alinéa 9, première phrase

Remplacer les mots :

hebdomadaire d’activité

par les mots :

d’activité modulable mensuellement

Objet

Amendement de repli visant a minima à supprimer le caractère hebdomadaire de l’organisation des activités pour permettre de moduler ces heures sur le mois.

En commission un amendement de la rapporteure durcissant les modalités d’engagement donc de contrôle et de sanction a été adopté. Il prévoit que le contrat d’engagement comprenne 15 heures d’activité obligatoires par semaine.

Et ce, alors même que pour une expérimentation ne concernant qu’un jeune sur 7 dans certaines missions locales, les conseillers n’étaient pas en capacité de le proposer à tous les jeunes en CEJ et que tous les jeunes d’ailleurs n’auraient pu s’engager dans un parcours aussi intensif à l’étape de leur parcours et de leur histoire.

Cette vision part d’une méconnaissance de l’activité des allocataires de RSA et d’une représentation d’allocataires passifs, voire oisifs, qu’il faut mobiliser, activer (on est passé de l’activation des prestations de l’expérimentation TZCLD à l’activation des personnes) et …contrôler et sanctionner.

Aussi, contraindre à 15 heures d’activités ne sera possibles que pour une partie des allocataires et pour autant que ces activités d’accompagnement aient du sens et une véritable plus-value.

Cette vision est aussi celle d’un autre temps, elle s’inspire des politiques des années 1980 de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et des lois Hartz de l’Allemagne du début du siècle.​​

Délaissant la lutte contre la pauvreté (sortir de la pauvreté est le meilleur chemin vers l’emploi) pour une politique d’emploi à tout prix faisant exploser la catégorie des travailleurs pauvres, précaires.

C’est ainsi que sous les lois Hartz, pendant que le taux de chômage baissait, celui de la pauvreté a crû de plusieurs points.

La mise en place de 15 à 20 heures d’activités hebdomadaires obligatoires pour les bénéficiaires du RSA, constitue une mesure inutilement coercitive et bien trop rigide pour une grande partie des allocataires et une grande hypocrisie quant à la capacité de les proposer.

Où sont les moyens, notamment en conseillers mais pas seulement, alors que si on devait généraliser les moyens consentis hier par jeune entré dans le CEJ ou demain en 2024 aux départements expérimentateurs par bénéficiaire, c’est plusieurs milliards qu’il faudrait dégager (de 5 à 8 milliards).

Les besoins sont d’accompagnement et il est illusoire de prétendre que chaque semaine, on va être en capaciter de remplir le tableau des activités avec des vrais activités d’accompagnement personnalisées et non fictivement occupationnelles.

Ainsi, plutôt que de lutter contre les pressions que subissent les demandeurs d’emploi, ce texte les accentuent, alimente les représentations stigmatisantes et les souffrances psychologiques qui en découlent. Cette obligation supplémentaire revient qui plus est à nier le conseil en évolution sociale et professionnelle qui adapte le parcours de chacun.

Le contrôle par les chiffres des contreparties à un revenu minimum d’existence bien inférieur au seuil de pauvreté et qui ne cesse de décrocher depuis sa création est une étape supplémentaire qui nous éloigne d’une protection sociale de notre temps.

Et qui ne remet surtout pas en question les offres d’’emploi – pourtant souvent défectueuses et peu attractives – ce texte part du mythe entretenu autour des emplois non pourvus : 372 000 au 3ème trimestre de 2022 alors que plus de 7 millions de personnes sont actuellement sans emploi, au chômage, dans le halo de chômage ou au RSA.

Et qui revient à faire peser sur les seules épaules des plus précaires le poids et la responsabilité de leur situation.






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(n° 802 , 801 )

N° 393

6 juillet 2023


 

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C Défavorable
G Défavorable
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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

et aux personnes qui ont interrompu leur activité professionnelle pour s’occuper d’une personne mentionnée à l’article L. 3142-16 présentant un handicap ou une perte d’autonomie en application de l’article L. 3142-24

Objet

L’article 1er de ce projet de loi mentionne certaines conditions donnant accès à un accompagnement à vocation d’insertion sociale (dont le périmètre et les missions restent flous). Ces conditions – à savoir des difficultés de logement ou un état de santé empêchant temporairement la recherche d’un emploi – dispensent également de signer un contrat d’engagement avec France Travail (alinéa 17 de l’article 2) et donc d’être soumis aux obligations d’activités et risques de suspension des aides.

Se pose ici la question des difficultés de recherche d’emploi liées à la garde d’enfants ou à des situations d’aidance : supprimera-t-on, par exemple, le RSA à des parents de jeunes enfants en situation de handicap ou des aidants d’adultes en situation de handicap ou une perte d’autonomie car ils n’ont pas pu rechercher activement un emploi ou effectuer des « heures de remobilisation » ? 

Dans le contexte actuel de pénurie de professionnels dans le secteur de la petite enfance, de l’aide à domicile et des personnes âgées, et alors que la solidarité nationale ne relaie pas encore suffisamment la solidarité familiale, de nombreux proches deviennent aidants faute de solution.

Il est urgent de reconnaître les efforts qu’ils fournissent au quotidien : l’étude Share du Laboratoire d’économie et de gestion des organisations de santé de l’université Paris-Dauphine estime à 11 milliards d’euros par an l’économie pour l’État due au travail des aidants.

Il serait injuste de les pénaliser via un contrat d’engagement contraignant et inadapté à leurs situations personnelles. 

Cet amendement, issu d’une proposition du Collectif handicap, prévoit donc d’élargir les conditions de dispense de ce contrat d’engagement aux aidants étant obligés d’interrompre leur activité professionnelle pour s’occuper d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie.






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N° 394

6 juillet 2023


 

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ARTICLE 2


Alinéa 7, première phrase

Remplacer les mots :

et, le cas échéant, de formation et d’aide à la mobilité 

par les mots :

de formation, de recherche de solutions concrètes pour résoudre les freins périphériques à l’emploi. Lesdits freins comprennent les difficultés du demandeur d’emploi pouvant nécessiter une aide à la mobilité, au logement, à la garde d’enfants, à l’accès aux soins de santé

Objet

Le contrat d’engagement renforce les devoirs du demandeur d’emploi sans pour autant donner des garanties précises sur les obligations de l’organisme référent. Celles-ci ne peuvent être floues et optionnelles (« le cas échéant »).

La résorption des freins périphériques est un préalable au retour à l’emploi, à son maintien et ce d’autant plus pour un retour à l’emploi durable évitant les allers retours.

Afin que le demandeur d’emploi soit sécurisé et accompagné de façon globale, il est indispensable de faire mention dans le contrat des actions entreprises par l’organisme référent dans les domaines : de l’aide à la mobilité, du logement, de la garde d’enfants et de l’accès aux soins de santé.

Tel est l’objet de cet amendement des sénatrices et sénateurs du groupe écologiste, issu d’une proposition de l’UNSA.






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N° 395

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ARTICLE 2


I. - Alinéa 28

Supprimer les mots :

ainsi que la mesure de radiation de la liste des bénéficiaires du revenu de solidarité active prévue à l’article L. 262-38 du même code. Lorsqu’il prend cette dernière mesure, le président du conseil départemental en informe l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du présent code, qui procède en conséquence à la radiation de la liste des demandeurs d’emploi

II. - Alinéa 29

Supprimer les mots :

ainsi que, dans les cas prévus aux articles L. 5412-1 et L. 5412-2 du présent code, de la mesure de radiation de la liste des bénéficiaires du revenu de solidarité active prévue à l’article L. 262-38 du code de l’action sociale et des familles

Objet

En commission a été adopté un amendement de la rapporteure prévoyant, après avoir supprimé la radiation par Pôle emploi de la liste des allocataires du RSA, que pour les bénéficiaires du RSA, la radiation de la liste des demandeurs d’emploi découle de la radiation de la liste des bénéficiaires du RSA, laquelle continue à relever du Président du conseil départemental.

Pour les bénéficiaires du RSA dont Pôle emploi est l’organisme référent, l’opérateur proposerait s’il y a lieu au département la radiation de la liste des bénéficiaires du RSA. 

Pour les auteurs de cet amendement, il convient de délier la radiation de la liste des allocataires du RSA de celles des demandeurs d’emploi. Avant que cette proposition de loi ne la rende systématique, 40 % des allocataires du RSA étaient inscrits à Pôle emploi et la suppression du RSA n’avait pas d’effet sur cette inscription. Cela doit demeurer, si être au RSA implique désormais d’être d’office demandeur d’emploi, il appartient à l’opérateur France Travail de supprimer le statut de demandeur d’emploi attaché à la personne.

A moins de vouloir faire rentrer lesdits allocataires dans un cercle vicieux, non maitre de son inscription ou de sa désinscription, alors que les deux statuts ne se recoupent que dans un sens.

Aussi, pour maintenir les demandeurs d’emploi dans une dynamique de recherche ou pour ne pas empirer leur situation dans l’accès aux services d’accompagnement vers l’emploi, cet amendement des sénatrices et sénateurs du groupe écologiste, vise à maintenir les demandeurs d’emploi inscrits en tant que tel auprès de l’opérateur France Travail, même radiés de la liste des allocataire du RSA.






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N° 396

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AMENDEMENT

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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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G Défavorable
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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


Alinéa 8

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les termes “assiduité” et “participation active” font leur entrée dans le code du travail.

Les allocataires du RSA soulignent souvent, dans les groupes de parole et de rencontre, y compris récemment dans le cadre d’une rencontre avec les parlementaires, l’infantilisation qu’ils subissent, devant constamment justifier ce qu’ils font, comme à l’école, enfant on justifiait des « devoirs faits ».

Qu’entend t-on par « Participation active » ? Sont-ils sujets à passivité, à paresse voire à oisiveté ?

Les exigences étaient-elles si insuffisantes auparavant pour pouvoir sanctionner les personnes ? 

Ces termes soulignent le manque de confiance à l’égard des allocataires du RSA et le stigmate dont ils souffrent au point pour certains de renoncer à leurs droits ou à ne pas les renouveler suite à des contrôles répétés voire humiliants.

34 % des personnes éligibles au RSA n’en font aujourd’hui pas la demande ou y renoncent face à la complexité administrative et à la honte d’être stigmatisées.

Les termes du projet de loi sont peu clairs et non définis, ils laissent la place à l’arbitraire. Ils permettent la libre interprétation de leurs attendus pour l’organisme d’accompagnement. De plus, par le manque de clarté sur les attendus, ces exigences déclencheront un nombre important de contentieux.

Une des conséquences de cette mesure sera de réduire substantiellement l’espace d’initiative personnelle des allocataires. On peut donc s’interroger sur ce que l’on entend par participation active et assiduité : comprendra-t-on le temps passé chez soi à faire ses démarches ? quels éléments de « preuves » ? Faudra-t-il prendre la parole « en salle » un certain nombre de fois minimum pour témoigner d’une participation active ? signer une feuille de présence pour démontrer son assiduité ? Le bénévolat associatif devra-t-il être justifié également par des feuilles de présence, alors que d’autres bénévoles qui ne touchent pas le RSA seront libres de s’engager comme il leur semble ? Autant de risques d’accentuer les effets malheureusement déjà trop stigmatisants des pratiques et des conditions appliquées au droit au RSA.

Cette stratégie d’accompagnement dit « intensif » présente le risque de renforcer la logique de contrôle et d’infantilisation de personnes déjà marquées par des parcours remplis d’embûches, de rupture de droits, de justifications permanentes.

Comment ne pas anticiper que cette réforme va aggraver ce chiffre ? Ce renforcement des conditionnalités risque de décourager les plus précaires, d’augmenter les invisibles, les sous-les-radars alors que la politique du « aller vers » tentait de réduire le non recours.

Il est temps de réaffirmer « le droit aux droits » et la fin de l’augmentation constante des devoirs dans le but de réduire les droits.

Aussi, les sénatrices et sénateurs du groupe écologiste proposent par cet amendement, issu d’une proposition de l’Uniopss, de supprimer l’alinéa introduisant les critères d’« assiduité » et de « participation active ».






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 398 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 79

Supprimer cet alinéa.

Objet

Il n’apparaît ni utile ni souhaitable que la loi renvoie à un décret le soin de fixer la composition, les missions et le fonctionnement des commissions pouvant être instituées au sein des comités France Travail.

Il convient ainsi de laisser à chaque comité la liberté d’organiser, comme il l’entend, ses commissions, et ce d’autant plus que ces dernières sont prévues à titre facultatif.

Cet amendement du Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a été travaillé avec Régions de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 399 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 400 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes JASMIN, FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 35

Compléter cet alinéa par les mots :

avec un volet spécifique pour les collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution

Objet

Cet amendement permet d’inclure un volet spécifique consacré aux Outre-mer dans la gouvernance et dans les orientations stratégiques du réseau France Travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 401 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes JASMIN, FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 81

Supprimer cet alinéa.

Objet

Il y a une logique de maintenir les compétences des régions en matière de formation et d’insertion, puisqu’elles sont compétentes en matière de développement économique, d’orientation et pour les infrastructures des lycées.

L’influence des collectivités régionales sur l’offre d’emplois et sur les investissements portés par les entreprises est fondamentale et doit être conservée notamment en Outre-mer.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 402 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 4


Après l’article 4

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Un comité national d’évaluation de France Travail est institué. Il est notamment composé d’experts, de membres des associations œuvrant dans le champ des solidarités et de la lutte contre les exclusions. Ce comité rend un rapport annuel au Parlement. Il peut demander l’accès à toute information utile à son travail.

II. – Le I entre en vigueur à compter du 1er janvier 2024 selon des modalités précisées par décret en Conseil d’État.

Objet

Sauf à ce que les associations et fédérations représentantes des structures de l’insertion associatives soient intégrées dans la gouvernance nationale et territoriale de France Travail, il faut créer une structure d’évaluation dans laquelle ces acteurs essentiels seront parties prenantes.

Cet amendement a été travaillé avec l’Uniopss, l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 403 rect.

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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA et Martine FILLEUL, M. PLA, Mme VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 5


Alinéas 16 à 20

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le rapport France Travail prévoit la co-construction par les Missions Locales, en tant que parties prenantes du réseau du même nom, des communs méthodologiques et numériques et des orientations stratégiques relatives aux jeunes. Le texte précise dans l’article 5 les missions confiées à l’opérateur France Travail pour le compte du réseau France Travail. Dans le 7° de l’article 5, il est indiqué que « Les missions mentionnées au 1° à 6° sont mises en œuvre par l’opérateur France Travail en associant les autres membres du réseau France travail mentionné au II de l’article L. 5311-7. » soit les Missions Locales et Cap Emploi.

Ce sont aujourd’hui les modalités concrètes d’association qui doivent être éclaircies pour que l’ensemble des membres du réseau France Travail puissent en être de véritables parties prenantes. Le réseau des Missions Locales propose pour répondre aux enjeux de bonne gouvernance des communs « France Travail » que soit constitué une Groupement d’Intérêts Publics. Une structure ad hoc, sous forme de GIP, permettrait une réelle gouvernance collective, dans un cadre formalisé, garantissant la bonne prise en compte les spécificités de chacun. Le risque, en l’état, est que ce soit l’opérateur France Travail qui définisse seul ces communs et que ceux-ci, ne soient pas reconnus et acceptés comme tels par les autres parties prenantes du réseau France Travail.

Les communs ne se décrètent pas, c’est la communauté d’usage, en l’espèce le réseau France Travail, qui doit le décider. Le rapport France Travail propose également la création d’une académie France Travail pour accompagner la montée en compétences des professionnels des parties prenantes du réseau France Travail. Aujourd’hui, les politiques de formation professionnelle sont mises en œuvre par les branches professionnelles dans le cadre du dialogue social. Les opérateurs de France Travail dépendent d’Uniformation, l’OPCO de la cohésion sociale. Il serait donc pertinent, pour garantir la complémentarité entre les actions propres à chaque branche et les actions communes, de confier cette mission à l’OPCO qui dispose d’une vue d’ensemble et pilote des actions sectorielles ambitieuses sur des sujets connexes comme l’insertion par l’activité économique.

Cet amendement du Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a été travaillé avec l’Union Nationale des Missions Locales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 404 rect.

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AMENDEMENT

présenté par

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mme Gisèle JOURDA, M. PLA, Mmes Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 405 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA et Martine FILLEUL, M. PLA, Mme VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 5


Alinéa 4

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

a) Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« I. – Pôle emploi est une institution nationale publique dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il protège le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi au sens du préambule de la Constitution. Il a pour mission de : » ;

Objet

Cet amendement du groupe Socialiste Écologiste et Républicain vise à rappeler que le droit au travail participe de la dignité de l’être humain. Ce droit est inscrit dans le préambule de la Constitution de 1958. Le droit de travailler est également affirmé par le droit européen et international. Il apparait primordial que ce droit soit constitutif de la définition de Pôle emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 6


Alinéa 4

Après le mot :

privés

insérer les mots :

non lucratifs ou privés lucratifs avec le statut Entreprise solidaire d’utilité sociale

Objet

Les organismes privés non lucratifs, soit privés lucratifs avec le statut ESUS doivent pouvoir participer au repérage des personnes les plus éloignées de l’emploi ou qui ne sont pas en contact avec les acteurs institutionnels de l’insertion sociale et professionnelle, ainsi qu’à la remobilisation et à l’accompagnement socio-professionnel de ces personnes.

Cet amendement a été travaillé avec l’Uniopss, l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 407 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 6


Alinéa 5

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Ils se forment aux spécificités des accès à l’emploi prévus aux articles L. 5213-13-1, L. 5213-13-2 et L. 5213-13-3 et au type de public auquel ils s’adressent.

Objet

Les dispositifs du “CDD Tremplin” et de l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT), pérennisés par la présente loi, doivent être mieux connus des conseillers chargés de l’orientation des publics. Dans le cas du “CDD Tremplin” et de l’EATT, les profils proposés par les acteurs du service public de l’emploi ne sont pas suffisamment différenciés des emplois « socles » de l’entreprise adaptée et restent trop éloignés de l’emploi, rendant très complexe l’élaboration, la construction et la mise en œuvre du parcours professionnel sur une durée maximale de 24 mois.

Pour ces raisons, les entreprises adaptées ne recourent pas assez aux dispositifs nécessitant un accompagnement vers l’emploi classique plus important, de peur de connaître un déséquilibre entre le temps d’accompagnement passé et l’aide effectivement perçue.

Si ces dispositifs sont extrêmement positifs quant à la mobilité professionnelle des salariés handicapés vers d’autres employeurs, ils ne sont pas adaptés à tous les salariés en situation de handicap et nécessitent une meilleure orientation des publics pour que les entreprises adaptées puissent pleinement les développer.

Cet amendement vise à intégrer dans la loi une formation obligatoire des conseillers des organismes chargés du repérage et de l’accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées de l’emploi aux spécificités de ces dispositifs et au type de public auquel ils s’adressent.

Cet amendement a été travaillé avec l’UNEA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 6


Alinéa 5

Après le mot :

dispositif

insérer les mots :

d’inclusion sociale,

Objet

Le présent amendement a pour but de faire passer en priorité l’inclusion sociale comme objectif des organismes publics chargés du repérage des personnes les plus éloignées de l’emploi. L’intégration professionnelle est secondaire dans le cas de ces personnes pour lesquelles les obstacles sont très nombreux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 6


Alinéa 6

Compléter cet alinéa par les mots :

, en concertation avec les collectivités territoriales concernées

Objet

La prise des personnes les plus éloignées de l’emploi est une compétence du département et doit le rester. C’est pourquoi les conditions auxquelles les organismes chargés du repérage des personnes les plus éloignées doivent répondre doivent être définies en concertation avec les collectivités territoriales concernées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

M. GILLÉ, Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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G Défavorable
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Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 7


Alinéa 4

Remplacer le mot :

concertation

par le mot :

négociation

Objet

S’agissant des conventions entre l’État et la région, sur un enjeu aussi important que la qualification des personnes en recherche d’emploi, une simple concertation n’apparaît pas suffisante.

En outre, la pratique constatée depuis 2018 à l’occasion de la première génération des pactes régionaux d’investissement dans les compétences (PRIC) entre l’État et les régions a montré que la réalité était celle d’une véritable négociation.

Cet amendement du Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a été travaillé avec Régions de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

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Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 7



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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AMENDEMENT

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G Défavorable
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Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 7


Alinéas 10 à 12

Supprimer ces alinéas.

Objet

Il est proposé de ne pas modifier la dernière phrase de l’article L.6326 1 du code du travail qui stipule qu’à l’issue de la formation dans le cadre d’une préparation opérationnelle à l’emploi, le contrat de travail qui peut être conclu par l'employeur et le demandeur d'emploi est un contrat à durée indéterminée, un contrat de professionnalisation d'une durée minimale de douze mois, un contrat d'apprentissage ou un contrat à durée déterminée d'une durée minimale de douze mois.

Le renvoi à un décret pour préciser la nature et la durée des contrats pouvant être conclus à l’issue de la formation n’a pas lieu d’être, surtout si cela conduit à une baisse de la qualité des contrats proposés.

Cet amendement a été travaillé avec l’UNSA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Alinéas 9 et 10

Supprimer ces alinéas.

Objet

En cohérence avec l’amendement proposé à l’article 1er, nous proposons de supprimer l’inscription automatique du conjoint dans le code de l’action sociale et des familles.

Le projet de loi vise à ce qu’une personne qui ferait valoir ses droits au RSA soit automatiquement inscrite sur la liste des demandeurs d’emploi. Cette mesure nous interroge à plusieurs égards mais il nous semble encore plus problématique que soit également inscrits automatiquement le conjoint de la personne, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité.

L’article L.5411-1 du code du travail dispose qu’ “a la qualité de demandeur d’emploi toute personne qui recherche un emploi et demande son inscription sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de Pôle Emploi”. L’article R5411-9 du même code précise en outre qu’ “est considérée comme immédiatement disponible pour occuper un emploi [...] la personne [...] dont la situation personnelle lui permet d’occuper sans délai un emploi”. C’est d’ailleurs sur cet engagement des personnes à être disponible pour occuper un emploi que sont fondées les sanctions si la personne refuse des propositions d’emploi.

Ces dispositions nous inquiètent car elles rompent avec la recherche d’emploi pensée comme un acte volontaire d’une personne consciente des engagements qu’elle prend et des risques en cas de manquements. L’automaticité de l’inscription va en outre à l’encontre de l’attention qui devrait être portée à la situation personnelle de chaque personne.

Ces éléments nous amènent à être critique vis-à-vis de l’inscription automatique de la personne faisant valoir ses droits au RSA mais l’inscription également de son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité nous semble encore plus problématique et c’est la raison pour laquelle nous proposons cet amendement. Cette disposition nous semble aller encore davantage à l’encontre du respect des personnes et des libertés fondamentales.

Amendement travaillé avec le collectif ALERTE



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 415 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéa 8

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les termes “assiduité” et “participation active” font leur entrée dans le code du travail. Ces termes sont comme peu clairs et ne sont pas définis dans le texte. Ils apparaissent comme une ouverture à la libre interprétation de leurs attendus, à l’arbitraire, de la part de l’organisme d’accompagnement.

Ces critères ne font que renforcer la suspicion de fraude, le manque de confiance à l’égard notamment des bénéficiaires du RSA.

De plus,une des conséquences de cette mesure sera de réduire substantiellement l’espace d’initiative personnelle des allocataires. En effet,cette stratégie d’accompagnement dit « intensif » présente le risque de renforcer la logique d’infantilisation des personnes, qui sont déjà marquées par des parcours remplis d’embûches, de rupture de droits, de justifications permanentes. Pour rappel, 34 % des personnes éligibles au RSA n’en font aujourd’hui pas la demande ou y renonce face à la complexité administrative et à la honte d’être stigmatisé.

Ce texte introduit donc un risque de décrochage et de précarisation accrue des plus pauvres qui mettra à mal notre cohésion sociale.

Enfin, par le manque de clarté sur les attendus, ces exigences déclencheront un nombre important de contentieux.

Ainsi, nous demandons la suppression de ces deux exigences qui ne représentent aucune nécessité au regard du droit existant.

 Amendement travaillé avec le collectif ALERTE



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 416 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 417 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 8


Alinéa 6

Compléter cet alinéa par les mots :

, ainsi qu’à l’ensemble des personnes mentionnées à l’article L. 351-5 du code général de la fonction publique

Objet

Cet amendement vise à s’assurer que l’équivalence RQTH s’appliquent à tous les bénéficiaires de l’obligation d’emploi, y compris ceux exerçant dans la fonction publique.

En effet, la rédaction actuelle de l’article 8 ne garantit pas que les agents reclassés ou en période préparatoire au reclassement bénéficiaires de l’obligation d’emploi (avec des statuts n’ayant pas d’équivalent dans le secteur privé) bénéficient des droits liés à la RQTH.

 La RQTH obtenue de la CDAPH ou par équivalence serait alors le bon critère pour estimer le pourcentage de personnes réellement en situation de handicap en emploi.

 Cet amendement a été travaillé avec le Collectif Handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 418 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 8


Alinéa 8

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La notification précise le taux d’incapacité du travailleur handicapé.

Objet

Si cet article vise à faciliter l’accès à la RQTH et aux droits qu’elle confère, il n’est pas prévu que la délivrance de la RQTH soit assortie d’un taux d’incapacité afin de faciliter les départs en retraite anticipé au titre du handicap (RATH).

 Pourtant, depuis la réforme de 2014, les associations reçoivent de nombreux témoignages de personnes ne pouvant faire valoir leurs droits à la retraite anticipée faute de posséder les justificatifs (témoignant d’un taux d’incapacité supérieur à 50 %) attendus par les organismes de retraites (la RQTH n’étant plus un justificatif valable).

 Ce sujet n’ayant pas été réglé par la dernière réforme des retraites adoptée au printemps dernier, cet amendement vise à mentionner le taux d’incapacité lors de l’attribution de la RQTH, afin d’éviter aux potentiels bénéficiaires un travail laborieux de reconstitution a posteriori du taux pour prétendre au bénéfice de la retraite anticipée.

 Cet amendement a été travaillé avec le Collectif Handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 8


Alinéa 21

Rédiger ainsi cet alinéa :

d) Le IV est ainsi rédigé : « Les structures d’emploi accompagné fonctionnent sous la forme de plateformes départementales de services intégrés mutualisant les moyens et savoir-faire des acteurs du médico-social et de l’emploi, sur un même territoire, pour l’accompagnement des personnes handicapées vers et dans l’emploi ordinaire. » ;

Objet

Dans cet article 8, l’Etat réaffirme son pilotage du dispositif de l’emploi accompagné et l’ouvre à d’autres acteurs que ceux du médico-social (sous la forme d’un conventionnement, dont les contours restent flous).

 Cette ouverture à de nouveaux acteurs fait craindre une certaine désorganisation, à l’heure d’une montée en charge du dispositif (7 666 personnes accompagnées fin 2022 ; objectif de 30 000 personnes accompagnées d’ici la fin du quinquennat).

 Dans ce contexte, cet amendement vise à sanctuariser le fonctionnement en plateforme de ce dispositif, qui n’est aujourd’hui précisé que dans une circulaire du 31 décembre 2021 (circulaire n° DGCS/SD3B/SD5A/DGEFP/METH/2021/237).

Cet amendement a été travaillé avec le Collectif Handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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N° 420

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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N° 421 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 41 C

Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre III du titre III du livre Ier de la première partie du code du travail est complété par un article L. 1133-… ainsi rédigé :

« Art. L. 1133-… – Sans préjudice des dispositions de l’article L. 1132-1, les traitements de données à caractère personnel accessibles aux employeurs créés, dans le cadre du service public de l’emploi, par Pôle emploi et par les organismes mentionnés aux 1° et 1° bis de l’article L. 5311-4, peuvent permettre :

« 1° À un demandeur d’emploi, à son initiative ou avec son consentement exprès, de faire état de son handicap ;

« 2° À un employeur de préciser, sur les offres d’emploi qu’il publie, l’environnement de travail du poste afin que le demandeur d’emploi puisse se positionner sur les offres qui correspondent à son handicap.

« Un décret détermine les conditions d’application du présent article. »

Objet

Le projet de loi n'a pas retenu une proposition énoncée dans le rapport du Haut-Commissaire à l'emploi sur la préfiguration de France travail concernant l'accessibilité des offres d'emploi des employeurs. Il était ainsi proposé que les employeurs précisent l’environnement de travail du poste (bruit, luminosité, stress, accessibilité bâtimentaire, horaires…) afin que le demandeur d’emploi puisse se positionner. Il convient de reprendre littéralement cette proposition, dont les employeurs pourraient davantage se saisir et qui pourrait permettre aux personnes en situation de handicap de se positionner dans des conditions adéquates sur des offres d’emploi.

Cet amendement a été travaillé avec l’APF France-Handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 41 de la Constitution par le Président du Sénat





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N° 422 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa de l’article L. 5212-9 du code du travail, après la première occurrence du mot : « entreprise », la fin de l’alinéa est supprimée.

Objet

Les associations représentatives des personnes en situation de handicap demandent depuis des années la suppression de la liste des emplois exigeant des conditions d’aptitude particulières (ECAP).

 La liste des ECAP a été définie en 1987 lors de la mise en œuvre initiale de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH), pour accorder une exemption, probablement de manière transitoire, à certaines branches professionnelles. Elle n’a jamais été révisée en dépit de plusieurs tentatives. Des travaux avaient d’ailleurs été menés en 2019, aboutissant à un texte règlementaire qui n’est jamais paru.

 Alors que l’accès à un emploi librement choisi est un droit fondamental, l’existence d’une telle liste vient en complète contradiction avec ce principe et la nécessaire implication des entreprises dans la lutte contre les discriminations à l’embauche.

 Parce que cette liste entretient dans l’esprit des employeurs des barrières psychologiques freinant le recrutement et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, cet amendement vise à la supprimer.

 En effet, depuis l’élaboration de cette liste en 1987, les métiers ont progressé, les aides techniques, les aménagements et les nouvelles technologies également, rendant possible l’accès de travailleurs en situation de handicap à plus de métiers.

 Cet amendement a été travaillé avec le Collectif Handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de trois mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant le rapprochement entre Pôle Emploi et Cap Emploi et, en particulier, ses effets sur l’accompagnement des demandeurs d’emploi en situation de handicap.

Objet

Le nouveau « cadre de coopération » que représente France Travail interroge sur le récent rapprochement entre Cap Emploi et Pôle Emploi. Alors que les lieux uniques d’accompagnement (LUA) ne fonctionnent que depuis début 2022, il est ici envisagé de renforcer cette dynamique.

Mais, a-t-on laissé suffisamment de temps à ces nouvelles modalités d'accompagnement d'être pleinement effectives et a-t-on fait une évaluation précise de ce rapprochement avant d’en prévoir la montée en gamme ?

Si oui, des résultats objectifs doivent être présentés ; sinon, il semble essentiel de le faire avant de mettre en place un nouveau système. Cet amendement demande donc au Gouvernement de remettre un rapport évaluant le rapprochement entre Cap Emploi et Pôle Emploi, avant l’entrée en vigueur de France Travail. Cette évaluation doit évidemment associer des personnes en situations de handicap concernées.

Cet amendement a été travaillé avec le Collectif Handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

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ARTICLE 9


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... - Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er juillet 2024, un rapport évaluant le coût, pour les établissements ou les services d’aide par le travail, de l'instauration des obligations d’employeur prévues au présent article.

Objet

Le projet de loi prévoit une amélioration de plusieurs droits individuels des travailleurs d'ESAT (mutuelle santé, transport, chèques vacances, titres restaurant) dans la suite du plan de transformation des ESAT adopté en 2021 entré en vigueur en 2023. Ces dispositions créant ces nouveaux droits vont dans le bon sens et rapprochent les droits de travailleurs d'ESAT de ceux des salariés, tout en leur préservant un statut médico-social plus protecteur pour les personnes. Néanmoins, ces mesures vont avoir un coût très important pour les acteurs du secteur. Ainsi, s'agissant de la mise en place d'une complémentaire santé obligatoire, le coût est estimé à 36M€ dans l'étude d'impact du projet de loi. Une analyse de l'impact des dispositions créant une charge budgétaire supplémentaire pour les ESAT doit donc être initiée dans le cadre d'un rapport, ce que l'étude d'impact du projet de loi ne fait pas suffisamment. Un accompagnement des acteurs du secteur est nécessaire afin qu'ils mobilisent les moyens permettant de solvabiliser ces nouvelles dépenses.

Il est indispensable de mieux accompagner les ESAT sur les incidences qu'auront ces nouvelles mesures dans un contexte où ils sont déjà entrain de mettre en œuvre les différentes mesures prévues par le plan ESAT de 2021 dans le cadre d'un rapport évaluant le coût des nouvelles mesures pour les ESAT.

Des crédits supplémentaires doivent également être prévus dans le cadre du prochain PLF 2024 afin de réaliser pleinement l'ambition promue par le projet de loi.

Cet amendement a été travaillé avec l’APF France-Handicap.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

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AMENDEMENT

présenté par

Mme MEUNIER, M. DEVINAZ, Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 426 rect.

9 juillet 2023


 

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présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MEUNIER, M. GILLÉ, Mme ARTIGALAS, M. REDON-SARRAZY, Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, M. DEVINAZ, Mme MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa de l’article L. 214-5 du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° À la seconde phrase, après le mot : « territoriales », sont insérés les mots : « dont au moins un maire d’une commune caractérisée comme peu dense ou très peu dense au sens de la grille communale de densité de l’Institut national de la statistique et des études économiques » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Les représentants des collectivités territoriales visés au présent alinéa sont nommés sur proposition des associations représentatives des élus locaux dans le département. »

Objet

Alors que le présent projet de loi entend consacrer et renforcer les compétences des communes en matière d’organisation et d’aménagement de service public d’accueil du jeune enfant, il est de fait prévu d’approfondir les prérogatives du comité départemental des services aux familles.

Or, l’accès aux services d’accueil du jeune enfant étant au cœur des problématiques rencontrées par les ménages résidant en milieu rural, il apparaît de fait primordial que les représentants des élus locaux au sein de ce comité, fassent entendre la voix des territoires ruraux.

En conséquence, le présent amendement entend consacrer la présence d’au moins un maire d’une commune rurale au sein de chaque comité départemental des services aux familles et d’acter le principe selon lequel les représentants des collectivités territoriales soient désignés sur proposition de l’ensemble des associations représentatives des élus et non plus seulement de quelques-unes.

Cet amendement a été proposé par l’Association des Maires Ruraux de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 427

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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AMENDEMENT

présenté par

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G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes MONIER, MEUNIER, POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mme ARTIGALAS, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 10


Après l’alinéa 14

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les autorités organisatrices peuvent, quelle que soit leur strate démographique, proposer des dispositifs expérimentaux en matière de mode d’accueils. Ces propositions sont transmises aux comités départementaux des services aux familles. » ;

Objet

Il s’agit d’inscrire dans la loi la possibilité, pour les autorités organisatrices de toutes strates démographiques, de proposer des expérimentations locales en matière d’accueil du jeune enfant. L’article 72 de la Constitution énonce : « Dans les conditions prévues par la loi organique, et sauf lorsque sont en cause les conditions essentielles d'exercice d'une liberté publique ou d'un droit constitutionnellement garanti, les collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent, lorsque, selon le cas, la loi ou le règlement l'a prévu, déroger, à titre expérimental et pour un objet et une durée limités, aux dispositions législatives ou réglementaires qui régissent l'exercice de leurs compétences. ».

 La précision de « lorsque, selon le cas, la loi ou le règlement l’a prévu » rend nécessaire l’inscription de cette faculté dans cet article 10.

 A titre d’illustration : sur ce fondement, une commune de moins de 3500 habitants, ayant la compétence de « planification des modes d’accueil » de manière facultative, pourrait porter la mise en place d’un accueil de la petite enfance à proximité d’une école maternelle, avec des dispositifs passerelle partenariaux mis en place avec la direction académique de l’Education Nationale et la CAF.

Cet amendement a été proposé par Association des Maires Ruraux de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Mmes MEUNIER, POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

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ARTICLE 10


Alinéa 19

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Il s’attache à l’adéquation des besoins et de l’offre tout au long de l’année pour les territoires soumis à de fortes évolutions saisonnières d’activité professionnelle ;

Objet

Les auditions réalisées, notamment celle de la mutualité social agricole, ont mis en évidence la difficulté d’adéquation de l’offre d’accueil de la petite enfance avec les besoins exprimés par les familles. Cette inadéquation est d’autant plus prégnante dans certains territoires ruraux, confrontés à des variations saisonnières d’activité professionnelle, pour des raisons de cultures agricoles ou d’activité touristique notamment. Il convient donc de s’assurer que le schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant par les communes de plus de 3 500 habitants porte une attention particulière à ces variations saisonnières. Ce faisant, ces territoires peuvent bénéficier des dispositifs d’aide spécifique mise en place par les CAF pour les zones ou l’offre d’accueil est carencée.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MEUNIER, M. DEVINAZ, Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 10


Alinéa 25

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Les conditions de réalisation de ces missions complémentaires sont précisées par voie réglementaire.

Objet

Les missions des Relais Petite Enfance dédiées à l’accompagnement des assistants maternels et des parents sont importantes. Les RPE offrent notamment “aux assistants maternels un cadre pour échanger sur leur pratique professionnelle ainsi que leurs possibilités d’évolution de carrière” (article L.214-2-1). Ce cadre professionnel d’échange et de construction serait affecté si la nouvelle mission proposée par l’article 10 ne fait pas l’objet d’une réglementation adaptée qui permettra de distinguer cette nouvelle mission des autres missions déjà dévolues et reconnues par tous les acteurs. Qu’il s’agisse de la qualification des professionnels des RPE que de leur posture - actuellement les relais sont généralement animés par des professionnels petite enfance - la réglementation devra être attentive à respecter un espace de confiance et sécurisé pour les assistants maternels, les parents à la fois “employeur” et en recherche d’accompagnement sur l’aspect éducatif mais aussi les professionnels en charge de l’animation des Relais. Les responsabilités engagées ne seront plus de même nature et devront faire l’objet d’une attention particulière.

L’aide à l’accomplissement, pour le compte des familles, des formalités administratives liées à l’emploi des assistant·e·s maternel·le·s est une mesure bienvenue et attendue par les familles, d’une part, et par les services des RPE qui assurent déjà ces missions dans un cadre juridique incertain (s’agissant de l’aide à la rédaction des contrats notamment). Il convient donc de sécuriser ce cadre au sein des RPE ; il en va du maintien de la confiance entre les assistant·e·s maternel·le·s et les agents des RPE, il en va également de la sécurisation des démarches effectuées par ces agents au nom des familles. Le cadre réglementaire devra donc préciser quelles formalités et déclarations sont réalisables par les RPE et lesquelles sont exclues, en apportant une attention particulière aux déclarations d’accident du travail, aux démarches de rupture conventionnelle…

Cet amendement a été travaillé après suggestion de l’uniopss.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 431 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MEUNIER, POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 10


Après l’alinéa 34

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au troisième alinéa de l’article L. 214-5, après le mot : « familles », sont insérés les mots : « des représentants des organisations représentatives des salariés » ;

Objet

Le présent projet de loi entend apporter des réponses au chômage et permettre l’avènement du société dite du "plein emploi". À cet égard, le titre IV réorganise la compétence de l’accueil des jeunes enfants afin de résoudre les difficultés de « chômage de garde » éprouvées par certaines familles. Dans ce cadre, il convient de s’assurer que les représentants des syndicats de salariés contribuent localement à l’animation et au pilotage des services aux familles, en les intégrant au sein du comité départemental des services aux familles, aux côtés des représentants des collectivités territoriales, des services de l’État, des caisses d’allocations familiales, d’associations, de gestionnaires et de professionnels concernés par les services aux familles, ainsi que des représentants d’usagers et des représentants des particuliers employeurs.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 432 rect.

9 juillet 2023


 

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présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MEUNIER, POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 10


Après l’alinéa 41

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° Après l’article L. 451-2, il est inséré un article L. 451-2-… ainsi rédigé :

« Art. L. 451-2-…. – Le schéma régional des formations sociales ainsi que ses actualisations sont transmis aux comités départementaux des services aux familles mentionnés à l’article L. 214-5 dans un délai d’un mois après leur adoption. »

Objet

La pénurie de professionnels au sein des établissements d’accueil des jeunes enfants est un frein majeur au maintien et au développement de places d’accueil. C’est d’autant plus problématique s’agissant des professions d’éducateur ou éducatrices de jeunes enfants et d’auxiliaires de puériculture.

D’après une enquête conduite par la caisse nationale d’allocations familiales en 2022, près de la moitié des crèches collectives sont touchées par une crise de recrutement.

Actuellement, de nombreux berceaux de crèche en France existent mais sont gelés faute de personnel diplômé nécessaire au respect des taux d’encadrement. On estime à 10 500 le nombre de postes auprès des enfants et de postes de direction déclarés vacants.

Le rapport de l’IGAS « Qualité de l’accueil et prévention de la maltraitance dans les crèches » remis en mars 2023 fait le constat que depuis dix ans, le nombre de diplômés a augmenté moins vite que le nombre de places en établissement d’accueil de jeunes enfants. On constate également une forte disparité entre les régions sur le nombre de diplômés formés.

L’article 10 tient compte de cet enjeu en faisant des besoins en formation et en accompagnement des professionnels des axes de la stratégie nationale et des schémas pluriannuels de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant. En outre, pour éviter les décalages entre besoins de formation et nombre de places ouvertes en formation initiale, les régions doivent tenir compte des besoins recensés par les comités départementaux des services aux familles pour élaborer leur schéma régional des formations sociales.

Le présent amendement vise à renforcer cette adéquation entre besoins et offres de formation en permettant aux comités départementaux des services aux familles de saisir la région en cas d’incompatibilité du schéma régional des formations sociales avec les orientations nationales et les besoins locaux.

Cet amendement a été travaillé avec l’uniopss et l’association des collectifs enfants parents professionnels (ACEPP).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 433 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes MEUNIER, POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 434 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MEUNIER, POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le développement des places d’accueil permettant de favoriser la scolarisation des enfants en situation de handicap et l’incidence de cet accueil sur l’accès à l’emploi des parents des enfants concernés.

Objet

Le présent projet de loi porte l’ambition de lever les freins à l’emploi tenant à la nécessité de trouver un mode de garde pour les parents de jeunes enfants. À cet effet, le titre IV et son article 10 renforcent la politique d’accueil des jeunes enfants et confie la compétence d’autorité organisatrice locale aux communes.

Afin de poursuivre le même objectif, il convient également de lever les difficultés d’accès à l’emploi ou de poursuite de l’emploi occupé pour les parents confrontés au handicap de leur enfant scolarisé ou en âge de l’être.

En effet, de nombreuses familles d’enfants et jeunes adultes en situation de handicap sévère ou complexe sont en attente de solutions d’accueil et d’accompagnement adaptées pour permettre leur scolarisation. En raison de ces carences, les parents d’enfants en situation de handicap se battent quotidiennement pour faire reconnaître les droits fondamentaux de leurs enfants. Nombre de familles voient leurs droits reconnus et notifiés mais demeurent en attente de places.

Des enfants sont ainsi contraints de rester au domicile parental, contraignant le plus souvent les mères à mettre leur carrière professionnelle entre parenthèses.

Il convient donc d’étudier les pistes de développement des places d’accueil des enfants en âge d’être scolarisés, en inclusion ou en établissement spécialisé et l’effet que l’augmentation de ces places aurait sur la carrière professionnelle de leurs parents.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 435 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mmes MEUNIER, POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au parlement un rapport sur le recours aux contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens en matière de financement des crèches collectives. Ce rapport développe notamment des pistes à mettre en œuvre afin de soutenir le développement des crèches publiques et crèches associatives et à réguler le caractère lucratif des crèches privées, par des mécanismes de reprises d’excédent tels que développés dans le secteur des EHPAD.

Objet

Le rapport de l’IGAS « Qualité de l’accueil et prévention de la maltraitance dans les crèches » remis en mars 2023 formule la recommandation suivante : « Simplifier et harmoniser le financement des EAJE en étudiant la possibilité d’un passage à une approche contractuelle par le biais de CPOM ».

Cet amendement soutient cette recommandation et invite le gouvernement à ouvrir ce chantier du financement des structures d’accueil des jeunes enfants.

À l’instar du secteur du grand âge, de récentes révélations de maltraitance dans le secteur de la petite enfance ont terni l’image de l’accueil collectif des jeunes enfants, tout comme elles ont entamé la confiance apportée par les familles ainsi que l’entrain des professionnel·le·s pour ce métier de l’éducation et du lien. D’autres enquêtes médiatiques ont pointé le caractère hautement profitable de certains groupes de crèches privées, au détriment de la qualité d’accueil des tout petits, parfois en totale contradiction avec les principes éducatifs prônés.

À l’instar du secteur du grand âge, il convient donc de réguler plus fortement le financement du secteur, assuré principalement par des dotations publiques, et de mettre en place des dispositions de reprise d’excédents lors des négociations de CPOM. Le rapport demandé au gouvernement devra dresser des perspectives en ce sens. C’est le moins que l’on puisse attendre d’un projet de loi qui entend mettre en place un service dit public de la petite enfance.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 436 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CONCONNE, JASMIN, FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, MM. KANNER, FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ et DEVINAZ, Mme ARTIGALAS, M. REDON-SARRAZY, Mme MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 11


Supprimer cet article.

