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Projet de loi

Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 37 rect.

27 juin 2023


 

Question préalable

Motion présentée par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


TENDANT À OPPOSER LA QUESTION PRÉALABLE


En application de l’article 44, alinéa 3, du Règlement, le Sénat décide qu’il n’y a pas lieu de poursuivre la délibération sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024-2030 (n° 740, 2022-2023).

Objet

La présente loi de programmation militaire, d’un montant exceptionnel de 413 milliards d’euros, soutient une vision du monde, un modèle d’armée, des alliances et un modèle industriel d’armement, sans que ces choix nouveaux n’aient été précédés d’aucune évaluation stratégique approfondie, d’aucun Livre blanc, présentés au Parlement par le Gouvernement.

La loi de programmation est présentée à la hâte, deux ans avant le terme de la LPM en cours. Elle est en très forte augmentation, mais des questions lourdes sont soulevées sur la répartition des crédits engagés, sur les objectifs stratégiques censés être soutenus par cette répartition. Pourtant, les programmes de maintien, de modernisation ou de création de nos armements, dont ceux consacrés à une nouvelle génération de notre dissuasion nucléaire, nous engagent pour des décennies. Pour faire des choix éclairés, le Parlement, et avec lui la Nation, ont besoin d’un débat plus sérieux.

Le Haut Conseil des finances publiques a souligné par ailleurs la forte contrainte qu’un tel budget fera peser sur les autres budgets de l’État à l’heure même où de nombreux défis civilisationnels nécessitent la mobilisation nationale et internationale, au premier rang desquels le défi climatique et la reconquête de souveraineté. C’est en fait un débat sur les enjeux qui fondent la sécurité collective de demain qui est esquivé. La paix, la sécurité du monde, la prévention des conflits appellent une autre vision stratégique.

Pour le groupe CRCE, il n’est pas sérieux de demander à la représentation nationale de se prononcer sur une LPM d’une telle ampleur, sans qu’un certain nombre de débats structurants aient pu être instruits. Quelles initiatives de la France pour le désarmement multilatéral, conventionnel comme nucléaire, et la paix ? Comment analyser les racines de la conflictualité mondiale? À quels « conflits de haute intensité » nous préparons-nous, au service de quels intérêts ? Quelle indépendance réelle de nos décisions ? Quelle conception de nos alliances dans le nouveau monde qui émerge ? Quel bilan tirons-nous du modèle d’armée expéditionnaire et des OPEX ? Quels moyens au service de la défense du territoire national ? Quelles priorités en termes d’investissements industriels de souveraineté notamment en matière numérique ?

Pour pouvoir mener ces débats en préalable à l’adoption d’une nouvelle LPM, les auteurs de la motion appellent le Sénat à opposer la question préalable, pour signifier leur exigence de l’élaboration d’ un nouveau Livre Blanc et de la tenue d’un débat national avec les citoyens digne de ce nom.



NB :En application de l'article 44, alinéa 3, du Règlement, cette motion est soumise au Sénat avant les orateurs des groupes.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 54 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. GUIOL, GUÉRINI, ARTANO, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, M. CORBISEZ, Mme Nathalie DELATTRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mmes GUILLOTIN et PANTEL et MM. REQUIER et ROUX


ARTICLE 1ER BIS 


Alinéa 4 

Remplacer les mots :

et de protéger la population contre les agressions armées

par les mots :

, de protéger la population contre les agressions armées et de secourir les ressortissants français menacés à l’étranger

Objet

Le nombre des ressortissants français voyageant ou résidant à l’étranger ne cesse d’augmenter. Leur sécurité peut être menacée lorsqu’ils se trouvent dans des espaces mal contrôlés, qu’il s’agisse de pays aux structures étatiques défaillantes ou de zones maritimes en proie à la criminalité. Si depuis une quinzaine d'années, les attaques visant collectivement une communauté française expatriée ont été rares, le risque d’enlèvement perdure et nos compatriotes peuvent régulièrement être pris dans des situations exceptionnelles (coup d’État, guerre civile, catastrophe naturelle...) qui nécessitent une action d’urgence. En avril dernier, l'armée française a procédé à l'évacuation de citoyens français du Soudan en crise. L'amendement vise à rappeler cette fonction de protection des Français résidant hors de France dans les objectifs de la politique de défense mentionnés à l'article 1er bis.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 66

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. TEMAL, FÉRAUD et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Alinéa 3, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

(en milliards d’euros courants)

LPM de référence

LPM 2019-2025

LPM 2024-2030

Année

2024

2025

2026

2027

2028

2029

2030

Total des crédits nouveaux 2024-2030

Crédits de paiement de la mission « défense »

47,04

51,54

53,04

56,04

60,32

64,61

68,91

302,92

Variation annuelle

+ 3,1

+ 4,5

+ 2,5

+ 3

+ 4,3

+4,3

+4,3

 

Objet

Cet amendement d'appel vise remettre à sa juste proportion l’effort budgétaire effectivement consenti par ce nouveau projet de programmation militaire.

En effet, le chevauchement calendaire des LPM de 2019 et de 2024 permet au gouvernement de budgéter les exercices 2024 et 2025 dans les deux lois de programmation. Dans la LPM 2019-2025, 97 milliards étaient prévus pour les années 2024 et 2025, et n’ont d’ailleurs jamais été budgétisés du fait de l’absence de véritable actualisation en 2021 et de l’écourtement de l’actuel LPM. Les crédits pour l’ensemble de la période LPM 2019-2025 devaient être de 295 milliards d’euros et seront donc pour 2019-2023 de 198 milliards d’euros environ. Le projet de programmation militaire 2024-2030 réaffecte ainsi les 97 milliards annoncés. L’effort réel, si on les soustrait serait donc en réalité que de 303 milliards auxquels il faudra un jour soustraire au moins 30 milliards d’euros au titre de l’inflation, ce qui rendrait l’effort annoncé en deçà de celui de la LPM 2019-2025.  Enfin il faudra également soustraire une partie des 100 milliards de report de charge, dont il faudra un jour rendre compte, et qui ne peut constituer une méthode systématique de gestion et de contournement du coût de l’inflation. Le ministère des armées avait indiqué à la Commission des lois du Sénat, dans le cadre de l’examen de la Mission Défense pour 2023, un report jusqu’à 10% des charges pour 2025.  Le montant des crédits du présent projet de loi de programmation militaire s’apparenterait ainsi plutôt à une stabilisation des efforts financiers qu’à une amplification de ceux-ci.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 282

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 3


Alinéa 3, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

(En milliards d’euros courants)

 

2024

2025

2026

2027

2028

2029

2030

Total 2024-2030

Crédits de paiement de la mission « Défense »

47,04

50,04

53,04

56,04

60,32

64,61

68,91

400,00

Variation

+ 3,1

+ 3,0

+ 3,0

+ 3,0

+ 4,3

+ 4,3

+ 4,3

 

Objet

La commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées (AED) du Sénat a adopté un amendement modifiant la trajectoire de ressources budgétaires prévue à l’article 3. L’amendement proposé vise à revenir à la trajectoire initiale proposée par le Gouvernement.

En premier lieu, les motifs de l’amendement adopté par la commission sont contradictoires :

-          D’un côté, il s’agirait d’« intégrer la part de ressources non budgétaires que le Haut conseil des finances publiques estime peu documentée ». En d’autres termes, il s’agirait de sécuriser le financement du besoin de 413 milliards d’euros. C’est d’ailleurs par ce raisonnement qu’est calculé le montant de crédits supplémentaires introduit par cet amendement, soit +7,4 milliards d’euros, qui correspondent à la différence entre les 13,3 milliards et les 5,9 milliards d’euros de recettes extrabudgétaires jugées bien documentées ;

-          De l’autre, il s’agirait d’« accélérer l’effort dès l’an prochain pour prendre en compte immédiatement le tournant géostratégique que constitue la guerre en Ukraine, tout en se prémunissant contre l’inflation ». Pour 2024, cette accélération, d’un montant de 360 millions d’euros, est d’ailleurs précisément affectée à un surcroît d’activité (216 millions d’euros) et au retour sur les aménagements de calendrier des cibles capacitaires (144 millions d’euros), quand parallèlement plus d’un milliard est ajouté sur l’entretien programmé des matériels en 2024 dans le rapport annexé. Il n’est donc plus question de sécuriser le financement des besoins de 413,3 milliards d’euros, mais d’augmenter ces besoins. Par déduction, on comprend que le montant des besoins s’établirait alors à 420,7 milliards d’euros, mais paradoxalement, le Sénat, par son amendement, n’a pas modifié le montant des besoins figurant pourtant lui aussi à l’article 3.

Cette contradiction empêche de comprendre ce que la commission propose concrètement avec la nouvelle trajectoire. On ignore même le montant des besoins correspondant à cette nouvelle trajectoire.

Au-delà de la contradiction entre ces deux motifs, on peut rappeler qu’aucun des éléments constitutifs de l’écart entre les besoins et les ressources budgétaires n’est nouveau. Seul l’affichage de cette différence est inédit et vise à une plus grande transparence vis-à-vis du Parlement. Ainsi, lorsque le Parlement a voté la LPM 2019-2025, il a validé un besoin d’un montant supérieur aux ressources budgétaires, moyennant 4,5 milliards d’euros de prévisions de recettes extrabudgétaires et 4,7 milliards d’euros de marge frictionnelle, sans que cela n’ait jamais été précisé dans le projet de loi. Ainsi en avait-t-il toujours été avant le projet de LPM actuel. Faut-il déplorer une plus grande transparence ? En conséquence, l’ajout de 7,4 milliards d’euros pour compenser la partie jugée peu documentée du financement du besoin, aboutit à alourdir la dépense publique sans motif valable.

Par ailleurs, si l’on se fie à l’autre motif, pour avoir du sens, les besoins supplémentaires devraient découler d’un modèle différent ou d’une inflexion du modèle. Les crédits ajoutés par la commission, au-delà de 2024, ne correspondent à aucun besoin précis. Il est donc difficile de comprendre le modèle dont ces besoins et ces crédits supplémentaires découlent. Si l’on se réfère aux amendements du rapport annexé, la préoccupation semble être l’ajout de capacités, de blindés, de bateaux et d’avions etc. sans même se préoccuper de leur emploi ou des évolutions de contrats opérationnels dont ils découlent. A l'inverse, la trajectoire proposée par le Gouvernement répond à un modèle reposant sur un juste équilibre entre la masse et la cohérence, tout en permettant de préparer l’avenir dans de nouveaux espaces de conflictualité.

Enfin, la trajectoire votée par la commission du Sénat est contraire à celle votée par le Sénat le 2 novembre dernier dans le projet de loi de programmation des finances publiques (LPFP). Seule la trajectoire proposée par le Gouvernement est compatible avec le projet de LPFP voté par le Sénat. Le Haut Conseil des Finances Publiques relevait dans son avis sur le projet de LPM « que les crédits budgétaires de la mission ”Défense” inscrits dans le projet de LPM et le projet LPFP sont identiques pour les années 2024 et 2025 » et ce n’est qu’en raison de l’absence de détail par missions dans le projet de LPFP qu’il ne peut formellement garantir cette même conformité pour les années 2026 et 2027.

L’incohérence avec le vote du Sénat du projet de LPFP est d’autant plus grande qu’à l’occasion de ce vote le Sénat a avancé le retour du déficit public sous 3% du PIB de 2027 à 2025. Cette avancée de l’objectif en 2025 impose de réduire les crédits de près de 25 milliards d’euros en 2025, alors que l’amendement adopté par la commission les augmente d’1 milliard d’euros en 2025.

Pour l’ensemble de ces raisons, le Gouvernement souhaite le retour à la trajectoire de ressources budgétaires du projet initial.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 6

20 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. de LEGGE

au nom de la commission des finances


ARTICLE 3


Alinéa 3, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

(en milliards d’euros courants)

2024

2025

2026

2027

2028

2029

2030

Total

2024-2030

Crédits de paiement de la mission « Défense »

47,04

50,04

54,05

58,06

62,06

66,07

70,08

407,40

Variation

+ 3,1

+ 3,0

+ 4,0

+ 4,0

+ 4,0

+ 4,0

+ 4,0

 

Objet

Le présent amendement vise à modifier la trajectoire de crédits budgétaires prévue à l’article 3 du projet de loi de programmation militaire.

La trajectoire issue des travaux de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées apporte une réponse aux deux lacunes majeures de la trajectoire initialement proposée par le Gouvernement et adoptée par l’Assemblée nationale en première lecture.

Elle permet en effet à la fois de « budgétiser » l’ensemble des ressources nécessaires au financement du besoin programmé (hors ressources extrabudgétaires dument documentées) et de lisser sur la période de programmation un effort financier qui, initialement, avait été pour une grande part reporté au prochain quinquennat.

La commission des finances souscrit pleinement à ces objectifs.

Dès lors que, d’une part, le besoin physico-financier programmé affiché au même article 3 est de 413,3 milliards d’euros et que, d’autre part, les recettes extrabudgétaires ont été estimées à 5,9 milliards d’euros sur la période, le fait de porter l’enveloppe globale de crédits de paiement de 400 à 407,4 milliards d’euros constitue un élément de sincérité important dans la perspective de l’adoption d’une prochaine loi de de programmation des finances publiques.

Le souci de « lisser » la trajectoire est pleinement légitime également, en ce qu’il permet de renforcer la crédibilité de la programmation militaire aux yeux de nos concitoyens comme de nos alliés et compétiteurs stratégiques.

Cependant, à la différence de la trajectoire adoptée en commission qui fait débuter ce « lissage » dès 2024, en faisant passer la première marche de 3,1 à 3,6 milliards d’euros puis en prévoyant une marche annuelle de 3,6 milliards d’euros jusqu’en 2030, la trajectoire ici proposée entend maintenir à 3 milliards d’euros les marches annuelles pour 2024 et 2025, telles qu’elles sont expressément prévues par le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 dans sa version adoptée par le Sénat en novembre 2022.

À compter de 2026 et jusqu’à la fin de la période de programmation, la marche annuelle serait en revanche portée à 4 milliards d’euros. Dans la mesure où il s’agit de crédits de paiement, et compte tenu de la temporalité de la montée en charge des programmes d’équipement des armées, il peut sembler prématuré de relever ces marches dès le début de la période de programmation. En revanche, l’objectif affiché au titre de l’«économie de guerre » et les exigences de réactivité accrue des industriels qui en découlent justifient pleinement l’accélération dès 2026 de la trajectoire de crédits de paiement et par conséquent de l’atteinte de certaines cibles capacitaires.

L’impact financier du présent amendement est neutre en euros courants par rapport aux besoins financiers programmés, dont le montant de 413,3 milliards d’euros n’est pas remis en cause.

En termes réels, ce « lissage » de la trajectoire induit toutefois un gain de pouvoir d’achat pour le ministère des armées par rapport à la trajectoire initialement proposée. Celui-ci peut lui permettre de réévaluer à la hausse certains objectifs capacitaires afin de se rapprocher des cibles initialement prévues dans le cadre de l’Ambition 2030, que la programmation proposée prévoit de décaler en dépit de la confirmation de la menace du retour de conflits de haute intensité illustrée par la guerre en Ukraine.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 67

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. TEMAL, FÉRAUD et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Alinéa 3, avant le tableau

Remplacer le mot :

courants

par le mot :

constants

Objet

Le présent amendement vise à neutraliser les effets de l'inflation sur la programmation militaire et à permettre que les montants réellement programmés soit ceux effectivement perçus. Le Gouvernement a évalué que la perte de crédits pour les Armées correspondant aux effets de l'inflation serait de 30 milliards d'euros sur la période 2024-2030. Ce montant pourrait même selon le Haut Conseil des Finances Publiques (HCFP) être revu à la hausse du fait de pressions inflationnistes plus importantes et de l’augmentation du coût des matériels militaires.

La seule solution trouvée jusqu’à présent et d’utiliser l’artifice du report de charges pour neutraliser les effets de l’inflation.  Cette programmation, en raison des montants investis et des engagements pris à l’égard de nos armées, ne peut dépendre de cet artifice sur l’ensemble de la période. Alors que cette période inflationniste exceptionnelle pourrait perdurer jusqu’en 2025, la sincérité du budget pourrait être respectée s’il était exprimé en euros constants.

Il est dès lors indispensable de prévoir un mécanisme permettant de neutraliser les effets de l'inflation sur la programmation militaire et permettre au budget des Armées en exécution de bénéficier tout au long de sa programmation de crédits exprimés en euros constants et non plus en euros courants afin que cela ne représente pas une charge supplémentaire pour le budget de l'Etat.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 148

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 3


Alinéa 4

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet alinéa nous apparait superflu, en outre il introduit une ambiguité sur la possibilité qu’il ouvrirait de réviser encore à la hausse la trajectoire de la LPM à l’avenir. Notre amendement propose de le supprimer.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 191 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 3


Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Ces ressources budgétaires n’ont pas d’impact sur les autres missions du budget général.

Objet

La loi de programmation militaire est la 4e loi de programmation examinée par le Parlement ces deux dernières années (Aides publiques au développement, ministère de l’Intérieur, ministère de la Justice). Les écologistes sont favorables à ces projections budgétaires qui permettent de renforcer les moyens des pouvoirs publics, de donner de la visibilité et de programmer des investissements pluriannuels. 

Cependant, la conjugaison des programmations budgétaires ambitieuses, s’agissant notamment des missions régaliennes de l’État, avec l’idéologie de l’actuel Gouvernement qui refuse d’accroitres les recettes de l’État, entraîne mécaniquement le risque de faire peser l’important effort financier proposée par l’actuelle loi de programmation budgétaire (mais aussi celles des ministères de l’Intérieur et de la Justice) sur les autres missions du budget de l’État (Education nationale, Santé, Transition écologique, Culture, etc). Un tel affaiblissement financier des autres missions de l’État est inacceptable aux yeux des écologistes. 

Le présent amendement a donc pour objet de fixer comme objectif de garantir que le financement de la LPM sera assurée par des recettes nouvelles et pas par des transferts de crédits susceptibles d’affaiblir des services publics déjà amoindri ou d’amputer nos ambitions en matière de transition écologique. 

Alors que le financement de notre système de retraite plonge le pays dans une profonde crise sociale et démocratique, il semble essentiel, pour l’acceptation démocratique de la présente loi, que le financement conséquent que la Nation s’apprête à consentir à nos armées ne soit pas synonymes d’autres sacrifices pour les citoyennes et les citoyens.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 192

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 3


Après l’alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

L’investissement dans la dissuasion nucléaire n’excède pas 13 % du montant global de cette loi de programmation militaire.

Objet

Cet amendement travaillé avec ICAN France, le relais national de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, vise à s’assurer que l’investissement dans la dissuasion nucléaire ne dépasse pas 13 % du montant global de la LPM. La dissuasion nucléaire représente selon les mots exprimés à plusieurs reprises par le ministre Lecornu 13 % du montant global de la LPM, soit 53,69 milliards d’euros. Nul part dans cette loi, ce montant ou même ce pourcentage est inscrit, contrairement aux dépenses liées à de très nombreux programmes d’armement et contrairement aux précédentes LPM. Il est nécessaire de maîtriser les dépenses en matière de dissuasion nucléaire pour ne pas pénaliser les autres programmes et objectifs de cette LPM.

Il s’agit donc d’un amendement de transparence financière.






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N° 237

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 3


Alinéa 9

Supprimer cet alinéa.

Objet

La commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées (AED) a ajouté un alinéa prévoyant de compléter les ressources de la loi de programmation militaire par des crédits destinés, le cas échéant, à financer les recomplètements d’équipements ou de matériels prélevés sur le parc des armées au titre du soutien à l’exportation, sur le modèle de la garantie fournie au titre du financement du soutien militaire à l’Ukraine

Le présent amendement vise à supprimer cet alinéa.

Les décisions de cession d’équipements dans le cadre du soutien à l’exportation ne répondent pas à la même logique que celle des cessions d’équipements à l’Ukraine. Les premières sont réalisées à titre onéreux, contrairement aux secondes qui sont réalisées à titre gratuit. Les recettes générées par les cessions dans le cadre du soutien à l’exportation sont affectées au ministère des armées. La plupart du temps, il s’agit d’équipements dont le remplacement est déjà programmé et financé. Il est à noter qu’aucune cession de ce type n’est aujourd’hui prévue. Il est néanmoins essentiel de garder de la souplesse s'agissant des cessions onéreuses de matériels, qui peuvent répondre à des besoins urgents de certains de nos partenaires.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 149

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 3


Alinéa 10

Supprimer cet alinéa.

Objet

Il s'agit d'un amendement d'appel visant à interroger le Ministre sur le lien entre la loi de programmation militaire et le service national universel.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 194

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 3


Alinéa 10

Remplacer le mot :

universel

par le mot :

volontaire

Objet

La mise en place d’un « service national universel » (SNU) a été annoncée en 2018, et une expérimentation du service national universel basée sur le volontariat des jeunes est mise en œuvre depuis 2019. Les objectifs du SNU sont de favoriser la mixité sociale, d’enseigner aux jeunes les enjeux de la défense et d’inciter à l’engagement associatif.

L’objectif de cet amendement est de clarifier que le Service National Universel (SNU) restera entièrement volontaire. Il ne peut être établi sous la contrainte, car le lien entre la Nation et l’Armée doit continuer à être fondé sur un engagement volontaire. Pour lever toute ambiguïté il est proposé de le dénommer Service national volontaire.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 69

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FÉRAUD, TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Il est institué une taxe additionnelle à l’impôt sur le revenu sur les versements sur les contrats d’assurance-vie mentionnés à l’article L. 131-1 du code des assurances.

Cette taxe est dénommée « taxe de solidarité sur les assurances-vie ». Elle est basée sur les versements annuels des épargnants au titre de leurs contrats d’assurance-vie. Elle est recouvrée annuellement.

Le taux de la taxe est fixé à 0 % pour les versements compris entre 0 et 4 500 €, à 2 % pour les versements compris entre 4 501 € et 21 000 €, et à 5 % au-delà.

Le recouvrement de la taxe se fait selon les modalités ainsi que sous les sûretés, garanties et sanctions applicables à l’imposition sur le revenu.

Objet

Le financement des activités militaires françaises nécessite incontestablement la levée de fonds public supplémentaires, dans un souci de crédibilité militaire et de maitrise budgétaire.

 Tel est l’objet du présent amendement, qui permettrait de lever environ trois milliards de fonds annuels en créant une taxe, modeste, sur les versements au profit des contrats d’assurance-vie.

Pour éviter tout effet social, la taxe est nulle sur les versements modérés, correspondant à ce qui est qualifié de contrats « grand public », elle est de 2% pour les versements moyens, correspondant aux contrats dits « patrimoniaux », et elle est de 5% pour les versements au titre des contrats dits « de gestion privée ». Les seuils retenus par les auteurs du présent amendement correspondent aux versements annuels moyens sur ces supports de placement.

Les auteurs du présent amendement soulignent le niveau extrêmement faible de la fiscalité actuelle des assurances-vie, en contradiction avec les besoins de financement public que connait aujourd’hui notre pays.

Le dispositif proposé permet ainsi de lever des financements cruciaux sans accroitre de manière significative la fiscalité et en renforçant l’équité fiscale entre différents produits de placement dont la fiscalité diverge grandement aujourd’hui.






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 238

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


I. – Alinéa 2, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

(Crédits de paiement, en millions d’euros courants)

 

2024

2025

2026

2027

2028

2029

2030

Montant provisionné

800

750

750

750

750

750

750

II. – Alinéa 3, dernière phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

L’amendement vise à réintroduire le financement de la participation des armées aux jeux Olympiques et Paralympiques à l’été 2024 dans le cadre du mécanisme prévu à l’article 4.

La participation des armées aux jeux Olympiques et Paralympiques s’inscrit dans le cadre des missions intérieures, dont le financement est prévu à l’article 4. Il n’y aucune raison de l’en exclure. C’est pour cette raison que la provision prévue à l’article 4 doit être plus élevée en 2024 que sur le reste de la période post Jeux Olympiques et Paralympiques.

Dans l’hypothèse où le surcoût généré par cette participation s’avérerait supérieur au montant provisionné, le montant non couvert par la provision sera pris en charge par un financement interministériel comme prévu à l’article 4. Ce mécanisme est parfaitement protecteur pour le format des armées tout en assurant la soutenabilité budgétaire du dispositif.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 239

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


Alinéa 3, première phrase

Remplacer les mots :

En gestion

par les mots :

Hors circonstances exceptionnelles, en gestion

Objet

L’amendement prévoit de réintroduire la mention de circonstances exceptionnelles dans lesquelles la participation de la mission « Défense » à la solidarité interministérielle pour assurer le financement des OPEX et des MISSINT peut excéder ce qu’elle représente dans le budget de l’État.

En effet, le mécanisme de l’article 4 tel que proposé par le Gouvernement et repris de l’actuelle loi de programmation militaire a deux objectifs :

- préserver le budget et le format des armées des aléas générés par le financement des opérations et missions intérieures,

- préserver les finances publiques.

Pour ce faire, après avoir établi une provision, le mécanisme renvoie à un financement interministériel tout surcoût non couvert par cette provision. La plus grande souplesse est nécessaire au bon fonctionnement de ce mécanisme. Cette souplesse inclut la possibilité, à titre exceptionnel, d’une participation de la mission « Défense » à la solidarité interministérielle au-delà de ce qu’elle représente dans le budget de l’État, en fonction des marges apparaissant au sein de la mission « Défense » et des contraintes à l’échelle du budget général de l’État.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 195 rect.

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 5


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

Il est remis au Parlement au plus tard le 1er janvier 2025 un rapport sur les moyens pour nos armées de limiter leur consommation de carburant. Ce rapport inclue une réflexion sur la possibilité de rationaliser l’utilisation de carburant en dehors de théâtre d’opération ainsi que les possibilités d’éco-conception d’équipements militaires et en premier lieu les véhicules. Ce rapport prend ainsi en compte les dernières créations des équipementiers militaires français et européens qui permettront de réduire l’empreinte carbone de l’armée et d’améliorer l’autonomie de nos équipements.