Objet

La dite-outre mer est plus que concernée par les enjeux du présent texte, avec un taux de chômage bien plus élevé que dans l'Hexagone, un nombre très haut de bénéficiaires des prestations sociales comme de personnes en situation d'extrême pauvreté, et pourtant celle-ci est reléguée encore une fois à un simple article renvoyant à des ordonnances d'adaptation.

Cette approche est problématique car elle confisque aux parlementaires la possibilité d'exercer leur pouvoir démocratique sur un sujet aussi important et s'en remet au seul pouvoir décisionnaire du Gouvernement.

C'est pourquoi cet amendement vise à supprimer l'article 11 habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances d'adaptation et d'extension de ce projet de loi pour les collectivités d'outre-mer.

Les auteurs de cet amendement invitent le Gouvernement à déposer des amendements afin de prévoir des dispositions spécifiques dans ce projet de loi, ou bien de déposer un texte de loi spécifique afin qu'il soit débattu dans la clarté et démocratiquement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 437 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 44 bis, al. 3 bis RS

Mmes JASMIN, CONCONNE, FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, MM. KANNER, FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ et DEVINAZ, Mme ARTIGALAS, M. REDON-SARRAZY, Mme MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 11


I. – Au début

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La présente loi entre en vigueur dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon au plus tard le 1er juillet 2025. Jusqu’à cette date, les dispositions modifiées par la présente loi continuent de s’appliquer dans ces collectivités. De même, jusqu’à cette date, les dispositions nouvelles instaurées par la présente loi ne s’appliquent pas.

II. – Alinéa 1

Remplacer le mot :

six

par le mot :

douze

Objet

En Outre-mer, l'ambition du plein emploi poursuivie par le projet de loi va être immanquablement confrontée à des réalités économiques et sociales "hors-normes". Elle se traduisent par des taux de chômages beaucoup plus élevés que la moyenne nationale, à un recours massif au RSA et à un éloignement durable du marché de l'emploi de la majorité des bénéficiaires du RSA.

La nécessité d'adapter la loi pour les départements et collectivités d'outre-mer a  bien été prévue par le texte. Cette adaptation à vocation à être nourrie par les conclusions de l'expérimentation France Travail, actuellement en cours dans des Départements d’Outre-Mer. L'objectif même de la participation de ces Conseils départementaux à cette expérimentation est de faire valoir le contexte particulier à ces territoires. Les conseillers départementaux ultra-marins l'ont d'ailleurs encore rappelé dans leurs travaux et analyse.

Cependant, les délais ouverts par le projet de loi pour prendre les ordonnances nécessaires apparaissent trop courts au regard du temps indispensable à la mise en œuvre de l'expérimentation et à son évaluation. C'est pourquoi, il est proposé de proroger ce délais de 6 mois et de reporter au 1er juillet 2025, l'application de la loi dans ces territoires



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 44 bis, alinéa 3 bis, du Règlement du Sénat par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 438 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 44 bis, al. 3 bis RS

Mmes JASMIN, CONCONNE, FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, MM. KANNER, FICHET et JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ et DEVINAZ, Mme ARTIGALAS, M. REDON-SARRAZY, Mme MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL et VAN HEGHE, M. PLA

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 11


Alinéa 1

Remplacer le mot :

six

par le mot :

douze

Objet

Cet amendement est un amendement de repli, la situation des outres-mers est telle, qu'elle nécessite un délai supplémentaire avant que le Gouvernement ne soit habilité à prendre des ordonnances afin d'adapter la présente loi.

C'est pour ces raisons que le présent amendement propose que l'habilitation du Gouvernement à prendre des ordonnances soit fixé dans un délai de douze mois à compter de la publication de la présente loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 44 bis, alinéa 3 bis, du Règlement du Sénat par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 439 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 44

Supprimer les mots :

et interprofessionnel

Objet

Compte tenu des enjeux relatifs aux métiers en tension, de l’implication de ses adhérents dans l’accompagnement et l’insertion des demandeurs d’emploi et de son poids significatif, il est indispensable que l’UDES, l’Union des Employeurs de l’Economie Sociale et Solidaire, puisse contribuer pleinement aux décisions relatives aux enjeux nationaux du service public de l’emploi.

En effet, l’organisation du comité national France Travail ne peut être pleinement efficiente si elle écarte les organisations d’employeurs représentatives au niveau national et multi-professionnel. Des organisations patronales représentant des structures agissant sur un pan entier de l’économie nationale.

Rappelons que l’économie sociale et solidaire représente aujourd'hui 10% du produit intérieur brut (PIB) de la France ; 222300 établissements employeurs (associations, mutuelles, coopératives) qui concilient activité économique et utilité sociale ; 2,3 millions de salariés, soit 14% de l’emploi privé en France.

Les entreprises de l’ESS agissent, au quotidien, en faveur du service public de l’emploi. Elles participent également à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi en ce qui concerne les sujets du logement, de la garde d’enfants, de l’accompagnement à la mobilité. Cela légitime d’autant plus leur représentation, par le biais de l’UDES, pour contribuer à définir les orientations de France Travail. Ce faisant, il convient d’inclure par cet amendement de repli les organisations représentatives au niveau national interprofessionnel et multi-professionnel au sein du comité national France Travail.

Cet amendement de repli a été travaillé avec l’UDES.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 440 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, POUMIROL, LE HOUEROU, MEUNIER et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. GILLÉ, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Alinéa 68

Compléter cet alinéa par le signe et une phrase ainsi rédigée :

. La composition des comités territoriaux intègre les organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives au niveau national

Objet

Compte tenu des enjeux relatifs aux métiers en tension, de l’implication de ses adhérents dans l’accompagnement et l’insertion des demandeurs d’emploi et de son poids significatif, il est indispensable que l’UDES, l’Union des Employeurs de l’Economie Sociale et Solidaire, puisse contribuer pleinement aux décisions relatives aux enjeux nationaux du service public de l’emploi.

Rappelons que l’économie sociale et solidaire représente aujourd'hui 10% du produit intérieur brut (PIB) de la France ; 222300 établissements employeurs (associations, mutuelles, coopératives) qui concilient activité économique et utilité sociale ; 2,3 millions de salariés, soit 14% de l’emploi privé en France.

Les entreprises de l’ESS agissent, au quotidien, en faveur du service public de l’emploi. Elles participent également à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi en ce qui concerne les sujets du logement, de la garde d’enfants, de l’accompagnement à la mobilité. Cela légitime d’autant plus leur représentation, par le biais de l’UDES, pour contribuer à définir les orientations de France Travail. Ce faisant, il convient d’inclure par cet amendement de repli les organisations représentatives au niveau national interprofessionnel et multi-professionnel au sein des comités territoriaux de France Travail.

Cet amendement de repli a été travaillé avec l’UDES.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 441 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MEUNIER, M. GILLÉ, Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 10


I – Alinéa 2

Rétablir le 1° dans la rédaction suivante :

1° Après le premier alinéa de l’article L. 214-1, sont insérés deux paragraphes ainsi rédigés :

« II. – La politique d’accueil du jeune enfant est conduite dans le cadre d’une stratégie nationale adoptée par arrêté du ministre chargé de la famille, qui détermine notamment des priorités et objectifs nationaux pluriannuels en matière :

« 1° De développement quantitatif et qualitatif de l’offre d’accueil du jeune enfant ;

« 2° D’emplois, de compétences et de qualifications dans le secteur de l’accueil du jeune enfant, ainsi que de besoins nationaux de formation professionnelle qui en découlent.

« III. – L’État, les collectivités territoriales et les organismes de sécurité sociale participent, dans les conditions prévues par le présent livre et par la deuxième partie du code de la santé publique, à la politique d’accueil du jeune enfant en tenant compte des priorités et objectifs nationaux mentionnés au II. » ;

II – Alinéa 29

Remplacer le mot :

Le

par les mots :

À compter de trois ans après l’adoption de la stratégie nationale mentionnée à l’article L. 214-1, le

III – Alinéa 34

Rétablir le 6° dans la rédaction suivante :

6° Le quatrième alinéa de l’article L. 214-5 est ainsi rédigé :

« Le comité départemental des services aux familles établit un schéma départemental des services aux familles pluriannuel, en tenant compte des objectifs nationaux pluriannuels de la stratégie nationale mentionnée à l’article L. 214-1 et des besoins territoriaux en matière de services aux familles. Son contenu est précisé par décret. » ;

IV – Alinéa 44

Rétablir le IV dans la rédaction suivante :

IV. – Le I de l’article L. 2111-1 du code de la santé publique est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après le mot : « infantile », sont insérés les mots : « relevant des 1° à 3° et 5° du II du présent article » ;

b) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Dans le cadre de la stratégie nationale prévue au II de l’article L. 214-1 du code de l’action sociale et des familles, des priorités pluriannuelles d’actions en matière de protection et de promotion de la santé maternelle et infantile relevant du 4° du II du présent article sont fixées par le ministre chargé de la famille, dans des conditions fixées par voie réglementaire. »

Objet

Lors du passage en commission, la rapporteure a supprimé toute référence à l’établissement d’une stratégie nationale en matière d’accueil du jeune enfant définie par le ministre en charge des familles, au motif que l’inscription de cette stratégie dans la loi ne serait pas nécessaire.

Pour les signataires de cet amendement, il convient toutefois de rétablir ces dispositions de gouvernance, afin de s’assurer que chaque strate territoriale participe au pilotage de l’accueil du jeune enfant, dans la poursuite d’objectifs fixés nationalement. Les fonds mobilisés et les actions sociales permettant répondre aux besoins et de développer l’accueil de jeune enfant sont directement liés aux moyens de la branche famille de la Sécurité sociale ; le gouvernement ajuste sa stratégie au regard de la convention d’objectifs et de gestion signée entre l’État et la CNAF. Il ne parait donc pas incongru que le pilotage local de cette politique publique se réfère à cette stratégie et donc au cadrage financier dédié.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

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C Défavorable
G Défavorable
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Mme MEUNIER, M. GILLÉ, Mmes POUMIROL, FÉRET, LE HOUEROU et LUBIN, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme JASMIN, M. JOMIER, Mme ROSSIGNOL, MM. REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS et MONIER, M. HOULLEGATTE, Mme HARRIBEY, MM. TISSOT, BOUAD et Joël BIGOT, Mme BONNEFOY, M. JACQUIN, Mmes Gisèle JOURDA, Martine FILLEUL, VAN HEGHE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 10


I – Alinéa 2

Rétablir le 1° dans la rédaction suivante :

1° Après le premier alinéa de l’article L. 214-1, sont insérés deux paragraphes ainsi rédigés :

« II. – La politique d’accueil du jeune enfant est conduite dans le cadre d’une stratégie nationale adoptée par arrêté du ministre chargé de la famille, qui détermine notamment des priorités et objectifs nationaux pluriannuels en matière :

« 1° De développement quantitatif et qualitatif de l’offre d’accueil du jeune enfant ;

« 2° D’emplois, de compétences et de qualifications dans le secteur de l’accueil du jeune enfant, ainsi que de besoins nationaux de formation professionnelle qui en découlent.

« III. – La stratégie nationale mentionnée au II est présentée devant les collectivités compétentes qui rendent un avis sur le document. Cet avis est réputé favorable s’il n’est pas émis dans un délai de deux mois. En cas d’avis défavorable de la majorité des collectivités, la stratégie n’est pas adoptée. L’État, les collectivités territoriales et les organismes de sécurité sociale participent, dans les conditions prévues par le présent livre et par la deuxième partie du code de la santé publique, à la politique d’accueil du jeune enfant en tenant compte des priorités et objectifs nationaux mentionnés au II. » ;

II – Alinéa 29

Remplacer le mot :

Le

par les mots :

À compter de trois ans après l’adoption de la stratégie nationale mentionnée à l’article L. 214-1, le

III – Alinéa 34

Rétablir le 6° dans la rédaction suivante :

6° Le quatrième alinéa de l’article L. 214-5 est ainsi rédigé :

« Le comité départemental des services aux familles établit un schéma départemental des services aux familles pluriannuel, en tenant compte des objectifs nationaux pluriannuels de la stratégie nationale mentionnée à l’article L. 214-1 et des besoins territoriaux en matière de services aux familles. Son contenu est précisé par décret. » ;

IV – Alinéa 44

Rétablir le IV dans la rédaction suivante :

IV. – Le I de l’article L. 2111-1 du code de la santé publique est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après le mot : « infantile » sont insérés les mots : « relevant des 1° à 3° et 5° du II du présent article » ;

b) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Dans le cadre de la stratégie nationale prévue au II de l’article L. 214-1 du code de l’action sociale et des familles, des priorités pluriannuelles d’actions en matière de protection et de promotion de la santé maternelle et infantile relevant du 4° du II du présent article sont fixées par le ministre chargé de la famille, dans des conditions fixées par voie réglementaire. »

Objet

Lors du passage en commission, la rapporteure a supprimé toute référence à l’établissement d’une stratégie nationale en matière d’accueil du jeune enfant définie par le ministre en charge des familles, au motif que l’inscription de cette stratégie dans la loi ne serait pas nécessaire.

Pour les signataires de cet amendement, il convient toutefois de rétablir ces dispositions de gouvernance, afin de s’assurer que chaque strate territoriale participe au pilotage de l’accueil du jeune enfant, dans la poursuite d’objectifs fixés nationalement. Les fonds mobilisés et les actions sociales permettant répondre aux besoins et de développer l’accueil de jeune enfant sont directement liés aux moyens de la branche famille de la Sécurité sociale ; le gouvernement ajuste sa stratégie au regard de la convention d’objectifs et de gestion signée entre l’État et la CNAF. Il ne parait donc pas incongru que le pilotage local de cette politique publique se réfère à cette stratégie et donc au cadrage financier dédié.

Cet amendement de repli rétablit la stratégie nationale dans la rédaction initiale du projet de loi en ajoutant qu’elle ne peut être adoptée qu’à l’issue du recueil de l’avis favorable des collectivités territoriales chargées d’exercer les compétences de l’accueil du jeune enfant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 443 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 44 bis, al. 3 bis RS

Mmes MALET et DINDAR


ARTICLE 11


I. – Au début

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La présente loi entre en vigueur dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon au plus tard le 1er juillet 2025. Jusqu’à cette date, les dispositions modifiées par la présente loi continuent de s’appliquer dans ces collectivités. De même, jusqu’à cette date, les dispositions nouvelles instaurées par la présente loi ne s’appliquent pas.

II. – Alinéa 1

Remplacer le mot :

six

par le mot :

douze

Objet

Outre-mer, l'ambition du plein emploi poursuivie par le projet de loi va être immanquablement confrontée à des réalités économiques et sociales "hors-normes". Elle se traduisent par des taux de chômages beaucoup plus élevés que la moyenne nationale, à un recours massif au RSA et à un éloignement durable du marché de l'emploi de la majorité des bénéficiaires du RSA.

La nécessité d'adapter la loi pour les départements et collectivités d'outre-mer a  bien été prévue par le texte. Cette adaptation à vocation à être nourrie par les conclusions de l'expérimentation France Travail, actuellement en cours dans le Département de La Réunion. L'objectif même de la participation du Conseil départemental à cette expérimentation est de faire valoir le contexte particulier à ces territoires. Les conseillers départementaux de La Réunion l'ont d'ailleurs encore rappelé dans une motion adoptée à l'unanimité le 17 mai dernier.

Cependant, les délais ouverts par le projet de loi pour prendre les ordonnances nécessaires apparaissent trop courts au regard du temps indispensable à la mise en oeuvre de l'expérimentation et à son évaluation. C'est pourquoi, il est proposé de proroger ce délais de 6 mois et de reporter au 1er juillet 2025, l'application de la loi dans ces territoires



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 44 bis, alinéa 3 bis, du Règlement du Sénat par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 444

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Supprimer cet article.

Objet

En écho aux articles 1er et 2 de ce projet de loi, cet article confirme l’inscription des conjoints, concubins et partenaires unis par un pacte civil, à la liste des demandeurs d’emploi de France Travail, ajoute à de multiples endroits du code de l’action sociale et des familles la notion de suppression de l’allocation empêchant pour l’allocataire ayant régularisé sa situation de recouvrer les sommes antérieurement perdues.

Ce durcissement tend à confondre les règles et sanctions relatives à un revenu de remplacement assurantiel de la solidarité interprofessionnelle (risque couvert par l’UNEDIC) et celles relatives à une allocation de revenu minimum de la solidarité nationale (relevant de l’Etat).

De plus, cet article prévoit un affaiblissement de la possibilité de défense des allocataires du RSA. En effet, la loi actuelle (L. 262-34) dispose que la suspension ne peut intervenir, sans que l’allocataire ait été mis en mesure de faire connaître ses observations aux équipes pluridisciplinaires (composées notamment de travailleurs sociaux). L’article 3 de ce projet de loi se limite à établir que l’allocataire du RSA est "préalablement mis en mesure de faire connaître ses observations, avec l'assistance, à sa demande, d'une personne de son choix". L’entretien avec l’allocataire ne serait dès lors plus un préalable.

Le texte prévoit également la possibilité pour France Travail de proposer au Président de département une sanction et si le Département ne réagit pas au bout d'un certain temps défini par décret, la sanction s’applique.

La condition première d’une réforme du service public de l’emploi serait un recrutement de plusieurs milliers de conseillers. La sociologue Dominique Meda établit ce besoin à hauteur de 3 600 conseillers.

Alors même que le projet de loi n’évalue pas et ne garantit aucunement le besoin de recrutement en personnel pour assurer correctement l’accompagnement des allocataires, cette disposition prévoit une nouvelle sanction clé en main, dont l’acceptation tacite par le Département, en regard de la quantité de dossiers que chaque travailleur social a à suivre, pourrait vite devenir la norme et ainsi converger vers un durcissement des sanctions, aidé par un système informatique, automatisé.

Cet article prévoit en outre que le département puisse transmettre les informations concernant un allocataire du RSA suivi à l’ensemble des organismes du réseau France Travail, incluant désormais l’ensemble des organismes de la sécurité sociale (voir le a) du 14° du I.) ce qui inquiète quant à la protection des données. Ce partage à 360 degrés alerte quant à la pertinence de ces transmissions tous azimuts. 

Enfin, nous regrettons que la commission ait cru utile de durcir davantage le texte par l’adoption d’un amendement de la rapporteure limitant à 3 mois le versement rétroactif des sommes retenues en cas de suspension du RSA.

Ainsi cet amendement propose la suppression de l’article 3 du projet de loi.






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(n° 802 , 801 )

N° 445

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Rédiger ainsi cet article :

La section 3 du chapitre II du titre VI du livre II du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifiée :

I. – L’article L. 262-28 est ainsi rédigé :

« Art. L. 262-28. – L’allocataire du revenu de solidarité active est soutenu, lorsqu’il est sans emploi ou ne tire de l’exercice d’une activité professionnelle que des revenus inférieurs à un seuil fixé par décret, pour rechercher un emploi, entreprendre les démarches nécessaires à la création de sa propre activité professionnelle ou prendre soin de sa santé ou celle de ses proches, à son implication associative.

« Ce soutien ne peut être réduit et conditionné à la recherche d’emploi. » ;

II. – L’article L. 262-29 est ainsi rédigé :

« Art. L. 262-29. – L’allocataire du revenu de solidarité active, soutenu en application de l’article L. 262-28, est orienté par le président du conseil départemental : 

« 1° Lorsqu’il est volontaire pour exercer un emploi au sens des articles L. 5411-6 et L. 5411-7 du code du travail ou pour créer sa propre activité vers l’un des organismes mentionnés à l’article L. 5311-4 du même code ou encore vers l’un des réseaux d’appui à la création et au développement des entreprises mentionnés à l’article 200 octies du code général des impôts, en vue d’un accompagnement professionnel et, le cas échéant, social ;

« 2° Lorsqu’il apparaît que l’allocataire a des difficultés tenant notamment à ses conditions de logement, à l’absence de logement ou à son état de santé ;

« 3° Lorsque l’allocataire est âgé de moins de vingt-cinq ans et que sa situation le justifie vers les missions locales pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes mentionnées à l’article L. 5314-1 du code du travail ;

« 4° Lorsque l’allocataire souhaite contribuer d’une manière ou d’une autre à l’intérêt général de la collectivité, vers les autorités ou organismes compétents ou une association d’intérêt général. » 

III. – L’article L. 262-35 du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° Les deux premiers alinéas sont ainsi rédigés :

« L’allocataire du revenu de solidarité active a droit à un accompagnement social et professionnel. Il peut conclure avec le département, représenté par le Président du conseil départemental, dans un délai d’un mois après son orientation, un contrat débattu énumérant leurs engagements réciproques.

« Ce contrat précise les actes positifs et répétés que l’allocataire s’engage à accomplir. » ;

2° Au début du troisième alinéa, sont ajoutés les mots : « S’il est question d’une recherche d’emploi, » ;

3° La dernière phrase du troisième alinéa est supprimée ;

4° Le dernier alinéa est supprimé.

Objet

En 2007, le RMI est remplacé par le RSA sous l’impulsion du Haut Commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté et à la Jeunesse Martin Hirsch. Supposant un effet désincitatif à la reprise d’activité du RMI – non documenté –, on lui ajoute des dispositifs d’intéressement financier à la reprise d’un emploi. L’ » activation » des allocataires devient alors le maître mot du RSA, qui use de deux leviers : l’incitation monétaire d’un côté́ et un système de sanctions de l’autre, s’appuyant sur le respect d’un « contrat » désormais contraignant. Contrat dont il est évident que l’ayant droit, au regard de sa situation financière, des plus critiques, n’est pas en capacité de refuser ni même d’y consentir librement. Il instaure une asymétrie dans la relation entre le travailleur social et l’allocataire, qui nuit fortement à l’accompagnement, par l’introduction d’un climat de contrôle et de suspicion.

Les incitations financières et les présupposés sur lesquelles elles se fondent ont aussi justifié et permis le décrochage croissant entre le revenu minimum et le salaire minimum.

Aujourd’hui, le RSA a certes permis de maintenir un – trop faible – socle de revenus pour de nombreuses personnes, mais il fait aussi état de faiblesses importantes, du fait de son montant insuffisant, de sa forte conditionnalité et du taux important de non-recours notamment. Le rapport “Sans Contrepartie » dresse à la fois un constat sans appel pour qui se soucie de la lutte contre l’exclusion et la pauvreté et de la situation de nos concitoyens confrontées aux aléas de la vie. Ces travaux, initiés par le Secours catholique et AequitaZ, soutenus par plus d’une dizaine d’acteurs parmi lesquels le Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP), Emmaüs France ou encore la Fondation Abbé Pierre, proposent quelques pistes concrètes d’améliorations du droit existant.

En tête des propositions formulées par le rapport soutenu par les acteurs de la solidarité et appelé de leurs vœux par les syndicats, cet amendement a donc pour objet de : 

I. – remplacer l’obligation de recherche d’emploi des allocataires du RSA par un soutien apporté aux démarches d’insertion ou de création de sa propre activité professionnelle, pour prendre soin de sa santé, de ses proches ou participer à la vie associative ;

II. – intégrer les notions de volontariat à occuper un emploi et reconnaître les contributions d’une manière ou d’une autre à l’intérêt général ;

III. – organiser via un contrat d’engagement réciproque conclu avec le Président de conseil départemental, l’accompagnement social et professionnel comme un droit.

Ainsi, en phase avec les recommandations de ce rapport, cet amendement du groupe écologiste reprend les dispositions des articles 1er et 2 de la proposition de loi instaurant un revenu minimum garanti déposée par ses auteur.es. Cette proposition prévoit par ailleurs l’ouverture du droit au revenu minimum dès la majorité de 19 ans, l’automatisation de son versement et de sécuriser son montant au niveau du seuil de pauvreté à 60 % du revenu médian.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 446

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 447

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéas 9 et 10

Supprimer ces alinéas.

Objet

L’inscription « automatique » de l’ensemble des allocataires du RSA, de leur conjoint, concubin ou partenaire unis par un pacte civil, comme demandeurs d’emploi auprès de France Travail ne respecte ni ce que le RSA garantit à chaque allocataire en tant que citoyen ni ce que suppose le statut de demandeur d’emploi. Cette mesure outre de provoquer de la confusion revient à sous entendre qu’il faut imposer et rappeler aux allocataires qu’ils leur faut rechercher un emploi (et pas se complaire à vivre d’une allocation ?)

Selon la DREES, fin 2020, 98 % des allocataires du RSA sont soumis aux droits et devoirs, soit environ 2,3 millions de personnes. Parmi elles, 83 % sont orientées. Cette proportion tombe à 57 % parmi les allocataires dont le foyer a moins de six mois d’ancienneté dans le RSA. En fonction de leurs caractéristiques, les allocataires sont orientés vers Pôle emploi, un organisme autre que Pôle emploi appartenant au service public de l’emploi (SPE) ou bien encore un organisme en dehors du SPE. Ainsi à la même époque, Pôle emploi était l’organisme référent unique de 42 % des personnes orientées.

Cette nouvelle manière de procéder impliquera une forte hausse des demandeurs d’emploi dont on subodore qu’elle conduira à la modification ou à la création de nouvelles catégories (les demandeurs d’emploi …. à très long terme, compte tenu des difficultés des personnes concernées ?).

Outre la nécessité de revoir ou de créer une catégorie nouvelle de demandeurs d’emploi, s’agit-il de créer des obligations nouvelles et un suivi rapproché (obligation d’actualisation tous les mois ?) permettant une sanction rapide (dont la nouvelle par l’opérateur France Travail à charge pour le département d’y consentir ou de reprendre la main ?) et via la radiation à France travail, supprimer le RSA (notons que si la suppression a toujours été possible, elle était très rare compte tenu de la nature d’une prestation de subsistance et des procédures passant devant une équipe pluridisciplinaires).

Sur les 2,5 millions d’allocataires du RSA ou de l’ASS, fin 2018, 1,1 million était parents d’au moins un enfant âgé de moins de 25 ans vivant dans leur ménage. Parmi ces parents allocataires, 54 % sont des parents de famille monoparentale (contre 14 % pour l’ensemble des parents).

En 2011, les chercheur.ses Bernard Gomel et Dominique Meda résumaient la situation : « Tout se passe comme un jeu de rôles dans un théâtre où l’on obligerait les allocataires à singer la recherche frénétique d’emploi alors qu’il n’y a pas d’emplois – ou du moins d’emplois dignes de ce nom. […] En l’absence d’emplois, la mécanique des droits et devoirs, même mise en œuvre de la façon la plus humaine possible, peut se transformer en instrument de torture morale ». Cet article permet un renforcement du contrôle permettant à l’opérateur France Travail d’avoir un outil de suivi propre aux demandeurs d’emploi, pour une partie des allocataires dont la situation fait obstacle durablement à un emploi qui de plus, ne partirait pas de leurs besoins, qualifications, compétences, aspirations et difficultés (comme pour le dispositif TZCLD) mais consisterait à leur voir proposer les emplois les plus délaissés.

En cohérence avec l'amendement similaire déposé à l'article 1er, cet amendement vise donc à supprimer l’alinéa prévoyant l’inscription automatique comme demandeur d’emploi auprès de France Travail des allocataires du RSA et de leur conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 448

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéa 10

Remplacer les mots :

et son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité sont automatiquement inscrits

par les mots :

est automatiquement inscrit

Objet

Cet amendement de repli vise à supprimer l’inscription systématique à France Travail du conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité.

​​En effet, cet article reprend les dispositions introduites par l'article 1er qui prévoit aux termes du nouvel article L. 5411-1 du code du travail, l’inscription sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de l’opérateur France Travail des personnes en recherche d’emploi qui demandent leur inscription sur cette liste, mais aussi de celles qui demandent le RSA ainsi que de leur conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité, alors même qu’elles ne seraient pas engagées dans une recherche d’emploi.

L’inscription comme demandeur d’emploi est non seulement une illusion statistique, mais une violence symbolique, une pression dont l’effet sera d’accroitre le non-recours ou les sanctions.

Cela est encore plus vrai pour le partenaire qui, sous prétexte que la prestation est familiarisée, se verra, sans aucune démarche de sa part, voire contre son gré, rentré dans une base de données de demandeurs d’emploi, alors que jusqu’à présent, il n’était concerné que pour un certain niveau de revenus du travail et englobé dans une notion générale de droits et devoirs solidairement de son partenaire.

En cohérence avec l'amendement similaire déposé à l'article 1er, cet amendement du groupe écologiste vise à supprimer cette mesure visant à toujours plus surveiller les plus précaires à l’échelle de leur foyer sans se soucier d’alimenter le non recours par la conditionnalité et ici son renforcement : l’actualisation mensuelle de la situation prétendue de demandeur d’emploi, même si cela est une fiction compte tenu des difficultés, peut conduire à renoncer à ce droit fondamental et à se tourner vers des associations ou des CCAS perçus comme davantage bienveillants et respectueux.

Malgré des études documentant sa très faible efficacité pour la reprise d’un emploi mais son impact par contre sur l’augmentation du non recours, le gouvernement persiste dans sa fuite en avant des politiques d’activation en échange de droits qui devraient être garantis sans condition.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 449

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéa 42

Supprimer les mots :

, ou pendant les trois derniers mois si cette durée excède trois mois,

Objet

Au stade de la commission un amendement de la rapporteure a limité les sommes pouvant être versées rétroactivement lorsque l’allocataire s’est conformé à ses obligations au montant correspondant à trois mois de RSA.

Cette nouvelle modalité de sanction (le versement des sommes retenues pendant la période de suspension) présentée comme atténuant le renforcement des engagements, des obligations et contrôles de l’allocataire perçu désormais comme un simple demandeur d’emploi et non comme allocataire d’un revenu minimum de solidarité, semble donc trop « généreuse » et en limitant à trois mois alors que la durée de suspension peut être supérieure, on en limite volontairement l’effet de rétablissement dans les droits à un revenu minimum.

Et ce, alors que l’accent est mis dans l’article sur la possibilité de supprimer tout simplement l’allocation, qui, si elle n’est pas nouvelle, n’était de fait actionnée dans beaucoup de départements qu’en cas de fraude. Désormais le Président du conseil départemental peut décider la suppression du RSA pour une durée qu’il fixe. Même sans recours frauduleux. Compte tenu de la nature du RSA qui concerne de plus l’ensemble du foyer dont les enfants, on peut relever la philosophie dominante du projet de loi comme un éloignement supplémentaire de la tradition sociale de la république quant à l’affirmation des droits sociaux et il ne semble pas pertinent d’en altérer davantage le principe.

Aussi, les auteur.es de cet amendement pensent salutaire de s’attarder sur les situations des personnes concernées.

Tout d’abord, les personnes seules avec une personne à charge constituent 32 % de l’ensemble des allocataires du RSA. Il s’agit ultra-majoritairement ici de mères de famille monoparentale. Selon la DREES en 2018, le dispositif compte 687 000 mères allocataires dont 323 000 sont mères célibataires d’un enfant de moins de 12 ans (138 000 d’un enfant de plus de 12 ans). Le RSA constitue dès lors l’un des plus significatifs revenus du foyer – voire le seul.

D’autre part, les allocataires du RSA sont surreprésentés parmi les 25-29 ans à 17 % des allocataires, contre seulement 8 % dans l’ensemble de la population française âgée de 15 à 69 ans.

Selon la Cour des Comptes, de manière constante depuis 2010, 65 % des allocataires du RSA vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Une part 4,4 fois plus élevée que dans la population générale, où cette part est comprise entre 14 % et 15 %. Le RSA est ainsi le dispositif qui, au sein de l’ensemble du système socio-fiscal, contribue le plus à la diminution de l’intensité de la pauvreté monétaire à 40 et 50 % du seuil, en assurant à lui seul, selon la Cour, entre 35 et 40 % de cette baisse, soit davantage que les autres prestations.

Enfin, 62 % des allocataires du RSA non majoré perçoivent le RSA depuis deux ans ou plus et 36 % depuis cinq ans ou plus. 15 % des allocataires perçoivent le RSA non majoré depuis 10 ans ou plus. Il s’agit donc souvent de personnes inscrites de longue date dans des situations de pauvreté et précarité extrême. Le nombre de privations liées aux conditions de vie s’accroît avec le nombre d’années passées au RSA, et le niveau de vie des ménages allocataires se dégrade : lors des deux premières années au RSA, un allocataire sur deux déclare avoir souffert d’au moins cinq privations sur 27 ; lorsqu’il est au RSA depuis au moins trois ans, un allocataire du RSA sur deux déclare neuf privations sur 27.

Au sein des allocataires de l’ensemble des minima, les allocataires du RSA constituent une population particulièrement fragile. Fin 2018, environ deux tiers des allocataires du RSA (68 %) sont pauvres en conditions de vie, 75 % sont en pauvreté monétaire. 54 % cumulent des situations de pauvreté monétaire et en conditions de vie. Ces proportions sont à chaque fois plus élevées que pour les autres allocataires de minima.

Les allocataires du RSA sont plus nombreux à subir des contraintes budgétaires, à restreindre leur consommation ou à subir des retards de paiement.

Les difficultés de logement sont aussi particulièrement élevées chez les allocataires du RSA. Selon la DREES, un allocataire du RSA sur quatre est en difficulté vis-à-vis du logement, contre moins d’une personne sur dix parmi l’ensemble de la population (7 %). Ils vivent plus souvent que les autres dans des logements surpeuplés (33 % contre 23 % pour l’ensemble des allocataires de revenus minima garantis). De ce fait, ils sont plus nombreux à considérer leur logement comme trop petit : 27 % contre 20 % pour l’ensemble des allocataires de revenus minima garantis. Enfin un allocataire du RSA sur deux vit dans un logement présentant au moins un défaut de qualité et 9 % au moins quatre défauts.

Parmi l’ensemble des allocataires du RSA, selon la Cour des Comptes, les femmes seules avec enfants, les étrangers et les résidents de quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont davantage touchés par la pauvreté que la moyenne des allocataires. De même, les allocataires du RSA de longue durée sont davantage touchés.

Tenant compte des difficultés financières que rencontre au quotidien les allocataires du RSA, cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes propose de revenir sur la décision de la commission des affaires sociales et ainsi de ne pas limiter à un montant correspondant à trois mois de RSA les sommes pouvant être versées rétroactivement lorsque l’allocataire s’est conformé à ses obligations.






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(n° 802 , 801 )

N° 450

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 451

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéas 28 à 77

Supprimer ces alinéas.

Objet

Par cet amendement, ses auteur.es s’opposent à la place faite dans le projet de loi à la sanction suppression de l’allocation du RSA qui jusqu’à présent était réservée aux cas de fraudes et non actionnée envers des allocataires pour des manquements aux engagements du contrat.

Selon la DREES (2020), les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) et de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) sont les plus exposés à la pauvreté en conditions de vie (respectivement 68 % et 63 %). Ces situations financières les conduisent à subir d’importantes restrictions de consommation, soit six fois plus que l’ensemble de la population.

Cette sanction dont la durée peut être décidée par le Président du département si elle peut présenter quelques résultats n’en comporte pas moins beaucoup plus de risques pour la personne de s’enfoncer dans les difficultés, dans l’extrême pauvreté qui est la vraie trappe à l’emploi et in fine de « tomber dans le non recours ».

En effet, même suspendre ne serait-ce qu’une partie du RSA, même temporairement, peut avoir des conséquences graves (renoncement à des soins, à se chauffer, à se nourrir correctement, perte d’un logement, etc.) pour des personnes dont le quotidien est déjà fait de nombreuses privations et de souffrances psychologiques. Le Secours Catholique témoigne que les personnes concernées par le RSA survivent difficilement et ressentent au quotidien de la peur (peur du lendemain, peur d’être sanctionnées) voire de la honte à être suspectés « d’en profiter ».

Faire peser le risque d’une suspension ou d’une suppression du versement de l’aide sur les personnes ne fait qu’aggraver leur situation et renforcer leur stigmatisation. C’est à la puissance publique de tout faire pour aller vers l’allocataire et l’accompagner le mieux possible pour son insertion sociale, professionnelle et vers un emploi.

Tel est l’objet de l’amendement des sénatrices et sénateurs écologistes.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 452

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéas 12 à 14

Supprimer ces alinéas.

Objet

Selon la DREES (2023), deux tiers des allocataires du RSA [...] déclarent être freinés dans leurs démarches de recherche d’emploi, dont près d’un sur deux cite comme principal obstacle l’absence de moyen de transport ou le coût des déplacements. Parmi les allocataires du RSA sans emploi qui ne recherchent pas d’emploi mais qui souhaiteraient travailler, 40 % affirment que leurs problèmes de santé sont la raison principale pour laquelle ils ne tentent pas de trouver un travail.

Ainsi, l’article L. 262-29 du code de l’action sociale et des familles dispose entre autres que le Président de département tient compte des freins à l’emploi de l’allocataire tenant notamment à ses conditions de logement, à l'absence de logement ou à son état de santé pour l’orienter vers les autorités ou organismes compétents en matière d'insertion sociale.

Alors que cette dimension d’accompagnement sociale est primordiale dans un parcours de retour à l’emploi, les alinéas 12 à 14 abrogent cet article L. 262-29 et la prise en compte de ces freins à l’emploi qu’il comprend.

Permettant de prendre en compte et de s’adapter à la situation de chaque allocataire, cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes vise à maintenir en vigueur la prise en compte des freins à l’emploi tels qu’actuellement définis par le code de l’action sociale et des familles.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 453

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéa 39

1° Deuxième phrase

Remplacer les mots :

l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail

par les mots :

le président du conseil départemental, qui en a la compétence exclusive

2° Dernière phrase

Remplacer les mots :

l’institution mentionnée au même article L. 5312-1

par les mots :

le président du conseil départemental de manière explicite

Objet

Cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes propose que la décision de suspension de l’allocation soit motivée par le Président du conseil départemental plutôt que par Pôle emploi. Il est issu d’une proposition de l’Uniopss.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 454

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 455

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéa 39, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Un délai d’un mois est fixé entre la proposition de décision de l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail et son acceptation par le président du conseil départemental, qui en a la compétence exclusive.

Objet

Cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes introduit un délai d’un mois entre la proposition de Pôle emploi et son acceptation par le Président du Conseil départemental, qui en a la compétence exclusive.

Il est issu d’une proposition de l’Uniopss.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 456

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéa 28 à 46

Supprimer ces alinéas.

Objet

Faire peser le risque d’une suspension ou d’une suppression du versement de l’aide sur les personnes ne fait que renforcer leur stigmatisation. C’est à la puissance publique de tout faire pour aller vers l’allocataire et l’accompagner le mieux possible vers l’insertion sociale, professionnelle et vers l’emploi.

Le RSA, comme toute allocation de solidarité, doit avant tout être considéré comme un revenu d'existence lié à la citoyenneté, à la dignité et qui doit s'accompagner d'autres leviers susceptibles de favoriser les démarches d'insertion sociale et professionnelle des personnes très désocialisées et isolées et très éloignées de l'emploi.

Alors que 21 % des allocataires du RSA sont reconnus en situation de handicap, il est important de s’interroger sur les effets de leur inscription automatique à Pôle emploi et leur obligation à signer un contrat d’engagement avec conditions d’activités et pénalités en cas de non-respect des obligations.

Les agents de France Travail seront-ils outillés pour accompagner ces publics, voire diagnostiquer un état de santé (notamment mentale) ne leur permettant pas de rechercher activement un emploi ou de participer à telle ou telle activité « de remobilisation ». Et, dans ces situations, quels seront les ponts entre le service public de l’emploi et le secteur médico-social : quel accompagnement sera proposé à ces usagers aux besoins particuliers ?  

Issu d’une proposition du Collectif handicap, cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes vise à supprimer la conditionnalité du RSA.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 457 rect.

7 juillet 2023


 

Exception d'irrecevabilité

Motion présentée par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ASSASSI, APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


TENDANT À OPPOSER L'EXCEPTION D'IRRECEVABILITÉ


En application de l’article 44, alinéa 2, du Règlement, le Sénat déclare irrecevable le projet de loi pour le plein emploi (n° 802, 2022-2023).

Objet

La présente motion propose de déclarer irrecevable le projet de loi pour le plein emploi, en raison des graves difficultés constitutionnelles qui affectent ses dispositions essentielles.

En premier lieu, la création du contrat d’engagement qui conditionne le versement du revenu de solidarité active à la réalisation d’heures d’activité contrevient à l’alinéa 11 du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 qui prévoit que : « tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence ». À l’évidence, cette conditionnalité remet en cause l’accès au filet de sécurité minimal que constitue le revenu de solidarité active et remet en cause les droits acquis par les salarié·es en contrepartie de leurs cotisations sociales.

En deuxième lieu, conditionner la co-présidence des comités territoriaux de France travail à la signature de la charte d’engagement par les représentants des exécutifs territoriaux remet en cause la libre administration des collectivités territoriales prévue à l’article 72 de la Constitution : "Dans les conditions prévues par la loi [les] collectivités s’administrent librement par des conseils élus et disposent d’un pouvoir réglementaire pour l’exercice de leurs compétences". 

En troisième lieu, la reconnaissance du statut d’assimilé salarié des travailleuses et des travailleurs en établissement et service d’aide par le travail (ESAT) si elle constitue un progrès par rapport à la situation existante n’en demeure pas une rupture d’égalité avec l’ensemble des salariés et méconnait le principe de l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui dispose que : "La loi doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents".

Pour l’ensemble de ces raisons, les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste Républicain Citoyen et Ecologiste demandent le rejet du projet de loi Plein Emploi.



NB :En application de l'article 44, alinéa 3, du Règlement, cette motion est soumise au Sénat avant les orateurs des groupes.





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(n° 802 , 801 )

N° 458

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 6, première phrase

Supprimer les mots :

, ainsi que son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité

Objet

Le groupe CRCE souhaite la suppression de l'inscription automatique des conjoints, concubins et partenaires liés par un pacte civil de solidarité qui va à l’encontre du respect des personnes et des libertés fondamentales.

Surtout, cette disposition rompt avec le principe de l'acte volontaire de la recherche d’emploi.

Tel est le sens de cet amendement.






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(n° 802 , 801 )

N° 459

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 3


Alinéa 10

Remplacer les mots :

et son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité sont automatiquement inscrits

par les mots :

est automatiquement inscrit

Objet

Le groupe CRCE souhaite la suppression de l'inscription automatique des conjoints, concubins et partenaires liés par un pacte civil de solidarité qui va à l’encontre du respect des personnes et des libertés fondamentales.

Surtout, cette disposition rompt avec le principe de l'acte volontaire de la recherche d’emploi.

Tel est le sens de cet amendement.






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(n° 802 , 801 )

N° 460

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 3


Alinéas 28 à 63

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement de repli vise à supprimer les dispositions relatives à l’instauration d’une nouvelle sanction "suspension-remobilisation" injuste et inefficace à l’encontre des allocataires du RSA.

Nous refusons la mise sous condition d'un filet de sécurité minimal assuré par l'Etat s'agissant des bénéficiaires du RSA.

Par ailleurs, cette sanction renforce la stigmatisation et remet en cause la dignité des personnes.






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(n° 802 , 801 )

N° 461

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 3


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’ensemble des dispositions de l’article 3 dont celles relatives à l’instauration d’une nouvelle sanction "suspension-remobilisation" injuste et inefficace à l’encontre des allocataires du RSA.

Nous refusons la mise sous condition d'un filet de sécurité minimal assuré par l'Etat s'agissant des bénéficiaires du RSA.

Par ailleurs, cette sanction renforce la stigmatisation et remet en cause la dignité des personnes.






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N° 462

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l'article 2 prévoyant la création du contrat d'engagement des privé·es d'emploi et des allocataires du revenu de solidarité active.

Ce contrat introduit une notion de droits et devoirs qui contrevient au principe des prestations sociales contreparties des cotisations sociales et auxquelles on ne peut imposer de conditions dont le non-respect entrainerait des sanctions y compris financières.






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N° 463

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 464

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 32

Supprimer les mots : 

ou privés

Objet

Cet amendement vise à supprimer les organismes privés de la liste des organismes référents pour l'orientation et l'accompagnement des demandeurs d'emploi.

Nous refusons cette privatisation du service public d'accompagnement des demandeurs d'emploi.






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N° 465

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Alinéa 9

Supprimer les mots :

auquel correspond une durée hebdomadaire d'activité du demandeur d'emploi d'au moins quinze heures

Objet

Cet amendement vise à supprimer l'ajout de la commission des affaires sociales du Sénat concernant l’obligation de 15h à 20h d'activité par semaine qui conditionne le contrat d'engagement.

Ces mesures de contrôles et de sanctions des plus précaires n'ont qu'un seul objectif : réduire les droits et les dépenses des plus pauvres.

Pendant ce temps les entreprises et les milliardaires fraudent l'Etat à hauteur de 80 milliards d'euros par an. 






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N° 466

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN et GRÉAUME


ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 467

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY et COHEN


ARTICLE 3


Alinéa 42

Supprimer les mots :

, ou pendant les trois derniers mois si cette durée excède trois mois,

Objet

Cet amendement vise à revenir sur la limitation ajoutée par la commission des affaires sociales concernant le remboursement des sommes non perçues du RSA.