Objet

Cet amendement du groupe parlementaire Écologiste Solidarité et Territoire vise à la création d’un rapport qui mentionne toutes les innovations des équipementiers français et européens pour l’éco conception du matériel militaire en particulier les véhicules de l’armée.

L’armée a pendant longtemps été exemptée de toute réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, cette dernière possède beaucoup d’équipements très polluants comme des chars d’assaut, avions et munitions. Elle doit prendre sa part à l’effort national, notamment quand cela est possible hors des théâtres d’opérations. 

Mais c’est aussi et surtout un enjeu stratégique. La dépendance de nos forces armées aux énergies fossiles est une préoccupation stratégique majeure. La fluctuation des prix du pétrole et d'autres énergies fossiles, ainsi que leur déclin prévisible à long terme, auront un impact significatif sur la capacité de nos forces armées à opérer efficacement.

C’est également un enjeu financier, car nos armées dépensent près d’un milliard d’euros chaque année en carburant, soit aujourd’hui plus de 2% de leur budget. 

Il est essentiel de renforcer  la durabilité et la résilience de nos forces armées face à un environnement énergétique en constante évolution. 

C’est pourquoi les écologistes proposent qu’un rapport annuel soit remis au Parlement pour engager la réflexion autour de la limitation de la dépendance de nos armées aux énergies fossiles.

Ce rapport répertorie notamment les dernières innovations des équipementiers français et européens en matière énergétique qui pourraient être implémentées au sein des armées pour réduire ses émissions carbones et accroître leur résilience.

Il est nécessaire de réaffirmer notre engagement pour la transition vers une économie à faible émission de carbone, non seulement pour lutter contre le changement climatique, mais également pour garantir notre sécurité et notre défense à long terme.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 98

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 6


I. – Alinéa 2, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

(En équivalents temps plein)

 

2024

2025

2026

2027

2028

2029

2030

Cible d’augmentation nette des effectifs

1500

1500

660

660

660

660

660

II. – Alinéa 3, seconde phrase

Remplacer le nombre :

271 800

par le nombre :

272 920

Objet

Dans la dernière LPM 2019-2025, les embauches en 2024 et 2025 devaient être de 1500 par an (en équivalents temps plein).

Or la nouvelle LPM 2024-2030 ne prévoit plus que 700 embauches par an (en équivalents temps plein) entre 2024 et 2027, soit uniquement la moitié des objectifs annoncés dans la précédente LPM, repoussant après 2027 la montée en puissance des recrutements qui était d’ores et déjà prévue pour la phase 2023-2025. Cet effort est donc repoussé et interviendrait après la fin du mandat actuel du Président de la République pouvant laisser planer des incertitudes sur le maintien de cette augmentation et cette réelle montée en puissance.

A-t-on le droit de prendre un tel retard ?

L’environnement géopolitique actuel est critique et ses incertitudes ne nous incitent pas à ralentir nos recrutements, bien au contraire. Il est donc proposé de garder les objectifs de la précédente LP.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 197

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 6


Alinéa 3, première phrase, alinéa 4, première et seconde phrases, alinéa 6, première phrase

Remplacer le mot :

universel

par le mot :

volontaire

Objet

La mise en place d'un « service national universel » (SNU) a été annoncée en 2018, et une expérimentation du service national universel basée sur le volontariat des jeunes est mise en œuvre depuis 2019. Les objectifs du SNU sont de favoriser la mixité sociale, d'enseigner aux jeunes les enjeux de la défense et d'inciter à l'engagement associatif .

L'objectif de cet amendement est de clarifier que le Service National Universel (SNU) restera entièrement volontaire. Il ne peut être établi sous la contrainte, car le lien entre la Nation et l'Armée doit continuer à être fondé sur un engagement volontaire. Pour lever toute ambiguïté il est proposé de le dénommer Service national volontaire. 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 97 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Favorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 6


Alinéa 4

I. – Alinéa 4, seconde phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

La présente loi de programmation militaire ne prévoit pas la mobilisation des ressources humaines et financières pour la mise en œuvre de ce dispositif.

II. – Alinéa 6, première phrase

Supprimer les mots :

et du service national universel

Objet

Concernant l’alinéa 4, cet amendement a pour objet de mettre en cohérence la disposition fixée à l’alinéa 10 de l’article 3 qui précise bien que les « ressources ne comprennent pas le financement du Service national universel qui dispose d’un financement « ad hoc », c’est-à-dire hors Loi de Programmation Militaire.

Dès lors, une question se pose : que signifie le financement « ad hoc » mentionné à l’alinéa 10 de l’article 3 ? Quelle forme revêtirait-il ? Certes, il n’est pas fait mention d’un financement par l’Education nationale mais cette piste initialement prévue est à craindre au regard des dernières déclarations de la Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel.

Quant à l’alinéa 6 de l’article 6, la référence au SNU semble avalisée le principe de généralisation d’un dispositif encore en l’état d’expérimentation et dont la Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel, sans concertation avec le Parlement, a annoncé un nouveau déploiement. Il est à craindre un changement de nature du dispositif et l’on peut s’interroger sur un passage en force pour imposer une forme de service militaire déguisé format réduite, mais qui cette fois concernerait des mineurs.

Ces remarques justifient par conséquent, une modification de l’alinéa 4 et la suppression de la référence au Service national universel à l’alinéa 6 du présent article.

 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 240

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 6


Alinéa 6, première phrase

Supprimer les mots :

et du service national universel

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer la mention du service national universel (SNU).

Conserver la rédaction de l’alinéa en l’état reviendrait à considérer que l’accroissement des réserves est conditionné au SNU. Or, ce dernier ne constitue qu’un potentiel levier parmi d’autres pour parvenir à l’objectif d’augmentation des réserves.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 241

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Retiré

Le Gouvernement


ARTICLE 6


I. – Alinéa 6, seconde phrase

Supprimer cette phrase.

II. – Alinéa 7

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer la chronique de l’évolution des effectifs de la réserve. En effet, il est contre-productif de figer dans la loi des chroniques contraignantes, qui sont par nature amenées à fluctuer à la hausse comme à la baisse.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 292

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 6


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

Le ministère adaptera la réalisation des cibles d’effectifs fixées par le présent article et sa politique salariale en fonction de la situation du marché du travail.

Objet

Cet amendement vise à rétablir un alinéa supprimé lors de l’examen en commission au Sénat. Il permet au ministère d’employer les crédits rendus disponibles par une sous réalisation de ses cibles d’effectifs, en fonction de la réalité du marché du travail, afin de renforcer son attractivité et la fidélisation de ses agents.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 61 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. BONNEAU et Jean-Michel ARNAUD, Mme BILLON, MM. LEVI, KERN, DÉTRAIGNE et CHASSEING, Mme GATEL, M. Alain MARC, Mmes RACT-MADOUX et SAINT-PÉ et MM. LE NAY et BELIN


ARTICLE 7


I. – Alinéa 1

Compléter cet alinéa par les mots :

tout en prenant compte la vie et la dignité de la personne humaine

II. – Compléter cet article par six alinéas ainsi rédigés : 

Afin de garantir le respect des vies et de la dignité humaine lors de la mise en œuvre de cette programmation, les points suivants doivent être pris en compte à l’occasion d’un rapport transmis par le Gouvernement au Parlement. Ce rapport comprendra :

- Une évaluation des impacts sur les vies humaines et la dignité humaine. Cette évaluation devra prendre en considération les conséquences directes et indirectes sur les individus et les communautés, en accordant une attention particulière aux populations vulnérables ;

- Une évaluation sur la protection des droits fondamentaux. Les mesures prises ne devront en aucun cas porter atteinte à la vie, à l’intégrité physique ou mentale, à la liberté et à la dignité des populations civiles ;

- Des mécanismes de surveillance et de contrôle. Ces mécanismes de surveillance et de contrôle devront être mis en place pour garantir que la mise en œuvre de la programmation respecte les vies et la dignité humaine.

Ce rapport est remis par le Gouvernement au Parlement dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi.

En cas de préjudices avérés causés aux vies ou à la dignité humaine dans le cadre de la mise en œuvre de la programmation, des mécanismes de réparation appropriés devront être mis en place. Les personnes affectées devront bénéficier d’un accès à des voies de recours efficaces et équitables, et des mesures correctives devront être prises pour rétablir leur dignité et compenser les préjudices subis.

Objet

Il est essentiel de veiller à ce que cette actualisation de la présente programmation tienne également compte de l'aspect éthique et des droits fondamentaux de chaque individu. Cette modification vise à garantir que l'évolution législative de la présente programmation prend en considération les conséquences sur les droits, la vie privée, la sécurité et la dignité des individus, tout en promouvant une approche équilibrée du progrès technologique et de la stratégie contextuelle.

Ces amendements ont pour objectif de garantir que la mise en œuvre de la programmation se fera dans le respect des vies et de la dignité humaine. Ils visent à renforcer les principes éthiques et les droits fondamentaux qui doivent guider toutes les actions militaires entreprises dans le cadre de cette loi. En cas de préjudices avérés causés aux vies ou à la dignité humaine, des mécanismes de réparation appropriés devront être mis en place pour assurer une protection adéquate des personnes affectées. Les personnes concernées devront également bénéficier d'un accès à des voies de recours efficaces et équitables, ainsi que de mesures correctives vis



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 242

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 7


Alinéa 2

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’amendement prévoit de supprimer les éléments relatifs à la création d’une commission parlementaire chargée de l’élaboration d’un Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale en vue de la prochaine loi de programmation militaire.

Trop souvent, ces Livres blancs ont en effet servi à déguiser des diminutions de crédits budgétaires derrière des considérations stratégiques. 

Cela ne fait naturellement pas obstacle à ce que les experts, la société civile et les parlementaires soient, à nouveau, pleinement associés aux travaux d’élaboration de la revue stratégique, comme de la LPM.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 76 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 7


Alinéa 2

Après le mot :

place

insérer les mots :

, avant le 30 juin 2028,

Objet

Cet amendement vise à renforcer le dispositif prévu visant à mettre en place une commission chargée d’un Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale et s’assurer que cet engagement sera effectif.

La LPM qui succédera à la LPM 2024-2030 devra être votée au courant de l’année 2029. Pour réaliser un travail approfondi et sérieux, cette commission devra être mise en place avant le 30 juin 2028.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 234 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 7


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

Avant la fin de la présente loi, un débat parlementaire sur la dissuasion nucléaire est organisé. Il inclut l’audition des principales ONG spécialisées en la matière.

Objet

Les investissements prévus dans cette nouvelle LPM sur la dissuasion nucléaire vont augmenter de plus de 25 % en comparaison avec la LPM 2019-2025. Le choix du gouvernement est d’engager une dépense publique de près de 53,69 milliards. Ce choix est réalisé pour pérenniser la politique de dissuasion et aura donc des conséquences, s’il est mené à son terme, sur de nombreuses décennies. À l’heure ou la communauté internationale est face à des rebondissement impensés ou des acteurs internationaux agissent en-dehors du droit international et d’autres engagent des démarches innovantes pour un monde plus sûr ; il apparaît important d’organiser un débat parlementaire sur la question de la dissuasion afin d’examiner les enjeux et les conséquences d’une telle politique de défense. Ces derniers sont en effet multiples et complexes. La politique de renforcement de notre capacité dissuasive pourrait contribuer à préserver la stabilité et à éviter les conflits majeurs avec les autres États dotés de l'arme nucléaire et garantir la sécurité nationale. Toutefois, cette politique pourrait également accélérer la course aux armements avec certains pays cherchant à développer leurs propres capacités nucléaires pour équilibrer les forces existantes. Cela pourrait créer une spirale dangereuse de prolifération nucléaire et augmenter les risques de conflits. Il pourrait être préférable de promouvoir des mesures de désarmement et de non-prolifération pour réduire les risques liés aux armes nucléaires. Par ailleurs, la mise en place et l'entretien d'un arsenal nucléaire sont très coûteux. Les fonds investis dans les armes nucléaires pourraient être utilisés à d'autres fins, telles que la transition écologique, le développement économique, la réduction de la pauvreté, ou l'amélioration des infrastructures et des services publics.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 70

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 8


Alinéa 3, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Ce bilan intègre une comptabilité analytique des éléments demandés.

Objet

Cet amendement d'appel vise à assurer la meilleure information des commission permanentes compétentes du Sénat et de l’Assemblée nationale dans leur évaluation et contrôle de l’exécution de la loi de programmation militaire.

Pour exercer un contrôle parlementaire de qualité, il est indispensable de disposer des informations pertinentes.

L’accès à une comptabilité analytique permet d’obtenir des informations consolidées permettant au Parlement de disposer des coûts réels, notamment de programmes et d’équipements lourds des coûts de conception aux coûts de fonctionnement, lorsque ceux-ci se déroulent en particulier sur plusieurs décennies. C'est le cas, par exemple, du porte-avions Charles de Gaulle et de son groupe aéronaval dont on ne peut, aujourd'hui, reconstituer le coût de fonctionnement et de maintien en condition opérationnelle.

L’objectif n’est pas de disposer de l’information en quantité mais de qualité et rendre ainsi accessible aux commissions parlementaires compétentes les outils nécessaires à leur travail de contrôle qui leur est dévolu par la Constitution.

Informer et transmettre, ce n’est pas fragiliser l’information. C’est agir en transparence et s’assurer des conditions démocratiques de l’exercice. De nombreux parlements de pays partenaires disposent d’informations auxquels le Parlement français n’a toujours pas accès. Nous devons avancer en la matière.  Et il est regrettable qu’il faille adresser un questionnaire au gouvernement pour obtenir les informations qui auraient dû figurer pour certaines, dans le projet de loi, pour d’autres dans l’étude d’impact.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 150

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 8


Après l’alinéa 19

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

…° Un bilan d’exécution des opérations extérieures conduites par le ministère des armées qui sera débattu par le Parlement suivi d’un vote ;

…° Le bilan de l’exécution de l’année passée de la programmation militaire pour la protection de la souveraineté des territoires ultramarins ;

…° Notamment l’évolution des opérations de dépollution relatives aux déchets nucléaires français, en particulier ceux présents dans les lagons de Fangataufa, Hao, Moruroa et Tureia.

Objet

Cet amendement vise à affirmer le rôle de contrôle du Parlement sur la conduite des OPEX. En outre, il faut que le rapport annuel fasse le bilan de l’exécution de la programmation militaire sur des sujets qui intéressent les territoires ultra-marins et pour lesquels les données sont encore trop lacunaires.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 243

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 9


Alinéa 1, seconde phrase

Remplacer les mots :

du référentiel physico-financier de la programmation militaire

par les mots :

des chroniques de commandes et livraisons des principaux matériels

Objet

L’amendement présenté vise à modifier l’alinéa 1 de l’article 8 de façon à ce que le Gouvernement adresse au Parlement non pas l’ajustement annuel du référentiel physico-financier de la programmation militaire mais bien l’ajustement annuel des chroniques de commandes et livraisons des principaux matériels.

L’ajustement annuel de la programmation militaire est un processus et non un document. Matériellement, en tant que processus, il ne peut donc faire l’objet d’une transmission au Parlement.

Le résultat de ce processus est une mise à jour de la programmation militaire qu’il est bien prévu, à l’alinéa 2, de faire présenter par le ministre des armées aux commissions permanentes chargées de la défense de l’Assemblée nationale et du Sénat.

L’amendement supprime donc la mention d’une transmission de l’ajustement annuel qui, selon la compréhension que l’on en a, est soit matériellement impossible, soit redondant avec l’alinéa suivant.






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 68 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. TEMAL, FÉRAUD et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 9


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

Les commissions permanentes compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat sont informées chaque année au moment de la loi de finances des modalités du financement de l'effort national de soutien à l'Ukraine, ainsi que des cessions de tous les matériels et les équipements nécessitant un recomplètement et des aides à l'acquisition de matériels ou de prestations de défense et de sécurité.

Objet

Cet amendement vise à assurer le suivi du financement de l’effort national de soutien à l’Ukraine par le Parlement par une information spécifique, dans le cadre du débat budgétaire ou en cours d’exercice. De nombreuses incertitudes demeurent sur la durée et l’ampleur du soutien encore à fournir pour assurer la victoire de l’Ukraine contre l’agression de la Russie. Il apparaît dès lors pertinent d’accroître le suivi parlementaire s’il s’avère que ce soutien financier doit s’inscrire dans la durée. Cela est d’autant plus pertinent que si ce n’est pas la Mission Défense qui est appelée à assurer l’effort financier, ce sont les autres budgets qui devront le supporter. Or, est annoncée une réduction de 5% des autres missions pour 2024, ce qui rend le déclenchement de la solidarité interministérielle particulièrement aléatoire. Cela nécessite également que le Parlement en soit informé en toute transparence.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 193 rect. quater

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 9


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

Les commissions permanentes compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat sont informées chaque année au moment de la loi de finances des modalités du financement de l'effort national de soutien à l'Ukraine, ainsi que des cessions de tous les matériels et les équipements nécessitant un recomplètement et des aides à l'acquisition de matériels ou de prestations de défense et de sécurité.

Objet

La France a un rôle majeur à jouer pour soutenir l'Ukraine face à l’invasion russe, dans sa quête de stabilité et de souveraineté. L'effort national de soutien à l'Ukraine nécessite un financement approprié et transparent. Afin d'assurer cette transparence et d'obtenir un soutien politique et public maximal, notamment en écartant d’emblée toute tentative de désinformation, il est essentiel de préciser de manière exhaustive les modalités de ce financement.

Cette proposition du groupe Écologiste à l’Assemblée nationale vise à garantir que les détails de ce financement soient pleinement communiqués aux organismes législatifs pertinents, permettant ainsi un examen et une supervision rigoureux.

En proposant cette mesure, la France s’engage en faveur de la gouvernance transparente et de la responsabilité financière. Les parlementaires doivent être associés dans la prise de décisions concernant notre politique étrangère, en particulier lorsqu'il s'agit de questions aussi importantes que le soutien à l'Ukraine en ces temps de guerre.



NB :Rectification en séance à la demande de l'auteur





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 156 rect.

23 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9 BIS


Après l'article 9 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 6 decies de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, il est inséré un article 6… ainsi rédigé :

« Art. 6…. – I. – Il est constitué une délégation parlementaire, commune à l’Assemblée nationale et au Sénat, chargée de contrôler les autorisations et les licences accordées en matière d’exportation d’armes et d’armements. Elle est composée de six députés et de six sénateurs représentant les différentes sensibilités politiques présentes au Parlement.

« II. – Outre ces six députés et six sénateurs, les présidents des commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat chargées respectivement des affaires étrangères, de la défense et de la sécurité intérieure sont membres de droit de la délégation parlementaire aux ventes d’armes. La fonction de président de la délégation est assurée alternativement, pour un an, par un député et un sénateur.

« Outre les membres de droit mentionnés au premier alinéa du présent II, les autres membres de la délégation sont désignés par le président de chaque assemblée à chaque renouvellement de cette dernière.

« III. – Sans préjudice des compétences des commissions permanentes, la délégation parlementaire aux ventes d’armes a pour mission de suivre l’activité générale et les moyens des services spécialisés en charge de la négociation des contrats d’armement et des coopérations militaires et de la délivrance des autorisations d’exportation et de licences. Elle possède par ailleurs un droit de veto sur tout contrat susceptible de violer les obligations internationales de la France. Le Gouvernement avertit, sous un délai de quinze jours, la délégation parlementaire des licences accordées.

« La délégation peut entendre les membres du Gouvernement, le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale ainsi que les représentants du personnel et des organisations représentatives des entreprises exportatrices d’armements. Elle peut recueillir l’avis de toute personnalité qualifiée dans les domaines du droit international humanitaire, du droit international public ou de l’économie de la défense.

« IV. – Dans le respect des dispositions prévues à l’article 413-9 du code pénal, les membres de la délégation peuvent se voir communiquer tout document qu’ils estiment nécessaire aux vues de prendre une décision éclairée. Les membres de la délégation sont autorisés ès qualités à connaître des informations ou des éléments d’appréciation définis au III du présent article et protégés au titre de l’article 413-9 du code pénal, à l’exclusion des données dont la communication pourrait mettre en péril l’anonymat, la sécurité ou la vie d’une personne relevant ou non des services intéressés. Les agents des assemblées parlementaires désignés pour assister les membres de la délégation doivent être habilités, dans les conditions définies pour l’application du même article 413-9 du code pénal, à connaître des mêmes informations et éléments d’appréciation.

« V. – Les travaux de la délégation sont couverts par le secret de la défense nationale. Ses membres et les agents des assemblées mentionnés au IV sont astreints au respect du secret de la défense nationale pour les faits, actes ou renseignements dont ils ont pu avoir connaissance en ces qualités.

« VI. – Chaque année, la délégation établit un rapport public dressant le bilan de son activité, qui ne peut faire état d’aucune information ni d’aucun élément d’appréciation protégés par le secret de la défense nationale.

« Dans le cadre de ses travaux, la délégation peut adresser des recommandations et des observations au Président de la République et au Premier ministre. Elle les transmet au président de chaque assemblée.

« VII. – La délégation parlementaire au renseignement établit son règlement intérieur. Celui-ci est soumis à l’approbation du bureau de chaque assemblée.

« Les dépenses afférentes au fonctionnement de la délégation sont financées et exécutées comme dépenses des assemblées parlementaires dans les conditions fixées par l’article 7 de la présente ordonnance. »

Objet

Cet amendement vise à créer, à l’image de ce qu’il peut exister dans d’autres secteurs, une délégation parlementaire en charge du contrôle effectif de certains contrats d’armements, comme ce qui peut exister en Allemagne. Cette délégation pourrait en appui des travaux des commissions permanentes des deux chambres du Parlement, participer à la construction progressive d’une doctrine française d’exportation centrée autour de l’appui à la souveraineté et la défense des Etats.



NB :La rectification consiste en un changement de place (de l'article 25 ter à un article additionnel après l'article 9 bis).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 199

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9 BIS


Après l’article 9 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 6 decies de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, il est inséré un article 6 … ainsi rédigé :

« Art. 6 … I. – Il est constitué une délégation parlementaire à la revue des exportations d’armement et de biens à double usage, commune à l’Assemblée nationale et au Sénat.

« Elle exerce un contrôle a posteriori de la politique du Gouvernement en matière d’exportation de matériels de guerre et matériels assimilés, de transfert de produits liés à la défense ainsi que d’exportation et de transfert de biens à double usage, y compris dans le domaine des programmes de coopération au regard des engagements internationaux de la France. Lui sont notamment communiqués :

« 1° Des éléments d’informations issus du Gouvernement concernant la délivrance des autorisations d’exportation et de licences relatives aux matériels de guerre et assimilés ainsi qu’aux biens à double usage, le type et le nombre d’équipements exportés, les destinataires finaux, les utilisateurs finaux, l’utilisation finale déclarée, les notifications de refus, toutes mesures de suspension, modification ou abrogation de licence ainsi que leur justification ;

« 2° Un rapport annuel de synthèse exhaustif précisant le nombre de refus à l’exportation par pays, en précisant les critères de refus, les types et quantités de matériels de guerre et assimilés concernés, les destinataires et les utilisateurs finaux ainsi que l’utilisation finale déclarée. Il précise également les informations relatives aux types et aux quantités de matériels de guerre et assimilés, les destinataires et les utilisateurs finaux ainsi que l’utilisation finale déclarée pour chacune des catégories couvertes par le rapport ;

« 3° Les cessions onéreuses et gratuites et les prêts réalisés en année N-1 par le ministère de la défense.

« II. – La délégation parlementaire à la revue des exportations d’armement et de biens à double usage est composée de six députés et de six sénateurs respectant les équilibres politiques de chacune des assemblées. Les présidents des commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat chargée de la défense et des affaires étrangères sont membres de droit de la délégation parlementaire à la revue des exportations d’armement et de biens à double usage. La fonction de président de la délégation est assurée alternativement, pour un an, par un député et un sénateur, membres de droit.

« Les autres membres de la délégation sont désignés par le président de chaque assemblée de manière à assurer une représentation pluraliste. Les députés qui ne sont pas membres de droit sont désignés au début de chaque législature et pour la durée de celle-ci. Les sénateurs sont désignés après chaque renouvellement partiel du Sénat.

« III. – La délégation peut entendre :

« 1° Le Premier ministre ;

« 2° Les membres du Gouvernement et leur directeur de cabinet ;

« 3° Le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale ;

« 4° Les directeurs en fonction des services mentionnés au I, accompagnés des collaborateurs de leur choix en fonction de l’ordre du jour de la délégation, ainsi que toute personne placée auprès de ces directeurs et occupant un emploi pourvu en conseil des ministres ;

« 5° La commission interministérielle des biens à double usage ;

« 6° Le comité ministériel de contrôle a posteriori des exportations de matériels de guerre ;

« 7° Les représentants du personnel et des organisations représentatives des entreprises exportatrices d’armements ;

« 8° Toute personnalité qualifiée dans les domaines du droit international humanitaire, du droit international public ou de l’économie de la défense.

« IV. - Les membres de la délégation sont autorisés ès qualités à connaître des informations ou des éléments d’appréciation définis au I et protégés au titre de l&_8217;article 413-9 du code pénal, à l’exclusion des données dont la communication pourrait mettre en péril l’anonymat, la sécurité ou la vie d’une personne relevant ou non des services intéressés.

« Les agents des assemblées parlementaires désignés pour assister les membres de la délégation doivent être habilités, dans les conditions définies pour l’application du même article 413-9, à connaître des mêmes informations et éléments d’appréciation.

« V. - Les travaux de la délégation parlementaire à la revue des exportations d’armement et de biens à double usage sont couverts par le secret de la défense nationale.

« Les membres de la délégation et les agents des assemblées mentionnés au IV sont astreints au respect du secret de la défense nationale pour les faits, actes ou renseignements dont ils ont pu avoir connaissance en ces qualités.

« VI. – Chaque année, la délégation établit un rapport public dressant le bilan de son activité, qui ne peut faire état d’aucune information ni d’aucun élément d’appréciation protégés par le secret de la défense nationale.

« Dans le cadre de ses travaux, la délégation peut adresser des recommandations et des observations au Président de la République et au Premier ministre. Elle les présente au président de chaque assemblée.