Le gouvernement avait prévu que l'allocataire ayant rempli ses obligations puisse obtenir le remboursement des sommes non-perçues.

La majorité sénatoriale a limité ce remboursement à trois mensualités.

Cette limitation vise uniquement à sanctionner les plus précaires et à les stigmatiser.

Pendant ce temps les entreprises bénéficient du droit à l'erreur.






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(n° 802 , 801 )

N° 468

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Alinéas 40 et 41

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise la suppression de la suspension de l'allocation du contrat d'engagement jeune.

Dans un contexte où une partie de la jeunesse refuse de demeurer dans la précarité, le gouvernement met de l'huile sur le feu en autorisant la suspension de l'allocation du contrat d'engagement jeune qui s'adresse aux jeunes les plus en difficultés.

Pour ces raisons nous demandons la suppression de cette sanction.






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N° 469

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 1ER


Avant l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code du travail est ainsi modifié :

1° L’article L. 1221-1 est ainsi rédigé :

« Art. L. 1221-1. – Le contrat de travail est soumis aux règles de droit commun, il est obligatoirement écrit. Il précise la durée et les horaires de travail, le niveau et les modalités de la rémunération, la qualification, l’emploi occupé, le lieu de travail. Le contenu de ces clauses ne peut être modifié unilatéralement par l’une ou l’autre des parties au contrat. » ;

2° L’article L. 1221-2 est ainsi rédigé :

« Art. L. 1221-2. – Le contrat de travail est conclu pour une durée indéterminée en respectant la durée légale du travail. Toutes autres modalités constituent des exceptions à ce principe fixées limitativement par le présent code. » ;

3° L’article L. 1222-6 est ainsi rédigé :

« Art. L. 1222-6. – Lorsque l’employeur envisage pour l’un des motifs énoncés à l’article L. 1233-3 une modification d’un élément essentiel du ou des contrats de travail, il en informe chaque salarié par lettre recommandée avec accusé de réception.

« La lettre de notification énonce le ou les motifs de la modification envisagée et informe le salarié qu’il dispose d’un délai de réflexion d’un mois. À défaut d’un accord exprès du salarié avant l’expiration de ce délai, la modification est réputée refusée.

« Les dispositions du présent article s’appliquent à toutes les modifications du contrat pour motif économique, qu’elles résultent de propositions directes de l’employeur ou de candidatures des salariés à des offres de modification faites par l’employeur à l’ensemble du personnel.

« Constituent notamment des modifications essentielles du contrat de travail celles qui concernent : le lieu de travail, la durée et les horaires de travail, le salaire, la qualification et l’emploi. »

Objet

A l’opposé du projet du gouvernement, nous portons un projet de société qui s’appuie sur des propositions alternatives visant à créer de nouveaux droits pour les salarié·es, de nouveaux financements pour financer l’Assurance chômage.

Face au projet de précarité généralisée pour toutes et tous, nous portons le projet de sécurisation de l’emploi et de la formation dans l’objectif d’éradication du chômage et de la précarité.

Cet amendement propose donc de sécuriser le contrat de travail en rendant obligatoire l'écriture dans le contrat des clauses relatives à la qualification, à l'emploi tenu, au salaire, à la durée et aux horaires de travail, au lieu d'exécution du travail, sans possibilité de modification unilatérale par l'une ou l'autre partie.


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 470

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 471

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 1ER


Avant l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code du travail est ainsi modifié :

1° L’article L. 1233-3 est ainsi rédigé :

« Art. L. 1233-3. – Constitue un licenciement pour motif économique le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d’une suppression ou transformation d’emploi ou d’une modification, refusée par le salarié, d’un élément essentiel du contrat de travail, consécutives à une cessation d’activité ou à des difficultés économiques qui n’ont pu être surmontées par la réduction des coûts autres que salariaux ou, à des mutations technologiques indispensables à la pérennité de l’entreprise, et dès lors que l’entreprise n’a pas recours au travail intérimaire ou à la sous-traitance pour exécuter des travaux qui pourraient l’être par le ou les salariés dont le poste est supprimé.

« L’entreprise doit avoir cherché par tous moyens adaptés à sa situation d’éviter un licenciement pour motif économique, de sorte que le licenciement pour motif économique constitue le dernier recours pour assurer sa pérennité.

« L’appréciation des difficultés économiques ou des mutations technologiques s’effectue au niveau de l’entreprise si cette dernière n’appartient pas à un groupe.

« Lorsque l’entreprise appartient à un groupe, l’appréciation des difficultés économiques ou des mutations technologiques s’apprécie au niveau du secteur d’activité du groupe. 

« Les situations visées au premier alinéa qui seraient artificiellement créées ainsi que celles résultant d’une attitude frauduleuse de la part de l’employeur ne peuvent constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement.

« Les dispositions du présent chapitre sont applicables à toute rupture du contrat de travail à l’exclusion de la rupture conventionnelle visée aux articles L. 1237-11 et suivant, résultant de l’une des causes énoncées au premier alinéa. » ;

2° L’article L. 1233-4 est ainsi rédigé :

« Art. L. 1233-4. – Le licenciement ne peut être prononcé pour l’un des motifs visés par l’article précédent que lorsque le reclassement du salarié sur un emploi identique ou équivalent s’est avéré impossible. La recherche de propositions réelles et sérieuses de reclassement s’effectue dans l’ordre de priorité suivant :

« 1° Dans l’établissement puis dans l’entreprise, notamment en limitant le recours à la sous-traitance et au travail temporaire ;

« 2° Dans les entreprises du groupe auquel appartient, le cas échéant, l’entreprise concernée à l’extérieur du groupe.

« Toute proposition de reclassement sur un emploi différent de celui précédemment occupé par le salarié s’accompagne de la description de l’action de formation prise en charge par l’employeur pour permettre au salarié d’assurer les nouvelles fonctions.

« La preuve de la recherche et de l’impossibilité du reclassement incombe à l’employeur. » ;

3° Au début de l’article L. 1233-8, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les dispositions du présent code relatives au comité d’entreprise et notamment les articles L. 2323-2 ; L. 2323-3, L. 2323-4, L. 2323-5-1 et L. 2323-5-2 sont applicables aux procédures de licenciement pour motif économique. » ;

4° Les articles L. 1233-21 à L. 1233-24 sont abrogés ;

5° L’article L. 1233-28 est ainsi modifié :

a) Au début, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les dispositions du présent code relatives au comité d’entreprise et notamment les articles L. 2323-2, L. 2323-3, L. 2323-4, L. 2323-5-1 et L. 2323-5-2 sont applicables aux procédures de licenciement pour motif économique. » ;

b) Au premier alinéa, le mot : « dix » est remplacé par le mot : « deux » ;

6° L’article L. 1233-32 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Ces mesures doivent être pertinentes au regard des objectifs recherchés et proportionnés aux moyens dont disposent l’entreprise et le groupe auquel, le cas échéant, elle appartient. » ;

7° Après le premier alinéa de l’article L. 1233-34, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« L’expert-comptable a accès à tous les éléments d’information relatifs à la situation économique du groupe dont fait partie l’entreprise concernée, y compris les filiales dont le siège se trouve à l’étranger. Sa mission s’étend à l’analyse des motifs économiques invoqués par l’employeur, à la recherche de solutions alternatives aux licenciements et à l’inventaire des capacités de reclassement au sens de l’article L. 1233-4 existant dans l’entreprise et au sein du groupe. » ;

8° L’article L. 1233-61 est ainsi rédigé :

« Art. L. 1233-61. – Dans les entreprises d’au moins cinquante salariés, lorsque le projet de licenciement concerne au moins deux salariés dans une même période de trente jours, l’employeur établit et met en œuvre un plan de sauvegarde de l’emploi pour éviter les licenciements ou en limiter le nombre.

« Ce plan intègre un plan de reclassement visant à faciliter le reclassement des salariés dont le licenciement ne pourrait être évité.

« La procédure est nulle et de nul effet tant qu’un tel plan n’est pas présenté et soumis aux représentants du personnel.

« L’action portée devant le juge de première instance, statuant comme en matière de référé et tendant à voir constater la non-conformité du plan aux dispositions du présent article et à celles de l’article L. 1233-62, suspend la mise en œuvre par l’employeur de toutes les mesures prévues par le projet de licenciement. » ;

9° L’article L. 1233-62 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Des mesures de réduction des coûts du capital et financiers de l’entreprise par la réduction, voire la suppression, du versement de dividendes aux actionnaires, la négociation des taux d’intérêt versés aux créanciers, le rééchelonnement de la durée des emprunts, la révision des prix de transfert à l’intérieur du groupe auquel appartient l’entreprise, la révision du prix des loyers, la révision du coût d’exploitation des brevets. » ;

10° L’article L. 1233-63 du code du travail est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Le plan prévu aux articles L. 1233-61 et L. 1233-62 doit être adressé à l’autorité administrative compétente ainsi qu’aux unions locales, ou à défaut départementales, des syndicats représentatifs au niveau national.

« Il doit en outre être porté à la connaissance du personnel par voie d’affichage sur les lieux de travail. » ;

11° L’article L. 1236-8 est abrogé.

II. – L’article 18 de la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi est abrogé.

III. – Les articles 287 à 295 de la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques sont abrogés.

Objet

A l’opposé du projet du Gouvernement, nous portons un projet de société qui s’appuie sur des propositions alternatives visant à créer de nouveaux droits pour les salarié·es, de nouveaux financements pour financer l’Assurance chômage.

Face au projet de précarité généralisée pour toutes et tous, nous portons le projet de sécurisation de l’emploi et de la formation dans l’objectif d’éradication du chômage et de la précarité.

Cet amendement entend faire des licenciements l’exception.

Nous proposons donc une nouvelle définition du licenciement économique qui en fasse vraiment le recours ultime, et que dans ce cas le reclassement constitue une véritable obligation


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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N° 472

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes APOURCEAU-POLY, BRULIN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 473

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 474

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY et COHEN


ARTICLE 2


Alinéa 8

Supprimer cet alinéa.

Objet

La création du contrat d’engagement prévoit l'obligation d'assiduité et de participation active pour le demandeur d’emploi.

Nous refusons cette vision stigmatisante reposant sur des préjugés à l'égard des plus précaires.

Par ailleurs, l'indemnisation chômage est une prestation issue des cotisations sociales financées par les salarié·es.






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N° 475

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Alinéas 4 et 5

Supprimer ces alinéas.

Objet

Actuellement le projet personnalisé d'accès à l'emploi prend en compte les choix de la personne et l’accompagnement proposé est discuté avec elle.

Le contrat d’engagement inverse cette logique puisque le contrat est prédéfini et l'accompagnement ouvre à des risques de sanctions ce qui remet en cause le principe de confiance entre les parties.

Pour ces raisons nous demandons la suppression de ces alinéas.






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(n° 802 , 801 )

N° 476

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

et aux personnes soumises à des sujétions particulières, notamment en matière de garde d’enfants ou d’aide apportée à un proche

Objet

L'article 2 du projet de loi généralise l'inscription auprès de France travail de tous les demandeurs d'emploi en recherche d'emploi et introduit un contrat d'engagement unifié que doivent signer tous les demandeurs d'emploi inscrits.

Il est prévu des exceptions s'agissant de personnes rencontrant certaines difficultés liées à une absence ou des conditions de logement précaires ou à l'état de santé de la personne.

Cet amendement propose d'ajouter la prise en compte des sujétions particulières pour les parents confrontés à des contraintes de garde d’enfant ou liées à une situation d’aide.






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N° 477

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 41 C

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre III du titre III du livre Ier de la première partie du code du travail est complété par un article L. 1133-… ainsi rédigé :

« Art. L. 1133-… – Sans préjudice des dispositions de l’article L. 1132-1, les traitements de données à caractère personnel accessibles aux employeurs créés, dans le cadre du service public de l’emploi, par Pôle emploi et par les organismes mentionnés aux 1° et 1° bis de l’article L. 5311-4, peuvent permettre :

« 1° À un demandeur d’emploi, à son initiative ou avec son consentement exprès, de faire état de son handicap ;

« 2° À un employeur de préciser, sur les offres d’emploi qu’il publie, l’environnement de travail du poste afin que le demandeur d’emploi puisse se positionner sur les offres qui correspondent à son handicap.

« Un décret détermine les conditions d’application du présent article. »

Objet

Cet amendement concerne l'accessibilité des offres d'emploi des employeurs.

Il proposé que les employeurs précisent l’environnement de travail du poste (bruit, luminosité, stress, accessibilité bâtimentaire, horaires...) afin que le demandeur d’emploi puisse se positionner dans des conditions adéquates sur des offres d'emploi.


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 41 de la Constitution par le Président du Sénat





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N° 478 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mmes APOURCEAU-POLY et COHEN, MM. Pierre LAURENT et LAHELLEC, Mme VARAILLAS

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 4


Alinéa 71

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Elles assurent une fonction d’appui aux instances de gouvernance mentionnées aux articles L. 5311-9 et L. 5311-10 pour les travaux concernant les jeunes.

Objet

Cet amendement vise à confier aux Missions Locales les missions d’élaboration des orientations stratégiques et d’animation des travaux des comités France Travail concernant les jeunes.

Fortes de leurs 40 années d’expérience, les Missions Locales, véritables modèles de décentralisation du service public, ont développé une expertise unique dans la mise en œuvre des politiques publiques, nationales et territoriales, d’insertion sociale et professionnelle des jeunes.

Cet amendement vise donc à préserver cette expertise des Missions Locales dans l'amélioration de la situation des jeunes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(n° 802 , 801 )

N° 479

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 4


Après l'alinéa 69

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° La composition des comités territoriaux France Travail intègrent des représentants des organisations syndicales représentatives ;

Objet

Cet amendement vise à s'assurer de la présence des organisations syndicales dans les comités territoriaux de France Travail.

Contrairement à la politique du gouvernement visant la disparition des corps intermédiaires, notre République a besoin de rétablir la confiance avec les salariés notamment via leurs seuls représentants légitimes.






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(n° 802 , 801 )

N° 480

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 4


Alinéa 68

Compléter cet alinéa par les mots :

. La composition des comités territoriaux France Travail intègre des représentants locaux des entreprises mentionnées à l’article L. 5213-13

Objet

Cet amendement vise ainsi à ce que les entreprises adaptées puissent constituer les instances de gouvernances territoriales de France Travail.

Afin de faciliter l’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés, la présence des représentants des Entreprises Adaptées au sein de France Travail permettrait une meilleure prise en compte des spécificités afférentes.






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(n° 802 , 801 )

N° 481

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 22, première phrase

Remplacer les mots :

dans les conditions prévues à l’article L. 5311-9

par les mots :

par arrêté du ministre chargé de l’emploi et du ministre chargé des solidarités, pris après avis de l’instance nationale mentionnée à l’article L. 5311-9 et des associations représentatives des personnes handicapées

Objet

Cet amendement vise à préciser que les associations représentatives des personnes en situation de handicap prennent part à la co-construction des référentiels servant à l’orientation des demandeurs d’emploi vers un organisme référent.






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N° 482

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 4


Alinéa 44

Compléter cet alinéa par les mots : 

et de représentants d’usagers, notamment en situation de handicap

Objet

Cet amendement vise à s'assurer de la présence des demandeurs d’emploi en situation de handicap et des associations représentatives de ces personnes dans la gouvernance nationale de France Travail. 






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N° 483

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes APOURCEAU-POLY et COHEN


ARTICLE 8


Alinéa 6

Compléter cet alinéa par les mots :

, ainsi qu’à l’ensemble des personnes mentionnées à l’article L. 351-5 du code général de la fonction publique

Objet

Cet amendement vise à s’assurer que l’équivalence RQTH s’applique à tous les bénéficiaires de l’obligation d’emploi, y compris ceux exerçant dans la fonction publique.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 10


Après l’alinéa 22

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les modalités de fonctionnement des modes d’accueil des enfants de moins de trois ans doivent faciliter l’accès aux enfants de familles rencontrant des difficultés du fait de leurs conditions de vie ou de travail, de leur état de santé ou d’une situation de handicap ou en raison de la faiblesse de leurs ressources, notamment selon les modalités définies à l’article L. 214-7.

Objet

Cet amendement propose de préciser, dans le schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant, que les modalités de fonctionnement des modes d’accueil des enfants de moins de trois ans doivent faciliter l’accès aux enfants de familles rencontrant des difficultés, notamment de familles concernées par le handicap, qu’il s’agisse des parents en situation de handicap ou des parents d’enfants en situation de handicap.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 486

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa de l’article L. 214-5 du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° À la seconde phrase, après le mot : « territoriales », sont insérés les mots : « dont au moins un maire d’une commune caractérisée comme peu dense ou très peu dense au sens de la grille communale de densité de l’Institut national de la statistique et des études économiques » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Les représentants des collectivités territoriales visés au présent alinéa sont nommés sur proposition des associations représentatives des élus locaux dans le département. »

Objet

Cet amendement consacre la présence d’au moins un maire d’une commune rurale au sein de chaque comité départemental des services aux familles et d’acter le principe selon lequel les représentants des collectivités territoriales soient désignés sur proposition de l’ensemble des associations représentatives des élus et non plus seulement de quelques-unes.






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N° 488

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

L'article 10 confie l'autorité organisatrice de l'accueil du jeune enfant aux communes de plus de 3 500 habitants. 

Cet article prévoit la compensation financière du transfert de compétence aux communes.

Le risque pour les communes est de voir le scénario du transfert du RSA se répéter, à savoir un transfert de compétence avec une compensation financière qui ne suit pas l'évolution des dépenses des collectivités.

Pour ces raisons nous demandons la suppression de cet article.






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N° 489

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Alinéas 12 et 13, premières phrases

Supprimer le mot :

raisonnable

Objet

Cet amendement vise à supprimer la qualification "raisonnable" d'emploi dont la définition subjective a été considérablement réduite depuis 2019.

Désormais, les privé·es d'emploi ne peuvent plus refuser une offre en raison d'un écart de salaire trop important avec sa rémunération antérieure perçue tout comme la limite d'une heure de trajet en transport en commun.






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N° 490

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 7


Alinéa 6

Supprimer les mots :

en tenant compte des besoins des entreprises notamment de celles qui rencontrent des difficultés particulières de recrutement

Objet

Cet article prévoit une inversion de la logique d'accompagnement des privé·es d'emploi. 

Actuellement, les conseillers partent des qualifications et des compétences des privé·es d'emploi pour leur proposer un accompagnement professionnel.

Demain, les conseillers partiront des besoins des entreprises pour proposer aux privé·es d'emploi un accompagnement.

Telles sont les raisons de cet amendement pour refuser cette vision adéquationniste.






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N° 491

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 6


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise la suppression de l'article 6 qui intègre les organismes privés dans le repérage et l'accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées de l'emploi.

Nous refusons cette privatisation de l'accompagnement des personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières.

D'autant plus que ces missions sont déjà exercées par des acteurs publics sans réelle nécessité de créer une catégorie spécifique.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes APOURCEAU-POLY et COHEN


ARTICLE 1ER


I. – Après l’alinéa 31

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« ...° Les acteurs mobilisés dans le cadre des plans locaux mentionnés à l’article L. 5131-2 ;

« ...° Les maisons de l’emploi mentionnées à l’article L. 5313-1.

II. – Alinéa 32

1° Après le mot :

privés,

insérer les mots :

et personnes morales

2° Après les mots :

les organismes

insérer les mots :

et personnes morales

Objet

Cet amendement vise à compléter la liste des organismes référents vers lesquels peuvent être orientées les demandeurs d'emploi pour intégrer explicitement des acteurs territoriaux œuvrant dans l'orientation et l'accompagnement en vue de veiller à la complémentarité des outils du service public de l'emploi au niveau national et local.






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N° 493

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 1ER


Avant l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 3231-4 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le montant du salaire minimum de croissance servant de référence pour le calcul de l’indexation prévue au premier alinéa ne peut être inférieur à 1 923 euros brut mensuel. »

Objet

Cet amendement vise à permettre d'atteindre le plein emploi.

Comme l'indique l'le rapport de la DARES et France Stratégie de mars 2022 consacré à la prospective des métiers et des qualifications à 2030, « au-delà du manque de formations, l’inadéquation entre le besoin en recrutement et la main-d’œuvre disponible est à mettre en lien avec des conditions de travail difficiles ou dégradées ».

Par conséquent nous proposons de revaloriser le Smic à 1 505 nets (1 923 € bruts mensuels) afin de tirer vers le haut les rémunérations et améliorer l'attractivité des métiers.


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 494

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 495

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 9



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 496 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY et COHEN, MM. LAHELLEC et Pierre LAURENT, Mme VARAILLAS

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 1ER


Alinéa 7

Compléter cet alinéa par les mots :

et qui est en recherche d’un emploi

Objet

Le présent amendement a pour objet de réserver l’inscription à France travail aux jeunes accompagnés par les missions locales qui sont à la recherche d’un emploi.

Il est primordial de garantir la libre inscription des jeunes accompagnés par ces organismes.

En effet, une partie des jeunes rencontre des difficultés d’insertion sociale importantes.

Aussi, l’établissement d’un lien de confiance avec le personnel des missions locales constitue un préalable nécessaire à leur insertion professionnelle.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 497 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mmes APOURCEAU-POLY et COHEN, MM. Pierre LAURENT et LAHELLEC, Mme VARAILLAS

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 4


Alinéa 71

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Elles assurent une fonction de co-pilotage aux instances de gouvernance mentionnées aux articles L. 5311-9 et L. 5311-10 pour les travaux concernant les jeunes.

Objet

L’objet du présent amendement est de confier aux missions locales l’élaboration des orientations stratégiques et l’animation des travaux des comités France Travail concernant les jeunes.

Fortes de leurs 40 années d’expérience, les missions locales, ont développé une expertise unique dans la mise en œuvre des politiques publiques, nationales et territoriales, d’insertion sociale et professionnelle des jeunes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 498

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, COHEN

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 9


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé : 

.... – Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur l’évaluation de la reconnaissance du statut de salarié protégé aux personnes en situation de handicap accueillies dans un établissement ou service d’aide par le travail.

Objet

Cet amendement vise à engager un débat sur l'opportunité de reconnaitre aux personnes en situation de handicap accueillies en ESAT le statut de salarié protégé.

Il n'est pas acceptable que ces personnes demeurent comme des citoyen·nes de seconde zone en raison de leur handicap et de ne pas avoir les mêmes droits que l'ensemble de la population.

Tel est le sens de cet amendement.






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(n° 802 , 801 )

N° 499

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Supprimer cet article.

Objet

La nouvelle gouvernance prévue par l’article 4 inclut l’article L. 5311-4 où figure explicitement les "entreprises de travail temporaire" (ETT). Cette intégration pose problème selon deux aspects principaux.

Tout d’abord se pose la question de la sécurisation de données transmises à des entreprises du secteur privé et des risques d’utilisation de ces données à d’autres fins et d’un relatif conflit d’intérêt.

De plus, l’influence des organismes au sein de la gouvernance est également un point de cet article qui inclut les ETT dans la participation à "l’élaboration d’indicateurs communs de suivi, de pilotage et d’évaluation". La participation d’entreprises du secteur privé à but lucratif à la définition des indicateurs de France Travail et la nouvelle fonction de repérage en plus du suivi par les opérateurs privés présentent un risque de privatisation croissante du service public de l’emploi (SPE), avec la possibilité de délégation de tout ou partie de ses missions au secteur privé.

En conséquence, cet amendement du groupe écologiste a pour objet la suppression de cet article 4.






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(n° 802 , 801 )

N° 500

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Alinéa 50
Supprimer cet alinéa.

Objet

Cette proposition dérogatoire contrevient à la compétence exclusive des régions en matière de formation professionnelle telle que définie par les articles L. 6111-1 et L. 6121-1 à L. 61217 du code du travail.

Cette proposition dérogatoire propose aux actuels CREFOP d'adopter le nom Comité Régional France Travail, une modification inutile qui, n'apportant rien de plus aux compétences exercées par le CREFOP et clairement établies par la loi, pourraient par ailleurs à terme contrevenir à la compétence exclusive des régions en matière de formation professionnelle, laquelle est d'importance dans l'accompagnement à l'emploi.

En définitive cet article semble encombrer une loi déjà complexe d’un ajout qui n’apporte aucune plus-value réelle. L'obsession à vouloir renommer l'ensemble des comités et des services en France Travail n'a d'ailleurs que peu de sens puisque les orientations prises par la loi concernent l'emploi et non le travail en soi, et que le CREFOP ou Comité Régional, exercent des compétences en matière d'accès à la formation et non directement sur le travail en soi.

Cet alinéa n'apportant rien et n'ajoutant aucune compétence supplémentaire au CREFOP, il est proposé, à travers cet amendement de le supprimer.

Cet amendement du groupe écologiste a été inspiré de l’association Régions de France.






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(n° 802 , 801 )

N° 501

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Alinéa 58
Supprimer cet alinéa.

Objet

L’alinéa 58 introduit le pilotage par les résultats.

Cet amendement du groupe écologiste a pour objet la suppression de l’alinéa introduisant le pilotage par les résultats.

En effet, le pilotage par les résultats risque de générer un effet d’exclusion sociale des publics les plus en difficultés, par la logique et la politique du chiffre propres à ce pilotage, avec des indicateurs difficilement qualitatifs, générant une concurrence sur certains profils et laissant aux opérateurs publics ou spécialisés les situations les plus complexes.

De plus, alors que la loi ignore la nécessité de considérer la qualité des offres d’emplois (notamment pour résoudre les emplois durablement vacants) et que rien n’est exigé des employeurs quant à leur « employeurabilité » (c’est pour le moment au demandeur d’emploi de s’adapter aux emplois proposés) le pilotage par les résultats et le renforcement des sanctions pousseront à une dégradation de la qualité du retour à l’emploi au risque d’allers retours précarisant davantage les populations en extrême difficultés.






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(n° 802 , 801 )

N° 502 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Alinéa 51

Compléter cet alinéa par les mots :

. Une représentation de la région est assurée au sein de chaque comité départemental

Objet

La représentation de la région au sein de chaque comité départemental France Travail permet de proposer des “parcours sans couture” de formation et d’insertion jusqu’à l’emploi aux personnes qui en sont les plus éloignées, et en particulier les bénéficiaires du RSA. Régions et départements travaillent déjà au quotidien à l’articulation de leurs compétences, par le biais de conventionnements, de réunions régulières ou encore dans le cadre du service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE).

En outre, l’alinéa 73 du présent article prévoit d’ouvrir les comités régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (CREFOP) aux représentants des départements. Aussi, par analogie et pour renforcer l’intérêt de ces participations croisées, la représentation des régions au sein des comités départementaux France Travail doit être prévue. Cet amendement du groupe écologiste est issu de propositions de l’association Régions de France.






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N° 503

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Après l’alinéa 8

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Le 3° de l’article L. 5311-4 est abrogé ;

Objet

L’article L5311-4 intègre les entreprises de travail temporaire dans le service public de l’emploi au même titre que les associations d’insertion sociale ou que les organismes de placement spécialisés dans l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Pourtant, les agences d’intérim n’offre qu’une plus-value limité aux tensions du marché du travail et, si elles peuvent parfois offrir des solutions d’appoint, elles ne correspondent pas aux missions du service public de l’emploi telles qu’elles sont définies par l’article L5311-1 du Code du Travail qui dispose que : « le service public de l’emploi a pour mission l’accueil, l’orientation, la formation et l’insertion ; il comprend le placement, le versement d’un revenu de remplacement, l’accompagnement des demandeurs d’emploi et l’aide à la sécurisation des parcours professionnels de tous les salariés ». Or la sécurisation du Parcours Professionnel suppose des emplois durables.

L’enjeu est d’autant plus important qu’alors que le gouvernement communique sur le dynamisme du marché de l’emploi, la DARES précise de son côté qu’au 1er trimestre 2023 ce sont « les déclarations d’embauche pour les CDD de moins d’un mois (qui) tirent à la hausse les embauches globales, tandis que les embauches associées aux contrats de plus d’un mois (CDD longs et CDI) se replient ». La baisse du chômage est donc en trompe l’œil et s’établit au détriment de la sécurisation des parcours professionnels en créant des trappes à précarité. L’actuel projet de loi, tout entièrement fondé sur l’activation des demandeurs d’emploi, dans le prolongement des réformes de l’assurance chômage, amplifiera ce phénomène.

Les Allocataires du RSA, qui constituent la nouvelle cible du gouvernement pour améliorer l’appariement avec les emplois vacants sont déjà largement en intérim et en emploi précaire ce qui précisément, d’après la Cour des Comptes et la DARES, alimente la précarité que le présent projet de loi ne fera que renforcer.

Selon la DREES, en 10 ans, la durée moyenne au sein du dispositif RSA est de 5,9 années, car entre 2008 et 2018, au moins 41 % des bénéficiaires du RSA sont sortis du dispositif avant d’y revenir, témoignant d’une situation dont il est de plus en plus difficile de sortir à mesure que le temps passe et que le RSA, combiné à des emplois peu rémunérateurs, enfonce la personne dans une situation de précarité récurrente. 17% des Allocataires du RSA sont en contrat temporaire contre 5% de la population.

Cet amendement d’appel vise donc à alerter pour montrer qu’il est impératif de lutter contre la précarisation des demandeurs d’emploi et des allocataires du RSA. La mission du Service Public de l’Emploi doit être orienté sur l’accompagnement, le soutien à la levée des freins à l’emploi et le retour à un emploi durable et non servir à l’amplification des trappes à précarité en se favorisant l’orientation des demandeurs d’emploi dans l’intérim ou les métiers en tension, au détriment de la volonté de la personne et de la durabilité des sorties par l’emploi.

C’est pourquoi, le groupe écologiste juge qu’il est essentiel de sortir les entreprises de travail temporaire du SPE.






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(n° 802 , 801 )

N° 504

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Alinéa 44

Compléter ainsi cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Le comité national est complété d’un collège de représentants d’associations de personnes en situation de handicap, de représentants des unions et fédérations représentant les structures d’insertion et d’accompagnement des demandeurs d’emploi et de représentants d’usagers désignés par les organisations syndicales et les associations ayant spécifiquement pour objet la défense des intérêts des personnes en recherche d’emploi, dans les conditions déterminées par arrêté du ministre chargé de l’emploi.

Objet

Cet amendement a pour objectif de compléter la composition du Comité National France Travail, suivant ainsi les recommandations du Conseil d’Etat qui conseille de « modifier le projet de loi afin que les catégories de membres composant le comité national France Travail soient définies de manière exhaustive », et incluant l’ensemble des acteurs les plus pertinents au regard des missions qui sont dévolues au Comité National.

Il dénonce ainsi l’absence des demandeurs d’emploi en situation de handicap et des associations représentatives de ces personnes dans la gouvernance nationale de France Travail, ainsi que l’absence des associations et des représentants d’usagers de Pôle Emploi et l’absence de représentant des structures d’insertion, alors même que ces structures sont essentielles pour établir des référentiels communs et des critères d’orientations pertinents et réellement en regard des besoins réels des personnes concernées.

Eloigner l’ensemble de ces structures d’un comité en charge de l’orientation des politiques de l’emploi ne pourra aboutir qu’à diminuer grandement l’efficacité du réseau France Travail dans sa capacité à accompagner correctement les personnes concernées. Il en diminue aussi grandement l’acceptation démocratique, dès lors qu’il aura à élaborer des orientations stratégiques qui n’auront que partiellement été discutées par l’ensemble des structures et personnes concernées. Or cette acceptation voire consensus démocratique est essentielle pour protéger les conseillers qui subissent de plus en plus de violences et d’agressions du fait de la violence perçue des politiques mises en œuvre ces dernières années et du fait de l’incompréhension devant les changements et contrôles, mais également de l’incapacité du Service Public de l’Emploi a réellement être en mesure de tenir compte des besoins des usagers.

Que ces derniers soit atteint de handicap, simplement en demande d’emploi ou allocataire du RSA et pris en charge par des structures d’insertion, ces personnes doivent pouvoir avoir une voix dans le Comité National, et c’est ce que propose cet amendement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 505

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


I. – Après l’alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

« 4° Des représentants des unions et fédérations représentant les structures d’insertion et d’accompagnement des demandeurs d’emploi.

II. – Alinéa 45

Remplacer les mots :

au 2° et au 3°

par les mots :

aux 2°, 3° et 4°

Objet

Le projet de loi propose d’intégrer les allocataires du RSA au sein du réseau France Travail via une inscription automatique à l’opérateur France Travail. Il propose également la création d’une instance nationale, le comité national France Travail, présidée par le ministre chargé de l’emploi, qui aura pour rôle de définir les orientations stratégiques et le pilotage du patrimoine commun au réseau France Travail. Et aussi, « de définir un socle commun de services au bénéfice des personnes et des employeurs, d’établir des méthodologies et référentiels comportant, le cas échéant, des objectifs de qualité de service, ainsi qu’un cahier des charges identifiant les besoins des membres du réseau pour assurer l’interopérabilité de leurs systèmes d’information » et de « de définir les critères d’orientation » des personnes en demande d’emploi inscrite auprès de l’opérateur.

Or il semble que la définition des communs, des référentiels et des critères d’orientations ne peuvent s’effectuer sans la participation, a minima pour avis, des principaux organismes chargés de l’accompagnement des personnes les plus éloignées de l’emploi et des allocataires du RSA.

Elles sont incontournables pour la création de référentiels communs pertinents prenant en compte la totalité de la réalité de l’accompagnement de ces personnes. Elles sont incontournables pour identifier leurs besoins d’accompagnement de façon pertinente et l’interopérabilité des systèmes. Elles sont incontournables pour définir des critères d’orientation pertinents pour l’accompagnement et établir un système d’orientation au bénéfice de ces personnes.

Car le danger que constitue l’orientation algorithmique est bien établi par la Cour des Comptes à partir de l’exemple de certains départements qui y ont massivement recours. Ainsi selon la Cour, en Seine-Saint-Denis, la qualité de l’orientation, qui résulte de la mise en œuvre du traitement algorithmique, est remise en cause par les conseillers d’insertion assurant l’accompagnement socio-professionnel, par les travailleurs sociaux du département et également par Pôle emploi. Les conseillers d’insertion estiment recevoir trop de bénéficiaires en premier entretien qui relèveraient plutôt d’un parcours d’accompagnement social ou, à l’inverse, d’un parcours plus nettement professionnel. Pôle Emploi indique quant à lui à la Cour des Comptes « rencontre[r] des difficultés liées à une certaine fragilité de diagnostic initial de la situation du [bénéficiaire du RSA] et à des orientations réalisées avec un manque de précisions ».

Malgré ce décalage, les décisions de réorientation ne représentent chaque année, sur la période 2014-2019 dans le département, que 2 à 3 % du nombre d’orientations initiales, prouvant l’importance d’une orientation adaptée dès le départ des personnes.

Par ailleurs, la délégation de l’accompagnement des départements vers Pôle Emploi est un phénomène de plus en plus prégnant. De nombreux départements de l’échantillon de la Cour se sont aussi clairement fixés un objectif d’augmentation des orientations vers Pôle emploi. La Réunion a inversé en quelques années la proportion des orientations vers les parcours professionnels et sociaux, passant d’une répartition 30 % / 70 % à des proportions inversées de 70 % et 30 %. L’Ille-et-Vilaine s’est, pour l’avenir, fixé une cible d’orientation vers Pôle emploi de 35 %, contre 27 % en 2019, de même que la Seine-Saint-Denis (50 % contre 38 % en 2019).

Or cette décharge vers Pôle Emploi, s’avère souvent inadaptée. Selon Pôle Emploi, « les situations les moins pertinentes sont celles dans lesquelles le département oriente de manière massive les personnes [vers Pôle emploi] sans tenir compte des besoins précis de chacune d’entre elles. » Dans ces situations, « parmi les bénéficiaires du RSA inscrits comme demandeurs d’emploi se trouvent des personnes en grande difficulté pour lesquelles les conseillers Pôle emploi sont en partie voire totalement démunis. » L’opérateur estime que « dans certains cas, une prise en charge de problématiques de santé serait nécessaire ». Une orientation pertinente nécessite que les associations participent à l’élaboration des critères.

Les structures d’insertion, au regard de l’importance de leur rôle dans l’accompagnement des personnes éloignées de l’emploi et du mélange des genres provoqué par le projet de loi lui-même entre les personnes relevant de l’insertion sociale ou professionnelle et celles nécessitant un accompagnement à l’emploi, doivent pouvoir participer au Comité National, afin que les référentiels communs et les critères d’orientation soient réellement adaptés et bénéfiques pour toutes les personnes éloignées de l’emploi. Il en va de la réussite même du présent projet France Travail.

Et c’est pourquoi cet amendement se propose d’inclure des représentants des unions et fédérations représentant les structures d’insertion et d’accompagnement des demandeurs d’emploi au sein du Comité National de France Travail en leur offrant une voix consultative.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 506

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


I. – Après l’alinéa 51

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Le comité départemental France Travail composé notamment de représentants départementaux des organismes et parties intéressées, à savoir, les représentants de l’État, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau départemental, des chambres consulaires, d’un collège de représentants d’associations de personnes en situation de handicap, d’un collège de représentants des unions et fédérations représentant les structures d’insertion et d’accompagnement des demandeurs d’emploi et d’un collège de représentants d’usagers désignés par les organisations syndicales et les associations ayant spécifiquement pour objet la défense des intérêts des personnes en recherche d’emploi, dans les conditions déterminées par arrêté du ministre chargé de l’emploi, ainsi qu’avec voix consultative, des représentants des principaux opérateurs de l’emploi, de l’orientation et de la formation professionnelles et des personnes qualifiées dans le domaine de la transition écologique.

II. – Après l’alinéa 52

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Le comité local France Travail comprend les représentants locaux des communes et de leurs groupements du ressort géographique arrêtés au présent 3°, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs présentes dans les limites des ressorts géographiques arrêtés au présent 3° représentatives, les chambres consulaires incluent dans les limites des ressorts géographiques arrêtés au présent 3°, d’un collège de représentants d’associations de personnes en situation de handicap, d’un collège de représentants des associations et structures d’insertion et d’accompagnement des demandeurs d’emploi et d’un collège de représentants d’usagers désignés par les organisations syndicales et les associations présentes dans les limites des ressorts géographiques arrêtés au présent 3° ayant spécifiquement pour objet la défense des intérêts des personnes en recherche d’emploi, ainsi qu’avec voix consultative, des représentants des principaux opérateurs de l’emploi, de l’orientation et de la formation professionnelles et des personnes qualifiées dans le domaine de la transition écologique.

Objet

Alors que la composition des Comités Nationaux est listée au sein du Projet de Loi, la composition, les modalités d’organisation et de fonctionnement des comités territoriaux France Travail sont renvoyés à un décret, sans que l’on soit assuré de la participation des partenaires sociaux, des usagers de Pôle Emploi et des structures d’insertion dont les actions constituent pourtant un aspect essentiel de la mise en œuvre du réseau France Travail.

Le projet de loi substitue une vingtaine de comités de pilotage par quatre comités territoriaux dont au moins deux, depuis la Commission et la réinstauration du CREFOP au niveau régional, sont exempts de la participation de certains des acteurs les plus importants du dialogue social et de la mise en œuvre des actions du service public de l’emploi et des politiques d’insertion.

A tous les échelons de la mise en œuvre du service public de l’emploi, la participation des partenaires sociaux est cruciale pour le bon fonctionnement du service et la protection des droits des salariés, au moment même où les portefeuilles des conseillers de pôle emploi sont déjà surchargés et, par le biais de l’inscription obligatoire des allocataires du RSA, ont vocation à être encore plus chargés, dégradant très probablement les conditions de travail déjà extrêmement difficiles des conseillers depuis la fusion ANPE/ASSEDIC.

En conséquence du manque d’effectifs, selon la Mission Flash Pôle Emploi menée par Stéphane Viry en 2019, certaines missions pourtant essentielles de l’accompagnement des usagers passent au second plan : « 1 Demandeur d’Emploi sur 4 inscrit en modalité « renforcé » n’a pas eu d’entretien avec son conseiller référent 5 mois après son inscription à Pôle emploi ; et les conseillers Entreprise reconnaissent avoir peu de temps à consacrer à l’activité de prospection, en particulier auprès des TPE-PME, alors qu’il s’agit d’un moyen de créer de l’emploi.». L’amélioration de l’accompagnement des demandeurs d’emploi passe par l’amélioration des conditions de travail des conseillers.

Par ailleurs, il semble impossible, pour l’efficacité même du présent projet de loi, de constituer des comités territoriaux se passant de l’expertise des partenaires sociaux et des structures d’insertion relatives aux entreprises du territoire, aux modalités d’insertion et aux capacités du territoire à lever ou non les freins à l’emploi des publics accompagnés. Les usagers et les associations sont à même de connaitre les besoins des personnes éloignées de l’emploi et d’orienter les politiques arrêtées au sein des Comités locaux et départementaux. Se passer d’une telle expertise n’a pas grand sens dans l’intérêt du présent projet de loi.

Quant aux difficultés alléguées à trouver des syndicats, des associations ou des représentants des usagers, ces difficultés nous semblent assez improbables en réalité. Le pays comprend 6 millions de chômeurs et, même si les associations de défenses des usagers sont peu nombreuses, charge à l’Etat de favoriser leur développement afin de leur permettre de poursuivre leurs missions d’utilité publique. Par exemple, la CGT est dotée de 97 unions départementales et de 803 unions locales, prouvant, s’il le fallait, la capacité d’un syndicat représentatif à être présent à tous les échelons.

Ainsi, parce que les difficultés évoquées pour inclure les partenaires sociaux et les associations d’usagers au sein des comités territoriaux sont dépassables, et parce qu’inclure l’ensemble des acteurs concernés par les politiques de l’emploi et l’ensemble des structures actives au sein des départements et de chaque bassin de vie et d’emploi en faveur de l’insertion sociale, est essentiel à la démocratie et à une orientation efficace des politiques de l’emploi et de l’insertion sociale au niveau local et départemental, cet amendement propose de fournir une liste exhaustive des comités territoriaux concernés. 






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N° 507

6 juillet 2023


 

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G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


I. – Après l’alinéa 51

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le comité départemental France Travail est obligatoirement composé de représentants des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau départemental.

II. – Après l’alinéa 52

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le comité local France Travail est obligatoirement composé de représentants des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs présentes dans les limites des ressorts géographiques arrêtés au 3° représentatives.

Objet

Alors que la composition des Comités Nationaux est listée au sein du Projet de Loi, la composition, les modalités d’organisation et de fonctionnement des comités territoriaux France Travail sont renvoyés à un décret, sans que l’on soit assuré de la participation des partenaires sociaux affaiblissant d’autant plus le dialogue social et la démocratie sociale.

Ainsi le projet de loi substitue une vingtaine de comités de pilotage par quatre comités territoriaux dont au moins deux, depuis la Commission et la réinstauration du CREFOP au niveau régional, sont exempts de la participation de certains des acteurs les plus importants du dialogue social et de la mise en œuvre des actions du service public de l’emploi et des politiques d’insertion. A tous les échelons de la mise en œuvre du service public de l’emploi, la participation des partenaires sociaux est cruciale, au sein de pôle emploi ou ailleurs et les autorités ne sauraient définir les politiques d’insertion et d’accompagnement à l’emploi, sans la participation des organisations syndicales et professionnelles.

Quant aux difficultés alléguées à trouver des syndicats, elles nous semblent assez improbables.

La CGT, par exemple, est dotée de 97 unions départementales et de 803 unions locales, prouvant, s’il le fallait, la capacité d’un syndicat représentatif à être présent à tous les échelons. Et d’autres confédérations syndicales ont aussi des représentants départementaux et locaux.

Ainsi, parce que les difficultés invoquées pour inclure les partenaires sociaux sont dépassables, et parce qu’inclure l’ensemble des acteurs concernés par les politiques de l’emploi et l’ensemble des structures actives au sein des départements et de chaque bassin de vie et d’emploi en faveur de l’insertion sociale, est essentiel à la démocratie et à une orientation efficace des politiques de l’emploi et de l’insertion sociale au niveau local et départemental, cet amendement se propose d’intégrer les partenaires sociaux au sein des comités territoriaux.






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(n° 802 , 801 )

N° 508

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Alinéas 25 et 41

Compléter ces alinéas par une phrase ainsi rédigée :

Ces indicateurs tiennent comptent notamment du taux de satisfaction des usagers des services rendus par l’opérateur, du nombre de demandeurs d’emploi et de la taille des portefeuilles par conseiller à respecter, des conditions de travail des salariés de l’opérateur, du nombre de salariés de l’opérateur présent dans chaque département, du nombre de dispositifs en cours dans le but de lever les freins à l’emploi, du pourcentage de personnes inscrites au sein de l’opérateur ayant fait l’objet de sanctions, du nombre de sorties en emplois durables, du nombre d’actions réalisées dans le but d’un retour à l’autonomie des personnes inscrites éloignées de l’emploi et du nombre de travailleurs sociaux dédiés à l’accompagnement social des personnes éloignées de l’emploi au sein chaque département.

Objet

Le présent projet de loi prévoit la mise en place d’indicateurs via les instances de gouvernance de France Travail sans en préciser aucun, sans procéder à l’analyse et au bilan de la précédente fusion de l’ANPE et des ASSEDIC tant sur les conditions de travail des conseillers Pôle Emploi que sur la dégradation de l’accompagnement social et à l’emploi pour les usagers et les allocataires du RSA.

La Précédente fusion de l’ANPE et des ASSEDIC a accompagné et permis une explosion du portefeuille des conseillers pôle emploi. Selon le CESE, un agent accompagne en moyenne 85,7 demandeurs d’emploi en janvier 2009. Un peu plus d’un an plus tard, le ratio est de près de 100 personnes à suivre par conseiller. Il a aujourd’hui explosé jusqu’à atteindre les 1000 par conseillers.

Le député Stéphane Viry dans une Mission d’Information Flash sur Pôle Emploi en 2019, faisait déjà état de cette hausse qui ne cesse de progresser au fil du temps en parlant de « portefeuille surdimensionnés ».

Ainsi en décembre 2018, un conseiller accompagnait en moyenne : 349 demandeurs d’emploi en modalité « suivi » (+ 9 % par rapport à décembre 2016) ; 216 en modalité « guidé » (+ 14 % en deux ans) ; 100 en accompagnement « renforcé » (+ 23 % en deux ans) ; 49 en accompagnement « global » (+ 9 % en deux ans).

Et S. Viry de préciser : « Les moyennes observées à l’échelon régional sont dans certains cas encore plus élevées : plus de 400 demandeurs d’emploi en moyenne par portefeuille en Nouvelle-Aquitaine pour les conseillers en modalité « suivi », par exemple, ou plus de 300 demandeurs d’emploi par conseiller en modalité « guidé » dans les outre-mer (en Guadeloupe ou à Mayotte). ».

La situation est si délétère que, selon S. Viry, « les agents ont appris à « vivre avec » la pénurie d’effectifs. ».

Sans l’inclusion d’indicateurs pour suivre et protéger les conditions de travail des conseillers et maintenir un niveau de portefeuille raisonnable, il sera impossible à l’opérateur France Travail d’accompagner efficacement les demandeurs d’emploi et de pas subir une dégradation supplémentaire des conditions de travail avec la prise en charge des centaines d’allocataires du RSA non-inscrits comme demandeurs d’emploi à ce jour et qui vont être inscrits suite à la loi.

Il est impératif dans ces conditions que les indicateurs prévus puissent prendre en compte un objectif de réduction des portefeuilles via notamment une augmentation des effectifs. En comparaison, l’Allemagne, dont le SPE est proche du projet France Travail, compte 101 000 conseillers dans l’équivalent Pôle Emploi quand la France compte 54 000 conseillers.

De même, les travailleurs sociaux en charge de l’accompagnement des personnes éloignées de l’emploi ou des allocataires du RSA sont en sous-effectifs patents. La Cour des Comptes, comptabilise ainsi 120 personnes par travailleur social au service social du département et 144 personnes par travailleur en accompagnement socio-professionnel. De plus, la Cour souligne que selon les choix des départements, les travailleurs sociaux peuvent être spécialisés ou au contraire exercer des missions polyvalentes, auquel cas ils ne sont pas uniquement chargés de l’accompagnement des bénéficiaires du RSA. Ils peuvent notamment assurer des permanences d’accueil social et être mobilisés pour la protection de l’enfance. Le défaut d’accompagnement des allocataires du RSA dont le gouvernement fait grand cas vient de là, du manque de moyens humains à Pôle Emploi et du manque de moyens humains dans l’accompagnement social au sein des départements.

Par ailleurs, la Cour souligne que la présence de conseillers de Pôle Emploi ne dépend pas du taux de pauvreté des territoires, de sorte que le ratio entre personnes à accompagner et conseillers est largement déficitaire sur certains et que des territoires sont ainsi plus débordés que d’autres. Là encore, les indicateurs doivent tenir compte du nombre de conseillers présents dans chaque territoire pour en augmenter le nombre et le répartir équitablement.

Enfin les indicateurs ne peuvent uniquement se focaliser sur le nombre de sorties à l’emploi car les raisons de sorties d’un dispositif peuvent être variés : abandons, sanctions, radiations, retour à emploi non durable… Et, étant donné le public visé par France Travail, doivent mieux mesurer l’accompagnement social, la levée des freins à l’emploi, l’accompagnement à l’autonomie et le retour à un emploi durable.

Aussi, afin d’améliorer l’accompagnement, la satisfaction des usagers, les conditions de travail des conseillers pôle emploi et des travailleurs sociaux et la qualité des sorties du dispositif, cet amendement propose d’intégrer dans les indicateurs un certain nombre d’objectifs détaillés.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 509

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 4


Après l’article 4

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Un comité national d’évaluation de France Travail est institué. Il est notamment composé d’experts, de membres des associations œuvrant dans le champ des solidarités et de la lutte contre les exclusions. Ce comité rend un rapport annuel au Parlement. Il peut demander l’accès à toute information utile à son travail.

II. – Le I entre en vigueur à compter du 1er janvier 2024 selon des modalités précisées par décret en Conseil d’État.

Objet

Le présent projet de loi de France Travail est mis en œuvre sans réelle évaluation de la précédente fusion de l’ANPE et des ASSEDIC en matière de lutte contre le chômage, retour à un emploi durable, conditions de travail des conseillers et satisfaction des usagers. Or il semble que Pôle Emploi n’a pas permis, en soi, de résorber le chômage de masse qui ne commence actuellement à décroitre qu’au prix aussi d’une augmentation massive des CDD de moins d’un mois et de l’intérim depuis la reprise en 2021.

Selon la DARES, la diminution des catégories A entre le quatrième trimestre 2022 et le 1er trimestre 2023 se fait en parallèle d’une augmentation des Catégories B et C sur la même période : de 744 000 au T1 2021 à 814 000 au T1 2023 pour la catégorie B et de la Catégorie C de 1,4 millions à 1,5 millions et au prix d’une augmentation du Halo du chômage depuis au moins 2 trimestres de +62 000 au T1 2023 et +49 000 au T4 2022.

Elle se fait aussi au prix d’une augmentation des sanctions, de sorte que 390 000 personnes sont sorties des chiffres du chômage au 1er trimestre 2023 car ils ont été rayés de la liste pour une raison ou pour une autre (52 000 radiations, plus de 200 000 défauts d’actualisation). En définitive, seules 84 000 personnes semblent effectivement avoir retrouvé un emploi, soit à peine 15,6% du total des sorties au 1er trimestre 2023.

De même, la DARES précise au 1er trimestre 2023 que « les déclarations d’embauche pour les CDD de moins d’un mois tirent à la hausse les embauches globales (+2,1 % sur le trimestre, soit une contribution de +1,3 point à la hausse totale des embauches), tandis que les embauches associées aux contrats de plus d’un mois (CDD longs et CDI) se replient », imputant largement les créations d’emploi depuis 2021 à l’explosion des CDD courts.

De même Pôle Emploi aura conduit à une dégradation massive des conditions de travail des conseillers dont les portefeuilles ont explosé en parallèle d’une pénurie chronique de personnels. Les échecs des plans successifs en faveur des demandeurs d’emploi longue durée ou même des métiers en tension sont mal évalués selon la Cour des Comptes.

En définitive, l’impact de Pôle Emploi sur le retour à un emploi durable, l’accompagnement des entreprises à l’embauche ne fait l’objet d’aucune évaluation avant la mise en œuvre de France Travail, un projet dont la proximité avec les loi Hartz inquiète. Or le bilan des lois Hartz est connu.

Selon la DG Trésor dans une étude de 2013, elles auraient abouti à la création de 2,5 millions d’emplois entre 2005 et 2013, correspondant majoritairement à des emplois à temps partiel, à des contrats intérimaires ou à durée déterminée de sorte que le bilan quantitatif des réformes est relativisé par une augmentation massive de la pauvreté en Allemagne. Le Trésor indique ainsi que : « Ces bonnes performances sur le front de l'emploi se sont accompagnées d'une hausse des inégalités et de la pauvreté (…) Le taux de pauvreté global au seuil de 60 % du niveau de vie médian a crû de 2,2 points, de 12,5 % à 14,7 % alors qu'il fluctuait autour de 12 % depuis la décennie 1980. Les réformes Hartz ont notamment accru l'offre d'emploi à très faible temps de travail ce qui a entraîné une augmentation du taux de pauvreté des personnes en emploi. Entre 2004 et 2006, ce taux est passé de 4,8 % à 7,5 % ». Il ne s’agit pas d’une perspective souhaitable et d’un modèle à copier.

En conséquence, cet amendement, travaillé avec l’UNIOPSS et le Collectif Alerte, propose que la mise en place graduel de France Travail à partir de 2024 face l’objet d’une évaluation et d’un suivi constant. Il propose que des experts, des membres du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ainsi que les associations de solidarités soient associées aux travaux d’une instance d’évaluation de la mise en œuvre de cette réforme et de ses effets, afin de proposer des ajustements au travers d’un rapport annuel.






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(n° 802 , 801 )

N° 510

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5


Supprimer cet article.

Objet

L’article 5 se propose de transformer les missions dévolues à l’opérateur Pôle Emploi qui assurait, jusqu’à présent, les missions les plus essentielles du service public de l’emploi. Or le projet France Travail transforme en profondeur les missions de l’opérateur en lui octroyant des missions d’animation du réseau, de production d’indicateurs de suivi et d’évaluation, d’orientation des inscrits vers les organismes membres du réseau, aussi de mesurer les résultats des actions d’accompagnement, de proposer un socle communs au comité national de France Travail, de concevoir les outils numériques, de s’assurer de la gestion de l’académie France Travail et d’appuyer les comités territoriaux.

Toutes ces missions s’ajoutent et retirent des moyens à l’opérateur quant à sa mission première, à savoir l’accompagnement des personnes en demandes d’emploi vers un emploi durable et à la protection des conditions de travail de ses salariés.

Car toutes ces missions vont accroitre la pression sur l’opérateur alors que celui-ci n’a déjà que peu de moyens comparativement à nos homologues européens. Ainsi le service public de l’emploi représente à peine 8,4 % de la structure des dépenses de politique de l’emploi en 2017 en France, tandis que le Danemark investi 13,1% de ses dépenses dans le SPE et que l’Allemagne investi 27,9% de ses dépenses dans le SPE.

En conséquence, Pôle Emploi dispose d’environ 50 000 ETP quand l’Allemagne dépasse les 100 000. Or les 2,7 milliards prévus dans le rapport Guilluy ne prévoient pas explicitement l’embauche de personnels supplémentaire, ni l’amélioration des conditions de travail ou l’amélioration de la qualité du service. Le risque de l’enchevêtrement de toutes ces missions, couplé au manque récurrent de moyens, est bien de transformer l’opérateur France Travail en simple guichet d’enregistrement des inscrits et d’orientation de ces derniers vers les deux autres opérateurs : cap emploi ou les missions locales, ou de plus en plus vers des prestataires externes, au prix d’une dégradation du service rendu envers les usagers et d’une perte complète de sens dans le travail des conseillers.

Le risque, c’est une externalisation des missions du service public de l’emploi vers des opérateurs privés dont on a analysé qu’ils sont légèrement moins efficaces que le SPE sans même tenir compte d’une orientation éventuellement de publics en moindre difficulté.

Dans une étude de 2007 sur la sous-traitance de l’accompagnement des chômeurs dans le monde, la DARES constatait pour l’Australie et le Royaume-Uni, « l’existence de forts effets de parking des demandeurs d’emploi. En effet, les plus employables ont accès à de nombreux services, tandis que les plus vulnérables restent longtemps en Intensive Assistance, sans obtenir les services de formation et d’accompagnement correspondants. Après six mois, ils ont peu de contact avec l’agence. Par ailleurs, les évaluations de la première vague d’appels d’offres révèlent un très fort effet de carrousel dans le sens où, à la fin de leur dispositif d’accompagnement, les demandeurs d’emploi se réinsèrent sur des contrats de travail précaires, qui peuvent ne pas être reconduits. »

A travers cet article 5, ce sont les missions premières de Pôle Emploi qui risquent d’être fortement fragilisées au profit d’une usine à gaz dont l’efficacité risque de ne pas être au rendez-vous, tant le nombre de missions supplémentaires données à l’opérateur sont importantes face au peu de moyens dont il dispose.

Dans ce contexte, le service public de l’emploi ne peut assurer l’animation d’un réseau, ni devenir une machine à sanctionner, il est avant tout un opérateur au service des demandeurs d’emploi, dont le cœur de mission est d’abord l’accompagnement, le retour à un emploi durable, l’orientation bienveillante des personnes en recherche d’emploi.

C’est pour que l’opérateur se recentre sur ses missions premières et que des moyens pour les réaliser lui soit enfin correctement octroyés, avant d’envisager de le transformer, que cet amendement propose la suppression de l’article 5.






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N° 511

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5


Alinéa 18

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

. Ces indicateurs tiennent comptent notamment du taux de satisfaction des usagers des services rendus par l’opérateur, du nombre de demandeurs d’emploi et de la taille des portefeuilles par conseiller à respecter, des conditions de travail des salariés de l’opérateur, du nombre de salariés de l’opérateur présent dans chaque département, du nombre de dispositifs en cours dans le but de lever les freins à l’emploi, du pourcentage de personnes inscrites au sein de l’opérateur ayant fait l’objet de sanctions, du nombre de sorties en emplois durables, du nombre d’actions réalisées dans le but d’un retour à l’autonomie des personnes inscrites éloignées de l’emploi et du nombre de travailleurs sociaux dédiés à l’accompagnement social des personnes éloignées de l’emploi au sein chaque département.

Objet

En cohérence avec les indicateurs envisagés pour l’article 4, cet amendement se propose de lister certains indicateurs afin de tenir compte des conditions de travail des conseillers et des travailleurs sociaux, de la satisfaction des usagers, du nombre de conseillers de pôle emploi présent dans chaque département, du nombre d’emplois durables retrouvées et du nombre d’actions réalisées dans le but d’un retour à l’autonomie des personnes.

La Précédente fusion de l’ANPE et des ASSEDIC a accompagné et permis une explosion du portefeuille des conseillers pôle emploi. Selon le CESE, un agent accompagne en moyenne 85,7 demandeurs d’emploi en janvier 2009. Un peu plus d’un an plus tard, le ratio est de près de 100 personnes à suivre par conseiller. Il a aujourd’hui explosé jusqu’à atteindre les 1000 par conseillers.

Le député Stéphane Viry dans une Mission d’Information Flash sur Pôle Emploi en 2019, faisait déjà état de cette hausse qui ne cesse de progresser au fil du temps en parlant de « portefeuille surdimensionnés ».

Ainsi en décembre 2018, un conseiller accompagnait en moyenne : 349 demandeurs d’emploi en modalité « suivi » (+ 9 % par rapport à décembre 2016) ; 216 en modalité « guidé » (+ 14 % en deux ans) ; 100 en accompagnement « renforcé » (+ 23 % en deux ans) ; 49 en accompagnement « global » (+ 9 % en deux ans).

Et S. Viry de préciser : « Les moyennes observées à l’échelon régional sont dans certains cas encore plus élevées : plus de 400 demandeurs d’emploi en moyenne par portefeuille en Nouvelle-Aquitaine pour les conseillers en modalité « suivi », par exemple, ou plus de 300 demandeurs d’emploi par conseiller en modalité « guidé » dans les outre-mer (en Guadeloupe ou à Mayotte). ».

La situation est si délétère que, selon S. Viry, « les agents ont appris à « vivre avec » la pénurie d’effectifs. ».

Sans l’inclusion d’indicateurs pour suivre et protéger les conditions de travail des conseillers et maintenir un niveau de portefeuille raisonnable, il sera impossible à l’opérateur France Travail d’accompagner efficacement les demandeurs d’emploi et de pas subir une dégradation supplémentaire des conditions de travail avec la prise en charge des centaines d’allocataires du RSA non-inscrits comme demandeurs d’emploi à ce jour et qui vont être inscrits suite à la loi.

Il est impératif dans ces conditions que les indicateurs prévus puissent prendre en compte un objectif de réduction des portefeuilles via notamment une augmentation des effectifs. En comparaison, l’Allemagne, dont le SPE est proche du projet France Travail, compte 101 000 conseillers dans l’équivalent Pôle Emploi quand la France compte 54 000 conseillers.

De même, les travailleurs sociaux en charge de l’accompagnement des personnes éloignées de l’emploi ou des allocataires du RSA sont en sous-effectifs patents. La Cour des Comptes, comptabilise ainsi 120 personnes par travailleur social au service social du département et 144 personnes par travailleur en accompagnement socio-professionnel. De plus, la Cour souligne que selon les choix des départements, les travailleurs sociaux peuvent être spécialisés ou au contraire exercer des missions polyvalentes, auquel cas ils ne sont pas uniquement chargés de l’accompagnement des bénéficiaires du RSA. Ils peuvent notamment assurer des permanences d’accueil social et être mobilisés pour la protection de l’enfance. Le défaut d’accompagnement des allocataires du RSA dont le Gouvernement fait grand cas vient de là, du manque de moyens humains à Pôle Emploi et du manque de moyens humains dans l’accompagnement social au sein des départements.

Par ailleurs, la Cour souligne que la présence de conseillers de Pôle Emploi ne dépend pas du taux de pauvreté des territoires, de sorte que le ratio entre personnes à accompagner et conseillers est largement déficitaire sur certains et que des territoires sont ainsi plus débordés que d’autres. Là encore, les indicateurs doivent tenir compte du nombre de conseillers présents dans chaque territoire pour en augmenter le nombre et le répartir équitablement.

Enfin les indicateurs ne peuvent uniquement se focaliser sur le nombre de sorties à l’emploi car les raisons de sorties d’un dispositif peuvent être variés : abandons, sanctions, radiations, retour à emploi non durable… Et, étant donné le public visé par France Travail, doivent mieux mesurer l’accompagnement social, la levée des freins à l’emploi, l’accompagnement à l’autonomie et le retour à un emploi durable.

Aussi, afin d’améliorer l’accompagnement, la satisfaction des usagers, les conditions de travail des conseillers pôle emploi et des travailleurs sociaux et la qualité des sorties du dispositif, cet amendement propose d’intégrer dans les indicateurs un certain nombre d’objectifs détaillés.






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(n° 802 , 801 )

N° 512

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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6 juillet 2023


 

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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5


Alinéa 33

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’article 5 prévoit de supprimer l’envoi du rapport du médiateur de Pôle Emploi au Conseil National de l’emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles. Or ce dernier est chargé d’émettre un avis sur les projets de loi, d'ordonnance et de dispositions réglementaires dans le domaine de la politique de l'emploi, de l'orientation et de la formation professionnelle initiale et continue ;  comme d'assurer, au plan national, la concertation entre l'Etat, les régions, les départements, les organisations syndicales de salariés et les organisations professionnelles d'employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel pour la définition des orientations pluriannuelles et d'une stratégie nationale coordonnée en matière d'orientation, de formation professionnelle, d'apprentissage, d'insertion, d'emploi et de maintien dans l'emploi et, dans ce cadre, de veiller au respect de l'objectif d'égalité entre les femmes et les hommes en matière d'emploi, de formation et d'orientation professionnelles ; et enfin de contribuer au débat public sur l'articulation des actions en matière d'orientation, de formation professionnelle et d'emploi.

Pour toutes ces missions, le rapport du médiateur fournit des informations utiles qui rendent compte des effets des réformes sur le travail des conseillers et l’impact de ces réformes sur les usagers. Ainsi, face à l’augmentation des contrôles et des radiations, le Médiateur de Pôle Emploi dans son rapport de 2022, constatait « que ces sanctions deviennent de plus en plus sévères, avec un usage fréquent des radiations de six mois et surtout, suppression définitive du revenu de remplacement. (…) au regard des circonstances, certaines de ces sanctions semblent véritablement disproportionnées, tant dans leur gravité que dans leurs conséquences. ».

Le médiateur mettait en cause directement les pouvoirs publics d’être à l’origine de l’augmentation de ces sanctions, et pointait notamment du doigt la loi Avenir Professionnel de 2018 qui aurait élargi le spectre et les capacités de sanctions de l’opérateur du SPE : « À la décharge de ceux qui prononcent ces sanctions, il faut préciser qu’elles ne résultent pas que de leur vision des choses et qu’elles émanent d’une nomenclature établie en 2018 par la loi et formalisée dans une instruction de Pôle emploi ». Toutes ces informations et considérations sont d’une grande utilité pour une instance comme le Conseil National de l’Emploi qui doit émettre un avis sur les réformes de l’emploi, participer au débat public sur l’emploi et contribuer à la coordination entre tous les acteurs, ce qui est d’autant plus important lorsque l’on sait que le présent projet de loi permet à France Travail d’accroitre les possibilités de sanctions envers les allocataires du RSA avec le concours ou non du département.

L’intensification des politiques de sanctions et de radiations doit faire l’objet de débat public et être portée à la vigilance des instances publiques. Le Conseil National de l’Emploi en fait partie, et il n’y a aucune raison qu’il soit maintenu dans l’ignorance des rapports du médiateur. Ainsi cet amendement se propose de revenir sur les dispositions du présent article supprimant le transfert du rapport du médiateur de Pôle Emploi au Conseil National de l’Emploi.






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G Défavorable
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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5


Alinéa 34

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent alinéa de l’article 5 retire à la Commission Nationale de la Négociation Collective, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, la capacité d’émettre un avis sur la convention tripartite établie entre l’UNEDIC, l’Etat et Pôle Emploi.

D’une part, il semble que cela soit incohérent avec le fait que l’article maintient l’avis de la Commission sur les accords d’assurance chômage.

D’autre part, le législateur prive alors la Commission d’émettre un avis sur une convention pluriannuelle qui engage les partenaires sociaux et concerne l’ensemble des travailleurs privés d’emploi du pays, alors même que les missions de la Commission consistent bien à appuyer les partenaires sociaux et les travailleurs en suivant l’évolution des salaires, en émettant un avis sur le rapport du groupe d’expert sur le smic, en suivant le taux d’activité des seniors, en émettant un avis sur tous les projets de lois relatifs à la règlementation autour de la négociation collective.

Ainsi, le législateur retire aux travailleurs privés d’emploi, un outil potentiellement critique permettant d’orienter les conventions tripartites vers une meilleure prise en compte des difficultés des demandeurs d’emploi.

Il ne s’agit pas d’un avis inutile, mais d’un outil à disposition pour améliorer l’accompagnement des usagers de pôle emploi, à l’heure où la négociation avec les partenaires sociaux dans le cadre des politiques de l’emploi est déjà largement affaiblie, comme l’ont montré les récentes réformes de l’assurance, mais également l’absence de concertation de l’UNEDIC sur cette loi alors qu’elle participe au financement de la politique de l’emploi.






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G Défavorable
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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5


Alinéa 15

Compléter cet alinéa par les mots :

. Ces critères d’orientation tiennent compte notamment des freins à l’emploi de certains inscrits en matière de santé, de mobilité, de logement, de maîtrise de la langue française, ou encore de garde d’enfant. Ils tiennent compte de l’âge et de la santé de l’inscrit

Objet

Le présent article donne à l’opérateur France Travail, la mission de mettre en place les critères d’orientation des personnes inscrites, sans en préciser la teneur. Or, l’orientation des inscrits est un moment décisif dans l’accompagnement des personnes en demande d’emploi et/ou nécessitant un accompagnement social. Selon la Cour des Comptes, l’orientation erronée de certains départements vers Pôle Emploi, aboutit à des défauts d’accompagnement. Ainsi de nombreux départements de l’échantillon suivi par la Cour dans son rapport de janvier 2022 sur le RSA, se sont clairement fixés un objectif d’augmentation des orientations vers Pôle emploi. La Réunion a inversé en quelques années la proportion des orientations vers les parcours professionnels et sociaux (70 %), passant d’une répartition 30 % / 70 % à des proportions inversées de 70 % et 30 %. L’Ille-et-Vilaine s’est, pour l’avenir, fixé une cible d’orientation vers Pôle emploi de 35 %, contre 27 % en 2019, de même que la Seine-Saint-Denis (50 % contre 38 % en 2019). Or cette décharge vers Pôle Emploi, s’avère le plus souvent inadaptée. Selon Pôle Emploi, « les situations les moins pertinentes sont celles dans lesquelles le département oriente de manière massive les personnes [vers Pôle emploi] sans tenir compte des besoins précis de chacune d’entre elles. »

Dans ces situations, « parmi les bénéficiaires du RSA inscrits comme demandeurs d’emploi se trouvent des personnes en grande difficulté pour lesquelles les conseillers Pôle emploi sont en partie voire totalement démunis. » L’opérateur estime que « dans certains cas, une prise en charge de problématiques de santé serait nécessaire ».

De fait, l’orientation trop rapide des personnes ne permet pas de prendre en compte l’ensemble des difficultés qu’elles rencontrent dans leur parcours et dans l’accès à l’emploi et ainsi permettre d’enclencher un accompagnement approprié. Selon la DREES, 67% des bénéficiaires du RSA fin 2017 se trouvant au chômage en 2018 déclarent être freinés dans leurs démarches de recherche d’emploi. L’absence de moyen de transport est l’obstacle principal pour 31 % des allocataires au chômage, juste avant les problèmes de santé (20 %).

Les allocataires du RSA dans le halo du chômage sont 40 %  à déclarer que leurs problèmes de santé sont la raison principale pour laquelle ils ne peuvent rechercher un emploi et 40 % des allocataires dans le halo en situation de famille monoparentale désignent les problèmes de garde d’enfant comme frein principal pour entamer des démarches de recherche d’emploi.

Par ailleurs, 43% des allocataires du RSA sont atteints d’une maladie chronique selon la DREES et 22% présentent un risque de dépression. Un allocataire du RSA sur deux vit dans un logement qui présente au moins un défaut de qualité et 39 % seulement des réfugiés ont une maitrise suffisante de la langue française pour pouvoir travailler.

L’ensemble des freins de ces publics doivent être pris en compte pour améliorer l’orientation de ces personnes et leur proposer un accompagnement adapté pour leur santé, l’amélioration de leur qualification, de leur maitrise de la langue française, l’amélioration de leur condition de logement, l’amélioration de la garde de leurs enfants et l’amélioration de leur mobilité.

Toutes ces étapes vers l’autonomie sont le fruit d’un accompagnement social qui demande du temps.  Cet amendement se propose en conséquence de lister un certain nombre de freins à l’emploi afin d’améliorer l’élaboration des outils d’orientation de l’opérateur de France Travail.






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ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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ARTICLE 5


Après l’alinéa 34

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Le ministère du travail publie de façon trimestrielle, à partir de la mise en œuvre de l’opérateur France Travail prévue par le présent article, un rapport qui fait état de l’évolution des chiffres du chômage, du mal-emploi, du halo du chômage, du nombre d’allocataires du RSA, du non-recours aux prestations sociales et du nombre de contrats précaires et détaille les mesures prévues pour lutter contre ces phénomènes et favoriser l’accès de toutes et tous à un emploi durable, socialement utile et écologiquement soutenable.

Objet

La baisse du chômage en catégorie A se fait en partie au prix d’une augmentation en parallèle des Catégories B et C sur la même période, de 744 000 au T1 2021 à 814 000 au T1 2023 pour la catégorie B et de la Catégorie C de 1,4 millions à 1,5 millions. Cette diminution se fait également au prix d’une augmentation du Halo du chômage depuis au moins 2 trimestres de +62 000 au T1 2023 et +49 000 au T4 2022 (1). Au total selon l’INSEE, 2 millions de personnes se situent dans le Halo du Chômage, un chiffre inférieur à celui enregistré durant la crise COVID, mais en augmentation constante sur le long terme.

De même, la DARES indique que le dynamisme de l’emploi depuis la reprise repose largement sur les CDD courts. Selon la DARES, au T1 2023 : « les déclarations d’embauche pour les CDD de moins d’un mois tirent à la hausse les embauches globales (+2,1 % sur le trimestre, soit une contribution de +1,3 point à la hausse totale des embauches), tandis que les embauches associées aux contrats de plus d’un mois (CDD longs et CDI) se replient (-0,8 %, soit une contribution de -0,3 point à la progression des embauches globales). »(2).

De plus, si le taux d’emploi global augmente depuis la reprise, cette hausse est portée par l’emploi à temps partiel qui touche surtout les séniors. Selon la DARES : « La hausse du taux d’emploi agrégé sur le trimestre passe par une augmentation du taux d’emploi à temps partiel (à 11,4 %, +0,2 point) tandis que le taux d’emploi à temps complet reste stable (à 57,2 %).

Cette progression de l’emploi à temps partiel est notable en particulier pour les seniors (hausse du taux d’emploi à temps partiel de +0,6 point pour atteindre 12,8 %), portant la part du temps partiel dans l’emploi des 50 à 64 ans à 19,2 % (+0,8 point), tandis que leur taux d’emploi à temps complet se replie (à 53,8 %, soit -0,2 point).(3) ».

En résumé, la baisse globale du taux de chômage semble passer par une augmentation des CDD et des emplois à temps partiels sur la période. En tout cas, les emplois qui se créent depuis la reprise sont loin d’être des emplois qui permettent une sortie définitive/longue des demandeurs d’emploi.

C’est tout le problème des allocataires du RSA qui, parce qu’ils sont plus souvent en emplois précaires, restent prisonniers du dispositif durant de nombreuses années.

Selon la DARES, sur 100 contrats de travail des allocataires du RSA fin 2018, le tiers (33) est en CDD, un sixième (17) en contrats de travail temporaire, 8 en contrats aidés et ….. seulement un quart (26) en CDI (comprenant temps partiel et temps plein).

Ainsi l’instabilité dans l’emploi que connaissent la plupart des BRSA a pour conséquence de provoquer un certain nombre de sorties ou d’allers-retours au RSA. Selon la Drees, entre 2008 et 2018, au moins 41 % des bénéficiaires du RSA sont sortis du dispositif avant d’y revenir : 31 % ont fait un aller-retour, et 10 % ont fait deux allers-retours, ou davantage, entre le RSA et la sortie du dispositif.

Selon la DREES toujours, 90% des BRSA en 2019 ont déjà été allocataire au moins une autre fois dans les 10 ans auparavant.

Or, il n’est pas garanti que la mise en place de France Travail change quoi que ce soit à cette situation. De fait, le faible investissement prévu par Thibaut Guilluy pour la mise en place du dispositif, soit 2,7 milliards (pour l’ensemble des actions à entreprendre) sont loin d’être suffisants pour augmenter le nombre de conseillers et améliorer l’accompagnement à l’emploi. Ces fonds sont également largement insuffisants pour améliorer l’accompagnement social et rien n’est prévu dans le projet de loi comme moyens pour lever les freins à l’emploi qui entravent le parcours de la plupart des allocataires du RSA. Si seulement 40% d’entre eux sont orientés vers Pôle Emploi comme le souligne la Cour des Comptes, c’est bien parce que la plupart ne sont pas aptes à une reprise d’emploi et doivent être accompagnés. Or aucune politique sociale à la hauteur n’accompagne ce Projet de Loi, qui oublie par ailleurs que la résorption du chômage ne peut se faire qu’à travers la création d’emplois.

Ainsi, afin d’éclairer et d’orienter les politiques du service public de l’emploi vers la résorption des phénomènes qui contribuent au maintien durable d’un fort niveau de chômage, cet amendement propose la mise en place d’un rapport trimestriel relatif aux mesures prévues pour lutter durablement contre les phénomènes amplifiant la précarité de la population.


1 https://www.insee.fr/fr/statistiques/7619798#titre-bloc-5

2 https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/la-situation-du-marche-du-travail-au-1er-trimestre-2023

3 https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/la-situation-du-marche-du-travail-au-1er-trimestre-2023






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 518

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 519 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. PELLEVAT et BURGOA, Mme LOPEZ, M. Daniel LAURENT, Mme MALET, MM. SAVARY, Bernard FOURNIER et SAUTAREL, Mmes Frédérique GERBAUD et BELRHITI, MM. SOMON, BRISSON, PERRIN, RIETMANN, BASCHER et REICHARDT, Mme Laure DARCOS, MM. ANGLARS, CADEC, BOUCHET et GENET, Mme GARRIAUD-MAYLAM, M. GREMILLET, Mmes DI FOLCO et GOSSELIN, MM. RAPIN, Cédric VIAL, Jean-Baptiste BLANC et LEFÈVRE et Mme DUMONT


ARTICLE 9


Alinéa 16

Remplacer les mots :

et L. 3263-1

par les mots :

, L. 3263-1 et L. 1271-1 à L. 1271-17

Objet

L’article 9 du projet de loi, qui reconnaît de nouveaux droits sociaux aux travailleurs des ESAT, constitue une avancée pour les personnes travaillant dans ces établissements. Le statut d’usager ne leur permettant pas de bénéficier des avantages accordés aux salariés de droit commun a fait l’objet de plusieurs remises en cause, notamment aux niveaux international et européen. Dans une décision du 26 mars 2015, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) avait ainsi considéré que les personnes travaillant en ESAT étaient des travailleurs au sens de l’Union européenne.
Sans pour autant modifier leur statut, l’article 9 leur ouvre le droit à la prise en charge du transport domicile-travail, aux titres-restaurant et aux chèques vacances. Au-delà d’une amélioration attendue de leur pouvoir d’achat, le fait de permettre à ces travailleurs de bénéficier de droits similaires à ceux octroyés aux salariés de droit commun incarne, ainsi que l’avait souligné en 2019 un rapport de l’IGF et de l’IGAS, « l’appartenance à un collectif de travail et contribue à se sentir reconnu ».
Pour autant, l’article 9 n’ouvre pas aux travailleurs des ESAT la possibilité de bénéficier des aides aux services à la personne, à travers le chèque emploi service universel (Cesu). Le Cesu contribue pourtant à l’amélioration de la gestion des contraintes personnelles et professionnelles et permet de lever des freins périphériques à l’emploi, en matière de garde d’enfants, d’aide aux aidants ou de soutien scolaire. Pour les travailleurs des ESAT, en situation de handicap, l’accès au CESU peut s’avérer d’autant plus nécessaire pour favoriser leur insertion professionnelle, en facilitant leur quotidien et en améliorant leur confort de vie. Il s’agit en outre de mettre fin à une rupture d’égalité entre les salariés de droit commun et les travailleurs des ESAT, dans une logique de convergence des droits sociaux de l’ensemble des travailleurs. L’amendement proposé vise donc à élargir le champ des droits sociaux ouverts aux travailleurs concernés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 520

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 802 , 801 )

N° 521

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 6


Supprimer cet article.

Objet

Cet article va dans le sens d’une privatisation du Service Public de l’Emploi en permettant le conventionnement entre l'Etat et des nouveaux organismes privés chargés de repérer les personnes éloignées de l'emploi.

Il est tout d’abord notable que cette mission ne soit pas conférée à France Travail ou à l’opérateur parmi l’ensemble des missions qui lui sont pourtant confiées dans le présent projet de loi. Au lieu de cela, il octroie des missions de repérage des personnes les plus éloignées de l’emploi et de « remobilisation » de ces personnes à de nouveaux organismes, sans que cela n’apparaisse nécessaire. En effet, de telles missions sont déjà exercées par des acteurs plus ou moins spécialisés (acteurs de la médiation, de la prévention spécialisée, CCAS…) aux statuts juridiques diversifiés (collectivités, groupements, organismes publics ou privés…) sans qu’il soit besoin de créer une catégorie spécifique.

La création de cette nouvelle catégorie d’acteurs pourrait avoir un impact sur les missions actuellement exercées par ces organismes en restreignant ou standardisant les conditions d’exercice ou en contraignant des acteurs ayant déployé une approche plus universelle (tous publics) ou plus restreinte (repérage seul ou accompagnement seul). Par exemple, les Missions Locales sont déjà en charge de remobiliser les jeunes NEET et leur difficultés à atteindre l’ensemble des 1,4 million de jeunes ni en emploi, ni en étude, ni en formation, tient beaucoup plus d’un manque de moyens et de l’inadaptation de certains outils pour une partie des jeunes, comme par exemple le CEJ, dont le focus sur les engagements, les sanctions et  l’accompagnement intensif centré sur l’emploi (comme pour le contrat d’engagement du présent projet qui s’en inspire), pertinents pour certains, s’avère inadapté pour atteindre une autre partie du public.

De fait, cet article ouvre surtout un nouveau « marché » de l’aide et de l’accompagnement des personnes éloignées de l’emploi sans analyser et donc apporter les véritables solutions aux problèmes du non-recours, du halo du chômage et des défauts d’accompagnement des personnes éloignées de l’emploi ou des allocataires du RSA.

L’une des conditions pour rapprocher les personnes très éloignées des institutions est déjà de s’atteler à améliorer la confiance de ces personnes envers ces mêmes institutions. Or cela passe en partie par une amélioration de la qualité de service, demandant des moyens, notamment en temps d’accueil et d’écoute.

Ainsi, parce qu’il existe déjà des organismes en charge du repérage des personnes éloignées de l’emploi et de leur « remobilisation » et que ces derniers doivent être renforcés dans leur moyens plutôt que d’ouvrir un nouveau marché, cet article 6 n’apparait pas nécessaire. C’est pourquoi cet amendement propose de le supprimer.






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N° 522

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 6


Alinéa 4

Après le mot :

privés

insérer les mots :

non lucratifs ou privés lucratifs avec le statut Entreprise solidaire d’utilité sociale

Objet

L’article 6 créé de fait un nouveau marché au sein du service public de l’emploi en confiant le repérage des personnes éloignées de l’emploi et leur remobilisation à de nouveaux organismes.

Afin de s’assurer de l’entière régulation de ce qui ne peut devenir un marché comme un autre, cet amendement, issu d’une proposition de l’UNIOPSS, cherche à garantir que les organismes privés auxquels peuvent être confiés ces missions relèvent du privé non lucratif ou du privé lucratif avec le statut ESUS, c’est-à-dire relevant de l’agrément d’entreprise solidaire et d’utilité sociale.

Cela serait d’autant plus logique, que ce type d’entreprise doivent se conformer à au moins l’une des trois conditions définie à l’article 2 de la loi du 31 juillet 2014 : apporter, à travers leur activité, un soutien à des personnes en situation de fragilité ; contribuer à la lutte contre les exclusions et les inégalités sanitaires, sociales, économiques et culturelles ; concourir au développement durable, excluant de fait d’autres types d’entreprises dont l’objet n’aurait aucune vocation sociale et solidaire.






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N° 523

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 7


Supprimer cet article.

Objet

L’article 7 aménage les dispositions qui fondent l’intervention de l’Etat en matière de financement de la formation professionnelle en faveur des demandeurs d’emploi. Ce faisant, il modifie l’article L6122-1 qui cadre les politiques d’offre de formations financées par l’Etat qui avait vocation à  « répondre à un besoin additionnel de qualification au profit de jeunes sortis du système scolaire sans qualification et des personnes à la recherche d'emploi disposant d'un niveau de qualification inférieur ou égal au baccalauréat, en insistant en priorité sur les personnes en situation d'illettrisme, avec ou sans activité professionnelle » par un plan national uniquement orienté sur les problématiques d’appariement avec les « besoins des entreprises ».

Les orientations sociales de l’article L6122-1 sont ainsi effacées au profit de la préoccupation première sinon unique du gouvernement concernant les emplois vacants qui motive, entre autres, la mise en place de ce projet de loi.

Pourtant, le législateur ne peut ignorer que le manque de qualification des demandeurs d’emploi n’est pas la raison principales des difficultés de recrutement dans les secteurs durablement en tension.

En réalité, selon Pôle Emploi, la grande majorité des projets de recrutement aboutissent et la part des abandons de recrutement, faute de candidats adéquats, n’est que de 6% en 2022.

Or les abandons de recrutement ne signifient pas que les employeurs n’ont pas reçu de candidatures. Au contraire, les études précisent que, dans la majorité des cas, les recruteurs ont bien reçu des candidatures, mais pour les deux tiers des employeurs ayant eu à « souffrir » (65%) d’une offre non pourvue, c’est « le manque de motivation des candidats » qui est avancé en premier, devant le manque d’expérience, le manque de compétences et l’insuffisance de la formation.

Et ce manque de motivation est dû aux conditions de travail dégradées qui accompagnent ces emplois. Ainsi, 75% des employeurs mettent en avant la nature du poste proposé pour expliquer leur difficulté de recrutement (pénibilité du travail, problèmes de rémunération, d’horaires, d’accès au lieu de travail ou encore déficit d’image du poste ou de l’entreprise en général).

Selon la DARES, « …le manque d’ajustement à la hausse des salaires de la part des employeurs pourrait être à l’origine de la persistance des problèmes d’appariement, en n’incitant pas les personnes en recherche d’emploi ayant les compétences requises à postuler sur ces emplois. ».

Ainsi, l’article 7 modifie les orientations de la politique de formation, sans s’attaquer au véritable problème que constitue la dégradation des conditions de travail. Depuis les réformes de l’assurance chômage, en passant par la réforme des retraites, le gouvernement place la charrue avant les bœufs en renforçant ses politiques d’activation des chômeurs dans l’unique but de forcer le plus de monde possible à accepter n’importe quel emploi, ce qui constitue le fond de toutes les politiques d’activation agressive d’après l’ensemble des études disponibles.

Mais ces politiques servent surtout à éviter de faire peser la charge sur les employeurs en les incitant à améliorer leurs conditions de travail.

Le résultat : 

·       ce sont des salaires qui ne suivent pas l’inflation car le gouvernement incite aux primes non pérennes,

·       c’est la deuxième place en Europe derrière la Croatie dans le classement des pays ayant le plus fort taux de contrats courts selon Eurostat,

·       ce sont des indicateurs de conditions de travail et d’emplois avec des écarts de 17 % par rapport à la moyenne européenne selon l’EWCTS sur les risques physiques au travail soit bien plus que l’Italie, l’Allemagne, la Pologne, la Suède ou même le Royaume-Unis,

·       C’est 34% des français qui déclarent que leur emploi implique des postures douloureuses contre 22% en Allemagne, 17% au Danemark et 15% en Pologne selon Eurofound,

·       c’est 49% des salariés qui souffrent d’anxiété au travail contre seulement 12% en Allemagne, 7% au Danemark et 32% aux Pays-Bas,

·       c’est 45% seulement des français qui jugent leur rémunération juste contre 68% des allemands, 65% des danois et 66% des néerlandais,

·       c’est une intensification du travail importante au fil du temps puisque selon la DARES, l’exposition à au moins trois contraintes physiques concerne 34% des salariés en 2016 alors qu’ils n’étaient que 12,1% en 1984,

·       c’est une explosion des burn-out, une perte de sens et des démissions qui augmentent dans tous les secteurs durablement en tension.

Il n’y a pas qu’un problème d’appariement, il y a un problème majeur autour des conditions de travail dans ce pays et aucun article de ce projet de loi ne s’y attelle.

Ainsi, s’il faut renforcer l’accès à la formation des personnes en demande d’emploi, il n’est pas nécessaire de substituer les orientations sociales de l’article L 6122-1 du Code du Travail par un article 7 qui ne se soucie que de l’appariement des travailleurs avec des emplois vacants.

C’est pourquoi cet amendement se propose de le supprimer.






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(n° 802 , 801 )

N° 524

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 7


Alinéas 5 et 6

Supprimer ces alinéas.

Objet

L’article 7 du projet de loi aura pour effet de changer la nature du Plan d’investissement dans les compétences (PIC) et donc également de sa déclinaison régionale le PRIC, à l’origine ciblé vers les publics les plus éloignés de l’emploi et les jeunes. L’article 6122-1 ainsi visé par les alinéas 5 et 6 orientait les politiques de formation en particulier vers les « jeunes sortis du système scolaire sans qualification », les personnes à la recherche d’emploi disposant d’un niveau de qualification inférieur ou égal au baccalauréat et les personnes en situation d’illettrisme. Ces orientations vertueuses semblent relativement adaptées pour offrir une porte de sortie aux 1,4 million de jeunes ni en emploi, ni en étude, ni en formation dans le pays. Elles étaient également soucieuses d’améliorer la qualification des personnes au faible niveau de diplôme afin de leur offrir des opportunités d’embauche plus qualifiée et permettre une sortie de la trappe à précarité que peut constituer la multiplication des emplois précaires pour les personnes à faible qualification.

Ces orientations sociales sont remplacées dans l’article 7 par une philosophie adéquationniste, en phase avec les préoccupations du Gouvernement concernant l’appariement des travailleurs avec les emplois vacants et les secteurs en tension.

Pourtant, le législateur ne peut ignorer que le manque de qualification des demandeurs d’emploi n’est pas la raison principales des difficultés de recrutement dans les secteurs en tension.

En réalité, selon Pôle Emploi, la grande majorité des projets de recrutement aboutissent et la part des abandons de recrutement, faute de candidats adéquats, n’est que de 6 % en 2022.

Or les abandons de recrutement ne signifient pas que les employeurs n’ont pas reçu de candidatures. Au contraire, les études précisent que, dans la majorité des cas, les recruteurs ont bien reçu des candidatures, mais pour les deux tiers des employeurs ayant eu à « souffrir » (65 %) d’une offre non pourvue, c’est « le manque de motivation des candidats » qui est avancé en premier, devant le manque d’expérience, le manque de compétences et l’insuffisance de la formation.