« VII. – La délégation parlementaire à la revue des exportations d’armement et de biens à double usage établit son règlement intérieur. Celui-ci est soumis à l’approbation du bureau de chaque assemblée.

« Les dépenses afférentes au fonctionnement de la délégation sont financées et exécutées comme dépenses des assemblées parlementaires dans les conditions fixées par l’article 7.

« VIII. - La délégation parlementaire à la revue des exportations d’armement et de biens à double usage exerce les attributions de la commission de vérification prévue à l’article 154 de la loi n° 2001-1275 du 28 décembre 2001 de finances pour 2002. »

 

 

Objet

Cet amendement des groupes écologistes vise à la création d'une délégation parlementaire au contrôle a posteriori de l'exportation d'armements et des biens à double usage. 

L’amendement s’inscrit dans la droite ligne du rapport d’information sur le contrôle des exportations d’armement présenté par M. Jacques MAIRE et Mme Michèle TABAROT et sa proposition n° 30 « Instituer une délégation parlementaire au contrôle des exportations d’armement et de biens à double usage, bicamérale et en format restreint ». Il s’inscrit également dans de nombreuses propositions de loi déposées tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat par plusieurs groupes politiques (Proposition de loi n° 3253 visant à renforcer le contrôle par le Parlement des exportations d’armes du député Alexis Corbière ; Proposition de loi constitutionnelle n° 3542 instituant une Commission parlementaire de contrôle des exportations d’armements du député Sébastien Nadot, Proposition de loi n° 878 visant à renforcer le contrôle sur le commerce des armes et relative à la violation des embargos de la sénatrice Michelle Gréaume). 

La nécessité de renforcer le poids de l’Assemblée nationale et du Sénat est un constat partagé de manière transpartisane et répond à une double problématique. 

L'examen actuel est largement insuffisant. Les parlementaires ne disposent que de la diffusion d’un rapport annuel produit par le Gouvernement sur l’exportation d’armements ainsi que, plus récemment, du rapport annuel sur les biens à double usage. Outre les retards observés, les informations délivrées ne sont pas assez détaillées pour effectuer un contrôle robuste et efficace, ce qui a été confirmé par le rapport de Mr Maire et Mme Tabarot (page 108) : « L’information du Parlement se limite à un rapport annuel du Gouvernement sur la politique d’exportation de la France (...) Il ne permet pas une information réelle du Parlement, au-delà d’une approche statistique et des informations générales qu’il contient », ainsi que par des ONG telles qu’Amnesty International. Amnesty International rappelle également que le rapport annuel au Parlement sur les biens à double usage présente aujourd’hui les mêmes manquements, de même qu’il s’avère insuffisant tant sur le processus décisionnel à l’œuvre que sur le cadre juridique en vigueur et ses contours« .

Cette absence parlementaire est d’autant plus inquiétante que la politique française d’exportation d’armements est caractérisée par un manque de transparence, explicité avec justesse dans le rapport de Mr Maire et Mme Tabarot : « ce système est aujourd’hui interrogé, voire critiqué, compte tenu de son opacité et donc des doutes qu’il génère sur sa capacité à assurer le respect par la France de ses engagements européens et internationaux sur le plan du droit international humanitaire ».

Ainsi, une délégation parlementaire permettrait de donner au Parlement toute l’étendue nécessaire pour effectuer un réel contrôle a posteriori de la politique d’exportation d’armements et de biens à double usage de la France et ainsi d’avoir la matière nécessaire pour s’assurer que les décisions respectent les engagements internationaux. 

Cette délégation permettrait, de manière plus générale, de renforcer le caractère démocratique de la politique de la défense française. L’opacité qui y règne est source de vives critiques. Sans remettre en cause les nécessités du secret-défense, le Parlement est mature et en capacité d’exercer ses prérogatives sur des matières sensibles, comme le prouve le travail de la délégation parlementaire au renseignement. Le rapport de Mr Maire et Mme Tabarot le résume parfaitement : « la crainte d’être exposée ne saurait justifier le maintien d’un rôle marginal du Parlement dans ce domaine. Il faut faire le pari que le Parlement saura, par la qualité du contrôle et le dialogue avec la société civile, consolider le consensus national sur la politique d’exportation de la France ».






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 71

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. TEMAL, DEVINAZ et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9 BIS


Après l’article 9 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 6 decies de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, il est inséré un article 6 … ainsi rédigé :

« Art. 6 … – I – Il est constitué une délégation parlementaire à l’évaluation des exportations d’armements, commune à l’Assemblée nationale et au Sénat. Cette délégation est composée de cinq députés et cinq sénateurs.

«  II. – Les présidents des commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat chargées des affaires étrangères et de la défense sont membres de droit de la délégation à l’évaluation des exportations d’armement.

« La fonction de président de la délégation est assurée, alternativement, pour un an, par un député et un sénateur, désigné par les membres de droit de la délégation. Les autres membres de la délégation sont désignés par les présidents de leur assemblée respective tâchant de reproduire les équilibres politiques de chacune d’entre elles. Les députés qui ne sont pas membres de droit sont désignés au début de chaque législature et pour la durée de celle-ci. Les sénateurs qui ne sont pas membres de droit sont désignés après chaque renouvellement partiel du Sénat.

« III. La délégation parlementaire à l’évaluation des exportations d’armement a pour mission de d’évaluer a posteriori l’action du Gouvernement en matière de contrôle et de soutien aux exportations d’armement. Cette délégation a notamment pour mission d’évaluer la validité des licences d’exportations attribuées par le Gouvernement au regard du respect des traités internationaux et de l’évolution du contexte dans l’État acheteur. La délégation évalue également la procédure de contrôle des biens et technologies à double usage. Cette délégation exercerait une évaluation a posteriori sur certaines demandes d’exportation d’armement et de biens à double usage faisant l’objet d’un examen en Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériel de guerre et en Commission ministérielle des biens à double usage. Elle évalue les activités du Gouvernement au regard du respect des critères de la position commune de l’Union européenne et du traité de commerce des armes.

« À cette fin, le Gouvernement lui transmet chaque année un rapport comportant une description de l’action du Gouvernement en matière de contrôle des exportations, des éléments relatifs aux critères des procédures d’attributions de licences au sein de la Commission interministérielle pour l’étude des exportations des matériels de guerre, de la commission interministérielle des biens à double usage et du comité ministériel de contrôle a posteriori des exportations et des transferts de matériels de guerre et assimilés, des critères de la liste des matériels soumis au régime de prohibition et d’éléments d’appréciation relatifs à l’activité générale des entreprises exportatrices de matériel de guerre.

« IV. Les travaux de la délégation parlementaire à l’évaluation des exportations d’armement sont couverts par le secret des affaires et par le secret de la défense nationale. Les membres de la délégation sont astreints au respect du secret des affaires et de la défense nationale pour les faits, actes ou renseignements dont ils ont pu avoir connaissances en ces qualités. Chaque année, la délégation établir un rapport public dressant le bilan de son activité ou présentant ses recommandations. Ce document ne peut faire état d’aucune information ni d’aucun élément d’appréciation portant atteinte au secret des affaires ou de la défense nationale. Les agents des assemblées parlementaires désignés pour assister les membres de la délégation doivent être habilités, dans les conditions définies pour l’article 413-9 du code pénal, à connaître des mêmes informations et éléments d’appréciation.

« V. Dans le cadre de ses travaux, la délégation peut adresser des recommandations et des observations au Président de la République et au Premier ministre ainsi qu’aux ministres compétentes. Elle les transmet au président de chaque assemblée.

« VI. – La délégation parlementaire à l’évaluation des exportations d’armement établit son règlement intérieur. Celui-ci est soumis à l’approbation du bureau de chaque assemblée.

« VII. Les dépenses afférentes au fonctionnement de la délégation financées et exécutées comme dépenses des assemblées parlementaires dans les conditions fixées par l’article 7 de la présente ordonnance. »

Objet

L’objet de cet amendement est de créer une délégation parlementaire à l’évaluation des exportations d’armement.

Depuis la création et le renforcement de la Délégation parlementaire au renseignement, le Parlement a démontré son efficacité à contrôler les actions du Gouvernement et à proposer une évaluation approfondie des politiques publiques en matière de renseignement. L’objet de cette proposition de loi est de prolonger cette ambition à la stratégie d’évaluation des exportations d’armement. De nombreux rapports parlementaires avaient appelé de leurs vœux la création d’un dispositif de contrôle plus strict. Sur ce sujet, la France est à la traîne au regard de certains de ses homologues européens comme le Bundestag allemand, la Chambre des communes anglaise ou le suédois.

La France se situe, depuis plusieurs années, à la troisième place du classement des pays exportateurs d’armes derrières les États-Unis et la Russie. En 2021, le marché français a représenté 11,7 milliards d’euros soit le double de l’année 2020, selon les derniers chiffres du rapport au parlement sur les exportations d’armement de la France de septembre 2022.

Comme l’ont démontré les auteurs du rapport d’information n° 3581 du 18 novembre 2020 de l’Assemblée nationale, Jacques maire et Michèle Tabarot sur le contrôle des exportations d’armements, plusieurs évolutions plaident aujourd’hui en faveur de la création d’une délégation parlementaire attitrée : l’usage tiers de ces armes pour des conflits comme celui du Yémen, la multiplication des contentieux mettant en cause la responsabilité des entreprises exportatrices d’armements, le développement l’utilisation des biens à double usage comme les technologies d’interception et aujourd’hui les drones, des biens qui font l’objet d’une accélération en matière d’innovation, le fonctionnement même du marché de l’industrie de défense français dont l’équilibre dépend d’une politique d’exportation efficace et pérenne, la dimension diplomatique et stratégique de cette politique qui se renforce du fait de l’évolution des conflictualités et des partenariats, la perspective d’une plus grande intégration européenne en matière de défense, du développement de la BITDE, voire de l’exportation d’équipement produits en commun. Ces enjeux plus complexes, le sentiment de défiance autour d’une politique qui reste à l’écart du débat démocratique justifient aujourd’hui que le Parlement soit plus impliqué et puisse, au-delà d’être destinataire d’un rapport annuel, jouer un rôle d’évaluation et d’interlocuteur crédible de l’exécutif.

Cette délégation a pour mission d’évaluer la validité des licences d’exportations attribuées par le Gouvernement au regard du respect des traités internationaux et de l’évolution du contexte géopolitique dans l’État acheteur. Cette délégation exercerait une évaluation a posteriori sur certaines demandes d’exportation d’armement et de biens à double usage faisant l’objet d’un examen en Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériel de guerre et en Commission ministérielle des biens à double usage. Elle évalue les activités du Gouvernement au regard du respect des critères de la position commune de l’Union européenne et du traité de commerce des armes.

La délégation parlementaire à l’évaluation des exportations d’armement sera composée de cinq sénateurs et de cinq députés. Les présidents des commissions de la défense nationale de l’Assemblée nationale et de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat seront membres de droit de la délégation.

La délégation publiera un rapport annuel comportant une description de l’action du Gouvernement en matière de contrôle des exportations, des éléments relatifs aux critères des procédures d’attributions de licences au sein de la commission interministériel pour l’étude des exportations des matériels de guerre, la commission interministérielle des biens à double usage et du comité ministériel de contrôle a posteriori des exportations et des transferts de matériels de guerre et assimilés, des critères de la liste des matériels soumis au régime de prohibition et d’éléments d’appréciation relatifs à l’activité générale des entreprises exportatrices de matériel de guerre.

La délégation pourra entendre les personnalités compétentes sur ces sujets et adresser des recommandations et des observations, qui resteraient confidentielles, au Président de la République, au Premier ministre ainsi qu’aux ministres compétents. Ses membres sont soumis au secret de la défense nationale.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 201 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9 BIS


Après l’article 9 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. –  Le contrôle parlementaire de l’action du Gouvernement en matière d’exportations de matériels de guerre, de biens sensibles et à double usage ainsi que l’évaluation de sa politique en la matière sont exercés par une commission de vérification des exportations d’armement.

La commission de vérification constitue une formation spécialisée de la délégation parlementaire au renseignement. Elle est composée de deux députés et de deux sénateurs. Les présidents des commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat chargées de la défense en sont membres de droit. Les deux autres membres de la commission de contrôle sont désignés de manière à assurer une représentation pluraliste. Le président de la commission est désigné chaque année par les membres de la délégation.

II. – La commission prend connaissance de tous les documents, pièces et rapports susceptibles de justifier les décisions prises par le Gouvernement dont :

1° Les licences générales d’exportation visées au 1° de l’article L. 2335-3 du code de la défense ;

2° Les licences globales d’exportation visées au 2° du même article ;

3° Les licences individuelles d’exportation visées au 3° du même article ;

4° Les rapports d’activité et avis de la commission interministérielle pour l’étude des exportations des matériels de guerre ;

5° Les demandes ayant fait l’objet d’un refus explicite ou implicite ;

6° Les demandes retirées de l’instruction à l’initiative des demandeurs :

7° les procès-verbaux des contrôles adressés au comité ministériel des contrôles a posteriori ainsi que des rapports d’activité et avis de celui-ci ;

8° Les rapports des inspections compétentes dans ce domaine.

III. – La commission peut entendre :

1° Le Premier ministre ;

2° Les membres du Gouvernement, leur directeur de cabinet, leurs directeurs généraux et directeurs d’administration centrale ;

3° Le Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale ;

4° Le Chef d’État-major des armées ;

5° Le Délégué général pour l’armement ;

6° Les directeurs des services de renseignement.

IV. – Les travaux de la commission et l’établissement de son rapport sont réalisés dans les conditions prévues par les IV, V et VI de l’article 6 nonies de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires.

V. – La désignation des membres de la commission de vérification des exportations d’armement intervient dans un délai de quatre mois à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi.

VI. – Le VIII de l’article 6 nonies de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires est ainsi rédigé :

« VIII. – La délégation parlementaire au renseignement exerce les attributions de la commission de vérification des fonds spéciaux prévue à l’article 154 de la loi n° 2001-1275 du 28 décembre 2001 de finances pour 2002 et de la commission de vérification des exportations d’armement prévue à l’article … de la loi n° du de programmation militaire pour les années 2024-2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense. »

Objet

Cet amendement vise à une extension du champ de compétence de la délégation au renseignement dans le but d'y ajouter des prérogatives relatives à l'exportation d'armements et des biens à double usage.

L’amendement s’inscrit dans la droite ligne du rapport d’information sur le contrôle des exportations d’armement présenté par M. Jacques MAIRE et Mme Michèle TABAROT et sa proposition n° 30 « Instituer une délégation parlementaire au contrôle des exportations d’armement et de biens à double usage, bicamérale et en format restreint ». Il s’inscrit également dans de nombreuses propositions de loi déposées tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat par plusieurs groupes politiques (Proposition de loi n° 3253 visant à renforcer le contrôle par le Parlement des exportations d’armes du député Alexis Corbière ; Proposition de loi constitutionnelle n° 3542 instituant une Commission parlementaire de contrôle des exportations d’armements du député Sébastien Nadot, Proposition de loi n° 878 visant à renforcer le contrôle sur le commerce des armes et relative à la violation des embargos de la sénatrice Michelle Gréaume).La nécessité de renforcer le poids de l’Assemblée nationale et du Sénat est un constat partagé de manière transpartisane et répond à une double problématique.

L'examen actuel est largement insuffisant. Les parlementaires ne disposent que de la diffusion d’un rapport annuel produit par le Gouvernement sur l’exportation d’armements ainsi que, plus récemment, du rapport annuel sur les biens à double usage. Outre les retards observés, les informations délivrées ne sont pas assez détaillées pour effectuer un contrôle robuste et efficace, ce qui a été confirmé par le rapport de Mr Maire et Mme Tabarot (page 108) : “L’information du Parlement se limite à un rapport annuel du Gouvernement sur la politique d’exportation de la France (...) Il ne permet pas une information réelle du Parlement, au-delà d’une approche statistique et des informations générales qu’il contient », ainsi que par des ONG telles qu’Amnesty International. Amnesty International rappelle également que le rapport annuel au Parlement sur les biens à double usage présente aujourd’hui les mêmes manquements, de même qu’il s’avère insuffisant tant sur le processus décisionnel à l’œuvre que sur le cadre juridique en vigueur et ses contours.”

Cette absence parlementaire est d’autant plus inquiétante que la politique française d’exportation d’armements est caractérisée par un manque de transparence, explicité avec justesse dans le rapport de Mr Maire et Mme Tabarot : « ce système est aujourd’hui interrogé, voire critiqué, compte tenu de son opacité et donc des doutes qu’il génère sur sa capacité à assurer le respect par la France de ses engagements européens et internationaux sur le plan du droit international humanitaire ».

Ainsi, une délégation parlementaire permettrait de donner au Parlement toute l’étendue nécessaire pour effectuer un réel contrôle a posteriori de la politique d’exportation d’armements et de biens à double usage de la France et ainsi d’avoir la matière nécessaire pour s’assurer que les décisions respectent les engagements internationaux.

Cette délégation permettrait, de manière plus générale, de renforcer le caractère démocratique de la politique de la défense française. L’opacité qui y règne est source de vives critiques. Sans remettre en cause les nécessités du secret-défense, le Parlement est mature et en capacité d’exercer ses prérogatives sur des matières sensibles, comme le prouve le travail de la délégation parlementaire au renseignement. Le rapport de Mr Maire et Mme Tabarot le résume parfaitement : « la crainte d’être exposée ne saurait justifier le maintien d’un rôle marginal du Parlement dans ce domaine. Il faut faire le pari que le Parlement saura, par la qualité du contrôle et le dialogue avec la société civile, consolider le consensus national sur la politique d’exportation de la France ».



NB :Rectification en séance à la demande de l'auteur (rendu identique à l'amdt 293)





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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 293

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9 BIS


Après l’article 9 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. –  Le contrôle parlementaire de l’action du Gouvernement en matière d’exportations de matériels de guerre, de biens sensibles et à double usage ainsi que l’évaluation de sa politique en la matière sont exercés par une commission de vérification des exportations d’armement.

La commission de vérification constitue une formation spécialisée de la délégation parlementaire au renseignement. Elle est composée de deux députés et de deux sénateurs. Les présidents des commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat chargées de la défense en sont membres de droit. Les deux autres membres de la commission de contrôle sont désignés de manière à assurer une représentation pluraliste. Le président de la commission est désigné chaque année par les membres de la délégation.

II. – La commission prend connaissance de tous les documents, pièces et rapports susceptibles de justifier les décisions prises par le Gouvernement dont :

1° Les licences générales d’exportation visées au 1° de l’article L. 2335-3 du code de la défense ;

2° Les licences globales d’exportation visées au 2° du même article ;

3° Les licences individuelles d’exportation visées au 3° du même article ;

4° Les rapports d’activité et avis de la commission interministérielle pour l’étude des exportations des matériels de guerre ;

5° Les demandes ayant fait l’objet d’un refus explicite ou implicite ;

6° Les demandes retirées de l’instruction à l’initiative des demandeurs :

7° les procès-verbaux des contrôles adressés au comité ministériel des contrôles a posteriori ainsi que des rapports d’activité et avis de celui-ci ;

8° Les rapports des inspections compétentes dans ce domaine.

III. – La commission peut entendre :

1° Le Premier ministre ;

2° Les membres du Gouvernement, leur directeur de cabinet, leurs directeurs généraux et directeurs d’administration centrale ;

3° Le Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale ;

4° Le Chef d’État-major des armées ;

5° Le Délégué général pour l’armement ;

6° Les directeurs des services de renseignement.

IV. – Les travaux de la commission et l’établissement de son rapport sont réalisés dans les conditions prévues par les IV, V et VI de l’article 6 nonies de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires.

V. – La désignation des membres de la commission de vérification des exportations d’armement intervient dans un délai de quatre mois à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi.

VI. – Le VIII de l’article 6 nonies de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires est ainsi rédigé :

« VIII. – La délégation parlementaire au renseignement exerce les attributions de la commission de vérification des fonds spéciaux prévue à l’article 154 de la loi n° 2001-1275 du 28 décembre 2001 de finances pour 2002 et de la commission de vérification des exportations d’armement prévue à l’article … de la loi n° du de programmation militaire pour les années 2024-2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense. »

Objet

Il est ici rappelé qu'il est de la responsabilité de l’Exécutif de délivrer les licences d’exportations d’armements. Concrètement, ces licences sont accordées par une Commission interministérielle pour l’étude des exportations des matériels de guerre (CIEEMG). Un rapport annuel du Gouvernement présente les grands axes de la politique d’exportations d’armements, ainsi que des données sur le volume de licences accordées et refusées, et les principaux marchés concernés.

En revanche, il n’y a pas, à proprement parler, d’échange politique  a posteriori entre le Gouvernement et le Parlement sur la politique d’exportations. En particulier, aucun détail n’est disponible sur l’analyse faite dans tel cas particulier, que ce soit pour justifier une autorisation ou un refus. Le contrôle de l'action du gouvernement se limite en cette matière à une simple information.

Il se trouve qu’il existe déjà une structure permanente de contrôle parlementaire habilitée à échanger avec le Gouvernement sur les questions couvertes par le secret : la délégation parlementaire au renseignement (DPR). Celle-ci, qui regroupe des parlementaires des deux assemblées, avec une exigence de pluralisme, a montré depuis sa création il y a dix ans sa capacité à accomplir sa mission de contrôle en préservant le secret des dossiers sur lesquels elle est amenée à se pencher.

Au sein de la DPR, une commission spécialisée se consacre en outre au contrôle de l’usage des fonds spéciaux : la commission de vérification des fonds spéciaux (CVFS).

A l’instar de ce qui existe pour les fonds spéciaux avec la CVFS, le dispositif qui vous est soumis propose d’instituer, au sein de la DPR, une nouvelle commission de vérification des exportations d’armement, qui sera à même d’avoir avec le Gouvernement un dialogue sur sa politique en matière d’exportations d’armements, en l’étayant au besoin sur des cas concrets et précis.

La présente proposition de loi a donc comme objectif de permettre, dans le respect des prérogatives constitutionnelles de l’Exécutif, un contrôle du Parlement sur les conditions dans lesquelles les licences d’exportations d’armements sont délivrées.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 32 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes Maryse CARRÈRE et Nathalie DELATTRE et MM. ARTANO, BILHAC, CABANEL, CORBISEZ, FIALAIRE, GOLD, GUÉRINI, GUIOL, REQUIER et ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.- L’article 5 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les membres des formations supplétives de statut civil de droit commun ayant déposé entre le 5 février 2011 et le 19 décembre 2013 un dossier de demande de l’allocation de reconnaissance mentionnée à l’article 6 de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés. » 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement d’appel vise à régler la situation des membres rapatriés des forces supplétives de statut civil de droit commun qui n’ont pas pu bénéficier d’une allocation de reconnaissance du fait de la distinction, après la guerre d’Algérie, entre les supplétifs de statut civil de droit local et ceux de droit commun. Dans ce cadre, les premiers ont bénéficié de l’attribution d’une allocation spécifique de reconnaissance. Dans sa décision n° 2010-93 QPC du 4 février 2011, le Conseil Constitutionnel a censuré une partie de la rédaction de l’article 9 de la loi n° 87-549 du 16 juillet 1987 relative au règlement de l’indemnisation des rapatriés, rendant ainsi les supplétifs de statut civil de droit commun également éligibles à l’attribution de l’allocation de reconnaissance à compter du 5 février 2011.

Par la loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019, le Gouvernement a « répondu » à cette QPC en réservant cette allocation aux seuls supplétifs de statut civil de droit local. Aussi, tous les supplétifs ayant formulé une demande ou un renouvellement de demande entre le 5 février 2011 et le 19 décembre 2013 étaient éligibles à cette allocation. Cependant, les demandes déposées sur cette période sont restées sans réponse de l’administration et par la suite hors délai pour un éventuel recours.

Il serait juste que les quelques dizaine de supplétifs de statut civil de droit commun (seulement 22 personnes) puissent bénéficier d’une aide d’un montant de 4 150 euros pour solde de tout compte afin de réparer cette injustice. La commission a introduit cette demande au rapport annexé de l’article 2. Toutefois, afin que la situation de ces personnes fasse débat lors de l’examen du projet de loi en séance publique et compte tenu des règles de recevabilité financière des amendements, il est ici prévu, à défaut de pouvoir créer l’allocation, d’exonérer d’impôt sur le revenu les membres de ces formations supplétives. Sans méconnaître le fait que la situation fiscale des personnes visées ne permettra peut-être pas de leur apporter un bénéfice, il revient au Gouvernement de leur proposer enfin une réponse plus pertinente. 

La perte de recettes pour l’État du dispositif proposé au I est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 




NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 38 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. CABANEL, GUÉRINI, GUIOL, ARTANO et BILHAC, Mme Maryse CARRÈRE, M. CORBISEZ, Mme Nathalie DELATTRE et MM. FIALAIRE, GOLD, REQUIER et ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 114-3 du code du service national est ainsi rédigé :

« Art. L. 114-3. – Lors de la journée défense et citoyenneté, les Français reçoivent un enseignement présentant :

« 1° Les enjeux et les objectifs généraux de la défense nationale, les moyens civils et militaires de la défense et leur organisation ;

« 2° Les périodes militaires d’initiation ou de perfectionnement à la défense nationale ;

« 3° Les possibilités d’engagement dans les forces armées et les forces de réserve ;

« 4° Le modèle français de sécurité civile et les possibilités d’engagement en qualité de sapeur-pompier volontaire ;

« 5° Le service civique et les autres formes de volontariat.

« Cet enseignement est adapté au niveau de formation des appelés participant à la journée défense et citoyenneté.

« Ces derniers sont en outre sensibilisés aux droits et aux devoirs liés à la citoyenneté et aux enjeux du renforcement de la cohésion nationale et de la mixité sociale. La charte des droits et devoirs du citoyen français mentionnée à l’article 21-24 du code civil leur est remise à cette occasion.