Et ce manque de motivation est dû aux conditions de travail dégradées qui accompagnent ces emplois. Ainsi, 75 % des employeurs mettent en avant la nature du poste proposé pour expliquer leur difficulté de recrutement (pénibilité du travail, problèmes de rémunération, d’horaires, d’accès au lieu de travail ou encore déficit d’image du poste ou de l’entreprise en général).

Selon la DARES, « …le manque d’ajustement à la hausse des salaires de la part des employeurs pourrait être à l’origine de la persistance des problèmes d’appariement, en n’incitant pas les personnes en recherche d’emploi ayant les compétences requises à postuler sur ces emplois. ».

Ainsi, l’article 7 modifie les orientations de la politique de formation, sans s’attaquer au véritable problème que constitue la dégradation des conditions de travail. Depuis les réformes de l’assurance chômage, en passant par la réforme des retraites, le Gouvernement place la charrue avant les bœufs en renforçant ses politiques d’activation des chômeurs dans l’unique but de forcer le plus de monde possible à accepter n’importe quel emploi, ce qui constitue le fond de toutes les politiques d’activation agressive d’après l’ensemble des études disponibles.

Mais ces politiques servent surtout à éviter de faire peser la charge sur les employeurs en les incitant à améliorer leurs conditions de travail.

Le résultat : 

·  ce sont des salaires qui ne suivent pas l’inflation car le Gouvernement incite aux primes non pérennes,

·  c’est la deuxième place en Europe derrière la Croatie dans le classement des pays ayant le plus fort taux de contrats courts selon Eurostat,

·  ce sont des indicateurs de conditions de travail et d’emplois avec des écarts de 17 % par rapport à la moyenne européenne selon l’EWCTS sur les risques physiques au travail soit bien plus que l’Italie, l’Allemagne, la Pologne, la Suède ou même le Royaume-Unis,

·  C’est 34 % des français qui déclarent que leur emploi implique des postures douloureuses contre 22 % en Allemagne, 17 % au Danemark et 15 % en Pologne selon Eurofound,

·  c’est 49 % des salariés qui souffrent d’anxiété au travail contre seulement 12 % en Allemagne, 7 % au Danemark et 32 % aux Pays-Bas,

·  c’est 45 % seulement des français qui jugent leur rémunération juste contre 68 % des allemands, 65 % des danois et 66 % des néerlandais,

·  c’est une intensification du travail importante au fil du temps puisque selon la DARES, l’exposition à au moins trois contraintes physiques concerne 34 % des salariés en 2016 alors qu’ils n’étaient que 12,1 % en 1984,

·  c’est une explosion des burn-out, une perte de sens et des démissions qui augmentent dans tous les secteurs durablement en tension.

Il n’y a pas qu’un problème d’appariement, il y a un problème majeur autour des conditions de travail dans ce pays et aucun article de ce projet de loi ne s’y attelle.

Pire, le présent article, ne permettrait guère la mise en place de formations qualifiantes et certifiantes offrant une réelle élévation des qualifications et compétences, garantie d’une mobilité́ professionnelle non subie.

Aussi, afin de garantir une orientation des politiques de formations vers les jeunes NEET, et de continuer à garantir une élévation des qualifications et compétences à toutes et tous, cet amendement se propose de supprimer les modifications apportées à l’article L6122-1 à l’alinéas 5 et 6.






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(n° 802 , 801 )

N° 525

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 7


Alinéas 10 à 12

Supprimer ces alinéas.

Objet

L’article 7 modifie les dispositions de l’article L6326-1 du code du travail qui permettent que le contrat signé à la fin de la période de formation dans le cadre d’une préparation opérationnelle à l’emploi, soit un contrat à durée indéterminée, un contrat de professionnalisation d'une durée minimale de douze mois, un contrat d'apprentissage ou un contrat à durée déterminée d'une durée minimale de douze mois.

Les dispositions portent un risque majeur d’atteinte aux droits des travailleurs qui dépendent désormais d’un décret censé déterminer la nature et la durée des contrats de travail conclus à l’issue de la formation, laissant à ce gouvernement ou aux prochains, la liberté entière de promouvoir la multiplication des contrats courts à l’issue des formations.

Ces orientations vont à l’encontre des dispositions établies par la Commission des Affaires Sociales qui avaient ajouté une mesure concernant la durée des emplois dans les missions de Pôle Emploi, mais illustre probablement l’orientation du présent projet de loi qui charge les obligations des demandeurs d’emploi via une multiplication des sanctions, en allégeant celles des entreprises.

Ce faisant, il encourage la dégradation de la qualité de l’emploi dans un pays qui se classe déjà deuxième en Europe derrière la Croatie dans le classement des pays ayant le plus fort taux de contrats courts selon Eurostat en 2019, et où la majeur partie des emplois créés depuis la reprise selon la DARES sont précisément des CDD courts.

Le législateur montre ici qu’il ne soucie guère de la dégradation générale des conditions de travail en cours dans le pays qui expliquent pourtant une grande partie des emplois vacants.

Ces dispositions renforcent l’acheminement de la France vers une société du travail précarisé déjà en cours dans lequel s’inscrit cette modification des dispositions entourant les contrats à l’issue des formations.

C’est pourquoi cet amendement se propose de supprimer les alinéas 10 à 12 modifiant les contrats à l’issue des formations.






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(n° 802 , 801 )

N° 526

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 8


Alinéa 10

Supprimer les mots :

un centre de rééducation professionnelle ou

Objet

Le décret n° 2020-1216 du 2 octobre 2020 est venu préciser les missions et les conditions d’organisation et de fonctionnement des établissements et services de préorientation et de réadaptation professionnelle pour les personnes en situation de handicap.

Pour accompagner cette redéfinition des missions, une nouvelle dénomination a vu le jour : les Centres de Préorientation et de Réadaptation Professionnelle (CPO et CRP) sont devenus Etablissements et Services de Préorientation et de Réadaptation Professionnelle (ESPO et ESRP) – la notion de service venant mettre l’accent sur des réponses de proximité au plus près des personnes accompagnées.

L’article 8 du projet de loi ne prend pas en compte ce changement de nom, car son alinéa 10 mentionne toujours la possible orientation en CRP.

Cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes vise donc à éviter d’inscrire une notion obsolète dans le code du travail.

Il est issu d’une proposition du Collectif handicap.






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N° 527

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 8


Alinéa 6

Compléter cet alinéa par les mots :

, ainsi qu’à l’ensemble des personnes mentionnées à l’article L. 351-5 du code général de la fonction publique

Objet

La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) est une décision administrative qui accorde aux personnes en situation de handicap une qualité leur permettant de bénéficier d’aides spécifiques.

L’article 3 prévoit notamment d’étendre aux catégories bénéficiant de l’obligation d’emploi les dispositions ouvertes par le code du travail aux titulaires de la qualité de travailleurs handicapés. Il ajoute ainsi au code du travail un nouvel article L. 5212-13-1.

Toutefois, la rédaction actuelle de l’article 8 ne garantit pas que les agents reclassés, ou en période préparatoire au reclassement, bénéficiaires de l’obligation d’emploi (avec des statuts n’ayant pas d’équivalent dans le secteur privé) accèdent aux droits liés à la RQTH.

La RQTH obtenue de la CDAPH ou par équivalence serait alors le bon critère pour estimer le pourcentage de personnes réellement en situation de handicap en emploi.

Cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes, issu d’une proposition du Collectif handicap, vise à s’assurer que l’équivalence RQTH s’applique à tous les bénéficiaires de l’obligation d’emploi, y compris ceux exerçant dans la fonction publique.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 528

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 8


Alinéa 8

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La notification précise et atteste le taux d’incapacité du travailleur handicapé.

Objet

Si cet article vise à faciliter l’accès à la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé RQTH et aux droits qu’elle confère, il n’est pas prévu que la délivrance de la RQTH soit assortie d’un taux d’incapacité afin de faciliter les départs en retraite anticipée au titre du handicap (RATH).

Pourtant, depuis la réforme de 2014, les associations reçoivent de nombreux témoignages de personnes ne pouvant faire valoir leurs droits à la retraite anticipée faute de posséder les justificatifs (témoignant d’un taux d’incapacité supérieur à 50 %) attendus par les organismes de retraites (la RQTH n’étant plus un justificatif valable).

Ce sujet n’ayant pas été réglé par la dernière réforme des retraites adoptée au printemps dernier, cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes vise à mentionner le taux d’incapacité lors de l’attribution de la RQTH, afin d’éviter aux potentiels bénéficiaires un travail difficile de reconstitution a posteriori du taux pour prétendre au bénéfice de la retraite anticipée. Il s’agit là d’une proposition du Collectif handicap.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 529

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 8


Alinéa 21

Rédiger ainsi cet alinéa :

d) Le IV est ainsi rédigé : « Les structures d’emploi accompagné fonctionnent sous la forme de plateformes départementales de services intégrés mutualisant les moyens et savoir-faire des acteurs du médico-social et de l’emploi, sur un même territoire, pour l’accompagnement des personnes handicapées vers et dans l’emploi ordinaire. » ;

Objet

Dans cet article 8, le Gouvernement réaffirme le pilotage par l’État du dispositif de l’emploi accompagné et l’ouvre à d’autres acteurs que ceux du médico-social sous la forme d’un conventionnement, dont les contours restent flous.

À l’heure d’une montée en charge du dispositif – 7 666 personnes accompagnées fin 2022 selon le Collectif FRANCE pour la recherche et la promotion de l’emploi accompagné (CFEA), avec un objectif de 30 000 personnes accompagnées d’ici la fin du quinquennat -, cet élargissement à de nouveaux acteurs fait craindre une certaine désorganisation.

Dans ce contexte, cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes vise à sanctuariser le fonctionnement en plateforme de ce dispositif, qui n’est aujourd’hui précisé que dans une circulaire du 31 décembre 2021.

Il reprend une proposition du Collectif handicap.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 530

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 5331-5 du code de travail, il est inséré un article L. 5331-5-… ainsi rédigé :

« Art. L. 5331-5-…. – Les offres d’emploi doivent inclure des éléments décrivant l’environnement de travail de l’entreprise et du poste, ainsi que les possibilités d’organisation du poste, afin de permettre aux demandeurs d’emploi de se positionner dans des conditions adéquates à leur situation. Un décret en Conseil d’État détermine les critères et conditions d’application de cette disposition. »

Objet

L’avant-projet de loi soumis à avis du Conseil d’État prévoyait que France Travail identifie les offres d’emploi « particulièrement adaptées » aux travailleurs handicapés. Cette disposition qui comportait des risques de stigmatisation et de discrimination a heureusement été supprimée du texte présenté en Conseil des Ministres.

Toutefois, afin d’aider les personnes en situation de handicap à se projeter dans un futur emploi, les offres d’emploi pourraient contenir une description de l’environnement de travail du poste, de l’accès au bâtiment et à ses services, comme le préconisait le rapport de préfiguration de France Travail : « les offres d’emploi déposées [...] seraient enrichies d’éléments décrivant l’environnement de travail du poste (bruit, luminosité, stress, accessibilité bâtimentaire, horaires, etc.) pour aider le demandeur d’emploi à se positionner sur les offres qui lui correspondent. »

Pour éviter les écueils, les employeurs pourraient être accompagnés dans l’identification de ces différents éléments par le référent handicap de l’entreprise ou par l’Agefiph/le Fiphfp.

Cet amendement de sénatrices et sénateurs écologistes vise donc à préciser que les offres d’emploi doivent être enrichies d’éléments décrivant l’environnement de travail de l’entreprise et du poste (bruit, luminosité, stress, accessibilité, horaires, etc.), ainsi que des modalités éventuelles d’organisation du poste (possibilité de temps partiel, etc.) pour aider le demandeur d’emploi à se positionner sur les offres qui lui correspondent.

Il est issu d’une proposition du Collectif handicap.


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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N° 531

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa de l’article L. 5212-9 du code du travail, après la première occurrence du mot : « entreprise », la fin de l’alinéa est supprimée.

Objet

Les associations représentatives des personnes en situation de handicap demandent depuis des années la suppression de la liste des emplois exigeant des conditions d’aptitude particulières (ECAP).

La liste des ECAP a été définie en 1987 lors de la mise en œuvre initiale de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH), pour accorder une exemption, probablement de manière transitoire, à certaines branches professionnelles. Elle n’a jamais été révisée en dépit de plusieurs tentatives. Des travaux avaient d’ailleurs été menés en 2019, aboutissant à un texte réglementaire qui n’est jamais paru.

Alors que l’accès à un emploi librement choisi est un droit fondamental, l’existence d’une telle liste vient en complète contradiction avec ce principe et la nécessaire implication des entreprises dans la lutte contre les discriminations à l’embauche.

En effet, depuis l’élaboration de cette liste en 1987, les métiers ont progressé, les aides techniques, les aménagements et les nouvelles technologies également, rendant possible l’accès de travailleurs en situation de handicap à davantage de métiers.

Du fait que cette liste entretient dans l’esprit des employeurs des barrières psychologiques freinant le recrutement et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes vise à la supprimer.

Il s’agit d’une proposition du Collectif handicap.






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(n° 802 , 801 )

N° 532

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de trois mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant le rapprochement entre Pôle Emploi et Cap Emploi et, en particulier, ses effets sur l’accompagnement des demandeurs d’emploi en situation de handicap.

Objet

Le nouveau « cadre de coopération » que représente France Travail interroge sur le récent rapprochement entre Cap Emploi et Pôle Emploi. Alors que les lieux uniques d’accompagnement (LUA) ne fonctionnent que depuis début 2022, il est envisagé d’accélérer cette dynamique.

Mais, a-t-on laissé suffisamment de temps à ces nouvelles modalités d’accompagnement pour être pleinement effectives et a-t-on fait une évaluation précise de ce rapprochement avant d’en prévoir la montée en régime ?

Si oui, des résultats objectifs doivent être présentés ; si tel n’est pas le cas, il semble essentiel de le faire avant de mettre en place un nouveau système.

Cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes demande donc au Gouvernement de remettre un rapport évaluant le rapprochement entre Cap Emploi et Pôle Emploi, avant l’entrée en vigueur du présent texte.

Cette évaluation demandée par le Collectif handicap doit évidemment associer des personnes concernées, en situation de handicap.






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(n° 802 , 801 )

N° 533

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 9


Alinéa 3

Remplacer les mots :

les cas dans lesquels

par les mots :

les conditions dans lesquelles

Objet

L’article 9 prévoit qu’une convention conclue entre la maison Départementale pour les Personnes Handicapées (MDPH), Pôle Emploi et Cap Emploi précise les cas dans lesquels la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) se prononce, en matière d’orientation vers les Etablissements ou services d’aide par le travail (ESAT) et établissement et service de réadaptation professionnelle (ESRP), sur la base de propositions formulées par ces opérateurs.

Cette formulation imprécise et dont les modalités sont renvoyées à un décret n’est pas rassurante et ne garantit pas une simplification des parcours et des démarches des personnes. Ainsi, quels seront les cas dans lesquels une personne doit passer par la MDPH ou inversement par Pôle Emploi ?

Bien que favorable au décloisonnement de l’accompagnement à l’emploi des travailleurs handicapés (sortie du tout MDPH vers plus de droit commun), les associations représentatives des personnes en situation de handicap, de leur famille et des proches aidants redoutent que la rédaction actuelle de cet amendement ne simplifie pas le parcours des personnes.

Il est ici proposé de remettre la personne au cœur du service public de l’emploi (SPE) et de ne systématiser aucun parcours particulier, laissant la possibilité de choisir la « porte d’entrée » la plus pertinente en fonction du profil de la personne, MDPH ou Pôle Emploi.

Cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes propose donc que la convention conclue entre MDPH et France Travail précise les conditions dans lesquelles les opérateurs du SPE peuvent, par dérogation, préconiser une orientation vers un ESAT ou un ESRP, plutôt que “selon les cas” – formulation jugée trop imprécise. Si la porte d’entrée est Pôle Emploi, la CDAPH – disposant d’une connaissance sur le handicap plus fine que les acteurs du SPE – doit toujours se prononcer in fine sur l’orientation de la personne.

Cela permettrait notamment d’éviter d’emboliser le système France Travail avec les dossiers des personnes ayant des notifications ESAT temporaires et qui ont déjà leurs dossiers traités par la MDPH, mais aussi de faciliter l’accès à la formation en ESRP pour des personnes n’ayant pas de droits ouverts à la MDPH.

Tel est l’objet de cet amendement issu d’une proposition du Collectif handicap.






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(n° 802 , 801 )

N° 534

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 9


Alinéa 28

Compléter cet alinéa par les mots :

et du 1° du I du présent article, qui entre en vigueur à titre expérimental pour une durée d’un an à partir du 1er janvier 2024. À l’issue de l’expérimentation, le Gouvernement remet un rapport au Parlement dressant un bilan de l’expérimentation et les perspectives en matière de généralisation sur l’ensemble du territoire.

Objet

Cet amendement vise à alerter sur les dates d’entrée en vigueur des dispositions relatives au rôle du service public de l’emploi dans les orientations vers les établissements ou services d’aide par le travail (ESAT) ou établissements et services de réadaptation professionnelle (ESRP).

Pourquoi une entrée en vigueur au 1er janvier 2024 et la conclusion de conventions avant le 1er janvier 2027 ? Si France Travail n’entre en vigueur qu’en 2025, comment pourra-t-il signer des conventions avec les MDPH avant ? Et inversement, pourquoi un laps de temps aussi important entre l’entrée en vigueur de ce nouveau système d’orientation et la signature des conventions : est-ce pour laisser le temps à des expérimentations-pilotes ?

Autant de questions que les associations représentatives des personnes en situation de handicap, de leur famille et des proches aidants se posent

C’est pourquoi cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes, issu d’une proposition du Collectif handicap, vise à prévoir une phase expérimentale du rôle du SPE dans les orientations vers les ESAT et les ESRP.






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(n° 802 , 801 )

N° 535 rect.

7 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant au-delà des difficultés relatives à l’accueil des jeunes enfants, les autres freins à l'emploi notamment dus aux conditions de logement des demandeurs d’emploi, à l'absence de logement ou à l’état de santé, à la mobilité pour l’orienter vers les autorités ou organismes compétents en matière d'insertion sociale. Ce rapport formulera des propositions et des objectifs à atteindre pour lutter efficacement contre lesdits freins à l’emploi.

Objet

Si le renforcement des politiques d’accueil des jeunes enfants que prévoit l’article 10 semble de prime abord une bonne nouvelle, les dispositions de cet article devraient s’inscrire dans un projet de loi dédié au sujet et non pas au cœur d'un projet de loi sur le plein emploi. Ce choix est encore une fois le reflet que le plein emploi est, tous sujets sociaux confondus, l’unique motif guidant l’exécutif. Il s’agit-là d’une logique utilitariste de l'accueil du jeune enfant alors que l’enjeu du développement de l’enfant, de sa sociabilisation mérite un texte spécifique sur le service public de la petite enfance.

A côté de l’accueil du jeune enfant et préoccupés par l’ensemble des freins à l'emploi parmi lesquels les conditions de logement des demandeurs d’emploi, leur état de santé, leur mobilité notamment afin de les orienter vers les organismes compétents en matière d'insertion sociale, les sénatrices et sénateurs écologistes demandent par cet amendement un rapport qui évaluera ces freins et formulera des propositions et des objectifs à atteindre pour les résorber.



NB :La rectification consiste en un changement de place (d'un article additionnel avant l'article 10 à un article additionnel après l'article 10).





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N° 536

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 10


I. – Alinéa 2

Rétablir le 1° dans la rédaction suivante :

1° L’article L. 214-1 est complété par deux paragraphes ainsi rédigés :

« II. – La politique d’accueil du jeune enfant est conduite dans le cadre d’une stratégie nationale adoptée par arrêté du ministre chargé de la famille, qui détermine notamment des priorités et objectifs nationaux pluriannuels en matière :

« 1° De développement quantitatif et qualitatif de l’offre d’accueil du jeune enfant. Elle fixe notamment un taux de couverture minimum des besoins à atteindre par territoire ;

« 2° D’emplois, de compétences et de qualifications dans le secteur de l’accueil du jeune enfant, ainsi que de besoins nationaux de formation professionnelle qui en découlent ;

« 3° De renforcement de l’accessibilité de l’offre d’accueil du jeune enfant pour tous les enfants et leur famille ;

« III. – L’État, les collectivités territoriales et les organismes de sécurité sociale participent, dans les conditions prévues par le présent livre et par la deuxième partie du code de la santé publique, à la politique d’accueil du jeune enfant en tenant compte des priorités et objectifs nationaux mentionnés au II. » ;

II. – Alinéa 18

Après le mot :

inventaire

insérer les mots :

et évalue l’accessibilité financière et géographique

III. – Après l’alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° S’assure de l’accessibilité de l’offre mentionnée au 1° du I aux enfants de familles rencontrant des difficultés du fait de leurs conditions de vie ou de travail, de leur état de santé ou d’une situation de handicap, ou en raison de la faiblesse de leurs ressources ;

IV. – Alinéa 37

Après le mot :

insuffisante

insérer les mots

, peu diversifiée

et après le mot :

difficultés

insérer les mots :

financières et géographiques

Objet

En commission sociale, un amendement de la rapporteure a supprimé la stratégie nationale d’accueil du jeune enfant que l’article 10 prévoyait de créer.
C’est dans cette stratégie nationale que s’inscriraient les schémas départementaux des services aux familles et les priorités et objectifs en matière :
-  de développement quantitatif (par exemple, un objectif national de taux de couverture de la demande d'accueil par une offre abordable) et qualitatif (par exemple, des critères de qualité d'accueil déclinés en référentiels de pratiques professionnelles et organisationnelles et de référentiels de contrôle) de l'offre d'accueil ;
-  d'emplois, de compétences et de qualifications dans le secteur de l'accueil du jeune enfant, ainsi que de besoins nationaux de formation professionnelle nécessaires pour soutenir les objectifs de développement de l'offre et d'amélioration de la qualité d'accueil.

Afin de garantir une meilleure égalité sociale et territoriale dans l’accès à l’accueil des jeunes enfants, cette stratégie nationale nous semble un outil pertinent et nous proposons de la rétablir dans le texte.

Par ailleurs, ce texte fait des communes, les autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant et leur laisse une grande liberté́ quant à l’appréciation des besoins de leur territoire en la matière.
Enfin, les raisons pour lesquelles l’absence de solution d’accueil pour l’enfant constitue l’un des principaux freins d’accès ou de retour à l’emploi sont multiples : un nombre insuffisant de places d’accueil, des accueils d’enfants dont les parents déjà en emploi sont privilégiés, une offre inaccessible financièrement ou trop éloignée géographiquement, des modes d’accueil peu adaptés aux besoins spécifiques de certains enfants, …

En conséquence, afin de réduire les inégalités sociales et territoriales aujourd’hui très importantes dans l’accès aux modes d’accueil pour les familles, cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes après avoir restauré ladite stratégie nationale, lui confie la tâche de fixer un taux minimum de couverture de ces besoins.
Il propose enfin de faire de l’accessibilité de l’offre d’accueil, un axe à part entière de la stratégie nationale d’accueil du jeune enfant et du schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant.






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(n° 802 , 801 )

N° 537

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 10


Alinéa 25

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les relais petite enfance (RPE) sont des lieux de proximité dédiés à l’accueil du jeune enfant. Lieux d’informations, de rencontres et d’échanges, ils s’adressent à la fois aux parents et aux professionnels de l’accueil individuel.

Ils accompagnent les parents dans leur parcours de recherche d’un mode d’accueil  déjà de  multiples manières : en les informant sur l’ensemble de l’offre d’accueil existante sur le territoire ; en facilitant la mise en relation avec les assistants maternels, et le cas échéant avec les gardes d’enfants à domicile ; en les  accompagnant pour répondre à des besoins spécifiques notamment des solutions en horaires atypiques  ainsi qu’en les accompagnant dans leur rôle de particulier employeur - sans pour autant remplir ce rôle à leur place.

De plus, ils accompagnent également les assistants maternels en les informant sur le cadre d’exercice du métier, en les accompagnant dans leurs démarches d’inscription et de déclaration en ligne, en proposant des temps d’échanges entre assistants maternels sur leurs pratiques professionnelles, en organisation des ateliers d’éveil pour les enfants accueillis par les professionnels et en facilitant leur départ en formation continue. 

L’alinéa 25 prévoit d’étendre les missions des RPE pour qu’ils puissent se substituer aux parents dans leur rôle de particulier employeur. Faute de moyens suffisants, elle risque de désengager progressivement les RPE de leur mission d’accompagnement des professionnels de l’accueil individuel, notamment sur le plan éducatif, au profit de ces nouvelles missions administratives. En outre, ces nouvelles missions supposent des compétences juridiques dont les RPE ne disposent pas actuellement et risquent de modifier la relation contractuelle entre l’employeur et l’assistante maternelle, ainsi qu’entre cette dernière et les professionnels des relais.

Ainsi, cette disposition suscite l’opposition des organisations syndicales représentatives du secteur de l’accueil individuel. Selon une enquête réalisée auprès de 698 assistant-e-s maternel-le-s, 96.28% rejettent cette disposition et 81.52% pensent que cela pourrait dégrader leurs relations avec les professionnels des Relais Petite Enfance (source : UNSA PROASSMAT).

En conséquence, cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes supprime l’extension des missions des relais petite enfance à ces nouvelles tâches administratives.






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(n° 802 , 801 )

N° 538

6 juillet 2023


 

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présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 10


Après l’alinéa 22

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les modalités de fonctionnement des modes d’accueil des enfants de moins de trois ans doivent faciliter l’accès aux enfants de familles rencontrant des difficultés du fait de leurs conditions de vie ou de travail, de leur état de santé ou d’une situation de handicap ou en raison de la faiblesse de leurs ressources, notamment selon les modalités définies à l’article L. 214-7.

Objet

S’il ne s’agit pas du seul frein à l’emploi auquel ce texte aurait dû essayer d’apporter une réponse, le Conseil national de la refondation (CNR) sur le service public de la petite enfance a montré l’importance du fait de disposer d’un mode d’accueil adapté pour se maintenir dans l’emploi ou y accéder. Ceci est particulièrement prégnant pour les parents en situation de handicap qui peuvent se trouver face à des structures inaccessibles mais plus encore pour les parents d’enfants en situation de handicap qui sont trop souvent encore confrontés à des refus, sans compter ceux qui ont dû interrompre leur activité pour s’occuper de leur enfant et qui, lorsqu’ils recherchent à nouveau un emploi, sont écartés des modes d’accueil.

A cet effet, le CNR a fait un certain nombre de propositions pour adapter les dispositifs d’accueil aux besoins spécifiques de ces enfants dont le projet de loi aurait pu tenir compte.

Cet amendement ses sénatrices et sénateurs écologistes propose donc de préciser, dans le schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant, que les modalités de fonctionnement des modes d’accueil des enfants de moins de trois ans doivent faciliter l’accès aux enfants de familles rencontrant des difficultés, notamment de familles concernées par le handicap, qu’il s’agisse des parents en situation de handicap ou des parents d’enfants en situation de handicap.

Il s’agit-là d’une proposition de l’APF France Handicap.






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N° 539

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 10



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 540

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 10


Après l’alinéa 41

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

…° Après l’article L. 451-2, il est inséré un article L. 451-2-… ainsi rédigé :

« Art. L. 451-2-…. – I. – Le schéma régional des formations sociales ainsi que ses actualisations sont transmis aux comités départementaux des services aux familles mentionnés à l’article L. 214-5 dans un délai d’un mois après leur adoption.

« Sur la base des documents transmis, le comité départemental des services aux familles peut saisir à tout moment la région en cas d’inadéquation de tout ou partie des dispositions du schéma régional des formations sociales avec le schéma départemental mentionné à l’article L. 214-5 et la stratégie nationale mentionnée à l’article L. 214-1.

« II. – Au vu des réponses apportées par la région, le représentant de l’État dans le département peut, après avis des comités départementaux des services aux familles, lui préciser les éléments qu’il lui appartient de mettre en œuvre, dans un délai qu’il fixe, pour respecter ses obligations. »

Objet

La pénurie de professionnels est un frein majeur au maintien et au développement de places d’accueil du jeune enfant. D’après une enquête de grande ampleur conduite par la Cnaf en 2022, près de la moitié des crèches collectives sont touchées par la crise de recrutement.

La nécessaire création de places d’accueil supplémentaires ne pourra être effective sans davantage de professionnels formés. L’article 10 tient compte de cet enjeu en faisant des besoins en formation et en accompagnement des professionnels des axes de la stratégie nationale et des schémas pluriannuels de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant.
En outre, pour éviter les décalages entre besoins de formation et nombre de places ouvertes en formation initiale, les régions doivent tenir compte des besoins recensés par les comités départementaux des services aux familles pour élaborer leur schéma régional des formations sociales.

En conséquence, cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes vise à renforcer cette adéquation entre besoins et offres de formation en permettant aux comités départementaux des services aux familles de saisir la région en cas d’incompatibilité du schéma régional des formations sociales avec les orientations nationales et les besoins locaux.
Il reprend une proposition formulée par l’Uniopss.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 541

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Tombé

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 10


Alinéa 33

Rétablir les II et III dans la rédaction suivante :

« II. – Au vu des réponses apportées par l’autorité organisatrice, le représentant de l’État dans le département peut, après avis du comité départemental des services aux familles, lui préciser les éléments qu’il lui appartient de mettre en œuvre, dans un délai qu’il fixe, pour respecter ses obligations.

« III. – A défaut de mise en œuvre de tout ou partie des obligations au terme du délai mentionné au II, le représentant de l’État dans le département peut, après avis du comité départemental des services aux familles :

« 1° En cas de manquement à l’obligation prévue au troisième alinéa du II de l’article L. 214-1-3, ou d’incompatibilité entre le schéma établi par l’autorité organisatrice et le schéma mentionné à l’article L. 214-5, mandater l’organisme débiteur des prestations familiales qu’il désigne en vue qu’il établisse un projet de schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant qu’il soumet à l’autorité organisatrice dans un délai de trois mois.

« Dans un délai de deux mois à compter de la réception du projet de schéma pluriannuel par l’autorité organisatrice, le représentant de l’État dans le département le rend opposable, après avis du comité départemental des services aux familles, en y apportant, le cas échéant, ses amendements ainsi que ceux proposés par l’autorité organisatrice. » ;

« 2° En cas de manquement à l’obligation prévue au quatrième alinéa du II de l’article L. 214-1-3, mandater l’organisme débiteur des prestations familiales qu’il désigne en vue qu’il établisse un projet de création de relais petite enfance, qu’il soumet à l’approbation de l’autorité organisatrice dans un délai de trois mois. » ;

Objet

En commission un amendement de la rapporteure a supprimé les alinéas de l’article prévoyant qu’en cas de manquement de la commune à ses obligations d’autorité organisatrice de l’accueil du jeune enfant, le préfet puisse demander aux CAF de se substituer à la commune pour élaborer un schéma communal et établir un projet de création de relais petite enfance.

Les sénatrices et sénateurs écologistes souhaitent par cet amendement les rétablir afin de garantir que l’organisation de l’accueil du jeune enfant soit assurée et pour cela retenir la solution de dernier recours prévu que représente ici le rôle du préfet de solliciter les CAF.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(n° 802 , 801 )

N° 542

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 11


Supprimer cet article.

Objet

Le présent article 11 octroie au gouvernement la capacité d’appliquer la présente loi aux outre-mer par ordonnance. Ce faisant, il ne donne pas d’indication concernant les mesures d’adaptations qu’il envisage pour appliquer un projet de loi dont les dispositions sont largement inappropriées aux contextes des territoires d’outre-mer.

C’est ainsi que le Conseil Départemental de la Réunion signait à l’unanimité une motion en mai dernier déclarant que le projet de loi France Travail ne prenait pas en compte les spécificités réunionnaises et que le régime des sanctions prévues dans le projet de loi était « inadapté à la situation réunionnaise ».

De fait, on peut largement s’interroger sur les effets de France Travail dans ces territoires particulièrement défavorisés, alors même que des études ont établi que les sanctions provoquaient du non-recours au RSA et qu’il n’est absolument pas garantie que France Travail fasse mieux que Pôle Emploi en termes d’accompagnement à l’emploi.

En tout état de cause, le Conseil Départementale de la Réunion le souligne : c’est d’un accompagnement social renforcé dont ont besoin les 96 000 allocataires de l’île.

La Cour des Comptes le soulignait également en indiquant qu’à La Réunion « trop de bénéficiaires, les deux tiers, sont directement orientés par le département vers un parcours professionnel géré par Pôle Emploi. Or en raison de leurs freins sociaux, ils relèvent d’abord de l’accompagnement social et socio-professionnelle départemental. ». Ainsi, la Cour admet elle-même qu’un renvoi vers un dispositif d’accompagnement professionnel est inadapté dans la majorité des cas, interrogeant fortement la pertinence de France Travail dans un tel contexte.

La mise en œuvre d’un projet de loi majoritairement orienté vers les sanctions dans des territoires où le taux de pauvreté atteint 60 % en Guadeloupe et en Guyane et 40 % en Martinique et à La Réunion, où le taux de chômage est très élevé (24% à la Réunion, 38% à Mayotte), n’a pas grand sens.

La levée des freins à l’emploi dépend d’un accompagnement social bienveillant et non d’un renforcement des sanctions qui n’entrainera que du non-recours. L’accompagnement à l’emploi pour les personnes disponibles à un retour vers l’emploi dépend de la création d’emplois durables dans ces territoires et non de la transformation du SPE, en entrainant par ailleurs un alourdissement de la charge de ce dernier via l’inscription des allocataires du RSA.

Enfin, légiférer par Ordonnance porte atteinte à la démocratie parlementaire et constitue un affront pour l’ensemble des élus issus des territoires d’outre-mer qui n’ont ainsi aucun moyen de représenter les millions d’électeurs qui leur font confiance. Elle constitue une forme de mépris envers une population à qui l’on n’offre pas même le luxe d’être traité comme les métropolitains et d’avoir ainsi droit à un projet de loi en bonne et due forme qui puisse être discuté par la représentation nationale et en particulier les élus des territoires d’outre-mer.

Pour toutes ces raisons, cet amendement propose de supprimer l’article 11.






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(n° 802 , 801 )

N° 543

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 11


Alinéa 1

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Les ordonnances prévues à cet alinéa font l’objet d’une négociation avec les conseils départementaux des collectivités d’outre-mer régies par l’article 73 de la Constitution et les conseils territoriaux de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon. Elles ne peuvent inclure les sanctions envers les bénéficiaires du RSA établies à l’article 1, 2 et 3 du présent projet de loi.

Objet

Le présent article 11 octroie au gouvernement la capacité d’appliquer la présente loi aux outre-mer par ordonnance. Ce faisant, il ne donne pas d’indication concernant les mesures d’adaptations qu’il envisage pour appliquer un projet de loi dont les dispositions sont largement inappropriées aux contextes des territoires d’outre-mer.

C’est ainsi que le Conseil Départemental de la Réunion signait à l’unanimité une motion en mai dernier déclarant que le projet de loi France Travail ne prenait pas en compte les spécificités réunionnaises et que le régime des sanctions prévues dans le projet de loi était « inadapté à la situation réunionnaise ».

De fait, on peut largement s’interroger sur les effets de France Travail dans ces territoires particulièrement défavorisés, alors même que des études ont établi que les sanctions provoquaient du non-recours au RSA et qu’il n’est absolument pas garantie que France Travail fasse mieux que Pôle Emploi en termes d’accompagnement à l’emploi.
En tout état de cause, le Conseil Départementale de la Réunion le souligne : c’est d’un accompagnement social renforcé dont ont besoin les 96 000 allocataires de l’île.

La Cour des Comptes le soulignait également en indiquant qu’à La Réunion « trop de bénéficiaires, les deux tiers, sont directement orientés par le département vers un parcours professionnel géré par Pôle Emploi. Or en raison de leurs freins sociaux, ils relèvent d’abord de l’accompagnement social et socio-professionnelle départemental. ». Ainsi, la Cour admet elle-même qu’un renvoi vers un dispositif d’accompagnement professionnel est inadapté dans la majorité des cas, interrogeant fortement la pertinence de France Travail dans un tel contexte.

La mise en œuvre d’un projet de loi majoritairement orienté vers les sanctions dans des territoires où le taux de pauvreté atteint 60 % en Guadeloupe et en Guyane et 40 % en Martinique et à La Réunion, où le taux de chômage est très élevé (24% à la Réunion, 38% à Mayotte), n’a pas grand sens.

La levée des freins à l’emploi dépend d’un accompagnement social bienveillant et non d’un renforcement des sanctions qui n’entrainera que du non-recours. L’accompagnement à l’emploi pour les personnes disponibles à un retour vers l’emploi dépend de la création d’emplois durables dans ces territoires et non de la transformation du SPE, en entrainant par ailleurs un alourdissement de la charge de ce dernier via l’inscription des allocataires du RSA.

Enfin, légiférer par Ordonnance porte atteinte à la démocratie parlementaire et constitue un affront pour l’ensemble des élus issus des territoires d’outre-mer qui n’ont ainsi aucun moyen de représenter les millions d’électeurs qui leur font confiance. Elle constitue une forme de mépris envers une population à qui l’on n’offre pas même le luxe d’être traité comme les métropolitains et d’avoir ainsi droit à un projet de loi en bonne et due forme qui puisse être discuté par la représentation nationale et en particulier les élus des territoires d’outre-mer.
Pour toutes raisons, cet amendement se propose de soumettre la rédaction des ordonnances à une négociation avec les conseils départementaux et territoriaux des territoires d’outre-mer afin de garantir une voix à la représentation de ces populations avant l’application de la loi, tout en ne permettant pas à ces ordonnances de reprendre les dispositions de sanctions envers les allocataires du RSA prévues au sein du présent projet de loi.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 544

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 545

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


Alinéas 4 et 5

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le projet de loi remplace les dispositions des articles L. 5411-6 à L. 5411-6-3 du code du travail actuel par la révision de l’article 5411–6. L’article 5411-6 fixe le contrat d’engagement sur le diagnostic global réalisé.

Or, auparavant, le contrat d’engagement était librement débattu, les choix de la personne étaient pris en compte et discutés sur l’accompagnement qui pouvait lui être proposé. On ne peut pas renoncer au fait que le contrat d’engagement soit librement débattu. Ce n’est que de cette façon que la situation globale de la personne, ses engagements, ses activités, mais également ses freins à l’emploi pourront être pris en compte.

Le Gouvernement s’émeut de ne voir que 40 % des allocataires du RSA inscrit à Pôle Emploi alors que précisément, si les 60 % restant ne le sont pas, c’est, pour beaucoup, parce que leurs freins à l’emploi ne le leur permettent pas.

Ainsi 32 % des actions inscrites au CER comporte au moins une action visant l’accès aux soins, 21 % la famille et la parentalité, 14 % la facilitation du lien social, 13 % l’accès au logement, 13 % l’accès aux droits, 6 % la mobilité : l’ensemble de ces actions correspondent à des situations personnelles particulières dont il est essentiel de tenir compte.

On ne peut pas accompagner des personnes éloignées de l’emploi ou en situation sociale difficile sans tenir compte de son ancrage, de son contexte social, de ses aspirations. Ce n’est qu’à cette condition qu’un contrat peut être respecté : parce qu’il est gage de confiance et parce qu’il engage une discussion amenant à un accord entre les deux parties, librement et sans contraintes.

De cette façon, un contrat librement débattu est aussi un outil pour les travailleurs sociaux puisque c’est lui qui constitue, par la confiance qu’il instaure, le premier pas d’un accompagnement réussi.

Or ici, il n’est plus précisé que le contrat d’engagement est librement débattu, tout comme le diagnostic global qui le détermine, c’est pourtant un préalable pour que la personne s’engage en fonction de ses moyens et de ses besoins, et non pas qu’elle ait à s’astreindre à des obligations pré établies et inadaptées à sa situation.

C’est l’objet de cet amendement issu d’une proposition du Collectif Alerte.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 546

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 547

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 17

Après les mots :

état de santé

insérer les mots :

ou celui du proche dont elle est l’aidant

II. – Alinéa 22, seconde phrase

Compléter cette phrase par les mots :

et du rôle d’aidant d’une personne handicapée, âgée ou malade

Objet

L'article 1 du projet de loi pose le principe de l'inscription généralisée, en qualité de demandeurs d'emploi, auprès de l'opérateur France Travail. Il définit également le cadre de l'orientation de tous les demandeurs d'emploi, en vue d'un accompagnement adapté aux besoins de chacun.
Pour autant, l’accompagnement et l’orientation prévue dans le cadre de difficultés faisant obstacle à l’engagement dans une recherche d’emploi, ne tient pas compte de la situation d’une personne qui est éloignée de l’emploi en raison de l’aide qu’elle apporte à un proche.

Pourtant, d’après l’enquête Handicap-Santé-Aidants de 2008, 8,3 millions de personnes de plus de 15 ans aident à domicile de façon régulière un ou plusieurs de leurs proches pour raison de santé ou de handicap. Au sein de cette population d’aidants, seules 47 % sont en emploi. Si l’on resserre la focale sur les personnes de 20 à 59 ans, le taux d’emploi des aidants monte à 67 % mais reste inférieur à celui de la population générale pour la même catégorie d’âge (74 %).

Ces aidants se caractérisent par une activité réduite ou par un recours plus important au travail à temps partiel. Les femmes, qui représentent 57 % des aidants, sont 35 % à travailler à temps partiel contre 28 % pour l’ensemble de la population féminine.

Selon le chercheur Arnaud Trenta : « l’activité d’aide a souvent un effet négatif sur l’activité professionnelle lorsque l’engagement dans le rôle d’aidant s’intensifie, requérant un volume d’heures plus important et une diversité croissante des tâches réalisées. Par exemple, une personne qui cohabite avec un proche âgé en perte d’autonomie peut tôt ou tard être amenée à l’aider quotidiennement à se lever, faire sa toilette, se vêtir, s’alimenter et/ou se déplacer. Le besoin de surveillance quasi-permanente d’une personne très vulnérable génère également de fortes contraintes spatiales, temporelles et mentales pour les aidants. ». Lorsqu’elles sont salariées les personnes aidantes, disposent de congés et de dispositifs souvent mal connus. Lorsqu’elles sont au chômage, leur situation personnelle n’est pas toujours prise en compte alors qu’elles apportent un soutien nécessaire à de nombreuses personnes qui, sans elles, seraient dans une situation extrêmement difficile dans le contexte de crise des métiers du soin.

Ainsi, il semble logique de tenir compte de la situation des aidants pour permettre un accompagnement et une orientation adaptés pour celles et ceux souhaitant être inscrits comme demandeur d’emploi.






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N° 548

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


I. – Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les engagements auxquels est tenu, au titre du présent contrat d’engagement, le demandeur d’emploi, tiennent compte des sujétions particulières, notamment en matière de garde d’enfants ou du rôle d’aidant d’une personne handicapée, âgée ou malade, auxquelles celui-ci est astreint.

II. – Alinéa 17

Compléter cet alinéa par les mots :

et aux personnes soumises à des sujétions particulières, notamment en matière de garde d’enfants ou d’aide apportée à un proche

Objet

L'article 2 du projet de loi généralise l'inscription auprès de France travail de tous les demandeurs d'emploi et introduit un contrat d'engagement unique que doivent signer les demandeurs d'emploi inscrits. Or l'obligation de s'inscrire dans une démarche de recherche d'emploi ne tient pas compte de certaines sujétions personnelles et en particulier de celles d'un parent isolé avec un enfant handicapé ou d'un aidant ou encore d'une femme enceinte isolée.

Pourtant, les mères de famille monoparentales sont surreprésentées parmi les allocataires du RSA avec enfants. Selon la DREES en 2018, le dispositif compte 687 000 mères bénéficiaires dont 323 000 sont mères célibataires d’un enfant de moins de 12 ans (138 000 d’un enfant de plus de 12ans).

De même, les bénéficiaires du RSA dans le halo autour du chômage appartiennent principalement à des familles monoparentales et ce sont les problèmes de garde d’enfants qui sont mentionnés par 40 % des bénéficiaires dans le halo du chômage en famille monoparentale comme frein principal pour entamer des démarches de recherche d’emploi. Des nombreux enfants de mères allocataires du RSA sont en situation de handicap.

Enfin, 21% des CER contiennent au moins 1 action concernant la parentalité et le soutien familial démontrant s’il le fallait que de nombreux allocataires du RSA sont des proches aidants.
Ainsi, il semble impératif de tenir compte des sujétions des parents d'enfants handicapés et, plus généralement, des personnes isolées assurant la charge d'un enfant et des aidants.

C’est l’objet de cet amendement de cet amendement issu d'une proposition du Collectif Alerte.






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N° 549

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Alinéa 44

Compléter cet alinéa par les mots :

ainsi que de représentants des structures mentionnées à l’article L. 5132-4

Objet

Cet amendement vise à garantir la présence des Structures de l’insertion par l’activité économique (SIAE), actrices incontournables du plein emploi solidaire, au sein des instances de gouvernance au niveau départemental (2°), au niveau local (3°), au niveau régional (4°), ainsi qu’au niveau national (5°) déployées dans le cadre de France Travail.

La rédaction actuelle du projet de loi ne précise pas la place des SIAE dans le schéma de la gouvernance locale et de la gouvernance départementale de France Travail. Pour autant, ces acteurs de l’insertion agissent au plus près des personnes les plus éloignées de l’emploi, dans leurs actions de repérage, d’accompagnement et de formation. Elles agissent sur les freins dits périphériques pour favoriser l’accès à l’emploi durable des personnes en situation de précarité et sont également un maillon important du développement économique territorial.

Par ailleurs, les SIAE sont actuellement déjà réunies dans des instances locales et départementales comme par exemple les Conseils départementaux d’insertion par l’activité économique (CDIAE). Ce sont ces instances qui permettent de définir collectivement, en lien étroit avec les services de l’Etat et les collectivités territoriales, la stratégie en matière d’insertion par l’activité économique. Ainsi, si les CDIAE sont amenés à disparaître dans la nouvelle organisation de France Travail, il parait nécessaire d’inclure les SIAE dans les nouvelles instances de gouvernance et de les doter d’une voix délibérative.   

Cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes est soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), CHANTIER école, Coorace, Emmaüs France, la Fédération des Entreprises d’Insertion (FEI), Le Mouvement des Régies, l’Union Nationale des Associations Intermédiaires (UNAI).






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(n° 802 , 801 )

N° 550

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


Alinéa 10

Après le mot :

professionnelles

insérer les mots :

et extra-professionnelles

Objet

Cet amendement vise à ce que le contrat d’engagement ne tienne pas seulement compte de la formation, des qualifications et de l’expérience professionnelle du demandeur d’emploi ou de l’allocataire du RSA, mais également de ses connaissances et compétences acquises en dehors d’une activité professionnelle.

Le Secours Catholique est témoin que les personnes souffrant d’être privées d’un emploi sont loin d’être inactives. Elles contribuent de la manière la plus utile et vitale à la société en faisant vivre des réseaux d’entraide et de solidarité rapprochée à l’échelle d’un immeuble, d’un quartier, d’une ville.

Elles sont proches-aidantes d’un voisin, de quelqu’un de leur famille, malade ou en situation de handicap. Elles donnent de leur temps et de leur énergie dans de nombreuses associations. Elles disent ne pas comprendre et trouver injuste que ces engagements ne soient pas reconnus et, plus encore, les nombreuses connaissances et des compétences qu’elles y acquièrent.

La valorisation des connaissances et compétences acquises au travers des activités extra-professionnelles sur un curriculum vitae est d’ailleurs une pratique aujourd’hui courante et encouragée par les employeurs sur le marché du travail. Ne pas les prendre en compte placerait Pôle emploi et les organismes référents à rebours d’une évolution qui fait, à juste titre, l’objet d’un large consensus.

Cet amendement du groupe écologiste est issu d’une proposition du Secours catholique.

Cette prise en compte est d’autant plus nécessaire qu’un certain nombre d’allocataires du RSA n’ont jamais occupé un emploi et ont parfois dû arrêter leur formation. La vie de bon nombre de nos concitoyens n’est pas linéaire. Ils et elles ont pourtant des connaissances, des passions, des projets, personnels et collectifs, qui leur tiennent à cœur et qu’ils développent et enrichissent hors de l’emploi. Reconnaître de manière intrinsèque ce que les personnes sont, connaissent et savent faire est au fondement du respect de la dignité humaine.






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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


Alinéa 11

Après le mot :

emploi,

insérer les mots :

notamment celui de pouvoir être suivi par un autre référent s’il en fait la demande,

Objet

Cet amendement vise à ce que les demandeurs d’emploi en général et plus particulièrement les personnes en situation de précarité et souffrant d’être privées d’un emploi soient directement associées aux décisions qui concernent leur parcours d’insertion. L’objectif de cet amendement est ainsi que la personne puisse, si elle le demande, changer de référent dans le cadre de son accompagnement.

Ce principe, celui du pouvoir d’agir sur sa propre vie, nous semble en effet être au cœur de l’enjeu du respect de la dignité des personnes et a fait l’objet de recommandations du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale dans son rapport remis à Mme Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, le 21 octobre 2011.

Cet amendement du groupe écologiste est issu d’une proposition du Secours catholique.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Après l’alinéa 50

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La collectivité à statut particulier mentionnée à l’article L. 3611-1 du code général des collectivités territoriales dispose de son propre comité France Travail.

Objet

Le projet de loi prévoit une gouvernance déclinée de façon territoriale au travers de quatre comités, national, régional, départemental et local. La Métropole de Lyon étant pleinement concernée par toutes les dispositions législatives se référant aux départements en vertu de l’article L. 3641-2 du code général des collectivités territoriales, il convient néanmoins de s’assurer que le « niveau départemental » mentionné par le texte vise le département en tant que collectivité et non la circonscription administrative.

En effet, dans le second cas, seulement un comité France travail départemental serait créé au niveau de la circonscription administrative du Rhône, englobant ainsi le Grand Lyon mais aussi le département Nouveau Rhône.

Cet amendement vise donc la création de deux comités territoriaux distincts sur le territoire de la circonscription administrative du Rhône, afin de doter ces deux collectivités territoriales d’un outil de gouvernance propre. Cet amendement a pour objectif de ne pas déséquilibrer la politique départementale du Nouveau Rhône et des 228 communes non situées sur le territoire de la Métropole de Lyon, et de tenir compte de la configuration particulière de cette dernière.






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(n° 802 , 801 )

N° 553

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 41 C

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Après l’alinéa 51

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le groupement d’intérêt public "maison métropolitaine d’insertion pour l’emploi" existant à l’échelle de la collectivité à statut particulier mentionnée à l’article L. 3611-1 du code général des collectivités territoriales est représenté au sein du comité départemental France Travail ;

Objet

L'article 2 de la loi du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale a étendu aux départements la possibilité de proposer au Gouvernement des modifications législatives. La circulaire N° 6390-SG de Madame la Première Ministre précise que ces propositions peuvent être effectuées sur un texte un cours d’adoption et porter sur la différenciation énoncée à l'article L. 1111-3-1 du Code général des collectivités territoriales. Elle permet de tenir compte des différences objectives de situations dans lesquelles se trouvent les collectivités territoriales relevant de la même catégorie et de prendre en compte les spécificités locales. C’est sur ce fondement que cet amendement s’appuie afin de proposer la représentation de cet acteur local spécifique dans le comité départemental France Travail.

En effet, ce groupement d’intérêt public dénommé « Maison métropolitaine d’insertion pour l’emploi » est présent à l’échelle métropolitaine et regroupe à ce jour, 27 membres : l’État, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon, Pôle Emploi, les 3 bailleurs sociaux du pôle public de l’habitat, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) ainsi que 18 communes du territoire métropolitain.

Il s’est imposé comme un acteur opérationnel incontournable permettant la mutualisation de la politique publique de l’insertion et de l’emploi entre les différents acteurs et partenaires. Il a la capacité d’agir en direction des entreprises pour favoriser l’insertion durable des demandeurs d’emploi de longue durée et des bénéficiaires du RSA, il intervient également en proximité auprès des acteurs de l’insertion, pour permettre le retour à l’emploi durable des personnes qui en sont éloignées.

Il est donc indispensable que ce groupement soit représenté au comité départemental France travail et de l’associer dans la gouvernance locale de cette politique auquel il participe pleinement.


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 41 de la Constitution par le Président du Sénat





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 554

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Alinéa 73

Compléter cet alinéa par les mots :

ainsi que des représentants des collectivités à statut particulier mentionnées aux articles L. 2512-1 et L. 3611-1 du code général des collectivités territoriales

Objet

Le présent amendement vise à corriger ce qui semble être une anomalie dans le texte qui ne garantit à aucun moment la présence des métropoles dans les comités régionaux France Travail alors même que le texte prévoit une représentation des départements de la région dans le Comité Régional.

Pourtant, les métropoles ont déployé de nombreux outils en lien avec leurs compétences (financement et pilotage des PLIE, des maisons de l’emploi, politique de la ville, logement, mobilité, fonds d’aide aux jeunes, fonds de solidarité logement…). Elles assument pour partie d’entre elles la gestion des crédits du Fonds social européen et constituent en outre un acteur clé dans le déploiement du service aux entreprises notamment les TPE/PME. Surtout, elles déploient des stratégies de partenariat avec les universités et les acteurs de la formation continue et, en ce sens, une présence des métropoles au sein des CREFOP et/ou des Comités Régionaux France Travail -en fonction du nom qui sera adopté au niveau local- semble particulièrement pertinente. Une telle proposition vise ainsi à approfondir les complémentarités entre les régions et des départements et n’entre ni en concurrence ni en contradiction avec l’action menée à chacun de ces niveaux. Par ailleurs, le nombre réduit de métropoles ne devrait pas modifier de manière importante la taille de ces instances.

Ainsi, en vue de garantir la pleine cohérence des interventions, il apparaît légitime de prévoir leur participation aux comités régionaux de l’orientation et de la formation professionnelle. C’est l’objet de cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes, travaillé en coopération avec France Urbaine.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 555

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 556

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


I. – Après l’alinéa 50

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Sur le territoire d’une métropole et de la collectivité à statut particulier mentionnée à l’article L. 3611-1 du code général des collectivités territoriales, le ressort géographique mentionné au 1° du présent I est celui de la métropole concernée. À la demande conjointe des présidents de la métropole et des intercommunalités volontaires, ce périmètre peut être élargi de droit à un ou plusieurs établissements publics de coopérations intercommunale à fiscalité propre à la demande conjointe de leurs présidents et du président de la métropole concernée ;

II. – Après l’alinéa 62

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Au niveau métropolitain mentionné au ...° du I, par le président du conseil métropolitain ou son représentant ;

Objet

Le projet de loi introduit un niveau régional et départemental, mais il introduit également un niveau infra-départemental dont le découpage est à l’appréciation du préfet de région après consultation des présidents de département et de région.

En cohérence avec les dispositions de la loi MAPTAM et de la NOTRe et au regard des compétences spécifiques des métropoles (politique de la ville, fonds d’aide dédiés aux jeunes, prévention spécialisée, levée des freins à l’emploi via le logement, la mobilité, développement économique), des contractualisations qu’elles ont été amenées à mettre en œuvre aux côtés de l’Etat (contrats de ville, contrats territoriaux d’accueil et d’intégration des réfugiés, conventions d’appui à la lutte contre la pauvreté et d’accompagnement à l’emploi), des financements qu’elles pilotent (organismes intermédiaires du Fonds social européen), cet amendement propose une coprésidence de droit aux métropoles sur les comités locaux dans leur ressort géographique. Par ailleurs, pour tenir compte de la configuration actuelle des espaces de gouvernance locaux, il est proposé la possibilité d’élargir le découpage du bassin d’emploi au-delà du périmètre de la métropole en accord avec les intercommunalités présentes sur ce périmètre.

Cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes est issu d’une proposition de France Urbaine.






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6 juillet 2023


 

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C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Après l’alinéa 58

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les métropoles sont représentées de droit au sein du comité régional et départemental.

Objet

Depuis de nombreuses années, les métropoles ont déployé de nombreux outils en lien avec leurs compétences (financement et pilotage des PLIE, des maisons de l’emploi, politique de la ville, logement, mobilité, fonds d’aide dédiés aux jeunes, fonds de solidarité logement…). A titre d’exemple, sur le territoire de Grenoble Alpes métropole, plus de 3 500 personnes sont accompagnées tous les ans par le PLIE. Elles constituent en outre un acteur clé dans le déploiement du service aux entreprises notamment les TPE/PME et déploient des stratégies de partenariat avec les universités et les acteurs de la formation continue au vu de leur poids économique et de leurs compétences en matière de développement économique. Ainsi, il serait étonnant et assez peu efficient de ne pas prévoir leur représentation de fait et de droit au sein des comités régionaux et départementaux de France Travail dont les compétences en matière de formation et d’insertion peuvent être grandement renforcées par la participation des métropoles en leur sein. Il s’agit aussi d’une proposition visant à garantir la bonne coopération des différentes instances et la complémentarité des actions entreprises de part et d’autres afin qu’aucune concurrence et/ou chevauchement de dispositifs ne puissent émerger.

Ainsi en vue de garantir la pleine cohérence des interventions, cet amendement issu d’une proposition de France Urbaine vise à inclure les métropoles aux instances départementales et régionales. Une telle proposition vise à déployer des complémentarités avec l’intervention des régions et des départements et n’entre ni en concurrence ni en contradiction avec l’action menée à chacun de ces niveaux.






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6 juillet 2023


 

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G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5


Alinéa 6

Rédiger ainsi cet alinéa :

c) Au 2°, après les mots : « qu’elles disposent ou non d’un emploi », sont insérés les mots : « et qu’elles disposent ou non d’un rendez-vous sur un ensemble de plages horaires hebdomadaires dédiées à cet effet au sein de chaque agence, » ;

Objet

Depuis de nombreuses années, par le biais de la dématérialisation, mais aussi par le biais de la suppression des bureaux et des services dans certains territoires, l’accès aux services publics devient de plus en plus complexe pour un nombre important de la population.  Dans la branche famille par exemple, l’offre d’accueil dans les CAF elles-mêmes a diminué depuis 2013, passant de 362 sites à 289 sites. Dans certains quartiers populaires et territoires ruraux, les retours sont alarmants :  61 % des ruraux ont le sentiment que l’accès aux services publics s’est dégradé et 57% jugent que l’accès en particulier au service public de l’emploi s’est dégradé.

Le réseau physique de Pôle emploi, avec un peu moins de 1 000 agences et points relais répartis sur l’ensemble du territoire (931 en mars 2018 mais les Missions locales ce sont 7 500 points d’accueil soit un vrai réseau de proximité, le réseau régional AREFIE Hauts de France a, à lui seul, quasiment le même nombre de points d’accueil que Pôle emploi national) ne doit pas diminuer notamment dans les départements les plus pauvres et les plus touchés par le chômage qui ne disposent pas suffisamment de services renforcés. Cela est d’abord dû à un manque d’effectifs, qui dégrade considérablement les conditions de travail des conseillers Pôle Emploi et l’accompagnement des usagers.

Déjà en 2019, une mission flash à l’Assemblée Nationale évoquait des « portefeuilles surdimensionnés » qui peuvent dépasser les 1000 par conseiller tous types d’accompagnement confondus. Le présent projet de loi, tente de refonder le service public de l’emploi sans évoquer ce problème majeur, qui est le facteur déterminant pour un SPE pour bien fonctionner.

Ce manque d’effectifs est la raison pour laquelle il est souvent impossible pour un demandeur d’emploi d’être reçu sans rendez-vous dans les agences Pôle Emploi, alors qu’il s’agit d’un service public essentiel qui doit être accessible à toutes et à tous physiquement. La dématérialisation ne peut pas répondre à cet enjeu car, comme la Défenseure des Droits le souligne, 13 millions de personnes ont des difficultés avec le numérique en France. La réception sur rendez-vous est aussi un gage de respect et de qualité de l’accompagnement, ainsi avec cet amendement, il ne s’agit pas de retirer aux agences Pôles Emploi leurs capacités à recevoir avec rendez-vous, mais de garantir que des plages horaires dédiées à l’accueil sans rendez-vous soient garanties sur un ensemble de plages horaires hebdomadaires afin que les publics les plus fragiles et les plus en difficultés avec le numérique puissent être reçus en agence Pôle Emploi.






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N° 559

6 juillet 2023


 

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G Défavorable
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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5


Après l’alinéa 34

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

.... – Après l’article L. 5333-1 du code du travail, il est inséré un article L. 5333-1-... ainsi rédigé :

« Art L. 5333-1-.... – Les agents de l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 sont habilités à constater et signaler :

« 1° Les infractions aux dispositions de l’article L. 5331-3 ;

« 2° Les infractions aux dispositions de l’article L. 5331-5. »

Objet

Une étude de la CGT en 2022 dévoilait que 76% des offres publiées sur Pôle Emploi étaient incomplètes ou mensongères. Par exemple, selon le syndicat, 95% des entreprises de travail temporaire diffusent des offres d’un mois ou plus alors qu’elles ne proposent, en réalité, que des contrats initiaux d’une semaine.

L’ouverture du site de Pôle Emploi aux « partenaires privés » agrégateurs d’offres ou d’agence d’intérim de type numérique sont principalement en cause, puisque selon l’étude, 90% des offres illégales diffusées proviennent de ces plateformes.

Ces données doivent alerter le législateur à l’heure où il est fait grand cas dans le débat public des emplois vacants et des 6% d’offres d’emploi non pourvues. Pourtant, Pôle Emploi l’avait déjà signalé dans son rapport sur les besoins de main d’œuvre en 2021 qui indiquait que si parmi les offres non pourvues beaucoup disparaissent, c’est aussi parce que les entreprises sont souvent inexpérimentées. De fait selon pôle emploi : 2 projets de recrutements sur trois concernent des entreprises de moins de 50 salariés. Or ces entreprises sont aussi celles qui ont le plus d’inexpérience de recrutement et sont les plus à même d’abandonner leurs projets ou bien de poster des offres inadéquates et, en conséquence, à s’exposer à ne recevoir que des candidatures décevantes, voire pas du tout.

Ce point a été confirmé par la DGEFP qui pointait dans une étude : « autant qu’à l’absence de candidats ou de candidatures adaptés, ces échecs sont très largement imputables à l’inexpérience des recruteurs et leur méconnaissance du marché local du travail. Ces échecs de recrutement se concentrent dans les entreprises qui ont une faible expérience du recrutement : plus l’établissement est amené à recruter fréquemment et plus le risque d’échec est faible. Ainsi, les échecs de recrutement sont plus fréquents dans les entreprises de moins de 50 salariés, dans celles qui reçoivent peu de candidatures spontanées ou qui ouvrent au recrutement un poste nouveau dans l’entreprise. Dans ce contexte, les échecs de recrutement peuvent ainsi être imputables autant à la pénurie de candidats qu’à l’inexpérience des recruteurs, leur méconnaissance du marché local du travail et leur faible capacité à définir leurs besoins de manière cohérente avec ce marché local. »

Ainsi, entre les employeurs qui postent des offres inadéquates ou mensongères et ceux qui postent des offres inadéquates par manque d’expérience, l’ensemble aboutit à la publication d’un grand nombre d’offres qui ne peuvent pas être pourvues, ce qui est cohérent avec les données relevées par la CGT. Or, les conseillers Pôle Emploi, dans leur démarche d’accompagnement, doivent être en mesure de signaler les offres illégales ou inadéquates afin qu’elles soient retirées du site ou à accompagner les entreprises à mieux les définir.

La capacité à accompagner correctement les demandeurs d’emploi, à ne pas les induire en erreur, mais aussi à accompagner correctement les entreprises dans leur démarche dépend de cette capacité de contrôle que cet amendement propose de donner aux conseillers.






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G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Alinéa 44

Remplacer les mots :

organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel,

par les mots :

représentants d’organisations représentatives d’employeurs au niveau national et des représentants d’organisations syndicales de salariés nationales et interprofessionnelles,

Objet

Les entreprises de l’ESS agissent, au quotidien, en faveur du service public de l’emploi.

Certains acteurs de l’ESS agissent même directement auprès des opérateurs et/ou des partenaires du service public de l’emploi comme les missions locales, les organismes d’insertion, les entreprises adaptées ou les organismes de formation.

200 000 entreprises constituent ainsi le secteur qui emploient 2,3 millions de salariés, soit 14% de l’emploi privé, au service d’une activité d’utilité sociale, qui participe souvent à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi et à la levée des freins périphériques en ce qui concerne le logement, la garde d’enfants ou même l’accompagnement à la mobilité.

Ainsi, compte tenu de l’implication de l’ESS dans l’accompagnement et l’insertion des demandeurs d’emploi et de son poids significatif dans le tissu social, il est indispensable que le secteur puisse contribuer pleinement aux décisions relatives aux enjeux nationaux du service public de l’emploi et soit dès lors représenté au sein du Comité National via son organisation représentative multi-professionnelle à savoir l’UDES.

Or la présente rédaction du projet de loi, si elle inclut les organisations représentatives d’employeurs au niveau interprofessionnel, exclut de facto les organisations représentatives au niveau multi-professionnel, ce qui semble un oubli regrettable pour la représentativité du secteur. 

Ce présent amendement du groupe écologiste du Sénat, travaillé avec l’UDES, se propose ainsi d’inclure pareillement les organisations représentatives au niveau national interprofessionnel et multi-professionnel au sein du comité national France Travail afin d’assurer la représentativité.






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G Défavorable
Adopté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Alinéa 79

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent projet de loi renvoie à un décret le soin de fixer la composition, les missions et le fonctionnement des commissions pouvant être instituées au sein des comités France Travail, sans offrir de garantie pour que les parties prenantes les plus essentielles à l’ensemble du réseau France Travail, à savoir les Missions Locales et Cap Emploi, ainsi que les collectivités territoriales, les partenaires sociaux et les usagers soient présents et obtiennent une voix délibérative.

Cela va à l’encontre des principes démocratiques qui devraient orienter le fonctionnement des organismes publics les plus importants, mais risque également d’entacher l’efficience des commissions qui, sans la participation de l’ensemble des partenaires pertinents, se privent de ressources, d’expertise, de liens avec le terrain et de savoir faire précieux.

Par ailleurs, il semble qu’il convient plutôt aux comités territoriaux de choisir quelles commissions ils créent et quels sont les acteurs qui peuvent y figurer, bien qu’ils soient essentiels à tous les échelons qu’un certain nombre d’entre eux soient présents quoi qu’il arrive, comme les syndicats de personnels, les représentants des usagers, les collectivités, les Missions locales et Cap Emploi.

Ainsi, il n’apparaît ni utile ni souhaitable que la loi renvoie à un décret le soin de fixer la composition des commissions, c’est pourquoi cet amendement, travaillé avec les régions de France, se propose de supprimer cette disposition dans la loi.






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ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 563

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Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 7


Alinéa 4

Remplacer le mot :

concertation

par le mot :

négociation

Objet

Depuis quelques temps le législateur tient à remplacer les renvois à la négociation par des « concertations ». Cela conduit à une disparition progressive du dialogue social et de la participation des acteurs de la vie sociale et politique dans l’élaboration des politiques publiques.

Cet état de fait regrettable est de nouveau inscrit dans ce projet de loi qui propose une concertation entre l’Etat, les régions et, le cas échéant Pôle Emploi sur le financement et l’organisation de l’offre de formation. Certes, il s’agit d’une avancée puisque l’état initial du Code du Travail ne prévoyait ni concertation, ni négociation, ce qui constituait une anomalie. Mais, précisément, si l’objectif de cette modification est de respecter les compétences des régions en matière de formation, alors il semble logique de permettre une réelle négociation afin que ces dernières puissent exercer la compétence qui est la leur avec l’Etat.

En outre, la pratique constatée depuis 2018 à l’occasion de la première génération des pactes régionaux d’investissement dans les compétences (PRIC) entre l’État et les régions a montré que la réalité était celle d’une véritable négociation.

Dès lors, pourquoi, sur un enjeu aussi important que celui visé par le présent projet de loi, ne pas permettre aussi une négociation ?

C’est ce que propose cet amendement du groupe écologiste du Sénat, travaillé avec l’Association des Régions de France.






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ARTICLE 1ER


Alinéa 22, première phrase

Remplacer les mots :

dans les conditions prévues à l’article L. 5311-9

par les mots :

par arrêté du ministre chargé de l’emploi et du ministre chargé des solidarités, pris après avis de l’instance nationale mentionnée à l’article L. 5311-9 et des associations représentatives des personnes handicapées

Objet

L’amendement Com-186 de la rapporteure adopté en commission prévoit que les critères d’orientation du demandeur d’emploi vers l’organisme référent chargé d’assurer son accompagnement soient définis par le comité national France Travail, puis approuvés par le ministre, plutôt qu’ils soient fixés par arrêté ministériel après un simple avis du comité national.

Quelle que soit la porte d’entrée vers l’accompagnement à l’emploi, l’objectif doit être la qualité de cet accompagnement.

Concernant les personnes en situation de handicap, les auteur.es de cet amendement considèrent qu’il est primordial de préciser les modalités d’évaluation des besoins et de réalisation de l’accompagnement renforcé du demandeur d’emploi en situation de handicap.

Une évaluation pertinente suppose un service public de l’emploi étayé, avec des effectifs formés, en nombre suffisant et avec un portefeuille raisonnable en termes de personnes accompagnées.

Malheureusement, ce projet de loi n’apporte aucune garantie concernant les moyens dédiés à France Travail.

L’un des moyens pour garantir une évaluation et orientation de qualité est d’avoir des cahiers des charges et référentiels précis et pertinents pour les opérateurs chargés de ces missions.

Si les opérateurs doivent évidemment s’adapter aux spécificités locales, il est nécessaire d’avoir une harmonisation dans les référentiels d’évaluation des besoins. Pour éviter des disparités territoriales liées à l’interprétation de référentiels imprécis, les associations représentatives des personnes en situation de handicap doivent prendre part à la co-construction des référentiels servant à l’orientation des demandeurs d’emploi vers un organisme référent (tant vers l’opérateur dédié Cap Emploi que vers les deux autres opérateurs). En conséquence, cet amendement intègre cet avis comme préalable à la définition par décret rétablie.






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ARTICLE 1ER


Alinéa 22, première phrase

Remplacer les mots :

dans les conditions prévues à l’article L. 5311-9

par les mots :

par arrêté du ministre chargé de l’emploi et du ministre chargé des solidarités, pris après avis de l’instance nationale mentionnée à l’article L. 5311-9 et des acteurs œuvrant dans le champ des solidarités et de la lutte contre les exclusions

Objet

L’amendement Com-186 de la rapporteure adopté en commission prévoit que les critères d’orientation du demandeur d’emploi vers l’organisme référent chargé d’assurer son accompagnement soient définis par le comité national France Travail, puis approuvés par le ministre, plutôt qu’ils soient fixés par arrêté ministériel après un simple avis du comité national.

Cet amendement vise d’une part à revenir sur une définition prise par arrêté ministériel.

De plus, quelle que soit la porte d’entrée vers l’accompagnement à l’emploi, l’objectif doit être la qualité de cet accompagnement.

Concernant les personnes allocataires du RSA, il est primordial de préciser les modalités d’évaluation des besoins et de réalisation de l’accompagnement renforcé du demandeur d’emploi en situation de handicap.

Une évaluation pertinente suppose un service public de l’emploi étayé, avec des effectifs formés, en nombre suffisant et avec un portefeuille raisonnable en termes de personnes accompagnées. Malheureusement, ce projet de loi n’apporte aucune garantie concernant les moyens dédiés à France Travail.

L’un des moyens pour garantir une évaluation et orientation de qualité est d’avoir des cahiers des charges et référentiels précis et pertinents pour les opérateurs chargés de ces missions.

Si les opérateurs doivent évidemment s’adapter aux spécificités locales, il est nécessaire d’avoir une harmonisation dans les référentiels d’évaluation des besoins.

Pour éviter des disparités territoriales liées à l’interprétation de référentiels imprécis, les auteur.es de cet amendement considèrent que les grandes associations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion doivent prendre part à la co-construction des référentiels servant à l’orientation des demandeurs d’emploi vers un organisme référent (tant vers l’opérateur dédié Cap Emploi que vers les deux autres opérateurs). En conséquence, cet amendement intègre cet avis comme préalable à la définition par décret rétablie.






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ARTICLE 1ER


Alinéa 32

Après le mot :

privés

insérer les mots :

à but non-lucratif,

Objet

En France, la loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005, dite « loi Borloo », a mis fin au monopole de placement de l’ANPE. Désormais, les activités d’accompagnement et de placement sont ouvertes à des organismes regroupés sous le vocable générique d’opérateurs privés de placement (OPP). Pôle Emploi a commencé à y recourir à partir de 2009, à la suite d’un certain nombre d’expérimentations. La loi a également donné une définition plus large du SPE, en distinguant trois « cercles ». Le nouveau SPE est étendu du point de vue de son objet et des institutions qu’il mobilise. Il inclut désormais non plus seulement le placement, mais aussi l’indemnisation, l’insertion, la formation et l’accompagnement des demandeurs d’emploi, et il mobilise toute une gamme d’acteurs, publics, associatifs ou du secteur privé lucratif susceptibles d’y concourir (France Travail élargit d’autant plus ce cercle). Cette extension est confortée par la loi de réforme de l’organisation du SPE du 13 février 2008, qui prévoit de nouveau un développement de la sous-traitance au privé, et partant un élargissement du troisième cercle.

Ces élargissements se traduisent par une marchandisation accrue du service d’accompagnement à l’emploi, de plus en plus délégué au marché et confié à des intermédiaires mis en concurrence via le pilotage par les résultats (risques de tri des publics, politique du chiffre notamment quantitatif).

Pourtant, les résultats de ces OPP sont le plus souvent mitigés. Ainsi, une étude de la DARES publiée en 2007 « Sous-traiter l’accompagnement des chômeurs »1 analysant les résultats de la privatisation du SPE dans d’autres pays montre que les résultats sont plus souvent médiocres.

En Australie, la privatisation aboutit à « un effet de parking ». Les évaluations, menées notamment par la Productivity Commission en 2002 « soulignent l’existence de forts effets de parking des demandeurs d’emploi. En effet, les plus employables ont accès à de nombreux services, tandis que les plus vulnérables restent longtemps en Intensive Assistance, sans obtenir les services de formation et d’accompagnement correspondants. Après six mois, ils ont peu de contact avec l’agence (CONSIDINE, 2005). En outre, les évaluations de la première vague d’appels d’offres révèlent un très fort effet de carrousel (DWP, 2005 ; Struyen, Steurs) 2005) dans le sens où, à la fin de leur dispositif d’accompagnement, les demandeurs d’emploi se réinsèrent sur des contrats de travail précaires, qui peuvent ne pas être reconduits. ». En définitif, les OPP aboutissent à un abandon des travailleurs le plus éloignés de l’emploi par les services en charge de l’accompagnement et à un taux de retour à l’emploi précaire et ne sont donc pas plus efficaces que Pôle Emploi, au contraire.

Si Pôle Emploi disposait d’un réel renforcement de ses moyens d’accompagnement, le recours aux OPP et la marchandisation du SPE ne seraient probablement pas nécessaire.

Le texte de l’article 1er prévoit qu’un décret fixera les conditions selon lesquelles les personnes allocataires du RSA pourront être orientées « vers d’autres organismes référents, publics ou privés, fournissant des services relatifs au placement, à l’insertion, à la formation, à l’accompagnement et au maintien dans l’emploi des personnes en recherche d’emploi, ainsi que les conditions à remplir par les organismes en question. »

En conséquence, afin que le service public de l’emploi, de l’insertion et de l’accompagnement des demandeurs d’emploi ne devienne pas un marché lucratif rognant sur les moyens humains d’accompagnement ou sur la qualité des indicateurs de sorties par l’emploi, afin de dégager des marges de profitabilité et soit en quelque sorte préservé de la marchandisation des services, cet amendement du groupe Ecologiste, Solidarité et Territoires a pour objet de limiter le périmètre des acteurs impliqués aux seuls organismes référents à but non-lucratif.

1 https://dares.travail-emploi.gouv.fr/sites/default/files/pdf/celine_TE112.pdf






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N° 567

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 22

Compléter cet alinéa par les mots :

de mobilité et d’éventuelles difficultés liées à la maîtrise de la langue française

II. – Alinéa 23

Après le mot :

critères

insérer les mots :

pertinents parmi ceux

Objet

Le texte déposé par le gouvernement prévoit qu’un arrêté du ministre chargé de l'emploi et du ministre chargé des solidarités vienne préciser les critères d'orientation des personnes inscrites sur la liste des demandeurs d'emploi. Des arrêtés au niveau départemental co-signés par le préfet et le président du conseil départemental pourront préciser ces critères, lorsque des circonstances locales le justifient, pour l'orientation des personnes allocataires du revenu de solidarité active résidant dans le département.

Un arrêté du ministre chargé de l'emploi et du ministre chargé des solidarités viendra préciser les informations relatives à la mise en œuvre des critères d'orientation et les modalités de transmission de ces informations au comité départemental France Travail par l'opérateur France travail, les présidents de conseil départemental et les missions locales.

Toutefois les auteur.es de cet amendement considèrent que la liste des critères d'orientation doit comprendre dans les difficultés particulières en plus de la santé, du logement, de la garde d’enfant d’un quatrième facteur : les difficultés de mobilité et aussi d’éventuelles difficultés liées à la maîtrise de la langue française.

Tel est l’objet de cet amendement des sénatrices et sénateurs du groupe écologiste.






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N° 568

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 1ER


Après l’alinéa 25

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les informations transmises entre organismes de France Travail doivent être adéquates, pertinentes et, au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées, limitées à ce qui est nécessaire.

Objet

Afin de protéger la vie privée et les informations des usagers, il convient d’encadrer le partage d’informations en précisant que celles transmises entre organismes de France Travail doivent « être adéquates, pertinentes et, au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées, limitées à ce qui est nécessaire ».

Tel est l’objet de cet amendement des sénatrices et sénateurs du groupe écologiste.

 






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N° 569

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


Alinéa 9, première phrase

Supprimer les mots :

d’au moins quinze heures

Objet

Amendement de repli visant a minima à supprimer le nombre d’heures d’activités hebdomadaire obligatoires.

En commission un amendement de la rapporteure durcissant les modalités d’engagement donc de contrôle et de sanction a été adopté. Il prévoit que le contrat d’engagement comprenne 15 heures d’activité obligatoires par semaine.

Et ce, alors même que pour une expérimentation ne concernant qu’un jeune sur 7 dans certaines missions locales, les conseillers n’étaient pas en capacité de le proposer à tous les jeunes en CEJ et que tous les jeunes d’ailleurs n’auraient pu s’engager dans un parcours aussi intensif à l’étape de leur parcours et de leur histoire.

Cette vision part d’une méconnaissance de l’activité des allocataires de RSA et d’une représentation d’allocataires passifs, voire oisifs, qu’il faut mobiliser, activer (on est passé de l’activation des prestations de l’expérimentation TZCLD à l’activation des personnes) et …contrôler et sanctionner.

Aussi, contraindre à 15 heures d’activités ne sera possibles que pour une partie des allocataires et pour autant que ces activités d’accompagnement aient du sens et une véritable plus-value.

Cette vision est aussi celle d’un autre temps, elle s’inspire des politiques des années 1980 de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et des lois Hartz de l’Allemagne du début du siècle.​​

Délaissant la lutte contre la pauvreté (sortir de la pauvreté est le meilleur chemin vers l’emploi) pour une politique d’emploi à tout prix faisant exploser la catégorie des travailleurs pauvres, précaires.

C’est ainsi que sous les lois Hartz, pendant que le taux de chômage baissait, celui de la pauvreté a crû de plusieurs points.

La mise en place de 15 à 20 heures d’activités hebdomadaires obligatoires pour les allocataires du RSA, constitue une mesure inutilement coercitive et bien trop rigide pour une grande partie des allocataires et une grande hypocrisie quant à la capacité de les proposer.

Où sont les moyens, notamment en conseillers mais pas seulement, alors que si on devait généraliser les moyens consentis hier par jeune entré dans le CEJ ou demain en 2024 aux départements expérimentateurs par bénéficiaire, c’est plusieurs milliards qu’il faudrait dégager (de 5 à 8 milliards).

Les besoins sont d’accompagnement et il est illusoire de prétendre que chaque semaine, on va être en capaciter de remplir le tableau des activités avec des vrais activités d’accompagnement personnalisées et non fictivement occupationnelles.

Ainsi, plutôt que de lutter contre les pressions que subissent les demandeurs d’emploi, ce texte les accentuent, alimente les représentations stigmatisantes et les souffrances psychologiques qui en découlent. Cette obligation supplémentaire revient qui plus est à nier le conseil en évolution sociale et professionnelle qui adapte le parcours de chacun.

Le contrôle par les chiffres des contreparties à un revenu minimum d’existence bien inférieur au seuil de pauvreté et qui ne cesse de décrocher depuis sa création est une étape supplémentaire qui nous éloigne d’une protection sociale de notre temps.

Et qui ne remet surtout pas en question les offres d’’emploi - pourtant souvent défectueuses et peu attractives - ce texte part du mythe entretenu autour des emplois non pourvus : 372 000 au 3ème trimestre de 2022 alors que plus de 7 millions de personnes sont actuellement sans emploi, au chômage, dans le halo de chômage ou au RSA.

Et qui revient à faire peser sur les seules épaules des plus précaires le poids et la responsabilité de leur situation.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéa 58
Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :
Les informations transmises par le président du conseil départemental doivent être adéquates, pertinentes et, au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées, limitées à ce qui est nécessaire.

Objet

Afin de protéger davantage la vie privée et les informations des usagers, il convient d’encadrer le partage d’informations en précisant que celles transmises par le président du conseil départemental aux organismes du réseau France travail, doivent « être adéquates, pertinentes et, au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées, limitées à ce qui est nécessaire ».

Tel est l’objet de cet amendement des sénatrices et sénateurs du groupe écologiste.

 






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N° 571

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéas 61 et 62
Supprimer ces alinéas.

Objet

L’article 3 prévoit que le département puisse transmettre les informations concernant un allocataire du RSA suivi à tout le réseau France Travail, ce qui n’est pas sans incidence en termes de risques de protection des données.

De plus le texte inclut dans le réseau France Travail, les « organismes de sécurités sociales » au lieu des « organismes débiteurs de prestations familiales » (CAF et MSA). Ainsi sont désormais intégrées au partage des informations toutes les institutions et organisations sociales, dans un partage complet des données entre l'ensemble des organismes parties prenantes.

Afin de lutter contre les risques qu’implique un si large partage des données, cet amendement des sénatrices et sénateurs du groupe écologiste vise à rétablir le partage des données pour les seuls organismes débiteurs de prestations sociales.






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N° 572

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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N° 573

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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N° 574 rect.

11 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 4


Alinéas 5, 8, 11, 13, 14, 15, 21, 22, 24, 28, 31, 42, 48, 57, 67, 68, 71 et 75

Remplacer le mot :

Travail

par le mot :

Emploi

Objet

Le projet de loi du Ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion est un projet relevant d’une politique d’emploi visant l’obtention d’un taux (officiel) d’emploi à 5 %, quels que soient les emplois et leurs qualité, une politique faisant porter sur les demandeurs d’emploi et sur les allocataires du RSA la charge de résoudre la question (faussement paradoxale en regard des millions de chômeurs et du halo de chômage) des emplois durablement vacants, y compris par le renforcement des sanctions, la baisse et la privation des prestations (Cf. réformes de l’assurance chômage) et les suspensions de RSA (privant de toute ressource de subsistance l’allocataire et sa famille) moyen ultime d’obliger à accepter des emplois malgré la crise d’attractivité.

Le projet de loi promet aussi un accompagnement renforcé, intensif, personnalisé et de lever les freins à la (re)prise d’emploi, notamment par une réforme de la gouvernance de l’accueil du jeune enfant, là encore sans aucune mesure pour s’attaquer à la crise de l’attractivité des métiers de la petite enfance qui entraine aujourd’hui des fermetures de berceaux.

Tout cela par une refonte de la gouvernance des politiques d’emploi et d’insertion.

Force est de constater qu’à l’instar de la réforme des retraites, la question du travail, de l’attractivité des métiers, de la signification du mouvement massif de démissions, de la crise du travail (et non de sa valeur) donc des questions essentielles et d’actualité qui se posent à notre société, sont totalement absentes de la loi et non traitées, prétendument reportées alors qu’elles devraient la précéder (à l’instar de ce qui s’est passé pour la loi retraite).

Aussi, il n’y a aucune raison que Pôle emploi devienne et se nomme opérateur France Travail et que le réseau soit également nommé France Travail. Ainsi la commission a adopté l’amendement de la rapporteure maintenant le nom de Pôle emploi pour le seul opérateur.

Convaincu que le choix de France Travail n’est pas adapté, nous proposons donc de nommer de manière appropriée le futur réseau France Emploi, en attente d’une autre loi relevant le défi de l’insertion qui pourra se nommer France Insertion, dans le cadre d’un Service Public de l’Emploi et de l’Insertion.






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N° 575 rect.

11 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 5


Alinéas 14, 16, 18, 19, 20, 22, 23, 24, 27 et 28

Remplacer le mot :

Travail

par le mot :

Emploi

Objet

Le projet de loi du Ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion est un projet relevant d’une politique d’emploi visant l’obtention d’un taux (officiel) d’emploi à 5 %, quels que soient les emplois et leurs qualité, une politique faisant porter sur les demandeurs d’emploi et sur les allocataires du RSA la charge de résoudre la question (faussement paradoxale en regard des millions de chômeurs et du halo de chômage) des emplois durablement vacants, y compris par le renforcement des sanctions, la baisse et la privation des prestations (Cf. réformes de l’assurance chômage) et les suspensions de RSA (privant de toute ressource de subsistance l’allocataire et sa famille) moyen ultime d’obliger à accepter des emplois malgré la crise d’attractivité.

Le projet de loi promet aussi un accompagnement renforcé, intensif, personnalisé et de lever les freins à la (re)prise d’emploi, notamment par une réforme de la gouvernance de l’accueil du jeune enfant, là encore sans aucune mesure pour s’attaquer à la crise de l’attractivité des métiers de la petite enfance qui entraine aujourd’hui des fermetures de berceaux.

Tout cela par une refonte de la gouvernance des politiques d’emploi et d’insertion.

Force est de constater qu’à l’instar de la réforme des retraites, la question du travail, de l’attractivité des métiers, de la signification du mouvement massif de démissions, de la crise du travail (et non de sa valeur) donc des questions essentielles et d’actualité qui se posent à notre société, sont totalement absentes de la loi et non traitées, prétendument reportées alors qu’elles devraient la précéder (à l’instar de ce qui s’est passé pour la loi retraite).

Aussi, il n’y a aucune raison que Pôle emploi devienne et se nomme opérateur France Travail et que le réseau soit également nommé France Travail. Ainsi la commission a adopté l’amendement de la rapporteure maintenant le nom de Pôle emploi pour le seul opérateur.

Convaincu que le choix de France Travail n’est pas adapté, nous proposons donc de nommer de manière appropriée le futur réseau France Emploi, en attente d’une autre loi relevant le défi de l’insertion qui pourra se nommer France Insertion, dans le cadre d’un Service Public de l’Emploi et de l’Insertion.






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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 6


Alinéa 5

Remplacer le mot :

Travail

par le mot :

Emploi

Objet

Le projet de loi du Ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion est un projet relevant d’une politique d’emploi visant l’obtention d’un taux (officiel) d’emploi à 5 %, quels que soient les emplois et leurs qualité, une politique faisant porter sur les demandeurs d’emploi et sur les allocataires du RSA la charge de résoudre la question (faussement paradoxale en regard des millions de chômeurs et du halo de chômage) des emplois durablement vacants, y compris par le renforcement des sanctions, la baisse et la privation des prestations (Cf. réformes de l’assurance chômage) et les suspensions de RSA (privant de toute ressource de subsistance l’allocataire et sa famille) moyen ultime d’obliger à accepter des emplois malgré la crise d’attractivité.

Le projet de loi promet aussi un accompagnement renforcé, intensif, personnalisé et de lever les freins à la (re)prise d’emploi, notamment par une réforme de la gouvernance de l’accueil du jeune enfant, là encore sans aucune mesure pour s’attaquer à la crise de l’attractivité des métiers de la petite enfance qui entraine aujourd’hui des fermetures de berceaux.

Tout cela par une refonte de la gouvernance des politiques d’emploi et d’insertion.

Force est de constater qu’à l’instar de la réforme des retraites, la question du travail, de l’attractivité des métiers, de la signification du mouvement massif de démissions, de la crise du travail (et non de sa valeur) donc des questions essentielles et d’actualité qui se posent à notre société, sont totalement absentes de la loi et non traitées, prétendument reportées alors qu’elles devraient la précéder (à l’instar de ce qui s’est passé pour la loi retraite).

Aussi, il n’y a aucune raison que Pôle emploi devienne et se nomme opérateur France Travail et que le réseau soit également nommé France Travail. Ainsi la commission a adopté l’amendement de la rapporteure maintenant le nom de Pôle emploi pour le seul opérateur.

Convaincu que le choix de France Travail n’est pas adapté, nous proposons donc de nommer de manière appropriée le futur réseau France Emploi, en attente d’une autre loi relevant le défi de l’insertion qui pourra se nommer France Insertion, dans le cadre d’un Service Public de l’Emploi et de l’Insertion.






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11 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 7


Alinéa 14

Remplacer les mots :

réseau France Travail

par les mots :

réseau France Emploi

Objet

Le projet de loi du Ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion est un projet relevant d’une politique d’emploi visant l’obtention d’un taux (officiel) d’emploi à 5 %, quels que soient les emplois et leurs qualité, une politique faisant porter sur les demandeurs d’emploi et sur les allocataires du RSA la charge de résoudre la question (faussement paradoxale en regard des millions de chômeurs et du halo de chômage) des emplois durablement vacants, y compris par le renforcement des sanctions, la baisse et la privation des prestations (Cf. réformes de l’assurance chômage) et les suspensions de RSA (privant de toute ressource de subsistance l’allocataire et sa famille) moyen ultime d’obliger à accepter des emplois malgré la crise d’attractivité.