« La journée défense et citoyenneté comporte également des tests d’évaluation des apprentissages fondamentaux de la langue française. »

Objet

Cet amendement vise à recentrer la journée défense et citoyenneté (JDC), héritière de la journée d'appel de préparation à la défense (JAPD) créée en 1997 et définie par l'article L. 114-3 du code du service national, sur les priorités suivantes : l'information sur les enjeux de la défense et de la sécurité et sur les métiers accessibles aux jeunes dans ce domaine ; le repérage et l'orientation des jeunes en difficulté ; la présentation des différentes formes d'engagement (service civique, autres formes de volontariat, sécurité civile, réserves...).

Il s'agit de revenir sur une extension régulière du périmètre de la JDC à des thématiques aussi diverses que : l'information sur le consentement au don d'organes à fins de greffe et sur le don de sang, de moelle osseuse, de plaquettes et de gamètes ; l'apprentissage des gestes élémentaires de premier secours et la sensibilisation à la sécurité routière ; les droits et devoirs liés à la citoyenneté et les enjeux du renforcement de la cohésion nationale et de la mixité sociale ; la prévention des conduites à risque pour la santé, notamment celles susceptibles de causer des addictions et des troubles de l'audition ; l'égalité entre les femmes et les hommes, la lutte contre les préjugés sexistes et la lutte contre les violences physiques, psychologiques ou sexuelles commises au sein du couple.

Ce programme particulièrement dense est à l'origine d'une réduction du temps dédié aux questions de défense, désormais inférieur à trois heures et trop souvent éloigné du « coeur de cible » de la JDC.

Cette nouvelle rédaction de l'article L. 114-3 maintient naturellement les tests d'évaluation des apprentissages fondamentaux de la langue française qui figuraient déjà au programme de la JAPD, le législateur de 1997 ayant souhaité, parallèlement à la suspension de la conscription, préserver la capacité de l'institution militaire à identifier les jeunes en difficultés afin qu'ils puissent être orientés vers les structures susceptibles de les accompagner vers l'insertion sociale et professionnelle, en ouvrant aux jeunes filles cette possibilité de repérage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 245

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le dernier alinéa de l’article L. 113-6 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre est complété par une phrase ainsi rédigée : « Toutefois, les demandes présentées par des personnes reconnues pupilles de la Nation ayant elles-mêmes subi des dommages physiques dans les circonstances définies au premier alinéa sont recevables dans les six mois qui suivent l’entrée en vigueur de la loi n°     du         relative à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense. »

Objet

Cet amendement répond au même objectif de reconnaissance de la Nation que celui poursuivi par l’article 11 du présent projet de loi à l’égard de l’Ordre de la Libération, dont l’objet est notamment de récompenser les personnes civiles ou militaires qui se sont signalées, durant la Seconde Guerre mondiale, dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire.

Il est ainsi destiné à réaffirmer cette reconnaissance au profit des pupilles de la Nation, qui ont perdu au cours de l’un des conflits armés majeurs auxquels la France a pris part, notamment lors des deux conflits mondiaux ou durant la guerre d’Algérie. Plus particulièrement, il vise à reconnaître à ceux d’entre eux qui ont été personnellement frappés par des actes de violence en lien avec la guerre d’Algérie, le droit de prétendre à une pension civile de guerre dont ils sont actuellement privés.

En effet, alors qu’il n’est plus possible, depuis 2018, de solliciter le bénéfice d’une telle pension, conformément aux dispositions de l’article L. 113-6 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre, il apparaît que plusieurs dizaines de pupilles de la Nation blessés durant la guerre d’Algérie n’ont pu en bénéficier.

Cet amendement vise ainsi à témoigner à ces orphelins, que la Nation a adoptés, la reconnaissance particulière qu’elle leur doit et à les rétablir dans leurs droits, en leur permettant de prétendre à une pension civile de guerre lorsqu’ils ont eux-mêmes été victimes du conflit algérien.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 55

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HAYE, Mme DURANTON, MM. PATRIAT, GATTOLIN, BARGETON et BUIS, Mme CAZEBONNE, MM. DAGBERT, DENNEMONT et HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre Ier du titre Ier du livre VI du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre est complété par un article L. 611-… ainsi rédigé :

« Art. L. 611-…. – L’Office concourt à la mise en œuvre de la politique de la mémoire combattante définie par le ministre chargé des anciens combattants au service du renforcement du lien entre la Nation et ses armées. »

Objet

Le présent amendement procède à la modification du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre (CPMIVG), pour compléter les missions de l'Office national des combattants et des victimes de guerre.
Les missions de l’Office sont définies aux articles L 611-3 à L. 611-6 du CPMIVG et sont, pour l’essentiel, centrées sur les droits des ressortissants.
Or, l’ONaC-VG a largement développé, depuis plusieurs années, des actions mémorielles de grande qualité à destination notamment de la jeunesse, au-delà de sa mission, fixée à l’article L. 611-3 du CPMIVG, d’entretien, de rénovation et de valorisation des sépultures de guerre et des hauts lieux de la mémoire nationale. L’Office est en effet particulièrement investi dans le patrimoine mémoriel de pierre : nécropoles nationales et hauts lieux de la mémoire nationale (Mont Valérien, mémorial de la déportation, camp du Struthof, Fort de Monluc…), justifiant ainsi son action dans le champ de la mémoire combattante.
Stratégiquement, l’Office sera conforté dans son rôle de relai territorial de l’action mémorielle du ministère, qui est animée par la direction de la mémoire, de la culture et des archives du ministère des armées.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 289

26 juin 2023


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 55 de M. HAYE

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Amendement n° 55, alinéa 4

Remplacer les mots :

chargé des anciens combattants

par les mots :

de la défense

Objet

Le présent sous-amendement est rédactionnel.

L’ONAC étant placé sous la tutelle du « ministre de la défense » aux termes de l’article L. 611-1 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre, il convient de faire référence au « ministre de la défense » (et non au « ministre chargé des anciens combattants ») dans la définition dans la définition de la mission mémorielle confiée à l’office.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 113 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GUIDEZ, MM. DELAHAYE, Jean-Michel ARNAUD et BELIN, Mme BILLON, MM. CANÉVET et CHASSEING, Mme de LA PROVÔTÉ, M. DECOOL, Mme Nathalie DELATTRE, M. DÉTRAIGNE, Mmes DINDAR et DREXLER, MM. DUFFOURG et FOLLIOT, Mmes GACQUERRE, GARRIAUD-MAYLAM, GATEL, Frédérique GERBAUD et GRÉAUME, MM. GREMILLET et HENNO, Mmes HERZOG et JACQUEMET, MM. KERN, KLINGER, LAMÉNIE et LE NAY, Mme LOPEZ, M. MEURANT, Mmes MORIN-DESAILLY, PERROT, RACT-MADOUX et RICHER et MM. WATTEBLED et CHAUVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre Ier du titre Ier du livre VI du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre est complété par un article L. 611-… ainsi rédigé :

« Art. L. 611-…. – L’Office concourt à la mise en œuvre de la politique de la mémoire combattante définie par le ministre chargé des anciens combattants au service du renforcement du lien entre la Nation et ses armées. »

Objet

Le présent amendement procède à la modification du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre (CPMIVG), pour compléter les missions de l'Office national des combattants et des victimes de guerre.

Les missions de l’Office sont définies aux articles L 611-3 à L. 611-6 du CPMIVG et sont, pour l’essentiel, centrées sur les droits des ressortissants.

Or, l’ONaC-VG a largement développé, depuis plusieurs années, des actions mémorielles de grande qualité à destination notamment de la jeunesse, au-delà de sa mission, fixée à l’article L. 611-3 du CPMIVG, d’entretien, de rénovation et de valorisation des sépultures de guerre et des hauts lieux de la mémoire nationale. L’Office est en effet particulièrement investi dans le patrimoine mémoriel de pierre : nécropoles nationales et hauts lieux de la mémoire nationale (Mont Valérien, mémorial de la déportation, camp du Struthof, Fort de Monluc…), justifiant ainsi son action dans le champ de la mémoire combattante.

Stratégiquement, l’Office sera conforté dans son rôle de relai territorial de l’action mémorielle du ministère, qui est animée par la direction de la mémoire, de la culture et des archives du ministère des armées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 244

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général de la propriété des personnes publique est ainsi modifié :

1° L’article L. 2222-8 est ainsi rédigé :

« Art. L. 2222-8. – Par dérogation aux dispositions de l’article L. 2222-7, peuvent être réalisés gratuitement la mise à disposition, la location ou le prêt à usage de :

« 1° Biens meubles, dont le ministère de la défense n’a plus l’emploi, à des associations ou organismes agissant pour la préservation ou la mise en valeur du patrimoine militaire ou contribuant au renforcement du lien entre la Nation et son armée ;

« 2° Matériels nécessaires à la pratique du vol à voile et du parachutisme, prévus à l’article L. 6611-1 du code des transports, au profit d’associations aéronautiques agréées. Dans l’un et l’autre cas, le contrat a pour effet de transférer auxdites associations la responsabilité des dommages causés par les matériels loués ou prêtés. » ;

2° La deuxième phrase du 6° de l’article L. 3212-2 est supprimée.

Objet

Le ministère des armées œuvre en faveur de la conservation de son patrimoine militaire terrestre, naval et aéronautique et de son accès au plus grand nombre afin de favoriser le lien entre la Nation et son armée. A ce titre il est très souvent sollicité par des associations de passionnés ou des collectivités territoriales désireuses de valoriser l’histoire et la mémoire militaire mais dotées de peu de moyens. Ces sollicitations prennent la forme de demandes de cession pour des expositions permanentes mais aussi des demandes de mise à disposition pour des expositions temporaires.

Les possibilités ouvertes par le code général de la propriété des personnes publiques pour la cession ou la mise à disposition de matériels à titre gratuit sont trop limitées.

En effet, actuellement ne sont admises, à titre gratuit, que des mises à disposition concernant les matériels nécessaires à la pratique du vol à voile et du parachutisme ou concernant les biens mobiliers dont la propriété a été transférée à l’Etat à l'occasion d'une procédure pénale.

Par ailleurs, si la législation admet le principe d’une cession à titre gratuit des biens meubles, dont le ministère de la défense n'a plus l'emploi, à des associations ou organismes agissant pour la préservation ou la mise en valeur du patrimoine militaire, ce mécanisme est limité par des plafonds prévus par décret. Or, ces plafonds paraissent inadaptés à la nature de certains biens, et en particulier, s’agissant des aéronefs de collection.

Afin de renforcer les partenariats entre le ministère des armées, les collectivités ainsi que les associations, et de rendre ces mécanismes pleinement opérants, le présent amendement :

- prévoit la possibilité de mettre à disposition, à titre gratuit, des biens meubles, dont le ministère de la défense n’a plus l’emploi, à des associations ou organismes agissant pour la préservation ou la mise en valeur du patrimoine militaire ou contribuant au renforcement du lien entre la Nation et son armée ;

- supprime le plafond limitant le mécanisme de cession à titre gratuit de ces biens dans les seuls cas où les cessions ont pour destinataires de telles associations.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 202 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les militaires en service dans les armées françaises du 2 août 1914 au 11 novembre 1918 ayant été condamnés à mort pour désobéissance militaire ou mutilation volontaire par les conseils de guerre spéciaux créés par le décret du 6 septembre 1914 relatif au fonctionnement des conseils de guerre ainsi que par les conseils de guerre rétablis par la loi du 27 avril 1916 relative au fonctionnement et à la compétence des tribunaux militaires en temps de guerre et dont la condamnation a été exécutée font l’objet d’une réhabilitation générale et collective, civique et morale. La Nation reconnaît que ces soldats ont été victimes d’une justice expéditive, instrument d’une politique répressive, qui ne respectait pas les droits de la défense et ne prenait pas en compte le contexte de brutalisation extrême auquel les soldats étaient soumis.

Les nom et prénom des intéressés sont inscrits sur les monuments aux morts.

Un monument national est érigé en vue de rendre hommage à la mémoire des "fusillés pour l’exemple".

Le présent article n’est pas applicable aux militaires dont la situation a été révisée par la Cour de cassation, sur le fondement de la loi du 29 avril 1921 relative à l’amnistie et de la loi du 3 janvier 1925 portant amnistie, et par la Cour spéciale de justice militaire instituée par la loi du 9 mars 1932 créant une Cour spéciale de justice militaire chargée de la révision des jugements rendus dans la zone des opérations des armées de terre et de mer par des juridictions d’exception.

Objet

Cet amendement du groupe écologiste reprend la proposition de loi de notre collègue député Bastien Lachaud visant à réhabiliter les militaires condamnés à mort et fusillés pendant la Première Guerre mondiale pour désobéissance militaire. Ces militaires ont été fusillés « pour l'exemple » à la suite d'une procédure expéditive et inéquitable. Parmi ces hommes, certains n'avaient eu qu'une défaillance passagère, aisément explicable dans le contexte des combats terribles qui ont marqué le conflit, tandis que d'autres ont été victimes d’un déni de justice. Les Conseils de guerre spéciaux instaurés par le décret du 6 septembre 1914 ont donné droit de vie ou de mort aux gradés sur les soldats. Même sans conseil de guerre, les officiers pouvaient exécuter sommairement un soldat dont il jugeait la conduite dangereuse. 

Cet amendement vise simplement à reconnaître que dans des circonstances d’une extrême gravité des centaines d’hommes ont été victimes d’un déni de justice tellement grave qu’il entache la mémoire collective de la Grande guerre depuis plus d’un siècle. Car l’opprobre, qui s’est abattu injustement sur la plupart de ces soldats, s'est abattu sur leur famille, parfois sur toute leur commune et a traversé les générations. Ce sont ces familles qui, un siècle après, demandent encore la réhabilitation de leurs aïeuls.

Cet épisode tragique de notre histoire ne fait aucun débat entre les historiens qui sont tous d’accord sur les faits. Le groupe de travail dirigé par l’illustre Antoine Prost, dont le rapport fait autorité, a dénombré environ 740 soldats fusillés au cours de la guerre. A la demande de l’ancien secrétaire d’Etat Kader Arif, le service historique de la défense a établi une liste de 639 personnes fusillés pour désobéissance militaire auxquels s’ajoutent 141 fusillés pour des faits de droit commun et 126 pour espionnage.

Le présent amendement vise à réhabiliter ces 639 soldats. 

Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy ont engagé un travail mémoriel que le Parlement doit conclure.  

La création d'un monument national perpétuant la mémoire de ces fusillés pour l'exemple permettrait de disposer d'un lieu mémoriel spécifique pour que tous puissent connaître l'histoire de ces hommes.

Cet amendement vise à rassembler la Nation, car le souvenir des injustices commises à l'encontre de ces fusillés reste très vif, plus de cent ans après, notamment au sein de leurs familles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 152 rect.

23 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les « fusillés pour l'exemple » de la Première Guerre mondiale font l'objet d'une réhabilitation générale et collective et, en conséquence, la Nation exprime officiellement sa demande de pardon à leurs familles et à la population du pays tout entier. Leurs noms sont portés sur les monuments aux morts de la guerre de 14-18 et la mention « mort pour la France » leur est accordée.

Objet

Cet amendement vise à réhabiliter l’ensemble des soldats « fusillés pour l’exemple » durant la Première Guerre mondiale comme nous l’avions défendu à travers une proposition de loi déposée en 2011 par notre collègue Guy Fischer.



NB :La rectification consiste en un changement de place (d'un article additionnel après l'article 11 bis à un article additionnel après l'article 11).





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 51 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme BELRHITI, MM. BELIN, BURGOA, BOUCHET, CHAUVET et DAUBRESSE, Mmes DEL FABRO, DREXLER, DUMAS et DUMONT, M. Bernard FOURNIER, Mme GARRIAUD-MAYLAM, M. GENET, Mmes Frédérique GERBAUD, GOSSELIN et IMBERT, M. KLINGER, Mmes LASSARADE et LOPEZ, MM. MEIGNEN et PELLEVAT et Mmes PERROT, RAIMOND-PAVERO et TETUANUI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11 BIS 


Après l'article 11 bis 

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 515-1 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre, après les mots : « ou du dernier domicile », sont insérés les mots : « ou du lieu d’inhumation ».

Objet

La loi n° 2012-273 du 28 février 2012 a permis de rendre obligatoire l’inscription des noms des militaires morts pour la France sur les monuments aux morts.

Une lacune importante persiste cependant dans son dispositif, dans son application et dans son interprétation, car les lieux prévus par cette loi s’avèrent en pratique limitatifs, de sorte que seuls les lieux de naissance ou de dernier domicile voient le nom de leurs soldats inscrit sur leurs monuments aux morts.

Dans de nombreux cas, les soldats sont inhumés dans une autre commune que celle de leur naissance (où les maternités n’existent d’ailleurs que rarement) ou de leur dernier domicile (le plus souvent celui de leur régiment et non d’une demeure à proprement parler personnelle). Le monument aux morts de la commune où ils reposent reste ainsi dépourvu d’inscription de leur nom.

Le présent amendement a pour objet de compléter l’article L. 515-1 du CPMIVG en y ajoutant explicitement la mention du lieu où ils reposent, afin que le maire de ce lieu soit tenu de procéder à l’inscription du nom du soldat mort pour la France sur le monument aux morts de sa commune.

Elle a donc pour objectif de renforcer la contribution des communes au devoir de mémoire envers les soldats morts pour la France.

Elle obligera explicitement les maires du lieu d’inhumation de ces soldats à inscrire leur nom sur ses monuments aux morts.

Elle permettra, enfin, à leurs familles ainsi qu’à tous les élus et les Français de mieux participer à la commémoration des morts pour la France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 189

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme GARRIAUD-MAYLAM


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11 BIS 


Après l’article 11 bis 

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 114-8 du code du service national, après le mot : « accrédité », sont insérés les mots : « et sauf circonstances exceptionnelles ».

Objet

Cet amendement, en introduisant les termes « sauf circonstances exceptionnelles » vise à renforcer le caractère obligatoire de la JDC pour les jeunes Français établis à l’étranger.

Il est en effet essentiel que les jeunes Français établis hors de France ne soient pas pénalisés par rapport à leurs compatriotes sur le territoire national. Trop souvent depuis des années les postes diplomatiques et consulaires, au prétexte d’une insuffisance de moyens, se soustraient à ce qui devrait être une obligation morale pour eux d’organiser ces JDC. Il est pourtant indispensable que ces jeunes Français, plus encore que ceux qui vivent sur le territoire national, puissent acquérir une bonne connaissance des valeurs et des enjeux de sécurité et de défense de notre pays, ce que la vie dans un autre pays rend naturellement plus difficile.

Dans le contexte de l’épidémie de COVID-19, le Ministère des Armées avait pourtant ouvert la possibilité d’une JDC en ligne, mais pour les seuls Français résidant sur le territoire national, le Ministère des Affaires étrangères n’ayant pas procédé aux quelques adaptations indispensables. À l’étranger, cette adaptation de la JDC vers un format numérique serait pourtant pertinente lorsque les chefs de postes diplomatiques et consulaires se trouveraient dans l’incapacité de l’organiser de manière adéquate en présentiel – évidemment la meilleure des solutions – ou en cas d’ éloignement géographique du poste consulaire organisateur.

Il est également à noter que l’obligation de communiquer chaque année aux élus des Français établis hors de France la liste des journées défense et citoyenneté organisées par les postes diplomatiques et consulaires à l’étranger, introduite dans le code du service national au même article L114-8 par la loi no2018-607 du 13 juillet 2018 (amendement sénatorial) n’a jamais été respectée.

Priver nos jeunes compatriotes de JDC est une discrimination qui obère aussi nos possibilités d’influence à l’étranger. La remplacer par un simple certificat de dispense n’est pas une solution acceptable.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 246

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 12


Alinéa 10

Rédiger ainsi cet alinéa :

III. – Le I du présent article est applicable à toutes les créances dont le fait générateur est survenu dans les quatre années civiles précédant celle de la publication de la présente loi.

Objet

L’état actuel du III du présent article permet une application immédiate de la réparation intégrale à des demandes en cours d’instruction et, par conséquent, à des faits générateurs antérieurs au vote de la loi.

Néanmoins, la rédaction actuelle conduirait à une iniquité entre les militaires ayant subi un dommage à une même date dès lors que ceux qui auraient accepté de transiger ou auraient exercé une demande de réparation ayant fait l’objet d’un jugement définitif ne pourraient bénéficier du dispositif de réparation intégrale.

Ainsi, le présent amendement vise à répondre à cette difficulté et à étendre l’application de l’article 12 à l’ensemble des créances dont le fait générateur est survenu dans les quatre années précédant celle de la publication de la présente loi en cohérence avec la durée de la prescription quadriennale retenue par la loi du 31 décembre 1968.

La circonstance que les militaires ont obtenu une première réparation par l’intermédiaire de transactions ou de décision de justice définitive sera indifférente et ne fera aucunement obstacle à un complément de réparation si les conditions sont réunies.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 248

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l’article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le livre III du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre est ainsi modifié :

1° À l’intitulé du livre, le mot : « retraite » est remplacé par les mots : « allocation de reconnaissance » ;

2° L’article L. 311-2 est ainsi modifié :

a) Les premier et deuxième alinéas sont remplacés par trois alinéas ainsi rédigés :

« Peuvent prétendre à la qualité de combattant, lorsqu’ils ont participé, en vertu des décisions des autorités françaises, au sein d’unités françaises ou alliées ou de forces internationales, soit à des conflits armés, soit à des opérations ou missions menées conformément aux obligations et engagements internationaux de la France, les militaires des forces armées françaises et les civils qui ont :

« 1° Soit participé à des actions de feu ou de combat, dans des conditions définies par décret en Conseil d’État ;

« 2° Soit accompli une durée minimale de service, fixée par ce même décret. » ;

b) Au début du dernier alinéa, sont insérés les mots : « Sous réserve de la procédure spécifique prévue à l’article L. 4123-4 du code de la défense, » ;

3° L’article L. 311-3 est ainsi modifié :

a) Les mots : « militaires qui, du fait des opérations mentionnées » sont remplacés par les mots : « personnes qui, du fait des conflits, opérations ou missions définis » ;

b) Il est complété par les mots : « , lorsque celles-ci sont applicables » ;

4° Au premier alinéa de l’article L. 331-1, les mots : « militaires des forces armées françaises et les personnes civiles qui ont participé aux conflits et opérations » sont remplacés par les mots : « personnes qui ont participé aux conflits, opérations ou missions » ;

5° À l’intitulé du titre II, les mots : « La retraite » sont remplacés par les mots : « L’allocation de reconnaissance ».

II. – L’article L. 222-2 du code de la mutualité est ainsi modifié :

1° Le 4° est abrogé ;

2° Le 7° est ainsi rédigé :

« 7° Des militaires des forces armées françaises et des personnes civiles titulaires de la carte du combattant ou du titre de reconnaissance de la Nation, du fait de leur participation aux conflits, opérations ou missions mentionnés à l’article L. 311-2 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre, ainsi que des conjoints survivants, orphelins ou ascendants des militaires ou des civils décédés du fait de leur participation à ces mêmes conflits, opérations ou missions. »

Objet

Cet amendement s’inscrit dans la continuité des dispositions de l’article 12, notamment destinées à renforcer la réparation des préjudices subis par les militaires blessés sur des théâtres d’opérations extérieures. Il a, en effet, pour objet de clarifier les conditions d’octroi, à ces mêmes militaires, de la qualité de « combattant » et de ses corolaires, en reconnaissance de leur engagement au service de la Nation.

A cette fin, il procède à divers ajustements rédactionnels des dispositions qui leur sont applicables, levant ainsi les ambiguïtés résultant de leur rédaction imprécise et sécurisant, par voie de conséquence, les décisions prises sur leur fondement :

- en précisant expressément que les critères d’attribution de la qualité de combattant définis à l’article L. 311-2 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre (CPMIVG) ont vocation à s’appliquer de manière uniforme à l’ensemble des personnes mentionnées audit article ;

- à ce même article, en renvoyant au pouvoir réglementaire le soin, d’une part, de définir ce que l’on entend par la participation à des actions de feu ou de combat et, d’autre part, de fixer la durée de présence en opération requise pour prétendre à la qualité de combattant, dans un souci de cohérence avec le régime prévu pour le titre de reconnaissance de la Nation ;

- en alignant la rédaction de l’ensemble des articles du CPMIVG et du code de la mutualité fixant les conditions d’attribution de la qualité de combattant ainsi que de ses corolaires, tout en les articulant les uns aux autres, afin de garantir une application homogène des dispositions correspondantes.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 247

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l’article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre est ainsi modifié :

1° Les 1° et 2° de l’article L. 411-2 sont ainsi rédigés :

« 1° Les enfants nés au plus tard dans les trois cents jours suivant le constat de l’incapacité dans laquelle se trouve l’un des parents ou le soutien de famille de pourvoir à ses obligations et charges de famille, en raison de blessures reçues ou de maladies contractées ou aggravées du fait d’un événement de guerre ;

« 2° Les enfants nés au plus tard dans les trois cents jours suivant le constat de l’incapacité dans laquelle se trouve l’un des parents ou le soutien de famille de pourvoir à ses obligations et charges de famille, en raison des infirmités contractées du fait d’un acte de terrorisme dont il a été victime ; »

2° Le 2° de l’article L. 411-3 est ainsi rédigé :

« 2° Aux enfants nés au plus tard dans les trois cents jours suivant le constat de l’incapacité dans laquelle se trouve l’un des parents ou le soutien de famille de pourvoir à ses obligations et charges de famille, en raison de blessures reçues ou de maladies contractées ou aggravées au cours des opérations mentionnées au 1° . »

Objet

Le 2° de l’article L. 411-3 du CPMIVG prévoit l’attribution de la qualité de pupille de la Nation aux enfants des militaires qui, du fait d’une blessure ou d’une maladie subie en opération extérieure (OPEX), se retrouvent dans l’incapacité de pourvoir à leurs obligations et à leurs charges de famille. Toutefois, cet article réserve cette qualité aux enfants nés avant le rapatriement d’OPEX du militaire ainsi qu’à ceux nés dans les 300 jours suivant ce rapatriement. Ainsi, dans les cas d’aggravation de l’affection considérée ou en cas de blessure psychique évoluant sur une longue période ou se déclarant plusieurs années après l’évènement traumatisant, cette rédaction ne permet pas l’adoption par la Nation de l’ensemble de la fratrie et écarte une partie des enfants en fonction de leur date de naissance.

Il est donc proposé d’y remédier en décomptant le délai de 300 jours à partir de la date de constatation de la blessure psychique, non plus à partir de la date de rapatriement d’OPEX.

Cette modification permettra de prendre en compte l’ensemble des enfants nés dans les trois cents jours suivants le constat de l’incapacité du militaire à assumer ses charges de famille du fait d’une affection contractée en campagne de guerre ou en OPEX, incapacité qui reste le fondement de l’attribution de la qualité de pupille.

Cet élargissement permettra notamment de prendre en compte beaucoup plus facilement les enfants de militaires atteints de blessures psychiques lourdes dont le diagnostic ou l’aggravation a été différé.

Par parallélisme, cette disposition sera également appliquée aux enfants dont l’un des parents a été victime d’un acte de terrorisme et se trouve empêché d’assumer ses charges de famille.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 249

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 12 BIS


Rédiger ainsi cet article :

Le 4° de l’article L. 121-2 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre est ainsi modifié :

1° À la première phrase, les mots : « à compter du quatre-vingt-dixième jour de service effectif et » sont supprimés ;

2° La dernière phrase est supprimée.

Objet

Cet amendement permet aux militaires atteints de blessures ou de maladies révélées sur le théâtre d'opérations extérieures, et dont on ne peut écarter clairement le lien avec le service, de bénéficier d'une présomption d'imputabilité sans délai en lieu et place du délai de quatre-vingt-dix jours actuellement prévu par le CPMIVG, qui apparaît trop restrictif comparativement au régime d'imputabilité au service dont bénéficient les agents publics civils.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 178

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE et M. SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1° du III de l’article L. 4122-4 du code de la défense est complété par les mots : « ou y ayant contribué dans les conditions prévues au 1° ou 2° de l’article 6-1 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 précitée ».

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à protéger les militaires ayant facilité les démarches d’un lanceur d’alerte ou d’une lanceuse d’alerte dans le cadre d’une évolution législative du droit commun.

Tandis que la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique prévoyait déjà certaines dispositions pour la protection des lanceurs et lanceuses d’alerte, la loi n° 2022-401 du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte les a considérablement élargies.

En particulier, la loi de 2022 permet de protéger les facilitateurs et facilitatrices aidant un lanceur d’alerte ou une lanceuse d’alerte à effectuer un signalement ou une divulgation, les personnes physiques en lien avec un lanceur ou une lanceuse d’alerte ainsi que les entités juridiques contrôlées pour lesquelles les lanceurs et lanceuses d’alerte travaillent ou avec lesquelles ils et elles ont un lien professionnel. Ces protections ont été accordées par la loi de 2022 en créant le nouvel article 6-1 dans la loi de 2016.

En l’état, ce nouvel article 6-1 ne s’applique pas aux militaires. Grâce à un amendement du rapporteur déposé en séance au Sénat, la loi de 2022 a prévu une protection des militaires lanceurs et lanceuses d’alerte en rendant les articles 6 et 8 de la loi de 2016 applicables aux militaires. Il convient de noter qu’au moment de l’examen de la loi de 2022 ayant conduit à cet élargissement, l’article 6-1 n’était pas encore promulgué, car il allait être créé par la même loi.

Cet amendement vise à corriger cette omission en proposant d’élargir les mesures de protection aux militaires.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 179 rect.

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE et M. SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1° de l’article L. 4123-10-1 du code de la défense est ainsi modifié :

1° Après le mot : « sexuelle », sont insérés les mots : « ou sexiste » ;

2° Sont ajoutés trois alinéas ainsi rédigés :

« Le harcèlement sexuel est également constitué :

« a) Lorsqu’un même militaire subit de tels propos ou comportements venant de plusieurs personnes, de manière concertée ou à l’instigation de l’une d’elles, alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée ;

« b) Lorsqu’un même militaire subit de tels propos ou comportements, successivement, venant de plusieurs personnes qui, même en l’absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition ; ».

Objet

La loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail a complété la définition du harcèlement sexuel dans le code du travail. Alors que le harcèlement sexuel au travail n’était auparavant que défini comme « des propos ou comportements à connotation sexuelle répétés qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante », la loi a élargi cette définition pour spécifier que le harcèlement sexiste constitue également du harcèlement sexuel. De cette manière, la loi de 2021 a permis de mieux protéger les victimes de harcèlement sexiste au travail.

Cependant, cette révision ne concernait que le code du travail et a omis de procéder à une révision analogue dans le code de la défense qui aurait permis d’améliorer la protection des victimes dans l’armée.

En proposant de procéder à une révision analogue, cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à protéger les militaires qui ont subi ou ont refusé de subir du harcèlement sexiste, qui ont introduit un recours ou qui ont engagé une action en justice pour faire cesser le harcèlement sexiste ou qui ont relaté ou témoigné des faits de harcèlement sexiste. A titre d’exemple, ces militaires seraient ainsi protégés d’une orientation abusive vers un traitement psychiatrique ou médical ou de toute mesure concernant la radiation des cadres ou des contrôles.



NB :La rectification consiste en la correction d'une erreur matérielle.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 180 rect.

23 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE et M. SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 4123-10-2 du code de la défense est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, le mot : « agissements » est remplacé par les mots : « propos ou comportements » ;

2° Après le cinquième alinéa, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« Les faits décrits aux a à c du présent article sont également constitués :

« 1° Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l’instigation de l’une d’elles, alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée ;

« 2° Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l’absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition. » ;

3° Au sixième alinéa, après les mots : « a à c », sont insérés les mots : « et aux sixième à huitième alinéas ».

Objet

Cet amendement a pour objet d’harmoniser la rédaction des dispositions protégeant les militaires de harcèlement moral avec les dispositions prévues à l’article 222-33-2-2 du code pénal.

Premièrement, il procède à une actualisation en remplaçant la référence aux « agissements » par la référence aux « propos ou comportements », termes utilisés par le code pénal.

Deuxièmement, il prévoit d’élargir les protections accordées aux militaires victimes de harcèlement commis par plusieurs personnes.

La définition du harcèlement moral, et celle dans le code pénal et celle dans le code de la défense, a pour spécificité de viser des actes « répétés ». En d’autres termes, un fait isolé ne constitue pas, à lui seul, du harcèlement moral.

Cette définition n’est cependant pas adaptée aux faits de harcèlement commis individuellement par plusieurs personnes, mais visant une même victime. Tandis que l’acte de chaque personne, pris individuellement, ne constitue pas de harcèlement, le fait qu’elles agissent ensemble constitue du harcèlement.

Afin de tenir compte de cette forme spécifique du harcèlement, la loi n° 2018-703 du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes est venue utilement compléter la définition du harcèlement dans le code pénal.

Cependant, le code de la défense n’a pas été modifié à cette occasion. Or, le code de la défense contient des dispositions autonomes à l’article visé par cet amendement qui visent à protéger les militaires victimes de harcèlement moral ainsi que les militaires dénonçant les faits de harcèlement moral.

Étant donné que le harcèlement moral persiste malheureusement au sein de nos forces armées et compte tenu du fait que l’organisation de l’armée favorise particulièrement les faits de harcèlement organisés par différentes personnes, il convient de mettre à jour la définition du harcèlement moral dans le code de la défense.






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 288

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 326-3 du code général de la fonction publique est ainsi rédigé :

« Art L. 326-3. – Le conjoint ou le partenaire lié par un pacte civil de solidarité d’un agent civil relevant du ministère de la défense, d’un fonctionnaire des services actifs et scientifiques de la police nationale, d’un personnel administratif et spécialisé relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer ainsi que d’un agent des douanes, décédé dans l’exercice de ses fonctions peut être, à titre exceptionnel, recruté sans concours dans un corps de fonctionnaires de la catégorie B du ministère dont le conjoint ou partenaire décédé relevait, sous réserve de remplir les critères d’accès à cette catégorie. »

II. – L’article L. 243-1 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre est ainsi modifié :

1° Au début, les mots : « Par dérogation aux dispositions des articles 19 et 22 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984, » sont supprimés ;

2° Les mots : « du personnel militaire, du personnel civil relevant du ministère de la défense, ainsi que ceux des fonctionnaires des services actifs de la police nationale, dont le décès est en relation avec » sont remplacés par les mots : « des militaires décédés dans », les mots : « le corps des secrétaires administratifs » par les mots : « un corps de fonctionnaires de la catégorie B » et les mots : « sous réserve de remplir les critères d’accès à la catégorie B, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État » par les mots : « dans les conditions prévues par l’article L. 326-3 du code général de la fonction publique ».

Objet

Le présent amendement concourt à une meilleure protection des ayants droit des militaires et des personnels civils relevant du ministère de la défense, décédés en service.

L’article L. 243-1 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et l’article L. 326-3 du code général de la fonction publique permettent actuellement de recruter, à titre exceptionnel, les conjoints et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité de personnel militaire et de personnel civil relevant du ministère de la défense.

Il est proposé d’étendre ce recrutement exceptionnel des conjoints et partenaires liés par un pacte civil de solidarité des personnels décédés à l’ensemble des corps de fonctionnaires de la catégorie B du ministère dont relevait l’agent, civil ou militaire, décédé, et de ne plus le limiter à la seule filière administrative. En effet, il s’agit de permettre à ces personnes d’accéder à des emplois plus en cohérence avec leur formation initiale et de valoriser au sein du ministère des armées les compétences qu’ils ont pu acquérir dans les autres domaines (technique, paramédical).

Ce dispositif de recrutement sans concours, dont le champ des bénéficiaires excède celui des conjoints des militaires (puisque sont en effet également concernés les fonctionnaires de la police nationale et les agents des douanes), constitue une dérogation aux dispositions du droit commun de la fonction publique désormais codifiées au code général de la fonction publique (CGFP).

Dans ce contexte, l’amendement assure la codification du dispositif, à titre principal, au sein du CGFP et prévoit son application aux conjoints de militaires par une disposition de renvoi insérée au code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre.

Cette mesure présente un lien direct avec l’article 13 du projet de loi dès lors qu’il vise à accompagner au plan social et financier le conjoint survivant d’un militaire décédé en service.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 250

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 14


Alinéa 3

Supprimer les mots :

humaine ou naturelle,

Objet

Le présent amendement a pour objet de ne pas limiter la notion de « menace ». En effet, la rédaction proposée par la commission, et qui inclue les mots « humaine ou naturelle », ne permet pas de couvrir l’ensemble des risques susceptibles de justifier la mise en œuvre de la réserve de sécurité nationale (par exemple en cas de menace technologique).

Dans un souci d’efficacité et d’agilité, il vaut donc mieux conserver la notion générique de « menace », sans autre qualificatif.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 114

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HAYE, Mme DURANTON, MM. PATRIAT, GATTOLIN, BARGETON et BUIS, Mme CAZEBONNE, MM. DAGBERT, DENNEMONT et HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, MOHAMED SOILIHI, MARCHAND et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 14


Alinéa 12

Remplacer les mots :

l’un de ces congés

par les mots :

un congé pour convenances personnelles ou un congé parental

Objet

Le présent amendement a pour objet de clarifier la rédaction de l’alinéa 12 de l’article 14 traitant des droits à avancement des militaires d’active effectuant des activités dans la réserve opérationnelle à l’occasion de leur placement en congé pour convenances personnelles ou en congé parental, porteuse d’une ambiguïté susceptible de conduire à une mauvaise interprétation du droit.

Cet alinéa du projet emploie en effet le terme « ces congés » , qui renvoie aux congés évoqués à l’actuel alinéa unique de l’art. L. 4138-17 du code de la défense. Or, s’agissant du congé pour convenances personnelles, l’art. L. 4138-17 n’évoque que celui pris pour élever un enfant, tandis que l’alinéa ajouté par la présente loi de programmation militaire à l’art. L. 4138-17 s’applique lui à tous types de congé pour convenances personnelles, et pas seulement à ceux pris pour élever un enfant.

Il est donc proposé de lever cette ambiguïté en énonçant explicitement à l’alinéa 12 de l’article 14 la nature des congés visés.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 251

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 14


I. – Alinéa 27

Remplacer les mots :

d’un établissement de santé privé, d’une association ou d’une mutuelle

par les mots :

ou d’un organisme de droit privé

II. – Alinéa 31 

Rédiger ainsi cet alinéa :

- les mots : « de l’État, d’un établissement public administratif, d’un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel », sont remplacés par les mots : « , d’un établissement public, d’un organisme public, d’une autorité publique indépendante » ;

Objet

Le présent amendement a pour objet de simplifier la liste des organismes au sein desquels les réservistes opérationnels peuvent être affectés

En effet, l’amendement proposé par la commission détaillant les catégories d’organismes au sein desquels les réservistes peuvent être affectés ne répond à aucun besoin juridique (la formulation du Gouvernement a été validée par le Conseil d’État), introduit des redondances (ex : « groupement d’intérêt public » et « organisme public ») et pourrait oublier des types d’organismes englobés dans les termes génériques proposés par le Gouvernement (« établissement public », « organisme public » et « administration »).






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 294

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 14


Après l’alinéa 39

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) La même première phrase du deuxième alinéa est complétée par les mots : « du présent code » ;

Objet

Rédactionnel






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 252

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Retiré

Le Gouvernement


ARTICLE 14


Alinéa 47

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’option de souscrire à l’obligation de disponibilité pour une période de cinq ans à l’issue des contrats d’engagement dans la réserve opérationnelle.

En effet, il n’y a pas de sens à étendre le principe d’obligation de disponibilité pour les réservistes parvenant au terme de leur contrat d'engagement à servir dans la réserve, tout en subordonnant cette disponibilité au consentement du réserviste.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 253

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 14


Alinéa 52

Remplacer les mots :

de deux mois

par les mots :

d’un mois

Objet

Le présent amendement a pour objet de porter à un mois le préavis de convocation des réservistes de la réserve opérationnelle de deuxième niveau.

Ce délai d’un mois est un délai minimal et les périodes de maintien en compétence peuvent s’avérer nécessaires à bref délai. Dès lors, un délai minimal de deux mois serait une contrainte trop forte pour les forces armées et formations rattachées.

Enfin, le délai d’un mois harmonise également les conditions de préavis applicables aux volontaires de la réserve opérationnelle et aux anciens militaires soumis à l’obligation de disponibilité.

Le présent amendement répond ainsi à un objectif d’harmonisation et de simplification.

 






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 254

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 14


Alinéa 64

Après la référence :

L. 2171-1,

insérer la référence :

L. 2171-2-1,

Objet

Le présent amendement a pour objet de compléter les sanctions pénales prévues par le code de la défense, dans sa rédaction issue de l’article 14 du projet de loi, en cas de non-respect d’une convocation au sein de la réserve militaire opérationnelle.

En effet, en l’état actuel du texte, est réprimé le fait, pour les réservistes militaires, de ne pas déférer aux mesures d’appel ou de maintien à l’activité ordonnées par l’autorité militaire en cas d’urgence, sur le fondement de l’article L. 2171-1 du code de la défense, en cas de menace, sur le fondement de l’article L. 4231-5 du même code, ou en cas de mobilisation générale ou de mie en garde, sur le fondement de l’article L. 4231-4 du même code.

Afin de conférer leur pleine effectivité aux mesures instituées par le présent texte, il paraît également nécessaire de prévoir les mêmes sanctions pénales lorsqu’un réserviste ne défère pas un tel ordre de rappel dans les circonstances où le recours à la seule réserve opérationnelle militaire apparaît suffisant pour répondre à une menace, au sens de l’article L. 2171-2-1 du même code.

Ce faisant, cette mesure de coordination entend renforcer la cohérence générale du nouveau régime de recours à la réserve opérationnelle en cas de circonstances exceptionnelles.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 295

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 14


Alinéa 64

Après la référence :

L. 2171-1,

insérer la référence :

L. 2171-2-1,

Objet

Le présent amendement a pour objet de compléter les sanctions pénales prévues par le code de la défense, dans sa rédaction issue de l’article 14 du projet de loi, en cas de non-respect d’une convocation au sein de la réserve militaire opérationnelle.

En effet, en l’état actuel du texte, est réprimé le fait, pour les réservistes militaires, de ne pas déférer aux mesures d’appel ou de maintien à l’activité ordonnées par l’autorité militaire en cas d’urgence, sur le fondement de l’article L. 2171-1 du code de la défense, en cas de menace, sur le fondement de l’article L. 4231-5 du même code, ou en cas de mobilisation générale ou de mise en garde, sur le fondement de l’article L. 4231-4 du même code.

Afin de conférer leur pleine effectivité aux mesures instituées par le présent texte, il paraît également nécessaire de prévoir les mêmes sanctions pénales lorsqu’un réserviste ne défère pas un tel ordre de rappel dans les circonstances où le recours à la seule réserve opérationnelle militaire apparaît suffisant pour répondre à une menace, au sens de l’article L. 2171-2-1 du même code.

Ce faisant, cette mesure de coordination entend renforcer la cohérence générale du nouveau régime de recours à la réserve opérationnelle en cas de circonstances exceptionnelles.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 168 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HAYE


ARTICLE 14


Après l'alinéa 69

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le nombre de jours d’autorisation d’absence annuelle au titre de la réserve opérationnelle peut être étendu par un accord entre l’employeur et l’employé. Cet accord doit être écrit, signé par les deux partis et annexé au contrat de travail.

Objet

Cet amendement propose d'ouvrir la possibilité d'étendre les jours d'autorisations d'absence par un accord entre l'employeur et l'employé, accord devant être signé par les deux partis et annexé au contrat de travail.

Au regard du rôle majeur qu'exerce la Réserve Opérationnelle au sein de nos armées, il s'agit de permettre aux femmes et aux hommes qui la composent de s'investir davantage au service de la France. Cette mesure leur permettra d'aller au-delà du minimum prévu par la loi, dans l'hypothèse où leur emploi leur permet et que leur employeur y consent.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 291

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 14


Alinéa 77

Compléter cet alinéa par les mots :

, d’une durée maximale d’un mois

Objet

Dans l’objectif de préserver la réactivité de la réserve opérationnelle, le présent amendement précise les conditions dans lesquelles la négociation collective pourra définir le délai de préavis minimal qui s’impose au réserviste à l’égard de son employeur avant d’effectuer une période de réserve. Il harmonise à cet égard les conditions de la négociation collective avec celles qui s’appliquent à la négociation entre le salarié réserviste, son employeur civil et le ministère de la défense.

En l’état du droit, le délai de préavis ne peut, en principe, être inférieur à un mois.

Le texte adopté par la commission des affaires étrangères et de la défense a utilement fait entrer ce délai de préavis dans le champ de la négociation collective.

Le présent amendement a pour objet de préciser que la négociation collective ne peut conduire à ce que ce délai minimal soit supérieur à un mois.

Il convient en effet de garantir par la loi la réactivité de la réserve opérationnelle, laquelle suppose que le délai minimal de préavis n’excède pas un mois.

Cet encadrement de la négociation collective est cohérent avec la possibilité, déjà ouverte par la loi, de déroger au plafond d’un mois, dans le sens d’une réduction du délai de préavis, par le biais d’un accord tripartite dit « clause de réactivité », conclu entre le réserviste, son employeur civil et l’autorité militaire (article L. 4221-4 du code de la défense).






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 9 rect. ter

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. LEVI, Mme RACT-MADOUX, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme BILLON, MM. BONHOMME et CALVET, Mme CANAYER, MM. CANÉVET, CHASSEING et CHATILLON, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. DECOOL, DUFFOURG et FOLLIOT, Mme GARRIAUD-MAYLAM, M. GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, MM. GRAND, GUERRIAU et HENNO, Mme JACQUEMET, MM. KERN, LAUGIER, LE NAY, Alain MARC, Pascal MARTIN, MAUREY et MENONVILLE, Mme MORIN-DESAILLY, M. PELLEVAT, Mme PERROT, MM. REICHARDT et SAUTAREL, Mmes THOMAS, VENTALON, VERMEILLET et FÉRAT et MM. CHAUVET, LAMÉNIE, BELIN et CIGOLOTTI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 4241-2 du code de la défense, il est inséré un article L. 4241-… ainsi rédigé :

« Art. L. 4241-…. – Les réservistes citoyens, lorsqu’ils sont en service, peuvent porter un uniforme ou un signe distinctif, conformément aux règles et régulations établies par le ministère de la Défense. Cet uniforme ou signe distinctif permet d’identifier clairement les réservistes citoyens et de renforcer leur sentiment d’appartenance aux forces armées. » 

Objet

Cet amendement vise à renforcer le sentiment d'appartenance des réservistes citoyens aux forces armées en leur permettant de porter un uniforme ou un signe distinctif lorsqu'ils sont en service. Il s'agit d'une mesure volontaire qui ne vise pas à confondre les réservistes citoyens avec les réservistes opérationnels, mais plutôt à renforcer leur engagement et leur identification à l'armée. Cette mesure pourrait également faciliter la reconnaissance des réservistes citoyens lors de leurs interventions en cas de besoin extrême.



NB :Suppression du gage levé par le ministre en séance





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 310

27 juin 2023


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 9 rect. ter de M. LEVI

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Amdt, 9 rect, alinéa 4

1° Première phrase

Supprimer les mots :

un uniforme ou

2° Seconde phrase

Remplacer les mots :

Cet uniforme ou

par le mot :

Ce

Objet

Se justifie par son texte






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 122

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. SAURY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa du III de l’article 36 de la loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale, après le mot : « qui », sont insérés les mots : « exerce une activité bénévole, ».

Objet

Encadré par l’article 36 de la loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale, le dispositif de la « pension afférente au grade supérieur » (PAGS) permet aux officiers et sous-officiers de carrière de quitter l’institution militaire en échange d’une pension revalorisée.

Toutefois, cette pension était initialement exclusive de toute activité bénévole et mission de service public occasionnelle.

Pour pallier cette situation, le législateur et le Gouvernement ont atténué cette disposition en permettant aux pensionnés de s’engager comme sapeur-pompier volontaire, d’enseigner de manière occasionnelle ou d’exercer les fonctions de commissaire-enquêteur tout en conservant leurs droits acquis à la retraite.

A la lumière de ces évolutions, cet amendement vise à amplifier ce mouvement tout en restant fidèle à l’esprit de la loi du 18 décembre 2013. Elle autorise ainsi les pensionnés à toutes les missions bénévoles en sauvegardant leurs droits à la retraite.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 296

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 14 BIS 


Alinéa 1

Après le mot :

travail

insérer les mots :

, tel qu’il résulte du 2° du II de l’article 14 de la présente loi,

Objet

Rédactionnel. Cet amendement rédactionnel a pour objet de tenir compte de la nouvelle rédaction de l’article L. 3142-89 du code du travail proposé par l’article 14 du projet de loi.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 297

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 15


I. – Alinéa 3

Remplacer la référence :

L. 4139-13

par les mots :

L. 4139-5-1, de l’article L. 4139-13, du 6° 

II. – Après l’alinéa 9

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

...° Au premier alinéa du III de l’article L. 4139-5, les mots : « à titre définitif » sont supprimés ;

...° Au sixième alinéa de l’article L. 4139-5-1, les mots : « à titre définitif » sont supprimés ;

Objet

Le projet de loi, par cohérence avec l’objectif de ces dispositifs de gestion des flux en ressources humaines qui est de prévoir un départ anticipé de certains militaires, exclut expressément du périmètre d’éligibilité au réengagement sous statut des anciens militaires de carrière les militaires ayant bénéficié d’une pension afférente au grade supérieur (PAGS), du pécule prévu à l’article L. 4139-8 du code de la défense, du pécule modulable d’incitation au départ (PMID) ou de la promotion fonctionnelle (PF).

Le congé de reconversion et le congé pour création ou reprise d’entreprise sont des dispositifs de nature différente dès lors qu’ils s’inscrivent dans la politique de reconversion du ministère des armées et qu’ils n’ont pas pour objet premier la gestion des flux en ressources humaines en permettant certains départs anticipés.

Par suite, il n’y a pas de raison d’assimiler les bénéficiaires de ces congés aux bénéficiaires de la PAGS, du pécule prévu à l’article L. 4139-8, du PMID ou de la PF.

Le présent amendement propose de rendre éligible au réengagement sous statut militaire les anciens militaires de carrière ayant bénéficié d’un congé de reconversion ou d’un congé pour création ou reprise d’entreprise.

Cette possibilité de réengagement, qui reste subordonnée au choix de l’autorité militaire et à la demande formulée par l’ancien militaire, ne devrait concerner qu’une minorité réduite des militaires bénéficiant de ces dispositifs de reconversion. Elle introduit néanmoins une plus grande souplesse dans le dispositif de réengagement des anciens militaires de carrière et pourrait s’avérer utile en cas de nécessité pour l’autorité militaire de réengager d’anciens militaires disposant de compétences rares et spécifiques.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 255

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Retiré

Le Gouvernement


ARTICLE 15


Alinéa 16

1° Remplacer les mots :

aux articles L. 4139-16 et L. 4221-2

par les mots :

à l’article L. 4139-16

2° Supprimer les mots :

les militaires de la réserve opérationnelle,

Objet

Le présent amendement a pour objet d’exclure les volontaires de la réserve opérationnelle du dispositif de maintien en service au-delà de la limite d’âge.

En effet, maintenir possiblement des réservistes en activité jusqu’à 75 ans, même de façon sélective ne répond à aucun besoin en ressource humaine identifié par les armées.

La disposition adoptée en commission, portant uniformément la limite d’âge de la réserve opérationnelle à 72 ans, suffit au besoin des armées.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 166 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. GUIOL, GUÉRINI, ARTANO, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, M. CORBISEZ, Mme Nathalie DELATTRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mmes GUILLOTIN et PANTEL et MM. REQUIER et ROUX


ARTICLE 17


Après l’alinéa 13

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Art. L. 4153-2-…. - Les statuts particuliers des différents établissements d’enseignement technique et préparatoire militaire sont conservés ainsi que les spécificités propres à chaque filière de formation d’apprentissage militaire.