Le projet de loi promet aussi un accompagnement renforcé, intensif, personnalisé et de lever les freins à la (re)prise d’emploi, notamment par une réforme de la gouvernance de l’accueil du jeune enfant, là encore sans aucune mesure pour s’attaquer à la crise de l’attractivité des métiers de la petite enfance qui entraine aujourd’hui des fermetures de berceaux.

Tout cela par une refonte de la gouvernance des politiques d’emploi et d’insertion.

Force est de constater qu’à l’instar de la réforme des retraites, la question du travail, de l’attractivité des métiers, de la signification du mouvement massif de démissions, de la crise du travail (et non de sa valeur) donc des questions essentielles et d’actualité qui se posent à notre société, sont totalement absentes de la loi et non traitées, prétendument reportées alors qu’elles devraient la précéder (à l’instar de ce qui s’est passé pour la loi retraite).

Aussi, il n’y a aucune raison que Pôle emploi devienne et se nomme opérateur France Travail et que le réseau soit également nommé France Travail. Ainsi la commission a adopté l’amendement de la rapporteure maintenant le nom de Pôle emploi pour le seul opérateur.

Convaincu que le choix de France Travail n’est pas adapté, nous proposons donc de nommer de manière appropriée le futur réseau France Emploi, en attente d’une autre loi relevant le défi de l’insertion qui pourra se nommer France Insertion, dans le cadre d’un Service Public de l’Emploi et de l’Insertion.






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N° 578

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LE HOUEROU


ARTICLE 4


Alinéa 44

Compléter cet alinéa par les mots :

ainsi que de représentants des structures mentionnées par l’article L. 5132-4

Objet

Cet amendement vise à garantir la présence des Structures de l’insertion par l’activité économique (SIAE), actrices incontournables du plein emploi solidaire, au sein des instances de gouvernance au niveau départemental (2°), au niveau local (3°), au niveau régional (4°), ainsi qu’au niveau national (5°) déployées dans le cadre de France Travail.

La rédaction actuelle du projet de loi ne précise pas la place des SIAE dans le schéma de la gouvernance locale et de la gouvernance départementale de France Travail. Pour autant, ces acteurs de l’insertion agissent au plus près des personnes les plus éloignées de l’emploi, dans leurs actions de repérage, d’accompagnement et de formation. Elles agissent sur les freins dits périphériques pour favoriser l’accès à l’emploi durable des personnes en situation de précarité et sont également un maillon important du développement économique territorial.

Par ailleurs, les SIAE sont actuellement déjà réunies dans des instances locales et départementales comme par exemple les Conseils départementaux d’insertion par l’activité économique (CDIAE). Ce sont ces instances qui permettent de définir collectivement, en lien étroit avec les services de l’Etat et les collectivités territoriales, la stratégie en matière d’insertion par l’activité économique. Ainsi, si les CDIAE sont amenés à disparaître dans la nouvelle organisation de France Travail, il parait nécessaire d’inclure les SIAE dans les nouvelles instances de gouvernance et de les doter d’une voix délibérative.

Cet amendement est soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), CHANTIER école, Coorace, Emmaüs France, la Fédération des Entreprises d’Insertion (FEI), Le Mouvement des Régies, l’Union Nationale des Associations Intermédiaires (UNAI).

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des acteurs de la solidarité. 






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N° 579

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 10


I. – Alinéa 2

Rétablir le 1° dans la rédaction suivante :

1° L’article L. 214-1 est complété par deux paragraphes ainsi rédigés :

« II. – La politique d’accueil du jeune enfant est conduite dans le cadre d’une stratégie nationale adoptée par arrêté du ministre chargé de la famille, après concertation des représentants des collectivités locales, de la branche famille de la sécurité sociale, des professionnels de la petite enfance, des gestionnaires publics et privés de modes d’accueil et des familles, qui détermine notamment des priorités et objectifs nationaux pluriannuels en matière :

« 1° De développement quantitatif et qualitatif de l’offre d’accueil du jeune enfant ;

« 2° D’emplois, de compétences et de qualifications dans le secteur de l’accueil du jeune enfant, ainsi que de besoins nationaux de formation professionnelle qui en découlent.

« III. – L’État, les collectivités territoriales et les organismes de sécurité sociale participent, dans les conditions prévues par le présent livre et par la deuxième partie du code de la santé publique, à la politique d’accueil du jeune enfant en tenant compte des priorités et objectifs nationaux mentionnés au II. » ;

II. – Alinéa 34

Rétablir le 6° dans la rédaction suivante :

« 6° Le quatrième alinéa de l’article L. 214-5 est ainsi rédigé :

« Le comité départemental des services aux familles établit un schéma départemental des services aux familles pluriannuel, en tenant compte des objectifs nationaux pluriannuels de la stratégie nationale mentionnée à l’article L. 214-1 et des besoins territoriaux en matière de services aux familles. Son contenu est précisé par décret. » ;

III. – Alinéa 44

Rétablir le IV dans la rédaction suivante :

IV. – Le I de l’article L. 2111-1 du code de la santé publique est ainsi modifié :

a) Après les mots : « et infantile », sont insérés les mots : « relevant des 1° à 3° et 5° du II du présent article » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Dans le cadre de la stratégie nationale prévue au II de l’article L. 214-1 du code de l’action sociale et des familles, des priorités pluriannuelles d’actions en matière de protection et de promotion de la santé maternelle et infantile relevant du 4° du II du présent article sont fixées par le ministre chargé de la famille, en concertation avec les représentants des départements et en articulation avec les priorités définies au premier alinéa, dans des conditions fixées par voie réglementaire. »

Objet

La pluralité des acteurs mettant en œuvre la politique d’accueil du jeune enfant et les enjeux de coordination de ces acteurs pour porter des orientations partagées sont régulièrement identifiés comme un frein au déploiement d’un véritable service public de l’accueil du jeune enfant.

A l’heure actuelle, seule la branche Famille de la sécurité sociale se voit assigner des objectifs de développement de places d’accueil relevant de la prestation de service unique. Cela représente moins de la moitié du nombre de places d'accueil.

Par ailleurs, les conventions d’objectifs et de gestion (COG) de la branche Famille ne permettent pas d'aborder l’ensemble des enjeux qui irriguent le secteur de la petite enfance : formation des professionnels, autorisation et contrôle des établissements d’accueil, agrément des assistants maternels… Les régions, principal acteur de la formation des professionnels de la petite enfance, les départements, qui autorisent et contrôlent les modes d'accueil, ne sont pas concernés par les objectifs de la COG entre l’Etat et la branche Famille. Or, la création de places ou la qualité de l’accueil des jeunes enfants sont intimement liées à la formation des professionnels et à l’accompagnement que peuvent réaliser les services départementaux de protection maternelle et infantile. 

Sur le modèle de ce qui existe en matière de santé publique, le pilotage par le biais d’une stratégie nationale permettrait la réunion des différentes parties prenantes (en particulier la branche Famille, les communes ou leurs groupements, les régions et les départements) autour d’objectifs partagés.

Cet amendement propose donc de rétablir la disposition supprimée en commission prévoyant la formalisation d'une telle stratégie nationale. 

Cette méthode répond au besoin, souligné par le récent rapport de l’IGAS relatif à la qualité de l’accueil et à la prévention de la maltraitance dans les crèches, de doter le secteur de la petite enfance d’un cap clair et fédérateur.

Il est proposé que les objectifs assignés aux services départementaux de protection maternelle et infantile qui relèvent de l’accueil du jeune enfant (à savoir « la surveillance et le contrôle des établissements et services d'accueil des enfants de moins de six ans ainsi que le contrôle, la surveillance et l'accompagnement des assistants maternels mentionnés à l'article L. 421-1 du code de l'action sociale et des familles ») soient pris par arrêté du ministre chargé de la famille en concertation avec les représentants des départements et en cohérence avec la stratégie nationale précédemment évoquée.

Cet amendement de rétablissement est enrichi de dispositions issues des discussions en commission, et reprend également une recommandation du Conseil de l’enfance et de l’adolescence du Haut conseil à la famille, l’enfance et à l’âge émise dans son avis du 26 mai dernier sur l’article 10 du présent projet de loi. Il s’agit, tel que proposé notamment par la présidente de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation, de préciser que les représentants des collectivités locales, de la branche famille de la sécurité sociale, des professionnels de la petite enfance, des gestionnaires publics et privés de modes d’accueil et des familles seront bien associés à l’élaboration de la stratégie nationale.

Pour avoir un pilotage cohérent de la politique d’accueil du jeune enfant, il est par ailleurs proposé que les schémas départementaux des services aux familles – qui existent déjà – tiennent compte des orientations fixés dans la stratégie nationale d’accueil du jeune enfant, en les déclinant bien sûr à la lumière des réalités locales. La diversité des points de vue sera là aussi prise en compte, par le biais de la composition de ce comité qui associe l’ensemble des représentants des parties prenantes au niveau local.






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(n° 802 , 801 )

N° 580

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 10


Alinéa 47

Remplacer l’année :

2026

par l’année :

2025

Objet

Cet amendement vise à rétablir l’entrée en vigueur des compétences d’autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant au 1er septembre 2025.

La politique d'accueil du jeune enfant fait face à de nombreux défis (places d'accueil en nombre insuffisant, qualité d'accueil inégale, pénuries de professionnels) qui appellent une mobilisation rapide de tous les acteurs.

Les caisses d’allocations familiales seront mobilisées dès le second semestre 2023, dans le cadre du déploiement de la convention d’objectifs et de gestion (COG) 2023 – 2027 signée entre l’Etat et la Cnaf. Elle apportera de nouveaux leviers financiers pour les communes ou leurs groupements. En effet, le fonds national d’action sociale est doté de 1,5 milliards d’euros supplémentaires entre 2022 et 2027 sur le champ de la petite enfance, soit plus de trois fois l’augmentation prévue entre 2017 et 2022. Ainsi, au total, cumulé sur les 5 prochaines années, ce sont près de 6 milliards d’euros supplémentaires qui seront consacrés à la petite enfance. Par ailleurs, la COG prévoit des ressources humaines supplémentaires, à hauteur de 100 ETP, dédiées à l’accompagnement des communes et des porteurs de projets.

Aussi, le bloc communal pourra se saisir dès l’adoption de la loi des outils d’accompagnement financier et humain mis à leur disposition par les Caf pour développer des relais petite enfance ou pour établir un schéma pluriannuel de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant.

Par ailleurs, certaines dispositions de l’article 10 entreront en vigueur dès la promulgation de la loi. C’est par exemple le cas des mesures relatives à la mobilisation des régions en matière de définition des besoins de formation des professionnels de la petite enfance.

Il est proposé de laisser un temps supplémentaire au bloc communal, afin de leur permettre notamment de préparer, le cas échéant, le transfert de leur compétence d’autorité organisatrice de l’accueil du jeune enfant. Cette échéance correspond par ailleurs à la date d'entrée en vigueur de la réforme du complément mode de garde qui permet de lever les freins d'accessibilité financière à l'accueil individuel.






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N° 581

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE 10


Alinéa 33

Rétablir les II et III dans la rédaction suivante :

« II. – Au vu des réponses apportées par l’autorité organisatrice, le représentant de l’État dans le département peut, après avis du comité départemental des services aux familles, lui préciser les éléments qu’il lui appartient de mettre en œuvre, dans un délai qu’il fixe, pour respecter ses obligations.

« III. – A défaut de mise en œuvre de tout ou partie des obligations au terme du délai mentionné au II, le représentant de l’État dans le département peut, après avis du comité départemental des services aux familles :

« 1° En cas de manquement à l’obligation prévue au troisième alinéa du II de l’article L. 214-1-3, ou d’incompatibilité entre le schéma établi par l’autorité organisatrice et le schéma mentionné à l’article L. 214-5, mandater l’organisme débiteur des prestations familiales qu’il désigne en vue qu’il établisse un projet de schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant qu’il soumet à l’autorité organisatrice dans un délai de trois mois.

« Dans un délai de deux mois à compter de la réception du projet de schéma pluriannuel par l’autorité organisatrice, le représentant de l’État dans le département le rend opposable, après avis du comité départemental des services aux familles, en y apportant, le cas échéant, ses amendements ainsi que ceux proposés par l’autorité organisatrice. » ;

« 2° En cas de manquement à l’obligation prévue au quatrième alinéa du II de l’article L. 214-1-3, mandater l’organisme débiteur des prestations familiales qu’il désigne en vue qu’il établisse un projet de création de relais petite enfance, qu’il soumet à l’approbation de l’autorité organisatrice dans un délai de trois mois. » ;

Objet

Cet amendement vise à rétablir les dispositions du projet de loi supprimées en commission garantissant la mise en œuvre d’une politique d'accueil du jeune enfant sur tout le territoire. Il décline les modalités d'intervention du comité départemental des services aux familles et du représentant de l'Etat dans le département lorsqu'une autorité organisatrice ne parvient pas (ou partiellement) à mettre en œuvre les compétences qui lui incombent.

Il s'agit d'une procédure graduée, qui favorise l'échange et la recherche de solutions partenariales, avec l'ensemble des acteurs rassemblés dans le comité départemental des services aux familles.

La première étape est de proposer un temps d'échange sur les causes des difficultés rencontrées par l'autorité organisatrice. Celles-ci peuvent notamment tenir aux caractéristiques sociodémographiques du territoire (par exemple une diminution du nombre de naissances), au potentiel fiscal, aux difficultés à mobiliser un soutien financier et une expertise suffisants, ou à la bonne couverture en mode d’accueil dans les territoires limitrophes permettant ainsi de couvrir les besoins des familles. Le président du comité départemental des services aux familles peut également proposer un délai supplémentaire pour que l’autorité organisatrice prenne de nouvelles mesures. Lors de cette première phase d'échanges, les acteurs de l’accueil du jeune enfant, tous membres de ce comité départemental, notamment le département et la Caf, doivent apporter leur appui et tout mettre en oeuvre pour aider l'autorité organisatrice à trouver des solutions.

Ce n'est qu'en dernier recours que le représentant de l'Etat dans le département peut demander à la caisse d'allocation familiale d'intervenir pour élaborer un schéma pluriannuel de maintien et de développement de l'offre d'accueil ou un projet de relais petite enfance. L'intention du Gouvernement est de recourir le moins possible à cette issue de dernier recours.

Néanmoins, c’est cette disposition qui permet d’assurer l'équité territoriale dans le déploiement de la politique d'accueil du jeune enfant, et donc de garantir aux familles, où qu’elles vivent, une réponse à leurs légitimes attentes, la recherche d’un mode de garde constituant la première attente des Français à l’égard de la politique familiale et donc un des freins à la natalité.

Cette disposition, travaillée en concertation avec les associations de collectivité durant le premier semestre 2023, s’inscrit dans le droit fil d’une des recommandations du Conseil économique, social et environnemental dans son avis de mars 2022 relatif au service public petite enfance, qui demandait la création d’une compétence petite enfance confiée aux collectivités tout en assurant l’effectivité de cette compétence avec un Etat garant.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(n° 802 , 801 )

N° 582 rect.

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

MM. KANNER et MAGNER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 583

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mme MEUNIER


ARTICLE 10


I. – Alinéa 18

Après le mot :

inventaire

insérer les mots :

et évalue l’accessibilité financière et géographique

II. – Après l’alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° S’assure de l’accessibilité de l’offre visée au 1° aux enfants de familles rencontrant des difficultés du fait de leurs conditions de vie ou de travail, de leur état de santé ou d’une situation de handicap, ou en raison de la faiblesse de leurs ressources ;

III. – Alinéa 37

Après le mot :

difficultés

insérer les mots :

financières et géographiques

Objet

L’absence de solution d’accueil pour l’enfant constitue l’un des principaux freins d’accès ou de retour à l’emploi. Les raisons sont multiples : un nombre insuffisant de places d’accueil, des accueils d’enfants dont les parents sont déjà en emploi privilégiés, une offre inaccessible financièrement ou trop éloignée géographiquement, des modes d’accueil peu adaptés aux besoins spécifiques de certains enfants…

Outre le développement quantitatif et qualitatif, le présent amendement propose de faire de l’accessibilité de l’offre d’accueil et des multiples enjeux qu’elle recouvre un axe à part entière du schéma pluriannuel de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant.

Il inscrit donc cet enjeu d’accessibilité au sein du schéma pluriannuel, nouvelle compétence des communes de plus de 3 500 habitants.

Il prévoit que les zones carencées en offres d'accueil accessibles soient ciblées par les dispositifs de soutien des CAF.

Cet amendement est porté conjointement avec l’UNIOPSS et APF France Handicap.






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(n° 802 , 801 )

N° 584

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 585

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme GACQUERRE


ARTICLE 2



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 586

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DEVINAZ, Mmes MEUNIER, CARLOTTI et MONIER et MM. PLA, REDON-SARRAZY, TEMAL et TISSOT


ARTICLE 10


I. – Après l’alinéa 8

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Renforcer l’accessibilité de l’offre d’accueil du jeune enfant pour tous les enfants et leur famille.

II. – Alinéa 18

Après le mot :

inventaire,

insérer les mots :

et évalue l’accessibilité financière et géographique

III. – Après l’alinéa 22

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° S’assure de l’accessibilité de l’offre d’accueil aux enfants de familles rencontrant des difficultés du fait de leurs conditions de vie ou de travail, de leur état de santé ou d’une situation de handicap, ou en raison de la faiblesse de leurs ressources.

IV. – Alinéa 37

1° Après le mot :

insuffisante

insérer les mots :

, peu diversifiée

2° Après les mots :

des difficultés

insérer les mots :

financières et géographiques

Objet

L’absence de solution d’accueil pour l’enfant constitue l’un des principaux freins d’accès ou de retour à l’emploi. Les raisons sont multiples : un nombre insuffisant de places d’accueil, des accueils d’enfants dont les parents sont déjà en emploi privilégiés, une offre inaccessible financièrement ou trop éloignée géographiquement, des modes d’accueil peu adaptés aux besoins spécifiques de certains enfants…

Outre le développement quantitatif et qualitatif, le présent amendement propose de faire de l’accessibilité de l’offre d’accueil et des multiples enjeux qu’elle recouvre un axe à part entière de la stratégie des autorités organisatrices.

Amendement travaillé avec l?Union nationale interfédérale des ?uvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (UNIOPSS) et l?Association des Collectifs Enfants Parents Professionnels (ACEPP)






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(n° 802 , 801 )

N° 587

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

M. DEVINAZ, Mmes MEUNIER, CARLOTTI et MONIER et MM. PLA, REDON-SARRAZY, TEMAL et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le bilan des travaux de la mission du comité de filière « petite enfance » sur la valorisation des métiers.

Objet

Insuffisance des recrutements, mauvaises conditions d’accueil de l’enfant, dégradation de la qualité de travail se renforcent les unes les autres et finalement, contribuent au manque d’attractivité des métiers de la petite enfance.

Le CESE estime « tout de même étrange, de faire de la petite enfance une priorité et de ne pas trouver de professionnels, dans un secteur crucial avec des besoins de recrutements et de formation »

Pourtant, le développement et le bien-être de l’enfant doivent être au centre des décisions prises en matière d’accueil. Boris Cyrulnik, président de la commission des 1 000 premiers jours l’a rappelé : les premières années de vie d’un enfant sont une période particulièrement critique pour son développement socio-émotionnel, psychomoteur et cognitif. La sécurisation de l’environnement, durant la petite enfance, est primordiale pour la santé globale et le bien-être tout au long de la vie. La contribution des adultes qui entourent le bébé ainsi que du mode d’accueil à l’épanouissement de l’enfant dans les premières années de sa vie, quand les parents le confient et s’absentent, est démontrée.

En ce qui concerne l’accueil collectif, de trop nombreux établissements refusent des inscriptions en raison de leurs difficultés à recruter, qui touchent les différents métiers. Le constat est connu et la situation va s’aggraver : la pyramide des âges annonce une augmentation des départs en retraite.

Il est important de renforcer le contenu des formations et d’intégrer dans un tronc commun l’évolution des connaissances, notamment sur le développement socio-émotionnel, psychomoteur et cognitif de l’enfant ainsi que la connaissance des réalités des différentes familles, afin d’instaurer la confiance nécessaire avec tous les parents. La formation continue doit être matériellement rendue possible.

Impérative pour la qualité de l’accueil de l’enfant, l’amélioration des conditions d’exercice de ce métier est aussi nécessaire pour accroître l’attractivité de la profession.

Il est temps d’en finir avec les visions stéréotypées et fantasmées dont les professions de la petite enfance sont l’objet. Des campagnes de communication auprès des services d’orientation des élèves ou via une plus grande ouverture de stages d’observations dans les établissements permettraient de changer leur image : le rôle majeur de ces professions pour le développement de l’enfant, leur contribution à l’éducation, et au-delà, leur rôle social et sociétal, doivent être assumés et réaffirmés. C’est aussi en valorisant auprès des collégiens/collégiennes et lycéens/lycéennes les compétences développées par les professionnels et professionnelles dans leur diversité, mais toujours autour de l’intérêt de l’enfant, que l’on renforcera l’attractivité de ces métiers.


    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 588

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. DEVINAZ, Mmes MEUNIER, CARLOTTI et MONIER et MM. PLA, REDON-SARRAZY, TEMAL et TISSOT


ARTICLE 10


Après l’alinéa 8

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Organiser un temps d’échange annuel avec les équipes pédagogiques de chaque mode d’accueil mentionnés au même I.

Objet

Le dernier rapport de l’IGAS sur la qualité de l’accueil et à la prévention de la maltraitance dans les crèches soulignait l’hétérogénéité des situations.

Tirer les conséquences de l’importance de l’implication des professionnels et professionnelles dans ces missions devient une exigence, la définition de leur temps de travail n’étant pas toujours en ligne avec la réalité de cet investissement. Les temps de réunion, d’échanges, de coordination, doivent être mieux reconnus. Pour les assistantes maternelles, la facilitation et l’accompagnement de la relation avec les parents employeurs contribueront aussi à l’amélioration des conditions d’exercice du métier et donc à son attractivité. Les pouvoirs publics ont leur rôle à jouer en créant les conditions d’une relation transparente, apaisée et facilitée.

Il est essentiel que les communes, devenues autorités organisatrices de la petite enfance soit en contact régulier avec les personnels en charge de l’encadrement des enfants.

Les temps d’analyse de la pratique professionnelle et les temps de réunion et de concertation ne sont pas assez nombreux. Cet échange annuel prévu dans le présent amendement permettra notamment d’identifier des risques, des difficultés, des fragilités évitant ainsi les drames irréversibles que nous avons malheureusement connus dans certains établissements.

Le prévention des risques et les échanges réguliers sont indispensables à la stabilité et la sérénité des équipes.






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(n° 802 , 801 )

N° 589

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DEVINAZ, Mmes MEUNIER, CARLOTTI et MONIER et MM. PLA, REDON-SARRAZY, TEMAL et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le bilan des schémas départementaux et de leurs effets sur l’adéquation de l’offre aux besoins locaux et présente un premier bilan de la mise en place et du fonctionnement des nouveaux comités départementaux de service aux familles.

Objet

Le schéma départemental des services aux familles est élaboré tous les 5 ans sous l’autorité du Préfet et animé par la Caisse d’allocation familiale Sur la base d’un diagnostic commun des besoins sur le territoire, partagé entre les différents acteurs du département (CAF ou MSA, communes, éducation nationale, UDAF…), il a pour objectif aussi bien de développer des services aux familles (solution d’accueil pour les jeunes enfants et dispositifs de soutien à la parentalité) que de réduire les inégalités territoriales dans l’accès à ces services.

Plus récemment, des comités départementaux des services aux familles (CDSF) ont été créés par l’ordonnance du 19 mai 2021et doivent être mis en place dans tous les départements. Ce sont des instances de réflexion, de conseil, de proposition et de suivi, pour toute question relative à l’organisation, le fonctionnement, le maintien et le développement des services aux familles. Le CDSF a la charge d’assurer la coordination des acteurs intervenant dans le champ de l’accueil du jeune enfant et du soutien à la parentalité. 

Le conseil économique, social et environnemental (CESE) rappelle dans un récent rapport que les schémas départementaux permettent aux différents acteurs de poser un diagnostic partagé, ce qui est en soi positif, mais ils fonctionnent de façon très inégale selon les départements. Surtout, il n’a pas été dressé de bilan de leurs effets sur l’offre d’accueil. On peut également s’interroger sur l’échelle à laquelle cette évaluation est effectuée : dans certains départements, les situations sont inégales et y recourir au niveau du « bassin de vie » pourrait être plus pertinent.

De la même façon, avant de généraliser et appliquer une réforme structurelle, il est nécessaire d’assurer un suivi des nouveaux comités départementaux de services aux familles afin de déterminer leur rôle effectif dans l’amélioration de la gouvernance de la politique de la petite enfance.






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(n° 802 , 801 )

N° 590 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CHASSEING, Alain MARC et GRAND, Mme MÉLOT et M. LAGOURGUE


ARTICLE 5



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 591 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. CANÉVET et LAUGIER, Mme DINDAR, MM. MIZZON, CADIC, KERN et LONGEOT, Mme BILLON et MM. MOGA, HINGRAY et DUFFOURG


DIVISION ADDITIONNELLE APRÈS TITRE V : DISPOSITIONS APPLICABLES DANS LES TERRITOIRES D'OUTRE-MER


I. – Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La première phrase de l’article L. 322-6 du code de la sécurité intérieure est complétée par les mots : « , ainsi que les appareils de jeux dont le fonctionnement repose sur l’adresse et proposés au public dans des salles d’amusement familial ».

II. – En conséquence, faire précéder cet article d’une division additionnelle et de son intitulé ainsi rédigés :

Titre ... :

Développer les salles d’amusement familial dans un objectif de plein emploi

Objet

Les salles d’amusement familial sont des lieux dédiés au divertissement des familles, leur proposant une large offre d’activités, du jeu d’arcade traditionnel sur écran aux jeux d’adresse. Ces salles installées de manière individuelle, en ville, soit faisant partie de complexes mêlant plusieurs activités de loisirs (bowling, billards, etc), s’adressent généralement à un jeune public. Elles disposent généralement d’espaces de restauration. 

La législation actuelle ne permet pas un plein développement de ces salles d’amusement familial. Face à leur déclin en France (il y avait plusieurs centaines de salles équipées de jeux automatiques il y a trente ans, il n’en reste plus que trois), cas isolé en Europe, il apparaît nécessaire de permettre à tout un secteur de renouer avec la croissance, qui serait rendue possible par l’autorisation d’exploiter des jeux d’adresse à récompenses. Au regard du développement de ce secteur à l’échelle européenne, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou encore en Espagne, la France aurait beaucoup à gagner économiquement et en termes d’emploi.

Aujourd’hui, les jeux d’adresse à récompenses sont encore à tort assimilés à des jeux de hasard, contrôlés par l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ), alors qu’ils ne présentent pas de risque particulier. Le présent amendement ne vise pas à bouleverser la législation française, mais bien à permettre aux salles d’amusement familial et aux espaces de loisir d’exploiter des jeux d’adresse à récompense (mini baskets, palets, mini bowlings…), véritables relais de croissance dont tout le secteur a besoin pour être à nouveau source d’emplois non délocalisables (environ 10 000 selon les projections de l’Alliance pour les centres de loisirs familiaux) à travers l’ensemble du territoire.

A titre d’exemple, plusieurs projets de salles d’amusement familial ont été lancés dans le Finistère. SpeedPark, un grand complexe de loisirs couvert, de plus de 5 000 m2, est en construction à Brest et devrait ouvrir à l’automne 2023. Avec un bowling de 22 pistes, un laser game ou encore du karaoké, cette salle devrait créer 40 emplois temps plein (ETP). Du côté de Quimper, le complexe Good time, abritant 6 000 m2 d'activités de loisirs en intérieur (bowling, escape game, trampoline, etc.), devrait également ouvrir ses portes en 2023. Ce grand complexe fera travailler une centaine de personnes (60 ETP). Cela illustre la nécessité de faciliter le développement des salles d’amusement familial.

Tel est l'objet du présent amendement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 592 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

M. CANÉVET, Mme GACQUERRE, M. LAUGIER, Mmes FÉRAT, DINDAR et GUIDEZ, MM. MIZZON, CADIC, KERN et LONGEOT, Mme BILLON et MM. MOGA, HINGRAY et DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les deuxième à dernier alinéas de l’article L. 5422-12 du code du travail sont supprimés.

Objet

La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a créé un bonus-malus sur la cotisation patronale d’assurance chômage.  Ce dispositif de bonus-malus de la contribution d'assurance chômage a été prolongé jusqu'au 31 août 2024. 

L’objectif de ce bonus-malus était de limiter le recours aux contrats courts, définis comme des contrats à durée déterminée (CDD) d'une durée inférieure à 1 mois par la DARES, en modulant les cotisations patronales d’assurance chômage.

 Or, depuis plusieurs années, on constate des difficultés croissantes de recrutement. Dans une étude de 2022, Pôle Emploi estime entre 255 000 et 390 000 le nombre d’embauches abandonnées par les entreprises, faute de candidats. Dans son récent rapport du 29 juin 2023 intitulé « Former pour aujourd'hui et pour demain : les compétences, enjeu de croissance et de société », la délégation sénatoriale aux entreprises note qu’en 2022 et 2023, les tensions de recrutement déclarées par les entreprises ont atteint de nouveaux sommets. Deux tiers des entreprises françaises rencontrent des difficultés à pourvoir les postes disponibles. Cette pénurie de candidats touche des activités essentielles à la vie de la Nation : métiers du soin, de l’industrie, du bâtiment, des transports… 119 métiers étaient ainsi en tension en 2019, contre 50 en 2015. 

En 2022, 6 565 entreprises ont vu leur taux de cotisation à l’assurance chômage relevé. Ce malus pénalise des entreprises connaissant déjà des difficultés de recrutement croissantes.

De plus, les CDD, visés par ce dispositif du bonus-malus, ne représentent que 2 % des fins de contrat prises en compte.

Cet amendement vise donc à supprimer le bonus-malus sur la cotisation patronale d’assurance chômage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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N° 593

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


Alinéa 21

1° Remplacer les mots :

les plans locaux pour l’insertion et l’emploi

par les mots :

les organismes chargés de la mise en œuvre des plans

2° Remplacer les mots :

les maisons de l’emploi mentionnées

par les mots :

les organismes mentionnés

Objet

Le gouvernement n'avait pas souhaité lister tous les acteurs participants à l'insertion et aux besoins des employeurs, certains étant propres à chaque territoire et la plupart d’entre eux étant visés par les dispositions du III du futur article L. 5311-7 du code du travail ; c’est le cas des plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE) et des maisons de l’emploi (MDE) qui sont au nombre des organismes publics ou privés mentionnés au 1° de l'article L. 5311-4 du même code, article qui mentionne les organismes habituellement désignés comme le «  troisième cercle » du service public de l’emploi.

Toutefois, le gouvernement propose de garder la référence aux articles du code du travail relatifs aux PLIE et MDE tout en retirant la mention nominale des deux organismes. Il procède également à une précision en désignant expressément les organismes chargés de la mise en œuvre des PLIE et non pas les PLIE eux-mêmes qui n’ont pas la personnalité morale.

Cet amendement rédactionnel permet de garder la cohérence rédactionnelle de l’article.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 1ER


I. - Alinéas 4, 19 et 20

Remplacer les mots :

l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1

par les mots :

l’opérateur France Travail

II. - Alinéa 24

Remplacer les mots :

L'institution mentionnée à l'article L. 5312-1

par les mots :

L'opérateur France Travail

Objet

Le présent amendement vise à rétablir le changement de dénomination de Pôle Emploi en opérateur France Travail.

Dans le cadre de la mission de concertation et de préfiguration menée par Thibaut Guilluy, un groupe de travail a été chargé d’une réflexion portant sur l’image et la lisibilité du service public de l’emploi et particulièrement de ses services. Celle-ci a notamment constaté que la connaissance des Français du service public de l’emploi reste très relative, tout comme la capacité de ceux-ci à identifier le bon interlocuteur en cas d’interrogation face à l’emploi.

Le choix du changement de dénomination de Pôle emploi en opérateur France Travail dans le projet de loi a donc été guidé par la volonté de construire une bannière à la fois fédératrice pour les acteurs de l’insertion, de l’emploi et de la formation et plus lisible pour les personnes et les entreprises utilisatrices. Par ailleurs, le changement de nom de l’opérateur Pôle emploi en opérateur France travail marque son changement de positionnement impulsé par cette réforme. 

Le fait de reprendre la dénomination « France Travail » aussi bien pour l’opérateur que pour le réseau met par ailleurs en valeur l’ambition de bâtir un projet commun aux différents acteurs impliqués dans l’accompagnement des demandeurs d’emplois sur les territoires. Loin d’une quelconque volonté de hiérarchisation ou de pilotage, Pôle emploi, devenu France Travail, doit jouer un rôle d’ensemblier opérationnel des acteurs de l’insertion et de l’emploi et exercera ainsi des missions et des activités « pour le compte de tous », dans le cadre de la gouvernance France Travail. L’opérateur France Travail passera donc d’une position d’opérateur isolé à un animateur opérationnel ayant vocation à favoriser l’efficience collective et à faciliter l’action et l’impact de chaque acteur, dans une logique de complémentarité et dans le cadre d’une intervention plus territorialisée. Il s’agit également d’affirmer le caractère partagé des nouveaux outils que l’opérateur France travail devra élaborer pour le compte de tous.

Par ailleurs, la dénomination commune du réseau et de l’opérateur permettra l’émergence d’une marque forte. Cette marque « France Travail » constitue un des « communs » du réseau.

Enfin, la dynamique du réseau France Travail commence déjà à irriguer sur le terrain, bien au-delà du simple opérateur Pôle emploi : en témoignent les nombreux ateliers organisés ces derniers mois sur la thématique.

Aussi, alors que la marque « France Travail » commence à être identifiée, tant par les usagers que par les acteurs concourant au service public de l’emploi, il serait contre-productif d’abandonner le changement de dénomination de Pôle emploi en France Travail qui est un marqueur fort de la réforme proposée dans le projet de loi pour le plein emploi.

Le Gouvernement invite les missions locales et les cap emploi à se saisir de cette marque « France Travail » dans leur dénomination respective, car elles ont également toute leur place, en tant qu’opérateurs spécialisés, au sein du réseau France Travail.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


I. – Alinéa 29

Remplacer cet alinéa par cinq alinéas ainsi rédigés :

« II. – Une charte élaborée par le comité national prévu à l’article L. 5311-9 définit des engagements visant à préciser le cadre de coopération pour la mise en œuvre des principes et actions mentionnés au I du présent article. Ces engagements peuvent notamment porter sur :

« 1° Des modalités renforcées de mise en œuvre des actions mentionnées aux 1° à 5° du même I ;

« 2° La reprise de tout ou partie des obligations résultant dudit I dans le cadre des conventions ou actes de mandatement régissant leurs rapports avec des organismes publics ou privés concourant aux missions mentionnées au I de l’article L. 5311-7 ;

« 3° Les conditions dans lesquelles les signataires rendent compte de la mise en œuvre des actions au titre de la charte.

« La charte est signée par le ministre chargé de l’emploi et par les représentants nationaux des personnes morales mentionnées au II du même article L. 5311-7 présents au sein du comité national France Travail et, sans préjudice des dispositions du III de l’article L. 5311-10, peut être signée par toute personne morale mentionnée au II ou au III de l’article L. 5311-7. 

II. – Alinéa 34

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 2° D’élaborer la charte d’engagements du réseau ;

III. – Alinéa 42, première phrase 

Remplacer les mots :

des missions qui leur sont confiées en application du I de l’article L. 5311-8

par les mots :

de la charte d’engagements

IV. – Alinéa 55

Compléter cet alinéa par les mots :

et de la charte d’engagements mentionnée au II du même article L. 5311-8. À ce titre, les signataires de la charte rendent compte de leur activité au titre de la mise en œuvre de leurs engagements devant le comité territorial compétent.

V. – Alinéa 56, première phrase

Remplacer les mots :

des missions qui leur sont confiées en application du I de l’article L. 5311-8

par les mots :

de la charte d’engagements

VI. – Alinéa 69 

Rétablir ainsi cet alinéa :

« 4° Les modalités selon lesquelles les signataires de la charte d’engagements rendent compte de la mise en œuvre de leurs actions ;

Objet

La charte d’engagements constitue un pilier de la dynamique France Travail dans la volonté de fédérer l’ensemble des acteurs, bien au-delà des collectivités territoriales, autour de valeurs communes : répondre efficacement d’une part aux besoins d’accompagnement personnalisé des personnes dépourvues d’emploi, notamment les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) et, d’autre part, aux besoins de recrutement des entreprises partout sur le territoire.

La charte d’engagements permettra de décliner de manière très opérationnelle les principes partagés avec l’ensemble des acteurs.

Elle ne constitue pas une remise en cause de l’autonomie des membres du réseau France Travail. Elle vise à décliner de manière très opérationnelle les principes de l’action collective. Elle matérialise l’adhésion au réseau France Travail des acteurs du deuxième cercle qui apportent des solutions d’accompagnement : associations, autres opérateurs, …

Les compétences propres aux collectivités territoriales et à chacun des acteurs demeurent inchangées, mais elles pourront être mises en œuvre dans un cadre commun d’exercice défini collégialement afin d’harmoniser les pratiques et d’assurer l’efficience des politiques de l’emploi et de l’insertion.

Ainsi, principes d’action communs prévus dans la loi et charte d’engagements sont des outils complémentaires : le premier définit un socle minimal de « patrimoine commun » pour tous, le second permet d’approfondir la démarche avec les acteurs qui y adhèrent, dans une logique de co-construction et d’engagements réciproques.

C’est pourquoi, le présent amendement rétablit cet outil collégial de travail que constitue la charte d’engagements.






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AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 3


I. – Après l’alinéa 39

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

 « Lorsque la mesure proposée par l’opérateur France Travail est une mesure de suspension du versement du revenu de solidarité active, le président du conseil départemental peut faire connaître à l’opérateur, dans un délai fixé par décret en Conseil d’État, qu’il entend statuer lui-même sur les faits reprochés. En l’absence d’une telle décision du président du conseil départemental notifiée à l’opérateur France Travail dans ce délai, ce dernier prononce la suspension qu’il a proposée. Il en informe le président du conseil départemental.

II. – Alinéa 40, au début

Ajouter les mots :

Lorsque la mesure proposée par l’opérateur France Travail est une mesure de suppression du versement du revenu de solidarité active, ou lorsque, dans le cas mentionné à l’alinéa précédent, il entend statuer lui-même sur une proposition de suspension du versement,

Objet

Le rapport Guilluy de concertation et de préfiguration de la réforme France travail préconise la mise en œuvre de sanctions plus effectives, plus progressives et plus pédagogiques en cas de manquements, par les allocataires du revenu de solidarité active, à leurs engagements en matière d’insertion.

L’article 3 du projet de loi reprend cette proposition en prévoyant une nouvelle modalité de sanction, la suspension avec une visée de remobilisation. Cette nouvelle sanction permet de suspendre temporairement tout ou partie de l’allocation versée à l’allocataire en cas de refus d’élaborer ou d’actualiser le contrat d’engagement ou en cas de non-respect des obligations énoncées au contrat. Les droits suspendus sont restaurés si la personne se conforme à ses obligations.

Le pouvoir de sanction appartient au président du conseil départemental. Le projet de loi prévoit que lorsque l’allocataire du RSA est accompagné par l’opérateur France Travail, ce dernier est en charge du contrôle des engagements et propose, s’il y a lieu, au président du conseil départemental une mesure de suspension du RSA. Le projet initial prévoyait que, si le président du conseil départemental ne décide pas dans un délai prévu par décret de statuer lui-même sur les faits reprochés, l’opérateur France Travail prononce la mesure de suspension proposée.

Le présent amendement propose de rétablir cette disposition qui garantit une réactivité en cas de démobilisation du bénéficiaire du revenu de solidarité active dans le cas de figure où le département ne se prononce pas dans un certain délai. Elle ne remet pas en cause la compétence du président du conseil départemental qui reste maître de la décision de statuer lui-même sur les faits reprochés.






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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 7


Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

- Après les mots : « besoins de compétences », sont insérés les mots : « , ainsi que des formations réalisées exclusivement à distance » ;

Objet

En sus de l’intervention de l’Etat qui est prévue sur le financement de la formation dont le faible développement ou le caractère émergeant justifient, temporairement ou durablement, des actions définies au niveau national pour répondre aux besoins de compétences, l'amendement proposé permet d’ajouter la possibilité pour l’Etat de faire de l’achat de formations exclusivement à distance, au regard de la nature non territorialisée de la formation.

Afin de tenir compte de la réalité des besoins sur les territoires, les achats de formation de l’Etat sont réalisés après concertation avec les régions qui pourront elles-mêmes consolider les besoins identifiés au niveau local, et en prenant en compte des besoins identifiés par les CREFOP.

Les collectivités territoriales conservent bien entendu la possibilité d’acheter ce type de formation, même si pour l’heure une partie d’entre elles ne se sont pas saisies de cette possibilité.

Au vu de l’expérience actuelle du marché « formation ouverte à distance – FOAD » porté par Pôle emploi et de son intégration complémentaire aux formations à distance de certaines régions et aux formations présentielles, il n'y a pas de risque de redondance car la demande est nettement supérieure au nombre de places totales proposées par les différents acheteurs de formation à distance.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 2


Alinéas 42 et 43

Supprimer ces alinéas.

Objet

La disposition dont il est question, issue d’un amendement adopté en commission des affaires sociales, vise à permettre aux prescripteurs habilités de l’insertion par l’activité économique (IAE) de prescrire les périodes de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) définies à l’article L. 5135-2 du code du travail. 

Or, cette possibilité existe déjà, sur la base du 5° de l’article L. 5135-2 qui dispose que font partie de ces prescripteurs : « 5° Les organismes employant ou accompagnant des bénéficiaires de périodes de mise en situation en milieu professionnel, lorsqu’ils sont liés à l’un des organismes mentionnés aux 1° à 3° et 4° bis du présent article par une convention leur ouvrant la possibilité de prescrire ces périodes dans des conditions définies par décret. ». En outre, les structures de l’insertion par l’activité économiques peuvent procéder de plein droit à ces prescriptions. 

Concrètement, l’ensemble des prescripteurs habilités de l’insertion par l’activité économique ont la possibilité de prescrire des périodes de mise en situation en milieu professionnel par délégation d’un prescripteur, en particulier Pôle emploi, une mission locale, un cap emploi ou un conseil départemental. 

Il est essentiel de maintenir ce système de conventionnement afin de garantir que les prescripteurs soient en capacité d’assumer les obligations légales et réglementaires liées aux périodes de mise en situation en milieu professionnel, qu’il s’agisse de s’assurer en amont de leur pertinence, d’assurer un lien avec la structure d’accueil, de procéder à une évaluation, ou d’assumer certaines responsabilités qui leur incomberont en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles et de responsabilité civile.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 5213-6 du code du travail est ainsi modifié :

1° Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« En cas de changement d’employeur, la conservation des équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail de ces travailleurs, lorsqu’il comporte les mêmes caractéristiques dans la nouvelle entreprise, peut être prévue par convention entre les deux entreprises concernées. » ;

2° Au troisième alinéa, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « peut ».

Objet

Dans le cadre de la conférence nationale du handicap du 26 avril 2023, la portabilité des équipements de compensation a été annoncée pour éviter un risque de rupture à l'occasion d'une mobilité professionnelle d’un salarié en situation de handicap.

Par mesure de parallélisme avec l’état du droit dans la fonction publique, le présent amendement prévoit les modalités de portabilité des équipements dans le secteur privé. Il permettra, par le maintien de la solution de compensation existante, de fluidifier le passage d’un employeur à l’autre et d’éviter ainsi, pour la personne en situation de handicap, de une perte d’opportunités d’emploi et un risque de rupture professionnelle

Par ailleurs, il est procédé à une correction rédactionnelle.






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N° 600

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 2


Alinéa 9, première phrase

1° Remplacer le mot :

correspond

par les mots :

peut correspondre

2° Supprimer les mots :

d’au moins quinze heures

Objet

Les expérimentations relatives à l’accompagnement rénové des bénéficiaires du revenu de solidarité active visent à tester de nouvelles modalités d’accompagnement pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active dans 18 territoires pilotes.

Celles-ci se déclinent en la mise en place d’un diagnostic et d’une orientation partagés, le développement d’une offre de service s’appuyant sur un accompagnement individualisé et intensif avec pour cible 15 à 20 heures d'actions d'accompagnement qui doivent correspondre aux besoins et à la situation de la personne. A titre d’exemple, une femme isolée ayant la garde d’enfants en bas âge ne pourra effectuer par exemple 15h de formation au démarrage de son parcours, avant que des solutions relatives à la garde de ses enfants soient identifiées.

Le présent amendement a ainsi pour objet de limiter les précisions apportées par la loi sur l’intensité de l’accompagnement prévue dans le contrat d’engagement afin de permettre la prise en compte de la réalité des besoins des personnes, pour l’ensemble desquelles un tel accompagnement ne sera pas nécessairement adapté.

Enfin, il conviendra de tenir compte du bilan de ces expérimentations par le comité national France Travail pour l'élaboration des référentiels communs de l'offre de service.