Objet

Les établissements d'enseignement technique et préparatoire militaire (ETPM) visés par l'article 17 sont pour l’armée de Terre, l’école militaire préparatoire technique de Bourges (le décret n° 2022-1484 du 28 novembre 2022 relatif aux élèves de l'enseignement technique de l'armée de Terre et le décret n° 2019-985 du 25 septembre 2019), pour la marine nationale, l’école des mousses (décret n° 2009-1004 du 24 août 2009) et pour l’armée de l’Air et de l’Espace, l’école d’enseignement technique de l’armée de l’Air et de l’Espace (décret n° 2019-1032 du 7 octobre 2019 relatif aux élèves de l'école d'enseignement technique de l'armée de l'air). Ces écoles ont des spécificités propres touchant l'âge, les conditions d’accès, la durée des formations et des engagements proposés au terme de la formation, le régime de solde, des permissions, etc...

Cet amendement vise à garantir le maintien de ces spécificités au sein du régime d'apprentissage militaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 161 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. CABANEL, GUÉRINI, ARTANO et BILHAC, Mme Maryse CARRÈRE, M. CORBISEZ, Mme Nathalie DELATTRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme PANTEL et MM. REQUIER et ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 17 BIS


Après l’article 17 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la dernière phrase du deuxième alinéa de l'article L. 130-2 du code du service national, après les mots : « trois mois au plus », sont insérés les mots : « et, en cas de difficulté d’accès au logement, pendant une période de six mois au plus dans la limite des hébergements disponibles existants ».

 

Objet

Cet amendement vise à introduire une préconisation du rapport d'information du Sénat " Jeunesse et citoyenneté : une culture à réinventer" (n°648 -2021/2022). Il s'agit de prolonger de trois mois le contrat de soutien prévu à l'article L. 130-2 du code du service national pour permettre à certains anciens volontaires à l'insertion titulaires d'un contrat de travail de continuer à être hébergés à l'Épide lorsqu'ils rencontrent des difficultés d'accès au logement, soit six mois au total. Afin de ne pas alourdir la charge publique, il est prévu que cette faculté dépende des logements disponibles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 164 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HAYE, Mme DURANTON, MM. PATRIAT, GATTOLIN, BARGETON et BUIS, Mme CAZEBONNE, MM. DAGBERT, DENNEMONT et HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 17 BIS


Après l’article 17 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le deuxième alinéa du II de l’article L. 841-5 du code de l’éducation est remplacé par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Sont exonérés du versement de cette contribution :

« 1° Les étudiants bénéficiant, pour l’année universitaire au titre de laquelle la contribution est due, d’une bourse de l’enseignement supérieur ou d’une allocation annuelle accordée dans le cadre des dispositifs d’aide aux étudiants mentionnées à l’article L. 821-1 du présent code ;

« 2° Les étudiants bénéficiant du statut de réfugié ou de la protection subsidiaire ou étant enregistrés par l’autorité compétente en qualité de demandeur d’asile et disposant du droit de se maintenir sur le territoire dans les conditions prévues aux articles L. 541-1 et L. 573-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile ;

« 3° Les élèves des établissements d’enseignement relevant du ministère de la défense comportant des classes préparatoires aux écoles, exonérés de droits d’inscription prévus à l’article L. 719-4 du présent code sur critères sociaux. »

Objet

Conformément à l’article D. 612-29 du code de l’éducation, les élèves admis au titre de l’aide au recrutement en classe préparatoire aux grandes écoles des lycées de la défense sont tenus, comme tous les étudiants des classes préparatoires aux grandes écoles des lycées publics, de s’inscrire parallèlement dans un établissement d’enseignement supérieur. Cette inscription donne lieu au versement des droits d’inscription prévus à l’article L. 719-4 du code de l’éducation, ainsi qu’au paiement de la contribution de vie étudiante et de campus instituée à l’article L. 841-5 du même code.

Les auteurs de cet amendement proposent de corriger une iniquité existante entre étudiants, en exonérant du paiement de cette contribution les élèves des lycées de défense qui viendraient à être exonérés de droits d’inscription dans l’établissement d’enseignement supérieur sur des critères sociaux.

En effet, les boursiers de l’enseignement supérieur sur critères sociaux sont actuellement exonérés de ces droits d’inscription et bénéficient, corrélativement, d’une exonération de la contribution de vie étudiante et de campus.

Ce faisant, cet amendement présente un lien direct avec l’article 17 du présent projet de loi puisque les classes préparatoires aux grandes écoles des lycées de la défense ont pour vocation l’aide au recrutement d’officiers et de sous-officiers (cf. 2° de l’art. R. 425-2 du code de l’éducation), similaire au régime d’apprentissage militaire.



NB :Suppression du gage levé par le ministre en séance





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 256

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 18


Alinéa 9

1° Remplacer le mot :

militaires

par les mots :

officiers généraux de la première section 

2° Supprimer les mots :

radiés des cadres ou, s’agissant des officiers généraux,

Objet

Le présent amendement a pour objet de réserver le bénéfice de la double promotion fonctionnelle aux seuls officiers généraux en première section.

En effet, étendre la double promotion fonctionnelle aux militaires autres qu’aux officiers généraux ne répond à aucun besoin en ressources humaines identifié. Le fait de limiter la possibilité de double promotion fonctionnelle aux officiers généraux se justifie ainsi par les modalités de gestion très spécifique de cette population (choix politique des affectations entrainant une plus grande volatilité pour un vivier très resserré) qui appelle beaucoup de souplesse et de réactivité.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 171 rect.

23 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HAYE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre 1er du titre II du livre III de la première partie du code de la défense est complété par un article L. 1321-… ainsi rédigé :

« Art. L. 1321-… – Les autorités militaires, en étroite collaboration avec les responsables départementaux de la lutte contre le risque incendie, dressent une cartographie nationale des pistes aériennes implantées sur une des zones militaires désignées dans le présent code et dont l’état actuel permet d’accueillir tout type d’aéronef dédié à la lutte contre les incendies. Ces autorités devront se prononcer dans un délai de deux ans après la publication de la présente loi sur la nécessité d'équiper les sites ainsi identifiés d'une station d’avitaillement en produits retardant la propagation d’un incendie. L’utilisation d’une piste identifiée par les autorités en charge de la lutte contre l’incendie est soumise à l’accord préalable de l’autorité militaire gestionnaire de la base concernée. Cet accord peut être donné par tous moyens. »

Objet

Dans la perspective d’un risque incendie accru dans des territoires jusqu’alors épargnés par des incendies de forêts majeurs, cet amendement vise à identifier et à tester les pistes d’atterrissage pouvant permettre à des aéronefs de type DASH (ou aux A400M qui peuvent désormais se charger en eau) d’avitailler et de se ravitailler dans un périmètre restreint, afin d’éteindre l’incendie dans les meilleurs délais.

Néanmoins, pour aboutir à une lutte efficace contre les incendies de forêts, il apparaît primordial de permettre à des moyens aéroportés de bénéficier d’un maillage suffisamment dense de sites d’avitaillement.

Pour cela, la présence de nombreuses pistes militaires sur le territoire français est un atout qu’il s’agit de valoriser en y apportant aux abords un dispositif d’avitaillement efficace permettant aux aéronefs de type canadairs ou Dash de se réapprovisionner en produits retardant la propagation d’incendie. Le maintient en état des pistes est sous-jacent à cette utilisation par des appareils.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 172

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HAYE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre 1er du titre II du livre III de la première partie du code de la défense est complété par un article L. 1321-… ainsi rédigé :

« Art. L. 1321-… – Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er janvier 2026, un rapport portant sur les capacités d’utilisation des pistes implantées sur des zones militaires soumises aux dispositions du présent code par les aéronefs dédiés à la lutte contre les incendies de forêts et déterminant les besoins, afin d’optimiser cet usage en cas de survenance d’un incendie nécessitant l’emploi de moyens aéroportés.

« Il évalue pour chaque piste le caractère opérationnel du dispositif d’avitaillement en produits retardant mis en place.

« Il dresse la liste des cas d’utilisation de chaque piste aux fins d’avitaillement par un aéronef dans le cadre de la lutte contre un incendie et les perspectives d’amélioration du dispositif suite aux retours d’expériences établis. »

Objet

Cet amendement demande la rédaction, par le Gouvernement, d’un rapport portant sur les capacités d’utilisation des pistes implantées sur des zones militaires par les aéronefs dédiés à la lutte contre les incendies de forêt. Ce rapport déterminera également les besoins afin d’optimiser cet usage en cas de survenance d’un incendie de forêt d’ampleur.

La présence de nombreuses pistes militaires sur le territoire français est un atout qu’il s’agit de valoriser en y apportant un dispositif d’avitaillement efficace permettant aux aéronefs de type canadairs ou Dash de se réapprovisionner en produits retardant. Le maintient en état des pistes est sous-jacent à cette utilisation par des appareils.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 177

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE et M. SALMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au troisième alinéa de l’article L. 4123-8 du code de la défense, les mots : « ou politiques » sont remplacés par les mots : « , politiques, ainsi que de l’orientation sexuelle ».

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à interdire toute mention de l’orientation sexuelle dans le dossier individuel du militaire.

Le dossier individuel du militaire peut contenir des documents très variés, allant des actes de l’état civil aux demandes de congés en passant par les sanctions disciplinaires, des missions effectuées en dehors de la France métropolitaine et des certificats d’expertise médicale.

Si la loi interdit déjà d’y faire mention « des opinions ou croyances philosophiques, religieuses ou politiques », elle ne prévoit aucunement d’y faire mention des orientations sexuelles réelles ou supposées des militaires.

Cependant, force est de constater que de telles informations, réelles ou supposées, ont été inscrites dans le dossier par le passé. Une enquête de France Info publiée le 17 mai 2018 sous le titre « Dans l’armée, insultes et brimades homophobes sont légion » a révélé ainsi qu’un médecin militaire avait inscrit la mention « homosexualité affirmée » sur la fiche médicale d’une militaire.

Il convient de mettre fin à ces pratiques discriminatoires.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 121 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Retiré

MM. CADIC, CIGOLOTTI, BONNEAU, CAZABONNE, DÉTRAIGNE, LE NAY, FOLLIOT, POADJA

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE 20


I. – Alinéa 2

Après le mot :

spécialisées

insérer les mots :

ou le diplomate ayant le grade de ministre plénipotentiaire

II. – Alinéa 4

Après le mot :

militaire

insérer les mots : 

ou au diplomate ayant le grade de ministre plénipotentiaire

III. – Alinéa 5

Après les mots :

le militaire

insérer les mots :

ou le diplomate ayant le grade de ministre plénipotentiaire

IV. – Alinéa 6

Après les mots :

anciens militaires

insérer les mots

ou les diplomates ayant le grade de ministre plénipotentiaire

V. – Alinéa 7

Après le mot :

défense

insérer les mots :

ou le ministre des affaires étrangères

et après les mots :

le militaire

insérer les mots :

ou le diplomate ayant le grade de ministre plénipotentiaire

Objet

Dans le contexte de résurgence des tensions et compétitions internationales, certains États étrangers n’hésitent pas à rechercher activement, directement ou par l’intermédiaire d’entreprises agissant pour leur compte, la collaboration d’anciens militaires dont l’expertise technique ou le savoir-faire opérationnel présentent un intérêt stratégique pour le développement de leurs propres capacités militaires. L'article 20 vise à instituer un contrôle préventif et dissuasif concernant les militaires ou anciens militaires ayant occupé des fonctions d’une sensibilité particulière et souhaitant exercer une activité lucrative pour le compte d’un État étranger ou d’une entreprise étrangère ou sous contrôle étranger intervenant dans le domaine de la défense et de la sécurité.

Le présent amendement vise à étendre ce dispositif aux diplomates ayant le grade de ministre plénipotentiaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 257

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 20


Après l’alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La décision d’opposition n’intervient qu’après que la personne intéressée a été mise à même de présenter des observations écrites et, le cas échéant, sur sa demande, des observations orales.

Objet

Le présent amendement vise à compléter les garanties bénéficiant aux militaires ou civils soumis au régime déclaratif prévu à l’article 20. Il impose que les décisions d’opposition du ministre de la défense soient précédées de la mise en œuvre d’une procédure contradictoire.

Dans le silence du texte, cette garantie procédurale ne s’appliquerait, paradoxalement, qu’aux seuls anciens agents civils ou militaires. En effet, le code des relations entre le public et l’administration exclut, sur ce point, de son champ d’application les relations entre l'administration et ses agents (article L. 121-2).

Ainsi, cet amendement vise à aligner les garanties des agents civils et militaires - qu’ils soient en fonction ou non - et prévoit explicitement que les personnes concernées ont le droit de présenter des observations écrites ainsi que, sur leur demande, de faire valoir des observations orales avant le prononcé de la décision d’opposition.

Ces échanges permettront, en outre, de mieux éclairer le choix du ministre de la défense quant à la nécessité ou non de s'opposer au départ de l’intéressé vers des structures étrangères.






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 60 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Retiré

MM. BASCHER et RAPIN, Mme DEMAS, MM. CARDOUX, DAUBRESSE, BRISSON et BAZIN, Mme THOMAS, MM. SOMON et REGNARD, Mme BELRHITI, M. Bernard FOURNIER, Mmes DUMONT et GOSSELIN, MM. PANUNZI, PELLEVAT, BURGOA et GREMILLET, Mme VENTALON, MM. BELIN et SAUTAREL, Mmes Frédérique GERBAUD et LOPEZ, MM. MEIGNEN, LAMÉNIE, GENET, SAURY et LEFÈVRE, Mmes BORCHIO FONTIMP et GARRIAUD-MAYLAM, MM. Étienne BLANC et CADEC, Mmes LHERBIER et DEL FABRO et MM. POINTEREAU et Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22 BIS 


Après l’article 22 bis 

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 6 decies de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, il est inséré un article 6 ... ainsi rédigé :

« Art. 6 ... – I. – Il est constitué une délégation parlementaire au renseignement économique, commune à l’Assemblée nationale et au Sénat. Cette délégation est composée de quatre députés et de quatre sénateurs.

« II. – Les présidents des commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat chargées des affaires économiques et des finances sont membres de droit de la délégation parlementaire au renseignement économique.

« La fonction de président de la délégation est assurée alternativement, pour un an, par un député et un sénateur, désigné par les membres de droit de la délégation. Les autres membres de la délégation sont désignés par le président de leur assemblée respective en tâchant de reproduire les équilibres entre groupes politiques de chacune d’entre elles. Les députés qui ne sont pas membres de droit sont désignés au début de chaque législature et pour la durée de celle-ci. Les sénateurs qui ne sont pas membres de droit sont désignés après chaque renouvellement partiel du Sénat.

« III. – Sans préjudice des compétences des commissions permanentes et sous réserve des compétences de la délégation parlementaire au renseignement, la délégation parlementaire au renseignement économique a pour mission de suivre l’action du Gouvernement en matière de protection et de promotion des intérêts économiques de la France, ainsi qu’en matière de contrôle des investissements étrangers, et de prises de participation dans les entreprises à travers l’Agence des participations de l’État.

« À cette fin, le Gouvernement lui transmet chaque année un rapport comportant :

« 1° Une description de l’action du Gouvernement en matière de protection et de promotion des intérêts économiques de la France, notamment des mesures prises en matière de sécurité économique et de protection des entreprises stratégiques, des objectifs poursuivis, des actions déployées et des résultats obtenus ;

« 2° Des informations relatives à la procédure d’autorisation préalable des investissements étrangers dans une activité en France, comprenant notamment des éléments détaillés relatifs au nombre de demandes d’autorisation préalables adressées au ministre chargé de l’économie, de refus d’autorisation, d’opérations autorisées, d’opérations autorisées assorties de conditions prévues au II de l’article L. 151-3 du code monétaire et financier, ainsi que des éléments relatifs à l’exercice par le ministre chargé de l’économie des mesures prévues à l’article L. 151-3-1 du même code ;

« 3° Des éléments d’appréciation relatifs à l’activité générale et à l’organisation des services spécialisés du renseignement économique.

« La délégation peut entendre le Premier ministre, les ministres compétents et les directeurs des administrations centrales concernées, accompagnés des collaborateurs de leur choix.

« IV. – Les travaux de la délégation parlementaire au renseignement économique sont couverts par le secret des affaires et par le secret de la défense nationale.

« Les membres de la délégation et les agents des assemblées mentionnés aux II et III sont astreints au respect du secret des affaires et de la défense nationale pour les faits, actes ou renseignements dont ils ont pu avoir connaissance en ces qualités. Chaque année, la délégation établit un rapport public dressant le bilan de son activité. Ce document ne peut faire état d’aucune information ni d’aucun élément d’appréciation portant atteinte au secret des affaires ou de la défense nationale.

« V. – Dans le cadre de ses travaux, la délégation peut adresser des recommandations et des observations au Président de la République et au Premier ministre ainsi qu’aux ministres compétents. Elle les transmet au président de chaque assemblée.

« VI. – La délégation parlementaire au renseignement économique établit son règlement intérieur. Celui-ci est soumis à l’approbation du bureau de chaque assemblée.

« VII. – Les dépenses afférentes au fonctionnement de la délégation sont financées et exécutées comme dépenses des assemblées parlementaires dans les conditions fixées par l’article 7 de la présente ordonnance. »

Objet

La délégation parlementaire au renseignement a été créée par la loi n° 2007-1443 du 9 octobre 2007. Commune au Sénat et à l’Assemblée nationale, elle exerce le contrôle parlementaire de l’action du Gouvernement en matière de renseignement et évalue la politique publique dans ce domaine. Ses travaux sont couverts par le secret de la défense nationale. Sa mission et son fonctionnement la différencient ainsi des autres délégations.

La politique française d’intelligence économique a vu son importance rehaussée au sein des objectifs de défense et d’anticipation des services de renseignement français, notamment depuis la publication en juillet 2019 de la Stratégie Nationale du Renseignement.

Or, les missions de la délégation parlementaire au renseignement ne couvrent pas le renseignement économique. Cette lacune dans le contrôle démocratique doit être comblée.

Il est ainsi proposé de créer une délégation parlementaire au renseignement économique. Cette délégation aurait pour mission de suivre l’action du Gouvernement en matière de renseignement économique, de protection et de promotion des intérêts économiques de la France, de prises de participation dans les entreprises à travers l’agence des participations de l’État (APE), ainsi qu’en matière d’autorisation préalable des investissements étrangers dans une activité localisée en France.

Elle serait composée de quatre députés et de quatre sénateurs, choisis de manière à respecter l’équilibre des forces politiques. Les présidents des commissions chargées des affaires économiques et des finances en seraient membres de droit.

Elle recevrait les informations nécessaires à l’évaluation des politiques publiques menées dans ces domaines, notamment un rapport annuel du Gouvernement décrivant l’action du Gouvernement et comportant toutes les informations utiles au contrôle du Parlement.

Elle pourrait entendre les personnalités compétentes sur ces sujets et adresser des recommandations et des observations au Président de la République, au Premier ministre ainsi qu’aux ministres compétents.

Afin de préserver les compétences d’autres organes du Parlement, il est précisé que cette délégation exercerait ses compétences sous réserve de celles de la délégation parlementaire au renseignement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 151 rect.

23 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22 BIS 


Après l'article 22 bis 

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 6 ter de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, il est inséré un article 6 … ainsi rédigé :

« Art. 6 …. – I. – Il est constitué une délégation parlementaire dénommée « Office parlementaire à la sécurité économique et aux investissements économiques concourant à la consolidation de la souveraineté ». Cette délégation, par ses auditions et travaux, contribue favorablement à l’exercice de la mission de contrôle du Gouvernement par le Parlement. Dans un objectif de transparence, le Gouvernement doit rendre des comptes sur des politiques ayant des impacts sur les intérêts économiques, industriels, scientifiques de la Nation ou bien le contrôle des investissements étrangers et le suivi des programmes industriels de défense.

« II. – La délégation est composée de dix-huit députés et dix-huit sénateurs désignés de façon à assurer, au sein de chaque assemblée, une représentation proportionnelle des groupes politiques. Les députés sont désignés au début de chaque législature pour la durée de celle-ci. Les sénateurs sont désignés après chaque renouvellement partiel du Sénat.

« Après chacun de ses renouvellements, la délégation élit son président et son premier vice-président qui ne peuvent appartenir à la même assemblée.

« III. – La délégation est assistée d’un conseil scientifique composé de vingt-quatre personnalités choisies en raison de leurs compétences dans les domaines économiques, industriels ou scientifiques.

« Les membres du conseil scientifique sont désignés pour trois ans dans les conditions prévues par le règlement intérieur de la délégation.

« Le conseil scientifique est saisi dans les conditions prévues par le règlement intérieur de la délégation, chaque fois que celle-ci l’estime nécessaire.

« IV. – La délégation peut recueillir l’avis des organisations syndicales et professionnelles les plus représentatives au niveau national, ainsi que des associations de protection de l’environnement ou de défense des usagers et consommateurs.

« V. – La délégation est saisie par :

« 1° Le bureau de l’une ou l’autre assemblée, soit à son initiative, soit à la demande d’un président de groupe, soit à la demande de soixante députés ou de quarante sénateurs ;

« 2° Une commission spéciale ou permanente.

« VI. – La délégation dispose des pouvoirs définis par le IV de l’article 164 de l’ordonnance n° 58-1374 du 30 décembre 1958 portant loi de finances pour 1959.

« En cas de difficultés dans l’exercice de sa mission, la délégation peut demander, pour une durée n’excédant pas six mois, à l’assemblée d’où émane la saisine de lui conférer les prérogatives attribuées par l’article 6 de la présente ordonnance aux commissions parlementaires d’enquête, à leurs présidents et à leurs rapporteurs. Lorsque la délégation bénéficie de ces prérogatives, les dispositions relatives au secret des travaux des commissions d’enquête et des commissions de contrôle sont applicables.

« VII. – Les travaux de la délégation sont publics, sauf décision contraire de sa part.

« Les résultats des travaux exécutés et les observations de la délégation sont rendus publics.

« Toutefois, lorsque la délégation a obtenu le bénéfice des dispositions de l’article 6, la décision de publication ne peut être prise que par l’assemblée intéressée, dans les conditions fixées par son règlement pour la publication des rapports des commissions d’enquête et de contrôle.

« VIII. – La délégation établit son règlement intérieur ; celui-ci est soumis à l’approbation des bureaux des deux assemblées.

« IX. – Les dépenses afférentes au fonctionnement de la délégation sont financées et exécutées comme dépenses des assemblées parlementaires dans les conditions fixées par l’article 7. »

 

Objet

Cet article vise à créer une délégation parlementaire à la sécurité économique et aux investissements économiques concourant à la consolidation de la souveraineté.



NB :La rectification consiste en un changement de place (d'un article additionnel après l'article 10 à un article additionnel après l'article 22 bis).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 258

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 22 QUATER 


Supprimer cet article.

Objet

L'article 22 quater (nouveau) prévoit que « la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) dispose d’un accès permanent, complet et direct et immédiat aux renseignements collectés » par les services de renseignement dans le cadre de la mise en œuvre de trois techniques de renseignement : la captation de son et d’images dans un lieu privé et le recueil de données informatiques.

Le Gouvernement est défavorable à l’évolution proposée à court terme pour plusieurs raisons :

-          De principe tout d’abord. La loi relative au renseignement de 2015 assure un équilibre entre protection des droits et libertés individuelles notamment par la création d’une autorité administrative indépendante, la CNCTR, dotée de prérogatives de contrôle sur pièces et sur place et ayant accès à l'ensemble des outils et informations lui permettant de contrôler les techniques de renseignement, d’une part, et la préservation des capacités opérationnelles des services ainsi que de leur efficacité dans la prévention des atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation d’autre part. L’article 22 quater vient sensiblement remettre en cause cet équilibre. Il permettrait en effet à la CNCTR de bénéficier, pour les trois techniques précitées, d’un accès à distance aux données collectées par les services, lui permettant d’exercer son contrôle depuis ses locaux, et non plus au sein des services de renseignement.

-          De méthode et d’efficacité ensuite. D’une part, la CNCTR n’aurait accès à aucune information supplémentaire, par l’effet de cet article. D’autre part, le Gouvernement demeure attaché aux contrôle sur place ; lequel répond à un besoin d'accompagnement et de contextualisation des motifs pour lesquels les renseignements contrôlés ont été recueillis et exploités. L'interprétation des résultats se fait de façon collégiale avec les agents des services. L’accès à distance priverait la CNCTR d’explications directes, pourrait induire la multiplication d’échanges ultérieurs et accentuer fortement la charge administrative que font peser ces contrôles sur les agents des services. En outre, ces contrôles ont une vertu pédagogique pour les agents des services car ils sont l'occasion, pour la Commission, d'expliquer sa doctrine ainsi que ses attentes, et de contribuer à la bonne application du cadre légal.

-          D’ordre opérationnel et technique. L’évolution envisagée doit être évaluée et anticipée afin d’optimiser les travaux et ressources à allouer. Un accès à distance pourrait soit prendre la forme d’un accès direct de la CNCTR aux systèmes d’information des services, soit passer par le biais d’une centralisation au groupement interministériel de contrôle (GIC), service relevant de la Première ministre. Or, les deux hypothèses soulèvent des difficultés techniques et opérationnelles importantes qui ne sauraient être prises à la légère.

-          D’agenda enfin. Ces évolutions ne sont, en tout état de cause, pas envisageables dans un futur proche alors que le Gouvernement demande à l’ensemble des services, et particulièrement à leurs directions techniques, d’être pleinement mobilisés pour assurer le bon déroulement des Jeux olympiques et paralympiques.

Si le Gouvernement est, pour l’ensemble de ces raisons, défavorable à l’évolution proposée à court terme, il note qu’un dialogue a déjà été mené avec la communauté du renseignement. Celui–ci s’est traduit par la mise en place, depuis un an, de nombreuses améliorations des contrôles sur place, actions saluées par la CNCTR : formations des chargés de mission de la CNCTR aux outils techniques, mise en place de pré-contrôles... Il apparaîtrait plus pertinent, dans un premier temps et avant d'envisager une évolution aussi structurante des modalités de contrôle, de dresser un bilan de ces actions, parallèlement à celui que le Gouvernement devra présenter au Parlement avant la fin de l’année 2024 sur la mise en œuvre de certaines dispositions expérimentales de la loi relative au renseignement.

 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 259

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 23


Alinéa 25

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

« Est puni des mêmes peines le fait de ne pas déférer :

« 1° À une demande de recensement ou à une convocation à des essais ou à des exercices ordonnée sur le fondement des dispositions de l’article L. 2211-1 ;

« 2° À une mesure de blocage ordonnée sur le fondement de l’article L. 2211-2.

Objet

Le présent amendement a pour objet de rectifier une omission à l’article 23 du projet de loi, en complétant les sanctions pénales prévues par le code de la défense en cas de non-respect de certaines sujétions préalables aux réquisitions.

En effet, en l’état actuel du texte, le second alinéa de l’article L. 2211-5 nouveau du code de la défense punit d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende le fait de ne pas déférer à une mesure de blocage d’un bien mobilier, prononcée en vue de procéder à sa réquisition, sur le fondement des dispositions de l’article L. 2211-2 nouveau du même code.

A contrario, aucune sanction n’est prévue lorsqu’une personne ne répond pas à une demande de recensement ou à une convocation à des essais ou à des exercices qui lui est adressée sur le fondement des dispositions de l’article L. 2211-1 nouveau du code de la défense, alors même que la répression pénale d’un tel manquement est prévue par les dispositions en vigueur de l’article L. 2236-2 du même code. Au-delà de ce cas particulier, des comportements d’une moindre gravité sont pourtant pénalement réprimés, tels le fait pour un juré devant la cour d’assises de ne pas déférer, sans motif légitime, à la convocation qu’il a reçue, puni d’une amende par le quatrième alinéa de l’article 288 du code de procédure pénale.

Il convient dès lors d’assortir d’une sanction les mesures tendant au recensement des personnes, biens et services susceptibles d’être requis ou à leur convocation à des essais ou à des exercices, afin de leur conférer leur pleine effectivité.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 153

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 23


Après l’alinéa 28

Insérer l’alinéa suivant :

« Dans le cas d’une réquisition sur le fondement d’une menace prévisible, le Parlement est amené à se prononcer. Pour entrer en vigueur, le régime de réquisition formulé par le Président de la République doit être entériné par un vote favorable du Parlement.

Objet

Cet amendent vise à ce que le Parlement se prononce sur le régime de réquisition, en cas de menace prévisible, pour ce que dernier rentre en vigueur






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 112

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme DURANTON, MM. HAYE, PATRIAT, GATTOLIN, BARGETON et BUIS, Mme CAZEBONNE, MM. DAGBERT, DENNEMONT et HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, RICHARD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 23


Après l’article 23

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au troisième alinéa de l’article L. 614-4 et de l'article L. 614-20 du code de la propriété intellectuelle, les mots : « ministre chargé de la propriété industrielle » sont remplacés par les mots : « directeur de l’Institut national de la propriété industrielle ».

Objet

Cet amendement vise à permettre au directeur de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI) de délivrer, en lieu et place du ministre chargé de la propriété industrielle, des autorisations de divulgations et d’exploitations pour les inventions faisant l’objet de demandes de brevet européen ou international.

En droit de la propriété industrielle, une fois le dépôt d’une demande de brevet effectué, un déposant ne peut divulguer son invention que s’il en a été autorisé. Cette autorisation, après avis du ministre de la défense, est accordée par l’INPI, concernant les demandes de brevets français, et par le ministre chargé de la propriété industrielle, pour les demandes de brevets européens ou les demandes internationales de brevet.

Toutefois, en pratique, l’autorisation est acquise de plein droit au terme d’un délai de quatre mois pour les demandes de brevet européen et d’un délai de cinq mois pour les demandes internationales. De plus, cette différenciation de traitement génère des difficultés logistiques importantes alors même que les délais prévus par le code de la propriété intellectuelle pour le traitement des demandes de brevet intéressant la défense nationale est particulièrement contraint.

Dans le cadre d’une compétition internationale en matière de norme, il est primordial d’avoir des institutions réactives qui protègeront notre savoir-faire et les droits de la propriété intellectuelle des déposants. Cet amendement vise donc à transférer la compétence résiduelle du ministre chargé de la propriété industrielle au directeur de l’INPI, comme c’est déjà le cas pour les brevets nationaux, afin d’économiser du temps et des dépenses que nos entreprises pourront réaffecter plus utilement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 176

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

M. HAYE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 23


Après l’article 23

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa des articles L. 614-4 et L. 614-20 du code de la propriété intellectuelle est complété par une phrase ainsi rédigée : « Lorsque la demande est émise par une entreprise titulaire de l’autorisation mentionnée à l’article L. 2332-1 du code de la défense, et par dérogation aux dispositions du présent alinéa, les autorisations prévues aux premier et deuxième alinéas du présent article sont accordées par le directeur de l’Institut national de la propriété industrielle. »

Objet

Cet amendement vise à permettre au directeur de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI) de délivrer, en lieu et place du ministre chargé de la propriété industrielle, des autorisations de divulgations et d’exploitations pour les inventions faisant l’objet de demandes de brevet européen ou international, lorsque ces demandes sont émises par des entreprises de notre base industrielle et technologique de défense (BITD).

En effet, le droit de la propriété intellectuelle, une fois le dépôt d'une demande de brevet effectué, un déposant ne peut divulguer son invention que s'il en a été autorisé. Cette autorisation, après avis du ministère de la défense, est accordée par l'INPI (concernant les demandes de brevets français) et par le ministre chargé de la propriété individuelle (pour les demandes de brevets européens et internationaux).

Toutefois, en pratique, l’autorisation est acquise de plein droit au terme d’un délai de quatre mois pour les demandes de brevet européen et d’un délai de cinq mois pour les demandes internationales. De plus, cette différenciation de traitement génère des difficultés logistiques importantes alors même que les délais prévus par le code de la propriété intellectuelle pour le traitement des demandes de brevet intéressant la défense nationale est particulièrement contraint.

Dans le cadre d’une compétition internationale en matière de norme, il est primordial d’avoir des institutions réactives qui protègeront notre savoir-faire et les droits de la propriété intellectuelle des déposants. Cet amendement vise donc à transférer la compétence résiduelle du ministre chargé de la propriété industrielle au directeur de l’INPI, comme c’est déjà le cas pour les brevets nationaux, afin d’économiser du temps et des dépenses que nos entreprises de notre BITD pourront réaffecter plus utilement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 298

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 24


Alinéas 6 et 16, premières phrases

Après le mot :

administrative

insérer les mots :

, après consultation de l’entreprise concernée,

Objet

Cet amendement a pour objet d'inclure la notion de consultation de l'entreprise concernée dans les dispositifs prévus aux articles L. 1339-1 et articles L. 1339-2 du code de la défense créés par le présent projet de loi afin d’assurer la prise en compte des impératifs et des sujétions s'imposant par ailleurs à ladite entreprise.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 184 rect. bis

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme CONWAY-MOURET, MM. STANZIONE et TISSOT et Mme MONIER


ARTICLE 24


Alinéa 6, première phrase

Après le mot :

arrêté

insérer les mots :

et après les avoir consultées

Objet

L’article 24 ouvre la possibilité de contraindre les industriels, titulaires d’une autorisation de fabrication et de commerce d’armes et de matériels de guerre, à constituer des stocks des matières ou composants d’intérêt stratégique.

Cet article s’inscrit dans le contexte de retour de la guerre d’attrition, visant à épuiser l’ennemi de ses ressources, sur le sol européen. Ce conflit a mis en lumière les risques liés aux pénuries de matières premières et de matériels.

L’objectif est donc d’anticiper les pics d’activité, de comprimer les délais entre les commandes et les livraisons et ainsi de sécuriser et de fluidifier l’approvisionnement des forces armées françaises.

Or, ce mécanisme suscite des inquiétudes et est porteur de risques pour les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME) qui représentent 76 % des 2 000 entreprises constituant le cœur de la base industrielle et technologique de défense.

Sur le plan financier, cet effort devra être entièrement supporté par leurs fonds propres puisque l’alinéa 14 souligne que « les entreprises concernées ne peuvent être indemnisées des préjudices relatifs aux coûts de la constitution et de l’entretien des stocks. » De nombreuses PME et ETI, qui forment l’essentiel de notre tissu industriel, pourraient se révéler dans l’incapacité de supporter cet effort et ainsi fragilisées.

Sur le plan logistique, le stockage nécessite non seulement de l’espace, mais aussi des conditions appropriées (notamment pour les matériaux à durée de péremption). Là encore, nombre de PME et ETI ne disposent pas des leviers nécessaires pour faire face à cette contrainte. 

Enfin, ce dispositif place l’État dans un rôle de régulateur de stocks et les industriels dans une situation d’incertitude quant à l’utilisation de ceux-ci. Ce manque de visibilité pourrait contraindre certains de ces acteurs à abandonner le segment défense, étant précisé que la quasi-totalité des PME et ETI ont une activité duale.

Si l’idée qui sous-tend l’article 24 est bien comprise, il apparaît nécessaire que les acteurs de l’industrie, notamment les plus petits, soient informés et consultés préalablement sur les conditions de mise en œuvre de ce dispositif.

C’est la raison pour laquelle cet amendement propose que cette obligation fasse l’objet d’une consultation préalable des entreprises concernées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 260

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 24


I. – Alinéa 6

1° Première phrase

a) Remplacer les mots :

aux entreprises titulaires

par les mots :

à toute entreprise titulaire

les mots :

elles sont tenues

par les mots :

elle est tenue

et le mot :

leurs

par le mot :

ses

b) Supprimer les mots :

, et ordonner la communication des informations strictement nécessaires pour s'assurer du respect de cette obligation

2° Seconde phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Cet arrêté, qui détermine le volume dudit stock au regard des exigences définies aux deuxième à sixième alinéas du présent I, est réexaminé au moins une fois tous les deux ans.

II. - Alinéas 7 à 9

Remplacer ces alinéas par deux alinéas ainsi rédigés :

« Le stock mentionné au précédent alinéa est proportionné au regard :

« 1° De la situation économique de chaque entreprise concernée ;

III. – Alinéa 10

Remplacer les mots :

au regard des objectifs mentionnés au premier alinéa du présent I

par les mots :

, en cours ou prévisibles, en matériels intégrant la matière, le composant, le rechange ou le produit semi-fini en cause

IV. – Alinéa 11

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

« 3° Des conditions générales d’approvisionnement et de conservation, notamment en termes de délais, de la matière, du composant, du rechange ou du produit semi-fini en cause.

« Ce stock ne peut excéder un volume correspondant à la couverture des besoins mentionnés au 2° pour une durée de vingt-quatre mois.

Objet

Le présent amendement vise, d’une part, à préciser la portée des obligations susceptibles d’être imposées aux industriels de la BITD en vue de la constitution de stocks de matières, de composants, de rechange ou de produits semi-finis stratégiques et, d’autre part, à renforcer les garanties qui leur sont conférées en contrepartie des sujétions qui leur sont ainsi imposées par l’autorité administrative.

L’amendement apporte à ces entreprises des garanties quant à la proportionnalité des mesures qui leur seront appliquées. En effet, en l’état de la rédaction du nouvel article L. 1339-1 du code de la défense, la valeur du stock prescrit ne peut excéder une proportion maximale du chiffre d’affaires de l’entreprise concernée, fixée par décret. Or, en pratique, ce critère est susceptible de créer des disparités entre les industriels, selon qu’ils concentrent la majeure partie de leur activité sur la vente des matériels au titre desquels ils sont tenus de constituer un stock ou, au contraire, s’ils fournissent des prestations diversifiées.

Ainsi, il apparaît préférable de supprimer les dispositions en cause au profit de garanties favorables à l’ensemble des entreprises potentiellement concernées, de nature à renforcer la proportionnalité des mesures prescrites.

En premier lieu, les décisions de l’autorité administrative doivent tenir compte le plus finement possible de la situation économique des entreprises concernées.

En deuxième lieu, le volume du stock prescrit ne pourra excéder une durée maximale de vingt-quatre mois de couverture des besoins d’approvisionnement des forces armées et formations rattachées, selon des modalités de calcul qui seront précisées par le décret en Conseil d’État prévu à l’article L. 1339-3 nouveau du code de la défense.

En troisième et dernier lieu, indépendamment de la situation des entreprises et des besoins d’approvisionnement des forces armées et formations rattachées, l’autorité administrative devra également tenir compte des conditions générales d’approvisionnement, au regard notamment du délai prévisible de réapprovisionnement qui doit être pris en compte pour déterminer la durée de couverture des besoins demandée en fonction du contexte géopolitique et économique national et international, ainsi que de la durée de conservation, lorsque la matière, le composant ou le produit en cause est susceptible de se dégrader du fait de l’écoulement du temps.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 299

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 24


I. – Alinéa 6

1° Première phrase

Remplacer les mots :

aux entreprises titulaires

par les mots :

à toute entreprise titulaire

les mots :

elles sont tenues

par les mots :

elle est tenue

et le mot :

leurs

par le mot :

ses

2° Seconde phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Cet arrêté, qui détermine le volume dudit stock au regard des exigences définies aux deuxième à sixième alinéas du présent I, est réexaminé une fois par an.

II. – Alinéas 7 à 9

Remplacer ces alinéas par deux alinéas ainsi rédigés :

« Le stock mentionné au précédent alinéa est proportionné au regard :

« 1° De la situation économique de chaque entreprise concernée ;

III. – Alinéa 10

Remplacer les mots :

au regard des objectifs mentionnés au premier alinéa du présent I

par les mots :

, en cours ou prévisibles, en matériels intégrant la matière, le composant, le rechange ou le produit semi-fini en cause

IV. – Alinéa 11

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

« 3° Des conditions générales d’approvisionnement et de conservation, notamment en termes de délais, de la matière, du composant, du rechange ou du produit semi-fini en cause.

« Ce stock ne peut excéder un volume correspondant à la couverture des besoins mentionnés au 2° pour une durée de vingt-quatre mois.

Objet

Cet amendement précise les modalités d'application du principe de proportionnalité au mécanisme de constitution de stocks stratégiques.

Il modifie la rédaction actuelle de l'article 24 qui prévoyait que le valeur du stock prescrit ne pouvait pas excéder une proportion maximale du chiffre d'affaires de l'entreprise concernée dans la mesure où ce critère pouvait avoir des conséquences très différentes selon l'activité des industriels concernés.

Il prévoit en outre :

- une prise en compte de la situation économique des entreprises soumises à l'obligation de constitution de stocks stratégiques ;

- que le volume desdits stocks ne pourra excéder une durée maximale 24 mois de couverture des besoins d’approvisionnement des forces armées et formations rattachées.

- la prise compte des conditions générales d’approvisionnement et de conservation de la matière, du composant, du rechange ou du produit semi-fini en cause.

Ces précisions dont de nature à renforcer les garanties apportées aux entreprises qui seront concernées par cette obligation de constitution de stocks stratégiques.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 170

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. HAYE


ARTICLE 24


Alinéa 6, première phrase

Après le mot :

matières,

insérer le mot :

munitions,

Objet

Cet amendement vise à préciser la nature du stock minimal de matières ou composants d’intérêt stratégique en incluant le terme munitions.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 169

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. HAYE


ARTICLE 24


Après l’alinéa 15

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – L’autorité administrative s’engage à privilégier les entreprises qui produisent sur le territoire français ou européen pour la constitution d’un stock minimal de munitions nécessaires à la continuité de l’exécution des missions des forces armées et des formations rattachées.

Objet

Cet amendement vise à encourager l’autorité administrative à solliciter les entreprises françaises, ou à minima, européennes afin d’approvisionner son stock de munitions, de matières ou composants d’intérêts stratégiques.

Privilégier les entreprises de notre base industrielle et technologique constituera une première étape vers la constitution d’une industrie munitionnaire française clairement identifiée. Etape indispensable vers une forme de souveraineté dans l’industrie munitionnaire.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 261

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 24


I. – Alinéa 16, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

que ceux liés à l’exportation ou au transfert des matériels mentionnés aux 2° et 3° de l’article L. 2331-2 du présent code

II. – Alinéa 18

Compléter cet alinéa par les mots :

que ceux mentionnés à l’article L. 1113-1 du code de la commande publique

Objet

Le présent amendement est destiné à préciser le périmètre d’application du dispositif de priorisation des commandes prévu à l’article 24 du projet de loi en indiquant explicitement qu’il a pour vocation de privilégier les commandes liées au secteur de la défense sur celles répondant à d’autres finalités.

En effet, il n’est pas nécessaire d’appliquer ce nouveau dispositif aux opérations internationales d’armement, en tant qu’elles sont susceptibles de concourir à la satisfaction des engagements internationaux et des coopérations internationales auxquels la France est partie, en matière de défense. En tout état de cause, le Premier ministre dispose, à tout moment, de la faculté de s’opposer aux opérations qui apparaîtrait de nature à compromettre les intérêts essentiels de la Nation.

Le présent amendement permet ainsi d’apporter aux industriels du secteur la garantie que le dispositif ne modifie pas le cadre juridique leur permettant d’assumer le respect de leurs engagements internationaux, tout en dotant l’État d’un mécanisme équilibré de sécurisation de l’approvisionnement des forces armées.

L’amendement met également en valeur le fait qu’il sera possible d’ordonner à un industriel l’exécution prioritaire d’un contrat d’armement passé par un partenaire étranger, sans toutefois que cette exécution ne puisse primer sur celle d’un marché de défense ou de sécurité passé par l’État.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 154

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mmes GRÉAUME, APOURCEAU-POLY et ASSASSI, MM. BACCHI et BOCQUET, Mmes BRULIN, COHEN et CUKIERMAN, MM. GAY, LAHELLEC, OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mme VARAILLAS


ARTICLE 24


Après l’alinéa 23

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Le Président de la Polynésie française est obligatoirement consulté par le ministre des armées sur l’exploration, l’exploitation, l’importation, l’exportation, la circulation, l’utilisation et la détention des matières premières stratégiques, notamment les éléments de terres rares, situées en Polynésie française.

Objet

L’amendement présenté vise à la consultation obligatoire et systématique du Président de la Polynésie française dès lors que les ressources naturelles de la Polynésie sont en jeu, même s’il s’agit de matières premières stratégiques. A priori, l’article 47 du statut d’autonomie de la Polynésie et le partage de compétences entre l’État français et la Polynésie permettent à cette dernière d’exercer et de règlementer le droit d’exploitation les terres rares de sa ZEE. Mais, l’article 14 du statut d’autonomie de la Polynésie prévoit que l’État est compétent pour les « matières premières stratégiques telles qu’elles sont définies pour l’ensemble du territoire de la République ». Or, la liste desdites matières relève exclusivement de l’État, qui est alors libre d’y inclure, par exemple, les éléments de terres rares. L’organisation des nations unies a d’ores et déjà affirmé la souveraineté du peuple polynésien sur ses ressources naturelles notamment les minéraux sous-marins. Pour respecter cela, les décisions relatives aux matières premières stratégiques situées sur en Polynésie doivent être prises de concert avec le Président de la Polynésie française






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 263

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre III du titre III du livre III de la deuxième partie du code de la défense est ainsi rédigé :

« Chapitre III

« Contrôle administratif des marchés relatifs aux matériels de guerre, armes et munitions

« Section 1

« Champ d’application et objet du contrôle

« Art. L. 2333-1. – I. – Peut être soumise au contrôle prévu au présent chapitre l’entreprise ayant conclu avec l’État ou ses établissements publics un marché de défense ou de sécurité, au sens de l’article L. 1113-1 du code de la commande publique, ayant pour objet :

« 1° La fourniture de matériels de guerre, armes, munitions ou leurs éléments relevant des catégories A et B ;

« 2° Des fournitures ou des services directement liés aux équipements mentionnés au 1° ;

« 3° Des services ayant des fins spécifiquement militaires ou faisant intervenir, nécessitant ou comportant des supports ou informations protégés ou classifiés.

« Au sens du présent I, l’entreprise s’entend comme la société ayant directement conclu ledit marché et comme la société mère du groupe de sociétés auquel elle appartient.

« II. – Le contrôle prévu au I a pour objet de vérifier que :

« 1° L’entreprise met en œuvre les procédures nécessaires au contrôle de ses coûts et au calcul et versement des produits, prévus par le code de la commande publique ou par les dispositions figurant dans les documents de la consultation ou du marché et, par les choix qu’elle effectue, ne compromet pas sa capacité à exécuter les marchés de défense et de sécurité passés avec l’autorité administrative ;

« 2° La stratégie de l’entreprise et ses perspectives de développement garantissent sa capacité à répondre dans la durée aux besoins de l’État pour la mise en œuvre de sa politique de défense ;

« 3° L’entreprise respecte les exigences résultant de l’application des articles L. 1339-1 et L. 1339-2 ou de la mise en œuvre du livre II du présent code.

« Section 2

« Modalités du contrôle

« Art. L. 2333-2. – L’autorité administrative peut imposer aux entreprises mentionnées au I de l’article L. 2333-1, pendant la durée du marché mentionné à ce même I et durant les cinq années suivant son exécution, le contrôle permanent ou temporaire d’un commissaire du Gouvernement.

« Art. L. 2333-3. – Le commissaire du Gouvernement recueille les informations d’ordre administratif, financier, comptable et technique concernant l’entreprise auprès de laquelle il est placé et dont la connaissance est jugée utile à l’exécution de sa mission. Ces informations ne peuvent être utilisées à d’autres fins que celles prévues au II de l’article L. 2333-1.

« Il participe aux séances du conseil d’administration ou de surveillance, ou de l’organe délibérant en tenant lieu, ainsi que, le cas échéant, à celles des comités et commissions créés sur décision de cette instance. Il peut également assister aux séances de l’assemblée générale.

« Art. L. 2333-4. – L’autorité administrative désigne les commissaires du Gouvernement parmi les agents civils et militaires placés sous son autorité.

« Ces derniers ne peuvent communiquer les informations qu’ils ont recueillies au titre du premier alinéa de l’article L. 2333-3 qu’aux agents désignés à cet effet par la même autorité.

« Les agents mentionnés aux premier et deuxième alinéas du présent article sont tenus au secret professionnel sous les peines définies à l’article 226-13 du code pénal.

« Section 3

« Obligations des entreprises assujetties au contrôle

« Art. L. 2333-5. – L’entreprise auprès de laquelle est placé un commissaire du Gouvernement est tenue de lui communiquer, sur place, toutes les informations qu’il sollicite pour l’accomplissement de sa mission ainsi que toutes pièces justificatives y afférentes.

« Elle lui transmet également, dans les mêmes conditions qu’aux autres membres des instances mentionnées au second alinéa de l’article L. 2333-3, les convocations, l’ordre du jour et tous autres documents préparatoires adressés à ces derniers avant chaque séance.

« Art. L. 2333-6. – L’autorité administrative peut, après mise en demeure restée infructueuse, infliger à l’entreprise qui refuse de communiquer au commissaire du Gouvernement les informations et pièces qu’il sollicite sur le fondement du premier alinéa de l’article L. 2333-3 et de l’article L. 2333-5 une amende dont le montant ne peut excéder 1 % de son chiffre d’affaires.

« Art. L. 2333-7. – Les modalités d’application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d’État.

II. – Les dispositions du I sont applicables aux entreprises ayant conclu avec l’État ou ses établissements publics un marché de défense ou de sécurité en cours d’exécution à la date de promulgation de la présente loi.

Objet

Le présent amendement s’inscrit dans la continuité des dispositions de l’article 24 du projet de loi, qui introduit dans le code de la défense la possibilité, pour l’autorité administrative, d’une part, d’imposer aux entreprises titulaires d’une autorisation de fabrication et de commerce d’armes et de matériels de guerre la constitution de stocks de matières, de composants ou de produits semi-finis stratégiques qu’elles sont tenues de maintenir au-dessus d’un seuil minimal fixé par arrêté et, d’autre part, d’ordonner l’exécution prioritaire des commandes qu’il a passées à une entreprise dans le cadre d’un marché de défense et de sécurité.

En effet, il apparaît nécessaire de prévoir que les commissaires du Gouvernement placés auprès de certaines de ces entreprises puissent s’assurer, le cas échéant, de la bonne mise en œuvre des mesures nouvellement instituées par cet article, en sus des missions qui leur sont actuellement dévolues en vue du contrôle de la compatibilité de leur stratégie économique avec les intérêts de la défense nationale. Au-delà, il convient de clarifier et d’actualiser le régime juridique qui leur est applicable, dont la rédaction ancienne apparaît aujourd’hui partiellement désuète.

Par ailleurs, l’émergence de technologies innovantes développées ou transformées à des fins militaires et l’ouverture corrélative de nouveaux espaces de conflictualité, en particulier dans de le domaine spatial et du cyberespace, suppose, pour l’État, d’étendre le périmètre d’application de ce mécanisme de contrôle au-delà des seuls industriels du secteur de l’armement. En effet, il convient désormais d’en étendre la portée potentielle à certaines entreprises ayant conclu avec l’État ou avec ses établissements publics des marchés portant sur des services ayant des fins spécifiquement militaires ou faisant intervenir, nécessitant ou comportant des supports ou informations protégés ou classifiés, susceptibles de revêtir une dimension stratégique pour les armées.

Un tel contrôle nécessite ainsi de conférer auxdits commissaires du Gouvernement des prérogatives exorbitantes du droit commun, en leur permettant de vérifier, notamment par la sollicitation de documents ou par la participation aux réunions des instances de direction, que leur politique n’entre pas en contradiction avec les impératifs de la politique de défense et des besoins des armées. Dans le même temps, la réaffirmation et le renforcement des garanties de confidentialité conférées aux industriels concernés quant aux informations transmises dans le cadre de ce contrôle de ce contrôle constituent le corolaire indispensable des pouvoirs ainsi conférés à l’administration.

Afin de conférer au dispositif sa pleine effectivité, il paraît, enfin, nécessaire de prévoir son application aux marchés répondant aux critères prévus par loi en cours d’exécution ou arrivés à la date de promulgation de la loi.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 262

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 24 BIS 


Rédiger ainsi cet article :

I. – Afin de répondre aux besoins de la France en matière de coopération internationale militaire sans affecter les capacités opérationnelles des forces armées, l’autorité administrative désigne, pour une durée de six ans, un opérateur de référence chargé d’accompagner et de prolonger l’action de coopération de la France avec les États étrangers dans les domaines stratégique, industriel ou opérationnel.