La mention des quinze heures minimales d’activité dans l’article relatif au contenu du contrat d’engagement n’est à ce titre pas souhaitable dans la loi, d’autant plus que ce contrat concerne toutes les personnes inscrites sur la liste des demandeurs d’emploi.






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6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


Alinéa 52

1° Remplacer les mots :

le département

par les mots :

la région

2° Supprimer les mots :

sur proposition du comité mentionné au 1° ou du comité mentionné au 2° 

3° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Le cas échéant, le représentant de l’État dans la région peut prendre en compte les propositions formulées par le comité mentionné au 1° ou par le comité mentionné au 2°.

Objet

Le gouvernement tient à rappeler qu’il ne souhaite pas conditionner l’existence d’un comité local à la proposition des comités régionaux et départementaux. Il ne souhaite pas instaurer, de facto, une forme de « hiérarchie » des uns par rapport aux autres et souhaite également éviter les blocages qui pourraient survenir en cas de désaccord. Toutefois, il entend l'intérêt des propositions qui pourront être portées, selon les territoires et les contextes, par le comité régional ou le comité départemental auprès du préfet de région afin d’assurer une cohérence dans la prise en compte des spécificités locales.

C'est l’objectif poursuivi par le présent amendement.  

Enfin, le gouvernement tient à rassurer les élus : il y aura évidemment des liens et des articulations à définir pour faire vivre cette nouvelle gouvernance territoriale, mais nous aurons l’occasion de concerter et travailler avec les parties prenantes avant l’installation des instances en 2025.






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N° 602

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 8


I. – Alinéas 3 et 4

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéa 6

Remplacer les mots :

aux 5° et 12° 

par les mots :

au 5° 

III. – Alinéa 9

Remplacer les mots :

les mineurs âgés d’au moins seize ans

par les mots :

les jeunes âgés de seize à vingt ans

Objet

Les travaux issus de la commission des affaires sociales ont proposé la création d’une nouvelle catégorie de public bénéficiant de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, mutilés de guerre et assimilés (BOETH) que peuvent recruter les employeurs publics et privés au titre de leur obligation d’emploi de travailleurs handicapés. Pour atteindre le même objectif et assurer la cohérence avec la mesure d’équivalence avec la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) pour les jeunes de seize ans introduite par la loi 3DS, cet amendement propose d’étendre l’équivalence de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur handicapé ( RQTH), non plus seulement aux mineurs d’au moins seize ans, mais aux jeunes âgés de seize à vingt ans, disposant d’une prestation de compensation du handicap enfant, d’une allocation enfant handicapé ou d’un projet personnalisé de scolarisation, assurant une transition effective jusqu’à l’ouverture des droits adulte de la personne en situation de handicap fixée à vingt ans.

La loi 3DS a permis l’octroi automatique d’une RQTH aux jeunes de 16 à 18 ans déjà identifiés en MDPH ( jeunes ayant bénéficié d’une prestation de compensation du handicap enfant, d’une allocation enfant handicapé ou d’un projet personnalisé de scolarisation)  afin de leur éviter une démarche administrative et leur permettre de se prévaloir de leur RQTH pour bénéficier des dispositifs et droits ouverts grâce à ce titre sur le champ de l’emploi. Le présent amendement permet d’étendre l’octroi automatique de la RQTH aux jeunes de 18 à 20 ans.

Il existe plusieurs catégories de titres permettant de bénéficier de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, mutilés de guerre et assimilés. La RQTH est le titre le plus identifié et concerne la majorité des demandeurs d’emploi en situation de handicap.

Une mesure visant à créer une nouvelle catégorie de personne bénéficiant de l’obligation d’emploi au bénéfice de ces jeunes, contribuerait encore davantage à l’absence de lisibilité entre bénéfice de l’obligation d’emploi et RQTH et aurait des effets négatifs pour ce public.  Aucun document comparable à la délivrance de la RQTH ne leur étant adressé, ils n’auront pas l’information qu’ils bénéficient de l’obligation d’emploi par la loi et qu’ils peuvent disposer à ce titre des aménagements et dispositifs ouverts aux personnes handicapées sur le champ du travail. La présente mesure sera accompagnée d’une information délivrée par l’ensemble des administrations compétentes ,en particulier les Maisons Départementales des Personnes Handicapées, dont les modalités seront précisées par la voie réglementaire.






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(n° 802 , 801 )

N° 603 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. LONGEOT et FOLLIOT, Mme VERMEILLET, MM. LE NAY et Jean-Michel ARNAUD, Mme DEVÉSA, MM. CANÉVET, CADEC, Stéphane DEMILLY, HENNO et KERN, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. MOGA et DÉTRAIGNE, Mmes JACQUEMET, BILLON, PERROT et SAINT-PÉ et MM. HINGRAY, DUFFOURG et LEVI


ARTICLE 1ER


I. – Alinéa 22, seconde phrase

Après le mot :

aspirations

insérer les mots :

, de son souhait d’être accompagnée par un organisme référent en particulier

II. – Après l’alinéa 37

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Dans le cas où l’organisme référent saisit de sa propre initiative les organismes mentionnés aux 1° , 2° et 3° en vue d’une nouvelle décision d’orientation, il recueille pour cela le consentement exprès de la personne.

Objet

Cet amendement vise à ce que les demandeurs d’emploi en général et plus particulièrement les personnes en situation de précarité et souffrant d’être privées d’un emploi soient directement associées aux décisions qui concernent leur parcours d’insertion, en l’occurrence ici le choix de l’organisme référent vers lequel elles sont orientées.  

Ce principe, celui du pouvoir d’agir sur sa propre vie, nous semble en effet être au coeur de l’enjeu du respect de la dignité des personnes et a fait l’objet de recommandations du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale dans son rapport remis à Mme Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, le 21 octobre 2011.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 604 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. LONGEOT et FOLLIOT, Mme VERMEILLET, MM. LE NAY et Jean-Michel ARNAUD, Mme DEVÉSA, MM. CANÉVET, Stéphane DEMILLY, HENNO et KERN, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. MOGA et DÉTRAIGNE, Mmes JACQUEMET, PERROT et BILLON, MM. HINGRAY et DUFFOURG et Mme SAINT-PÉ


ARTICLE 2


Alinéa 11

Après le mot :

emploi,

insérer les mots :

notamment celui de pouvoir être suivi par un autre référent s’il en fait la demande,

Objet

Cet amendement vise à ce que les demandeurs d’emploi en général et plus particulièrement les personnes en situation de précarité et souffrant d’être privées d’un emploi soient directement associées aux décisions qui concernent leur parcours d’insertion. L’objectif de cet amendement est ainsi que la personne puisse, si elle le demande, changer de référent dans le cadre de son accompagnement. 

Ce principe, celui du pouvoir d’agir sur sa propre vie, nous semble en effet être au coeur de l’enjeu du respect de la dignité des personnes et a fait l’objet de recommandations du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale dans son rapport remis à Mme Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, le 21 octobre 2011.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 605 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Irrecevable
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

MM. GUERRIAU et CHASSEING, Mme MÉLOT, MM. WATTEBLED, DECOOL et LAGOURGUE, Mme SAINT-PÉ, MM. REICHARDT, FOLLIOT, CHATILLON et CALVET, Mme VERMEILLET, MM. LEVI, HOUPERT et LAMÉNIE, Mme GARRIAUD-MAYLAM, M. MAUREY, Mme SOLLOGOUB et M. CABANEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


I. – Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 2123-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Le temps d’absence prévu aux articles L. 2123-1 , L. 2123-2 et L. 2123-4 est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

II. – Après l’article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L. 3142-61-… ainsi rédigé :

« Art. L. 3142-61-…. – Le temps d’absence d’un salarié membre d’un conseil municipal prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux mêmes articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 sans l’accord de l’élu concerné. »

II. – En conséquence, faire précéder cet article d’une division additionnelle et de son intitulé ainsi rédigés :

Titre …

Amélioration de l’articulation d’un emploi salarié avec un mandat électif local

Objet

De nombreux salariés, qui ont par ailleurs choisi de s’investir dans un mandat électif municipal, se retrouvent contraints de réduire leur activité professionnelle, voire de l’abandonner, du fait d’une articulation devenue trop difficile entre vie professionnelle et exercice du mandat. Il est urgent d’améliorer les conditions dans lesquelles les élus municipaux peuvent continuer à travailler. 

Selon les articles L2123-1 et L2123-2 du Code Général des Collectivités Territoriales, l'employeur est tenu de laisser, à un salarié membre d'un conseil municipal, des temps d’absence pour l’exercice de son mandat (crédits d’heures et autorisations d’absence). Il n’est cependant pas tenu de rémunérer ces absences.

Aux termes de l'article L.2123-7 du CGCT, ce temps d’absence “est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu'au regard de tous les droits découlant de l'ancienneté”. En dehors de la durée des congés payés et des droits découlants de l’ancienneté, cette disposition ne prévoit pas expressément que ce temps d’absence pour cause de mandat soit considéré comme du temps de travail effectif.

En pratique, les absences d’élus peuvent impacter sur les avantages sociaux (primes diverses, tickets restaurants, etc.) alors même que l'article L2123-8 du CGCT prévoit qu’« il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences [liées à l’exercice d’un mandat] pour arrêter ses décisions en ce qui concerne l'embauche, la formation professionnelle, l'avancement, la rémunération et l'octroi d'avantages sociaux. ».

Une clarification de l’article L.2123-7 du CGCT, visant à ce que le temps d’absence légal d’un élu municipal soit considéré comme du temps de travail effectif pour l’ensemble des implications, est indispensable. Cette clarification, calquée sur ce qui existe pour les représentants syndicaux, ne remettrait cependant pas en cause l’absence d’obligation de rémunérer ces temps d’absence pour l’employeur.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 606

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 2


I. – Alinéas 3, 5, 6, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 19, 22 et 23

Remplacer toutes les occurrences des mots :

contrat d’engagement

par les mots :

contrat d’engagement réciproque

II. – Alinéa 45

Remplacer la première occurrence des mots :

contrat d’engagement

par les mots :

contrat d’engagement réciproque

Objet

Le titre Ier et l’article 2 introduisent le contrat d’engagement.

Actuellement existe le contrat d’engagement réciproque qui, même si seulement 50 % des bénéficiaires du RSA orientés vers ce type de parcours en disposent effectivement, est censé constituer l’un des dispositifs centraux de l’accompagnement des allocataires du RSA. 

La suppression du qualificatif « réciproque » trahit la volonté du gouvernement non seulement de conditionner davantage encore le droit au RSA – droit à revenu minimum qui devrait être garanti - à des devoirs « d’activation » des personnes allocataires à partir du présupposé que les allocataires « n’ont aucune activité, sont passifs », et pour lesquelles moult sanctions et contrôles sont prévus alors que la « réciprocité » de l’engagement si elle est rapidement évoquée n’est pas objet de sanctions.

Le contrat s’avère déséquilibré et il convient toutefois de rétablir l’évidence qu’il faut être deux pour contracter et que les engagements obligent les deux parties.

A moins de considérer que le contrat engage surtout l’allocataire.

Comprendre : contraindre les allocataires à des activités contre le droit à un revenu minimum pour vivre et par là même multiplier et accélérer les suspensions (activités hebdomadaires égales contrôle hebdomadaires = risques de suspensions quasiment en continu).

S’ils portent par ailleurs d’autres mesures sur l’article 2 et sur l’ensemble du texte, les auteur.es de cet amendement s’inquiètent de ces changements sémantiques successifs, du droit aux devoirs, du Projet au contrat, des sanctions réservées à une seule des parties « contractantes ».

Il faut donc réaffirmer le caractère réciproque du contrat d’engagement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 607

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 3


Alinéas 21, 27 et 30

Remplacer les mots :

contrat d’engagement

par les mots :

contrat d’engagement réciproque

Objet

Le titre Ier et l’article 2 introduisent le contrat d’engagement.

Actuellement existe le contrat d’engagement réciproque qui, même si seulement 50 % des bénéficiaires du RSA orientés vers ce type de parcours en disposent effectivement, est censé constituer l’un des dispositifs centraux de l’accompagnement des allocataires du RSA. 

La suppression du qualificatif « réciproque » trahit la volonté du gouvernement non seulement de conditionner davantage encore le droit au RSA – droit à revenu minimum qui devrait être garanti - à des devoirs « d’activation » des personnes allocataires à partir du présupposé que les allocataires « n’ont aucune activité, sont passifs », et pour lesquelles moult sanctions et contrôles sont prévus alors que la « réciprocité » de l’engagement si elle est rapidement évoquée n’est pas objet de sanctions.

Le contrat s’avère déséquilibré et il convient toutefois de rétablir l’évidence qu’il faut être deux pour contracter et que les engagements obligent les deux parties.

A moins de considérer que le contrat engage surtout l’allocataire.

Comprendre : contraindre les allocataires à des activités contre le droit à un revenu minimum pour vivre et par là même multiplier et accélérer les suspensions (activités hebdomadaires égales contrôle hebdomadaires = risques de suspensions quasiment en continu).

S’ils portent par ailleurs d’autres mesures sur l’article 2 et sur l’ensemble du texte, les auteur.es de cet amendement s’inquiètent de ces changements sémantiques successifs, du droit aux devoirs, du Projet au contrat, des sanctions réservées à une seule des parties « contractantes ».

Il faut donc réaffirmer le caractère réciproque du contrat d’engagement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 608

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, BREUILLER et DANTEC, Mme de MARCO et MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD, LABBÉ, PARIGI et SALMON


ARTICLE 7


Alinéa 9

Remplacer les mots :

contrat d’engagement

par les mots :

contrat d’engagement réciproque

Objet

Le titre Ier et l’article 2 introduisent le contrat d’engagement.

Actuellement existe le contrat d’engagement réciproque qui, même si seulement 50 % des bénéficiaires du RSA orientés vers ce type de parcours en disposent effectivement, est censé constituer l’un des dispositifs centraux de l’accompagnement des allocataires du RSA. 

La suppression du qualificatif « réciproque » trahit la volonté du gouvernement non seulement de conditionner davantage encore le droit au RSA – droit à revenu minimum qui devrait être garanti - à des devoirs « d’activation » des personnes allocataires à partir du présupposé que les allocataires « n’ont aucune activité, sont passifs », et pour lesquelles moult sanctions et contrôles sont prévus alors que la « réciprocité » de l’engagement si elle est rapidement évoquée n’est pas objet de sanctions.

Le contrat s’avère déséquilibré et il convient toutefois de rétablir l’évidence qu’il faut être deux pour contracter et que les engagements obligent les deux parties.

A moins de considérer que le contrat engage surtout l’allocataire.

Comprendre : contraindre les allocataires à des activités contre le droit à un revenu minimum pour vivre et par là même multiplier et accélérer les suspensions (activités hebdomadaires égales contrôle hebdomadaires = risques de suspensions quasiment en continu).

S’ils portent par ailleurs d’autres mesures sur l’article 2 et sur l’ensemble du texte, les auteur.es de cet amendement s’inquiètent de ces changements sémantiques successifs, du droit aux devoirs, du Projet au contrat, des sanctions réservées à une seule des parties « contractantes ».

Il faut donc réaffirmer le caractère réciproque du contrat d’engagement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 609 rect.

9 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La section 1 du chapitre III du titre premier du livre 2 de la cinquième partie du code du travail est complétée par un article L. 5213-2-2 ainsi rédigé :

« Art. 5213-2-2. - Les informations relatives aux aménagements dont a bénéficié la personne en situation de handicap pendant sa scolarité, en formation professionnelle ou en emploi, définies par un arrêté du ministre chargé de la formation professionnelle, sont collectées au sein d’un système d’information national géré par la Caisse des dépôts et consignations, dont les conditions de mise en œuvre sont précisées par décret.

« Ce système est alimenté par :

« 1° L’État ;

« 2° Les collectivités territoriales ;

« 3° L’association mentionnée à l’article L. 5214-1 du présent code ;

« 4° L’employeur ;

« 5° Toute personne morale qui a délivré un aménagement mentionné au premier alinéa ou qui intervient dans le champ du handicap et dont la liste est fixée par décret.

« Ce système d’information intègre la possibilité, pour chaque titulaire de compte personnel de formation, de consulter, de déclarer ces informations et d’en disposer sur son espace personnel au sein d’une plateforme sécurisée, dont la consultation est autorisée exclusivement par le titulaire, selon des modalités déterminées par décret. »

Objet

Dans le cadre de la conférence nationale du handicap du 26 avril 2023, a été annoncée la création d’un service numérique personnel qui appartient à chaque personne en situation de handicap et qui recense l’ensemble des aménagements dont elle a bénéficié tout au long de sa vie, pour faciliter la mise en place de nouveaux aménagements quand elle intègre une formation ou quand elle accède à un emploi.

Cet espace personnel serait ouvert à toute personne de 16 ans et plus. Il serait lié au système d’information du compte personnel de formation (CPF) déjà géré par la Caisse des dépôts et consignations et serait visualisable à partir du passeport de compétences qui a pour objet de valoriser les expertises acquises par un actif au cours de son parcours de formation initiale et continue, ainsi que de son parcours professionnel, afin d’assurer son insertion ou évolution professionnelle mais également son maintien dans l’emploi.

S’agissant des aménagements déjà mobilisés durant la scolarité, l’outil numérique de l’éducation nationale « livret de parcours inclusif » serait l’un des dispositifs qui alimenterait ce sac à dos numérique des aménagements, afin de faciliter la mise en œuvre de l’aménagement quand la personne, à l’issue d’un parcours scolaire, entre en formation, notamment en apprentissage, ou accède à l’emploi, en permettant de se référer à ce dont elle a déjà bénéficié quand elle était dans le système scolaire. Il s’agit d’éviter les ruptures d’aménagement.

Tout tiers délivrant des aménagements serait également amené à alimenter le sac à dos numérique des aménagements, afin que la personne en situation de handicap puisse bénéficier dans son espace personnel, de données certifiées transmises par un tiers de confiance à la Caisse des dépôts et consignations et qu’elle puisse faire valoir le maintien de ces aménagements à l’entrée en formation ou en emploi.

Il s’agit ainsi de faciliter la détermination de l’aménagement pour qu’il soit plus rapidement mis en œuvre quand la personne entre en formation de droit commun ou en emploi et de cultiver le « dites-le nous une fois » pour la personne.

Le besoin d’aménagement est susceptible d’évoluer mais même dans ces situations, le sac à dos numérique permettrait de faciliter la définition du bon niveau de compensation en se référant à l’historique des aménagements passés, tout en tenant compte des évolutions.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 610

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PUISSAT, M. HENNO, Mme MALET, M. BRISSON, Mmes Laure DARCOS et DESEYNE, M. SAUTAREL, Mme LAVARDE, MM. Bernard FOURNIER et PELLEVAT, Mmes GARRIAUD-MAYLAM, RICHER et BERTHET, M. CARDOUX, Mmes Frédérique GERBAUD et IMBERT, MM. CHAIZE et BELIN, Mmes LASSARADE et Marie MERCIER, M. MOUILLER, Mme GOSSELIN, MM. PERRIN, RIETMANN et CADEC, Mme DUMONT, M. PANUNZI, Mme LOPEZ, M. LEFÈVRE, Mme ESTROSI SASSONE et MM. RETAILLEAU et POINTEREAU


ARTICLE 4


Après l’alinéa 82

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Au plus tard le 31 décembre 2024, le comité mentionné à l’article L. 5311-9 du code du travail, dans sa rédaction résultant de la présente loi, prend en compte, dans l’exercice de ses missions et attributions, les évaluations des expérimentations relatives à la préfiguration du réseau France Travail et aux modalités d’accompagnement des bénéficiaires du revenu de solidarité active.

Objet

Dix-huit départements expérimentent actuellement de nouvelles modalités d’accompagnement renforcé du RSA et plusieurs régions ont conclu un protocole de préfiguration de « France Travail ».

Il est nécessaire que la réforme de la gouvernance du service public de l’emploi et de l’accompagnement des bénéficiaires du RSA tienne compte des enseignements qui seront tirés de ces expérimentations. La bonne prise en compte de ces résultats conditionne une mise en œuvre de la réforme adaptée aux besoins des bénéficiaires et des acteurs locaux.

Dès lors, cet amendement propose que le comité national France Travail prenne en compte, au cours de l’année 2024, les évaluations de ces expérimentations, lorsqu’il prendra ses premières orientations stratégiques et qu’il définira les référentiels communs aux acteurs du réseau.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 611 rect.

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CABANEL, ARTANO, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et MM. GUIOL et REQUIER


ARTICLE 1ER


Alinéa 4

Supprimer les mots :

auprès de l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1

Objet

Amendement de clarification qui vise à lever toute ambiguïté afin d’éviter une lecture qui laisserait entendre que tous les bénéficiaires du réseau France Travail doivent s'inscrire à Pôle Emploi / France Travail opérateur, ce qui n'est pas nécessairement le cas.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 612 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GREMILLET, Mme DI FOLCO, M. BRISSON, Mme MICOULEAU, MM. SOMON, BASCHER, BURGOA, PANUNZI et POINTEREAU, Mmes DUMONT, LASSARADE et Marie MERCIER, MM. PERRIN, RIETMANN, SIDO, LAMÉNIE, CHATILLON, KLINGER, Jean-Baptiste BLANC et MILON, Mme BORCHIO FONTIMP et M. BELIN


ARTICLE 10


Après l’alinéa 14

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les autorités organisatrices peuvent, quelle que soit leur strate démographique, proposer des dispositifs expérimentaux en matière de mode d’accueils. Ces propositions sont transmises aux comités départementaux des services aux familles. » ;

Objet

Cet amendement vise à permettre à toutes les autorités organisatrices, sans distinction de strate démographique, d’établir des expérimentations locales en matière d’accueil du jeune enfant.

En effet, alors que l’article 10 vise à faire des communes les autorités organisatrices de la politique d’accueil du jeune enfant, il semble important de permettre aux communes de pouvoir proposer des dispositifs expérimentaux en matière de mode d’accueils.

Aujourd’hui, l’offre d’accueil du jeune enfant est devenue une question prioritaire de l’aménagement du territoire et notamment en milieu rural. Et pour cause, globalement, les jeunes enfants ruraux vivent plus loin des services et des équipements. Ils disposent en moyenne, de huit places en crèche à moins de 15 minutes pour 100 enfants de moins de 3 ans, contre 26 en milieu urbain selon un rapport de l’Observatoire National de la Petite Enfance de 2020. De plus, selon le même rapport, l’assistante maternelle est le mode d’accueil payant le plus fréquent dans les espaces ruraux (27 %), bien que le reste à charge soit plus élevé (1,40 euro de l’heure, contre 1,20 euro de l’heure pour les crèches). C’est pourquoi de nombreux maires font d’ores et déjà preuve d’une grande inventivité pour apporter des solutions de garde à leurs concitoyens. Il s'agit la plupart du temps d'opérations astucieuses donnant le jour à des structures moins coûteuses que les crèches.

Il est, ainsi, important de permettre aux communes rurales, comme à toute autre commune, de proposer une offre de garde adaptée et de mettre en œuvre des dispositifs expérimentaux en matière de politique d'accueil du jeune enfant en lien avec les besoins et la réalité du territoire. Tel est l’objet du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 802 , 801 )

N° 613 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. GREMILLET, Mme DI FOLCO, M. BRISSON, Mme MICOULEAU, MM. SOMON, BASCHER, BURGOA, PANUNZI et POINTEREAU, Mmes DUMONT, LASSARADE et Marie MERCIER, MM. PERRIN, RIETMANN, SIDO, LAMÉNIE, CHATILLON, KLINGER, Jean-Baptiste BLANC et MILON, Mme BORCHIO FONTIMP et M. BELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa de l’article L. 214-5 du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° À la seconde phrase, après le mot : « territoriales », sont insérés les mots : « dont au moins un maire d’une commune caractérisée comme peu dense ou très peu dense au sens de la grille communale de densité de l’Institut national de la statistique et des études économiques » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Les représentants des collectivités territoriales visés au présent alinéa sont nommés sur proposition des associations représentatives des élus locaux dans le département. »

Objet

Alors que l'article 10 du présent projet de loi entend faire de la commune l'autorité organisatrice de la politique d'accueil du jeune enfant, cet amendement vise à ce qu’au sein des représentants des collectivités territoriales présents dans les comités départementaux des services aux familles figure au moins un maire d’une commune rurale qui serait désigné sur proposition de l’ensemble des associations représentatives des élus et non plus seulement de quelques-unes.

Aujourd’hui, l’offre d’accueil du jeune enfant est devenue une question prioritaire de l’aménagement du territoire et notamment en milieu rural. En effet, la question parait primordiale alors que globalement, les jeunes enfants ruraux vivent plus loin des services et des équipements. Ils disposent en moyenne, de huit places en crèche à moins de 15 minutes pour 100 enfants de moins de 3 ans, contre 26 en milieu urbain selon un rapport de l’Observatoire National de la Petite Enfance de 2020. De plus, selon le même rapport, l’assistante maternelle est le mode d’accueil payant le plus fréquent dans les espaces ruraux (27 %), bien que le reste à charge soit plus élevé (1,40 euro de l’heure, contre 1,20 euro de l’heure pour les crèches) et alors que le nombre de places chez une assistante maternelle accuse une baisse en France métropolitaine entre 2014 et 2017 (- 0,4 place pour 100 enfants de moins de 3 ans), de façon encore plus marquée en milieu rural (- 2 places). Cette baisse n’est pas compensée par la hausse du nombre de places en crèche en milieu rural (+ 1 place), contrairement aux territoires urbains (+ 4 places). Ainsi de nombreux maires font preuve d’une grande inventivité pour apporter des solutions de garde à leurs concitoyens. Il s'agit la plupart du temps d'opérations astucieuses donnant le jour à des structures moins coûteuses que les crèches.

Ainsi, afin d’encourager le développement de ces solutions d’accueil de jeunes enfants, il semble indispensable que les représentants des élus locaux au sein des comités départementaux des services aux familles, fassent entendre la voix des territoires ruraux. Tel est l’objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 802 , 801 )

N° 614

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

M. GREMILLET


ARTICLE 4



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 802 , 801 )

N° 615 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

M. GREMILLET, Mme MICOULEAU, M. SOMON, Mme Marie MERCIER et MM. SIDO, DUPLOMB et MILON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le III de l’article L. 613-7 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les dispositions du présent article cessent de s’appliquer au 31 décembre de la troisième année qui suit la première année d’application des régimes définis auxdits articles 50-0 et 102 ter. »

Objet

Cet amendement à limiter dans la durée le régime de la micro-entreprise. Il s'agit de renouer avec l'esprit initial du dispositif : ce régime doit demeurer un tremplin provisoire vers l’artisanat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 616

6 juillet 2023




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 802 , 801 )

N° 617 rect. bis

10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 45, al. 1 C (cavalier)

M. GREMILLET, Mme MICOULEAU, M. SOMON, Mmes GARRIAUD-MAYLAM et Marie MERCIER et MM. SIDO, DUPLOMB et MILON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 2 de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’exécution des contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang en cas de marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

II. – Au début de l’article L. 2193-14 du code de la commande publique, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le sous-traitant est considéré comme un entrepreneur principal à l’égard de ses propres sous-traitants.

« Dans les contrats de travaux de bâtiment et de travaux publics, la sous-traitance est limitée au second rang pour les marchés passés en lots séparés et au troisième rang pour les marchés non allotis. »

Objet

Cet amendement vise à lutter contre les dévoiements de la sous-traitance en cascade, qui favorise en bout de chaîne les emplois illégaux et les emplois au rabais.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond





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(n° 802 , 801 )

N° 618

6 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


I. – Alinéa 62

Remplacer les mots :

l’association départementale représentant les communes et intercommunalités du département

par les mots :

le représentant de l’État dans la région, après avis des représentants des collectivités membres du comité local

II. – Après l’alinéa 62

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …. – Les comités mentionnés au I du présent article comprennent notamment des représentants des communes et intercommunalités désignés par l’association départementale représentant les communes et intercommunalités.

Objet

Concernant les comité locaux, l’intention du gouvernement a toujours été de :

- laisser la place à l'expression de l'ensemble des collectivités territoriales pour faire des propositions aux préfets de région ;

- laisser ouvertes toutes les options d'organisation pour tenir compte des contextes locaux pour la désignation des coprésidents des comités locaux.

Il s’agit ainsi de permettre à une ou plusieurs collectivités territoriales désignées par le préfet de région après avis des collectivités membres du comité local, de co-présider ce comité.

C'est pourquoi le gouvernement souhaite rétablir les dispositions initiales du projet de loi qui laissent une large place aux collectivités pour définir la collectivité ou les collectivités qui seront les plus pertinentes dans la coprésidence au regard des enjeux du territoire.

Sur un bassin d’emploi, il peut effectivement paraitre nécessaire que la co-présidence revienne à la région si un grand projet d’implantation d’usine émerge alors que sur un autre bassin, le département peut être la collectivité pilote s’il s’agit de mettre en place un plan d’action en lien avec des personnes rencontrant de grandes difficultés sociales. Dans un autre, la co-présidence d’une EPCI peut répondre à un contexte local, notamment s’il existe une agence de développement local et qu’une nouvelle zone d’activité est implantée sur le bassin d’emploi, s’il faut reconvertir une zone ou s’il s’agit de redynamiser un centre-ville. Les EPCI ont une proximité avec les entreprises du territoire, quel que soit sa taille.

En fonction des contextes et des caractéristiques des bassins d'emploi, le choix du ou des coprésidents doit pouvoir être différent pour permettre la différenciation selon les contextes locaux.

Toutefois, il ne s’agit pas de méconnaître le rôle des communes et de leurs groupements sur les territoires. Aussi, la volonté du gouvernement est de réaffirmer tout l’intérêt de la présence des communes et de leurs groupements à tous les échelons territoriaux ; cette représentation doit être garantie par les associations d’élus représentatives.

C'est pourquoi le gouvernement propose un ajout par cet amendement visant à préciser que les comités comprennent notamment des représentants des communes et intercommunalités désignés par l’association départementale représentant les communes et intercommunalités.






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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


I. - Alinéa 36

Supprimer cet alinéa.

II. – Alinéa 46

Supprimer les mots :

3° bis,

Objet

La commission a souhaité inscrire, au titre des attributions du nouveau comité national France Travail, l’identification des besoins pluriannuels de financement pour que les acteurs du réseau France Travail puissent réaliser leurs missions prévues au titre du cadre de coopération posé au I du futur article L. 5311-8 du code du travail. 

Il s’agirait de pouvoir évaluer et constater les besoins nécessaires à la mise en œuvre des missions du réseau France Travail, donnant ainsi plus de visibilité aux acteurs sur les conditions de déploiement de leurs actions.

Cette intention est certes louable, toutefois, le Gouvernement considère que le comité national France Travail n’a vocation ni à intervenir, ni à préempter les budgets des membres du réseau France Travail, et tout particulièrement ceux des collectivités territoriales dont la définition et l’élaboration sont garanties par la constitution et par la loi. 

C’est pourquoi, le présent amendement supprime la mention de cette mission parmi les attributions du Comité national France Travail.






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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 3


Alinéa 49 et 50

Supprimer ces alinéas.

Objet

La commission des affaires sociales a souhaité proposer une articulation de la liste des demandeurs d’emploi avec celle des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA). Les amendements adoptés en commission prévoient que lorsqu’une mesure de radiation de la liste des bénéficiaires du RSA est prise à l’encontre de celui-ci, le président du Conseil départemental en informe l’opérateur France Travail/Pôle emploi qui, en conséquence, doit procéder à la radiation à la liste des demandeurs d’emploi. En sens inverse, l’opérateur France Travail/Pôle emploi, lorsque celui-ci est l’organisme référent d’un bénéficiaire du RSA, peut proposer au président du conseil départemental, outre les mesures de suspension et de suppression déjà prévues dans le projet de loi, la radiation de la liste des bénéficiaires du RSA.

Cette articulation n’apparait cependant pas souhaitable, dans la mesure où les listes des demandeurs d’emploi et celles des bénéficiaires du RSA n’ont, ni le même objet, ni le même fonctionnement.

La liste des demandeurs d’emploi recense toutes les personnes dépourvues ou éloignées de l’emploi. Toute personne peut s’y inscrire, quelle que soit sa situation, afin d’accéder à l’offre de services des acteurs de l’accompagnement au retour à l’emploi. Pour les bénéficiaires du RSA, cette inscription est automatique, dans la logique du « dites-le nous une fois » afin notamment de leur permettre d’accéder à cette offre de services. La radiation de la liste des demandeurs d’emploi a pour conséquence de priver les personnes de leur accompagnement et de l’offre de services. Pour les personnes percevant l’allocation de retour à l’emploi (ARE), cette radiation entraine en outre la suspension du versement de l’allocation. Elle est décidée par l’opérateur France Travail/Pôle emploi qui est compétent en matière d’allocation chômage et qui a la responsabilité de l’offre de services. Cette radiation peut être temporaire et une simple réinscription permet d’accéder de nouveau à l’ensemble de l’offre. 

Concernant la radiation de la liste des BRSA, les dispositions adoptées par la commission prévoient que l’opérateur France Travail/Pôle emploi, lorsqu’il est l’organisme référent, propose s’il y a lieu au président du conseil départementale la radiation de la liste des BRSA pour les motifs prévus aux articles L. 5412-1 et L. 5412-2 du code du travail, qui fondent la « gestion de la liste » pour les demandeurs d’emploi. Or, la radiation de la liste des BRSA intervient, en application du code de l’action sociale et des familles, au terme d’une période pendant laquelle la personne ne perçoit aucun versement au titre du RSA, le cas échéant en raison d’une mesure de suppression du RSA liée à un manquement, dans un cadre donc différent. Pour bénéficier à nouveau du droit, une nouvelle demande et une nouvelle instruction doivent intervenir.

Il est néanmoins utile de garantir la transmission réciproque d’informations s’agissant des radiations opérées sur les deux listes pour le suivi des personnes, ce qui est proposé dans le cadre du projet.






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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 2


I. – Alinéa 27

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Lorsque cette mesure concerne un bénéficiaire du revenu de solidarité active, il en informe le président du conseil départemental dans les conditions prévues par l’article L. 262-42 du code de l’action sociale et des familles.

II. – Alinéa 28

Supprimer les mots :

ainsi que la mesure de radiation de la liste des bénéficiaires du revenu de solidarité active prévue à l’article L. 262-38 du même code. Lorsqu’il prend cette dernière mesure, le président du conseil départemental en informe l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du présent code, qui procède en conséquence à la radiation de la liste des demandeurs d’emploi

III. – Alinéa 29

Supprimer les mots :

ainsi que, dans les cas prévus aux articles L. 5412-1 et L. 5412-2 du présent code, de la mesure de radiation de la liste des bénéficiaires du revenu de solidarité active prévue à l’article L. 262-38 du code de l’action sociale et des familles

Objet

La commission des affaires sociales a souhaité proposer une articulation de la liste des demandeurs d’emploi avec celle des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA). Les amendements adoptés en commission prévoient que lorsqu’une mesure de radiation de la liste des bénéficiaires du RSA est prise à l’encontre de celui-ci, le président du Conseil départemental en informe l’opérateur France Travail/Pôle emploi qui, en conséquence, doit procéder à la radiation à la liste des demandeurs d’emploi. En sens inverse, l’opérateur France Travail/Pôle emploi, lorsque celui-ci est l’organisme référent d’un bénéficiaire du RSA, peut proposer au président du conseil départemental, outre les mesures de suspension et de suppression déjà prévues dans le projet de loi, la radiation de la liste des bénéficiaires du RSA.

Cette articulation n’apparait cependant pas souhaitable, dans la mesure où les listes des demandeurs d’emploi et celles des bénéficiaires du RSA n’ont, ni le même objet, ni le même fonctionnement.

La liste des demandeurs d’emploi recense toutes les personnes dépourvues ou éloignées de l’emploi. Toute personne peut s’y inscrire, quelle que soit sa situation, afin d’accéder à l’offre de services des acteurs de l’accompagnement au retour à l’emploi. Pour les bénéficiaires du RSA, cette inscription est automatique, dans la logique du « dites-le nous une fois » afin notamment de leur permettre d’accéder à cette offre de services. La radiation de la liste des demandeurs d’emploi a pour conséquence de priver les personnes de leur accompagnement et de l’offre de services. Pour les personnes percevant l’allocation de retour à l’emploi (ARE), cette radiation entraine en outre la suspension du versement de l’allocation. Elle est décidée par l’opérateur France Travail/Pôle emploi qui est compétent en matière d’allocation chômage et qui a la responsabilité de l’offre de services. Cette radiation peut être temporaire et une simple réinscription permet d’accéder de nouveau à l’ensemble de l’offre. 

Concernant la radiation de la liste des BRSA, les dispositions adoptées par la commission prévoient que l’opérateur France Travail/Pôle emploi, lorsqu’il est l’organisme référent, propose s’il y a lieu au président du conseil départementale la radiation de la liste des BRSA pour les motifs prévus aux articles L. 5412-1 et L. 5412-2 du code du travail, qui fondent la « gestion de la liste » pour les demandeurs d’emploi. Or, la radiation de la liste des BRSA intervient, en application du code de l’action sociale et des familles, au terme d’une période pendant laquelle la personne ne perçoit aucun versement au titre du RSA, le cas échéant en raison d’une mesure de suppression du RSA liée à un manquement, dans un cadre donc différent. Pour bénéficier à nouveau du droit, une nouvelle demande et une nouvelle instruction doivent intervenir.

Il est néanmoins utile de garantir la transmission réciproque d’informations s’agissant des radiations opérées sur les deux listes pour le suivi des personnes, ce qui est proposé dans le cadre du projet.






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AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


Alinéa 47

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

En l’absence de définition ou d’approbation des critères d’orientation mentionnés au 4° bis ou de la liste des informations devant être transmises au comité national mentionnée au 4° ter, ces critères, ou ces informations ainsi que la périodicité de leur transmission, sont définis par arrêté du ministre chargé de l’emploi et du ministre chargé des solidarités.

Objet

La commission des affaires sociales a proposé une rédaction visant à clarifier la procédure de définition des critères d’orientation des personnes inscrites sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de France Travail et de définition de la liste des informations relatives à l’orientation devant être transmises au comité national, ainsi que la périodicité de transmission de ces informations, et, à ce titre, expliciter les missions du comité national France Travail.

Le Gouvernement souhaite rappeler que l’intention du Gouvernement est bien de confier la définition des critères au comité national pour permettre une co-construction avec les parties prenantes.

Le Gouvernement propose de compléter les dispositions adoptées par la commission des affaires sociales avec une corde de rappel, dans le souci de sécuriser la procédure dans le cas peu probable où le comité ne serait pas en mesure de définir les critères nécessaires à l’orientation des personnes ou le ministre de les approuver.

C’est pourquoi le présent amendement vise à prévoir, en cas de carence du comité, la possibilité de fixer les critères d’orientation et les informations nécessaires au suivi par arrêté conjoint des ministres chargés de l’emploi et des solidarités. Il s’agit ainsi d’assurer, en toute hypothèse, la continuité du service public.






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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 8


Alinéas 2 et 37

Supprimer ces alinéas.

Objet

Les dispositions introduites par la commission des affaires sociales prévoient que l’employeur puisse bénéficier d’une modulation supplémentaire de la contribution à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, pour tenir compte de salariés dont la lourdeur du handicap est reconnue.

Or, il existe d’ores et déjà un dispositif d’aide que l’entreprise peut mobiliser pour prendre en considération ces situations, l’aide à l’emploi des travailleurs handicapés, attribuée au titre de la Reconnaissance de la Lourdeur du Handicap (RLH). Les droits sont ouverts pour une durée de trois ans, renouvelable. Les montants annuels sont conséquents et s’inscrivent dans la durée, pouvant aller jusqu’à plus de 6000 euros annuels pour une décision à taux normal, et plus de 12 000 euros annuels pour une décision à taux majoré.

Les dispositions introduites viendraient par ailleurs créer un cadre favorable à l’employeur qui n’atteint pas les 6 %, qui bénéficierait de ce double avantage, et défavorable à l’employeur vertueux qui a dépassé les 6 % qui pourrait prétendre uniquement à l’aide.

Pour mieux accompagner les employeurs qui recrutent des salariés lourdement handicapés, il semble préférable, non pas de créer un dispositif supplémentaire de réduction de la contribution, mais plutôt d’améliorer encore le dispositif d’aide existant. Le Gouvernement a engagé, en lien avec l’Agefiph, un chantier sur la rénovation de la reconnaissance de la lourdeur du handicap. Une évaluation de ce dispositif est en cours.

Le Gouvernement propose en conséquence de retirer ces alinéas.






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AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


Alinéa 21

Après la référence :

L. 5316-1,

insérer les mots :

les structures mentionnées à l’article L. 5213-13,

Objet

Afin de faciliter l’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés, la participation des entreprises adaptées au sein du réseau France Travail permettra une meilleure prise en compte des spécificités des travailleurs en situation de handicap.

Cet amendement vise ainsi à ce que les entreprises adaptées soient partie intégrante du réseau France Travail et prennent part à sa gouvernance à l’échelon le plus pertinent.






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10 juillet 2023


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 151 rect. de Mme Nathalie DELATTRE

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 2


Amendement n° 151, alinéa 3

Supprimer les mots :

, le cas échéant, de formation et

Objet

Ce sous-amendement vise à conserver, dans la définition des engagements de l'organisme référent inscrits dans le contrat d'engagement, les actions mises en œuvre en matière de formation. En effet, la formation ne peut pas être considérée comme un frein périphérique à l'emploi mais constitue un élément essentiel de l'employabilité.






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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 2


Alinéa 28, première phrase

Remplacer le mot :

activité,

par le mot :

active

Objet

Amendement rédactionnel.






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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 3


Alinéa 13

Après le mot :

bénéficiaire

insérer les mots :

du revenu

Objet

Amendement rédactionnel.






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AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 3


Alinéa 41, première phrase

Remplacer les mots :

cet opérateur

par les mots :

cette institution

Objet

Coordination avec le maintien par la commission de la dénomination de Pôle emploi.






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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 3


Alinéa 51

Après le mot :

alinéa,

insérer les mots :

après la référence : « L. 262-37 », sont insérés les mots : « du présent code », et

Objet

Coordination.






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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 4


Alinéa 83

Supprimer les mots :

, du II de l’article L. 5311-8

Objet

Amendement de coordination tirant les conséquences de la suppression, par la commission des affaires sociales, de la charte d’engagements.






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AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 7


Alinéa 14

Remplacer les mots :

l’opérateur France Travail

par :

l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1

Objet

Amendement de coordination tirant les conséquences du maintien, par la commission des affaires sociales, de la dénomination de Pôle emploi.






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AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 8


Alinéa 16

Après le mot :

orientation

insérer le mot :

ou

Objet

Amendement rédactionnel.






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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 8 BIS 


Alinéa 2

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 4° Lorsque le salarié est une personne mentionnée à l’article L. 5212-13, à l’exclusion de celles mentionnées au 5° du même article L. 5212-13. »

Objet

Amendement rédactionnel.






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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 10


I. – Alinéa 42

Supprimer les mots :

les besoins nationaux de formation professionnelle mentionnés au 2° du II de l’article L. 214-1 du code de l’action sociale et des familles ainsi que

II. – Alinéa 45

Supprimer les mots :

concourt à la mise en œuvre de la stratégie nationale prévue au II de l’article L. 214-1 du code de l’action sociale et des familles. Elle

Objet

Amendement de coordination tirant les conséquences de la suppression, par la commission des affaires sociales, de la stratégie nationale sur la politique d’accueil du jeune enfant.






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10 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 5


Alinéa 24

Remplacer les mots :

aux 1° à 6° du

par le mot :

au

Objet

Il s’agit de prévoir que l’opérateur France travail associe les personnes morales constituant le réseau France travail pour l’ensemble des missions qu’il met en œuvre au soutien des actions de ce réseau listées au II de l’article L. 5312-1 du code du travail, y compris les fonctions d’appui au comité national et aux comités territoriaux France Travail.

Cette proposition tend à conforter l’ensemble des acteurs du réseau, dont l’expertise, qui est reconnue, est ainsi pleinement mise au service du réseau pour contribuer à répondre au défi de la recherche du plein-emploi, et concernant plus particulièrement les missions locales, au défi de l’amélioration de la situation des jeunes.






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11 juillet 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme GRUNY

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 10


I. - Alinéa 11

Remplacer le nombre :

3 500

par le nombre :

10 000

II. - Alinéas 28 à 33

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

5° L’article L. 214-3 est abrogé ;

Objet

Afin de ne pas faire peser des contraintes excessives sur les petites communes, il est proposé de rehausser de 3 500 à 10 000 habitants le seuil à partir duquel les communes devront élaborer un schéma pluriannuel sur l’offre d’accueil du jeune enfant. Ce seuil correspond à celui posé par le texte pour la mise en place de relais petite enfance, structures déjà ouvertes dans 85 % de ces communes.

Dans le prolongement des modifications déjà apportées par la commission, le présent amendement supprime la possibilité donnée aux comités départementaux des services aux familles de saisir la commune dans le cas où celle-ci n’élabore pas son schéma communal ou lorsque son schéma est incompatible avec le schéma départemental des services aux familles.