À ce titre, l’État peut confier à cet opérateur, par convention, la réalisation de prestations de formation, de maintenance ou de soutien dans le cadre d’actions de coopération :

1° Au profit d’un État tiers faisant face à une situation de crise ou de conflit armé ;

2° Ou concourant à la réalisation d’une opération d’exportation d’équipements de défense précisément identifiée ;

3° Ou s’inscrivant dans le cadre d’un partenariat militaire opérationnel.

II. – L’opérateur mentionné au I est désigné à l’issue d’une procédure de sélection respectant les principes d’impartialité et de transparence et garantissant un degré de publicité adéquat.

Il peut, avec l’accord préalable de l’autorité administrative, faire appel à d’autres opérateurs pour l’exécution des prestations mentionnées au même I.

Objet

Le recours à un opérateur de référence pour la formation des armées des États partenaires de la France répond à un objectif impérieux d’intérêt général : il permet de développer la coopération internationale militaire, dans un contexte stratégique particulièrement instable, sans ponctionner les moyens humains des armées. Est ainsi garantie la nécessaire réactivité qu’exige la mise en œuvre des partenariats militaires avec des États étrangers ; dans le même temps, le principe de libre disposition de la force armée par le pouvoir exécutif est conforté.

Le présent amendement vise à consolider, d’un point de vue juridique et opérationnel, le dispositif adopté en commission.

D’une part, il pose le principe que l’opérateur de référence sera désigné à l’issue d’une procédure de sélection respectant les principe d’impartialité et de transparence, garantissant un degré de publicité adéquat. Une telle procédure correspond en effet aux exigences du droit de l’Union européenne pour l’attribution de droits exclusifs à un opérateur économique. Ce point est particulièrement important lorsque l’État n’exerce pas, a priori, de contrôle étroit sur l’opérateur désigné.

D’autre part, il précise la nature des missions qui pourront être confiées à l’opérateur de référence. Les besoins de soutien et d’accompagnement des forces armées sont ainsi satisfaits par la référence aux « États tiers faisant face à une situation de crise ou de conflit armé », aux « opérations d’exportation d’équipements de défense » et aux « partenariats militaires opérationnels ».

Il appartiendra à l’opérateur de référence de prendre les mesures nécessaires à la réalisation, sous faible préavis, des prestations qui lui seront demandées. En outre, il pourra prendre appui sur d’autres opérateurs afin de favoriser le développement du secteur des services contribuant à la stratégie de coopération internationale dans le domaine militaire.

Enfin, l’amendement supprime le renvoi à un décret en Conseil d’État pour l’application de l’article 24 bis. En effet, il n’est pas nécessaire de préciser les conditions de mise en œuvre de la procédure de transparence, dès lors que celle-ci satisfait aux exigences de publicité et d’impartialité dont les principes sont posés par la loi.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 300

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 25


Alinéa 3

Compléter cet alinéa par les mots :

, après concertation préalable avec les industriels concernés

Objet

Cet amendement a pour objet d'inclure la notion de concertation préalable avec les industriels concernés par le dispositif prévu à l’article L.2196-7 du code de la commande publique afin d’assurer un dialogue constructif entre l’administration et les industriels pour l’établissement des précisions prévues par décret.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 155

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mmes GRÉAUME, APOURCEAU-POLY et ASSASSI, MM. BACCHI et BOCQUET, Mmes BRULIN, COHEN et CUKIERMAN, MM. GAY, LAHELLEC, OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mme VARAILLAS


ARTICLE 25 BIS 


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à s’opposer à la création d’un livret d’épargne souveraineté.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 204 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 25 BIS 


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer le Livret d’épargne souveraineté adopté en commission. En effet, on ne dispose pas d’informations sur l’effet d’éviction qu’un tel produit pourrait générer par rapport aux produits d'ores et déjà existants notamment le Livret A et le Livret de développement durable. Menacer le financement du logement social pour financer des industriels qui n’ont aucun besoin de financement spécifique n’est pas acceptable.  

Par ailleurs, le livret tel que proposé reste flou : 

-aucun chiffre précis sur le taux de rémunération

-avec un risque de perte en capital

-absence de garantie à 100% du capital

C’est pourquoi notre groupe Ecologiste Solidarité et Territoire s’oppose à la création d’un tel livret. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 190 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. GUÉRINI, GUIOL, ARTANO, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, M. CORBISEZ, Mme Nathalie DELATTRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN et MM. ROUX et REQUIER


ARTICLE 25 BIS 


Alinéa 9

Compléter cet alinéa par les mots :

, pour les besoins de l’armée française

Objet

La commission a introduit un produit d’épargne réglementée destiné au financement des entreprises de la base industrielle et technologique de défense (BITD). Cet amendement vise à préciser, compte tenu de sa dénomination faisant référence à la souveraineté, que le livret financera en priorité les besoins de l’armée française et non le matériel destiné à l’exportation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 264

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 25 TER 


Remplacer les mots :

chargé des armées

par les mots :

de la défense

et les mots :

le rapport

par les mots :

un bilan

Objet

Le présent amendement prévoit que les présidents des commissions des deux assemblées compétentes en matière de défense se verront remettre chaque année un bilan d’activité du comité ministériel du contrôle a posteriori des exportations d’armement, plutôt que le rapport d’activité du comité lui-même.

D’une part, le principe même de ce rapport comme ses destinataires relèvent du domaine réglementaire ; ils sont actuellement prévus par un arrêté du ministre de la défense en date du 30 novembre 2011.

D’autre part, les rapports du CMCAP comportent certaines données confidentielles, détaillant avec précision les manquements à la règlementation constatés par les agents habilités du ministère des armées à l’occasion d’opérations de contrôle sur pièces ou sur place. Ces manquements font l’objet d’une transmission au procureur de la République en cas de suspicion d’infraction pénale. La communication de telles informations est donc susceptible de méconnaître le secret de l’enquête et de l’instruction.

En revanche, le bilan d’activité remis spécifiquement aux présidents des commissions, dans le respect des secrets protégés par la loi, comprendra toutes les informations quantitatives et qualitatives utiles à l’exercice du contrôle parlementaire.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 206 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 25 TER 


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

Le rapport précise le nombre de refus à l’exportation par pays, en précisant les critères de refus, les types et quantités de matériels de guerre et assimilés concernés, les destinataires et les utilisateurs finaux ainsi que l’utilisation finale déclarée. Il précise également les informations relatives aux types et aux quantités de matériels de guerre et assimilés, les destinataires et les utilisateurs finaux ainsi que l’utilisation finale déclarée pour chacune des catégories couvertes par le rapport.

Objet

Cet amendement du groupe Ecologiste à l’Assemblée nationale vise à davantage encadrer le rapport annuel sur les exportations d’armement. 

Il précise ensuite son contenu afin d’assurer un contrôle robuste et efficace. Pour cela, les auteurs de cet amendement utilisent les recommandations d’Amnesty International France dans son rapport « Contrôle des exportations d’armement : une réforme indispensable et attendue ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 157

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25 TER 


Après l’article 25 ter 

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Chaque année, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les exportations d’armements, de matériels de guerre, de matériels duaux, de matériels de surveillance et de matériels de maintien de l’ordre de la France. Ce rapport est rendu public et fait l’objet d’un débat annuel au Parlement.

Il contient notamment :

1° Le nombre de licences acceptées depuis le second semestre de l’année N-2 ;

2° Le nombre et le montant des licences délivrées en année N-1 par pays et par catégories de la liste commune des équipements militaires de l’Union européenne ;

3° Le détail des prises de commandes depuis l’année N-5 ;

4° Les autorisations de transit et de transbordement de matériels de guerre ;

5° Les livraisons d’armes légères en année N-1 ;

6° Les cessions onéreuses et gratuites et les prêts réalisés en année N-1 par le ministère de la défense ;

7° Les types de matériels concernés par des autorisations d’exportation ou de transfert sur l’année N-1 ;

8° Les destinataires et usages finaux des matériels d’armement en année N-1 ;

9° Les motifs ayant justifié les refus de délivrance de licences et d’autorisations d’exportation ou de transfert ;

10° La liste des embargos sur les armes du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies, de l’Union européenne et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ;

11° Les autorisations de réexportation accordées en année N-1 ;

12° Les principaux clients sur la période N-5/N-1.

Une copie en est adressée aux présidents des commissions permanentes parlementaires chargées des affaires étrangères, de la défense et des questions économiques au plus tard le 1er juin de chaque année. Ce rapport fait l’objet d’un débat suivi d’un vote en séance publique de l’Assemblée nationale et du Sénat dans le mois suivant sa publication.

Sont considérés comme armement dans ce rapport :

a) Les armes classiques relevant des catégories établies par la liste commune des équipements militaires de l’Union européenne et le Traité sur le commerce des armes du 2 avril 2013 ;

b) Les matériels de guerre ;

c) Les matériels de surveillance et de maintien de l’ordre ;

d) Les matériels à finalité duale ;

e) Les composants dont la destination finale est d’être incorporés dans du matériel militaire ou dual.

Objet

Il s’agit d’un amendement de repli visant à prévoir au moins l’inscription à l’ordre du jour du Parlement par le Gouvernement d’un débat annuel, suite à la remise par le ministère de la défense du rapport au Parlement sur les exportations d’armes prévus à l’article 11 de la loi n°2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale. Par ailleurs, la nouvelle rédaction de cet article permet une clarification quant au contenu dudit rapport, afin que les représentants de la Nation aient une vision plus globale de la situation. Ainsi, le nouveau format du rapport permettra d'avoir des éléments à la fois sur le matériel de guerre dont les armes légères et petits calibres (ALPC) mais aussi sur le matériel à finalité duale ou ne devant être qu'un composant pour une arme. De la même manière, le rapport permettra aux parlementaires de juger du bien-fondé des contrats passés à l'aune des destinataires et usages finaux des matériels exportés.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 301

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 27


Alinéa 4

Remplacer les mots :

et de ses

par les mots :

, ainsi que ses

Objet

Le présent amendement a pour objet de clarifier la rédaction de l’article 27, qui permet aux services de l’Etat et à ses établissements publics concourant à la défense nationale d’utiliser des dispositifs destinés à rendre inopérant ou à neutraliser les drones malveillants. En effet, la rédaction ambiguë de l’alinéa 4 de cet article pourrait laisser penser, s’agissant des services de l’Etat, que seuls ceux concourant à la défense nationale sont habilités à utiliser ces dispositifs.

Or, tel n’est pas l’objectif de l’article 27, qui est destiné à permettre aux agents civils et militaires relevant de plusieurs administrations de l’Etat (policiers, gendarmes, militaires, douaniers, agents de l’administration pénitentiaires…) de participer à la lutte contre les drones malveillants, pour des objectifs liés à l’ordre public, à la défense et à la sécurité nationales ou au service public de la justice ou afin de prévenir le survol d’une zone interdite de survol. Les termes : « concourant à la défense nationale » ne revoient dès lors qu’aux seuls établissements publics de l’Etat (CNES, CEA DAM, opérateur d'importance vitale ayant la qualité d'établissement public).

Le présent amendement rédactionnel lève ainsi toute ambiguïté quant à l’interprétation des dispositions de l’article 27.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 72

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Favorable
Retiré

MM. Mickaël VALLET, BOURGI, TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA et MM. ROGER, TODESCHINI, VALLINI et VAUGRENARD


ARTICLE 27


Alinéa 6

Remplacer les mots :

même premier alinéa

par les mots :

présent article

Objet

L’article 27 prévoit la possibilité pour les services de l’État d’utiliser tout dispositif destiné à rendre inopérant ou à neutraliser un drone qui représente une menace imminente pour l’ordre public, la défense et la sécurité nationales ou le service public de la justice, ou afin de prévenir le survol d’une zone interdite.

A l’initiative de la commission des lois, la commission des affaires étrangères et de la défense a prévu que les conditions de mise en œuvre de cette mesure seront précisées par décret en Conseil d’État, dans le respect des principes et finalités édictés par ce nouvel article 2.

Or, si l’alinéa premier du texte proposé par le projet de loi prévoit bien que les mesures ne sont mises en œuvre qu'en cas de menace imminente, les conditions de leur application sont précisées au deuxième alinéa qui exige qu’elles doivent être adaptées, nécessaires et proportionnées au regard des finalités poursuivies.

Par conséquent, dans une démarche favorisant l’intelligibilité de la norme, le présent amendement propose de viser l’ensemble du texte afin de confirmer que le périmètre de décret d’application s’applique bien aux deux alinéas de l’article.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 286 rect.

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l’article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1° du I de l’article L. 2331-1 du code de la défense est ainsi modifié :

Au troisième alinéa, après les mots : « d’armes », sont insérés les mots : « autres que ceux relevant de la catégorie A2 » ;

2° Le dernier alinéa est ainsi rédigé :

« – A2 : les matériels de guerre interdits à l’acquisition et à la détention ; ».

II. – Le 1° du I de l’article L. 311-2 du code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :

Au troisième alinéa, après les mots : « d’armes », sont insérés les mots : « autres que ceux relevant de la catégorie A2 » ;

2° Le dernier alinéa est ainsi rédigé :

« – A2 : les matériels de guerre interdits à l’acquisition et à la détention ; ».

Objet

Le présent amendement modifie la définition légale des matériels de guerre, afin de pouvoir y inscrire par voie réglementaire les matériels de lutte anti-drones. Ceci permettra d’en réserver l’acquisition et l’usage aux services publics compétents. Ce faisant, la détention de ces matériels par des personnes privées sera interdite.

Tel sera le cas des dispositifs de brouillage des communications électroniques les plus puissants comme des dispositifs en développement (fondés sur l’utilisation de faisceaux laser à effet dirigé ou de champs électromagnétiques).

Or, la définition actuelle des matériels de guerre (articles L. 2331-1 du code de la défense et L. 311-2 du code de la sécurité intérieure) fait référence aux « armes relevant des matériels de guerre », « aux matériels destinés à porter ou à utiliser au combat les armes à feu » et aux « matériels de protection contre les gaz de combat ». Ceci ne permet pas de couvrir les dispositifs de lutte anti-drones.

Afin de lever cette ambigüité et d’englober formellement de tels dispositifs, il est proposé d’ajuster la définition du périmètre de la catégorie A2, en renvoyant à l’ensemble des matériels de guerre « interdits à l’acquisition et à la détention », dont la liste exhaustive relève du décret en Conseil d’Etat.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 158

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 29


Alinéa 4

Remplacer les mots :

peut être interdit, limité ou encadré

par les mots :

est interdit

Objet

Par cet amendement nous souhaitons stopper la logique de marchandisation concernant les matières nucléaires afin de se prémunir contre toute privatisation et de limiter aux seuls services publics le contrôle de ces risques






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 159

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 29


Alinéa 9

Remplacer les mots :

peut être interdit, limité ou encadré

par les mots :

est interdit

Objet

Par cet amendement nous souhaitons stopper la logique de marchandisation concernant les matières nucléaires afin de se prémunir contre toute privatisation et de limiter aux seuls services publics le contrôle de ces risques






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 160

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 29


Alinéa 13

Remplacer les mots :

peut être interdit, limité ou encadré

par les mots :

est interdit

Objet

Par cet amendement nous souhaitons stopper la logique de marchandisation concernant les matières nucléaires afin de se prémunir contre toute privatisation et de limiter aux seuls services publics le contrôle de ces risques






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 284

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 31


Alinéa 4

Après le mot :

territoriale

insérer les mots :

et dans les eaux intérieures

Objet

Le présent amendement vise à étendre aux eaux intérieures la procédure d’autorisation prévue pour les activités d’études préalables à la pose ou à l’enlèvement d’un câble ou d’un pipeline sous-marin en mer territoriale.

Les eaux intérieures et la mer territoriale sont deux espaces maritimes où s’exerce la souveraineté de la République française. 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 207 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 32


Alinéas 2 et 7

Remplacer les mots :

à la sécurité nationale

par les mots :

aux intérêts fondamentaux de la Nation au sens de l’article 410-1 du code pénal

Objet

Cet amendement du groupe parlementaire Ecologiste à l’Assemblée nationale a pour objet de préciser les finalités pour lesquelles peuvent être employées les prérogatives confiées à l’ANSSI en matière de filtrage des noms de domaine.

Dans sa rédaction actuelle, l’article 32 entend permettre à l’ANSSI d’imposer des mesures de blocage, de suspension ainsi que de redirection de noms de domaine vers un serveur sécurisé ou neutre contrôlé par l’ANSSI. Il est précisé que ces mesures peuvent être prises en cas de menace susceptible de porter atteinte à la sécurité nationale, notion qui apparaît bien trop évasive, compte tenu de l’impact de ce dispositif sur la liberté d’accéder aux services de communication au public composante de la liberté d’expression et de communication consacrée à l’article 11 de la DDHC.

Il apparaît donc indispensable de circonscrire le champ d’application de cet article en limitant l’usage de ces prérogatives aux seuls cas où une menace est susceptible de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation au sens de l’article 410-1 du code pénal, à savoir l’indépendance, l’intégrité de son territoire, sa sécurité, la forme républicaine de ses institutions, les moyens de sa défense et de sa diplomatie, la sauvegarde de sa population en France et à l’étranger, l’équilibre de son milieu naturel et de son environnement et les éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique et de son patrimoine culturel.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 209 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 33


Alinéa 2

Remplacer les mots : 

à la défense, la sécurité nationale

par les mots :

aux intérêts fondamentaux de la Nation au sens de l’article 410-1 du code pénal

Objet

La vie privée de nos concitoyens consacrée à l’article 2 de la DDHC ne saurait être protégée sans une définition précise des motifs légaux pour lesquels l’Etat est autorisé à s’immiscer dans la sphère qui leur est réservée.  Il revient donc au législateur de préciser les aspects qu’est susceptible de recouvrir la notion bien trop évasive de sécurité nationale. Ce n’est pas seulement un devoir ; c’est également une exigence européenne : rappelons en effet que  la Cour de justice de l’Union européenne ne se contente pas du terme de sécurité nationale ; elle lui donne une consistance relativement stricte  étant donné qu’il s’agit d’un motif dérogatoire prévu par la directive 2002/58/CE Vie privée étrangère communications et permettant aux Etats membres d’utiliser les données de connexion de leurs ressortissants (cf. CJUE, 6 octobre 2020, aff. 511/18, La Quadrature du Net, parag. 135).

Il apparaît donc indispensable de circonscrire le champ d’application de cet article en limitant l’usage des prérogatives de l'ANSSI aux seules fins de garantir les intérêts fondamentaux de la Nation au sens de l’article 410-1 du code pénal, à savoir l’indépendance, l’intégrité de son territoire, sa sécurité, la forme républicaine de ses institutions, les moyens de sa défense et de sa diplomatie, la sauvegarde de sa population en France et à l’étranger, l’équilibre de son milieu naturel et de son environnement et les éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique et de son patrimoine naturel.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 34 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes ASSASSI et CUKIERMAN, M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 34


Alinéa 2, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

À défaut, les éditeurs de logiciels sont passibles d’une amende administrative pouvant aller jusqu’à 4 % de leur chiffre d’affaires.

Objet

Par cet amendement, le groupe CRCE souhaite renforcer le pouvoir de l’ANSSI en matière de sanctions dans le cas où un éditeur de logiciel manquerait sciemment à son obligation d’information de ses utilisateurs en cas de vulnérabilité ou incident affectant ses produits.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 95

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Mickaël VALLET, BOURGI, TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA et MM. ROGER, TODESCHINI, VALLINI et VAUGRENARD


ARTICLE 34


I. – Après l’alinéa 8

Insérer neuf alinéas ainsi rédigés :

« L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse peut, à la demande de l’autorité nationale de sécurité des systèmes d’information, sanctionner l’absence de notification des cas visés au premier alinéa ou l’absence d’information des utilisateurs prévue au cinquième alinéa qu’elle constate de la part de l’éditeur de logiciels.

« Ce pouvoir de sanction est exercé dans les conditions suivantes :

« 1° L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse peut, après instruction conduite par ses services, notifier les griefs à l’éditeur de logiciel en cause. Elle transmet alors le dossier d’instruction et la notification des griefs à la formation restreinte.

« 2° Après que l’éditeur de logiciel en cause a reçu la notification des griefs, a été mis à même de consulter le dossier et de présenter ses observations écrites, et avant de prononcer une sanction, la formation restreinte procède, selon une procédure contradictoire, à l’audition du représentant de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse chargé de l’instruction, du représentant de l’autorité nationale de sécurité des systèmes d’information à l’origine du signalement et de l’éditeur de logiciels en cause.

« La formation restreinte peut, en outre, entendre toute personne dont l’audition lui paraît utile.

« La formation restreinte peut prononcer à l’encontre de l’éditeur de logiciels, une sanction pécuniaire dans la limite de 1 % du chiffre d’affaire annuel mondial hors taxes au titre de l’année précédant celle durant laquelle le manquement de notification des cas visés au premier alinéa ou l’absence d’information des utilisateurs prévue au cinquième alinéa a été constaté.

« Ce taux est porté à 5 % en cas d’un nouveau manquement constaté.

« Les sanctions pécuniaires sont recouvrées comme les créances de l’État étrangères à l’impôt et au domaine.

« La décision de la formation restreinte est motivée et notifiée à l’éditeur de logiciels intéressé. Elle peut être rendue publique dans les publications, journaux ou services de communication au public par voie électronique choisis par la formation restreinte, dans un format et pour une durée proportionnée à la sanction infligée. Elle peut faire l’objet d’un recours de pleine juridiction. »

II. – Compléter cet article par une phrase ainsi rédigée :

« Il fixe également les modalités du pouvoir de sanction de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse en cas de manquement aux obligations prévues par le présent article. »

Objet

L’article 34 du projet de loi crée à la charge des éditeurs de logiciels la double obligation de déclarer auprès de l’ANSSI les incidents sur leurs systèmes d’information et les vulnérabilités significatives identifiées dans leurs produits et systèmes d’information d’une part, et d’informer les utilisateurs recourant à leurs produits affectés d’autres part.

Cette double obligation n’est assortie d’aucune sanction si l’on fait exception de la procédure d’injonction prévue à cet article et dont la portée est toute relative car elle revient à reporter sur l’ANSSI l’obligation d’information des utilisateurs en lui permettant le cas échéant de rendre publics la vulnérabilité ou l’incident ainsi que son injonction aux éditeurs si celle-ci n’a pas été mise en œuvre.

Si l’objectif de cette mesure vise à renforcer la cyber-protection des entités françaises sensibles et améliorer les pratiques de bonne gouvernance cyber de la part des éditeurs de logiciel vis-à-vis des utilisateurs recourant à leurs produits, l’absence de caractère contraignant de la mesure annihile la portée utile de celle-ci.

Le pouvoir d’injonction et la faculté nouvelle accordée à l’ANSSI d’informer les clients des éditeurs de logiciels des faiblesses de leurs produits ne seront pas suffisamment incitatifs car en tant qu’acteurs économiques, les éditeurs de logiciels auront toujours tendance à sous-estimer les conséquences des incidents et vulnérabilités significatives afin d’éviter la réaction des marchés financiers ou des investisseurs.

Ces considérations sont confortées par le fait que le Gouvernement lui-même n’exclut pas d’introduire à l’avenir une sanction autre que seulement réputationnelle ainsi que le souligne l’étude d’impact du projet de loi.

Par conséquent, le présent amendement propose de compléter l’article 34 du projet de loi en prévoyant que l’ARCEP pourra, à la demande de l’ANSSI sanctionner les manquements qu'elle constate de la part des éditeurs de logiciels.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 35 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ASSASSI et CUKIERMAN, M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 34


Alinéa 6

1° Troisième phrase

Remplacer les mots :

peut enjoindre

par le mot :

enjoint

2° Dernière phrase

Remplacer le mot :

peut

par le mot :

doit

Objet

Par cet amendement, le groupe CRCE souhaite rendre obligatoire le fait pour l’ANSSI d’enjoindre aux éditeurs de logiciel d’informer leurs utilisateurs en cas de vulnérabilité ou d’incident compromettant la sécurité de leurs systèmes d’information.

Par ailleurs, le groupe CRCE souhaite rendre obligatoire le fait pour l’ANSSI de rendre public la vulnérabilité ou l’incident affectant la sécurité d’un produit lorsque l’éditeur de logiciel responsable du produit n’en a pas informé ses utilisateurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 2 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Demande de retrait
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE, MM. GUÉRINI, GUIOL, ARTANO, BILHAC, CABANEL, CORBISEZ, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN et MM. REQUIER et ROUX


ARTICLE 34


I. – Après l’alinéa 6

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

« Dans le cas où la vulnérabilité édictée au premier alinéa du présent article est :

« 1° Signalée par une personne de bonne foi, respectant les règles de fonctionnement et de conduite des lanceurs d’alerte numérique et n’agissant pas au-delà de ce qui est nécessaire et proportionné afin de vérifier l’existence de ladite vulnérabilité ;

« 2° Immédiatement notifiée à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information et à l’éditeur de logiciels ;

« Alors les obligations prévues à l’article 40 du code de procédure pénale et au premier alinéa de l'article 323-1 du code pénal ne sont pas applicables à l’égard de cette personne.

II. – Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, fixe les règles de fonctionnement et de conduite des lanceurs d’alerte numérique. »

Objet

Le présent amendement a pour objet de protéger les lanceurs d’alerte numérique ou « hackers éthiques ».

L’objectif est d’appeler à une meilleure reconnaissance du statut des hackers éthiques en droit français. Cette reconnaissance appelle notamment un encadrement juridique de cette pratique, qui permettrait d’assurer la protection juridique aux hackers éthiques.

Dans le cas présent, cette protection serait assurée pour les seuls signalements de vulnérabilités affectant un produit d’un éditeur de logiciels ou en cas d’incident informatique compromettant la sécurité de leurs systèmes d’information et susceptible d’affecter significativement un de leurs produits.

In fine, cet encadrement renforcerait la confiance et encouragerait le recours par les éditeurs de logiciels aux hackers éthiques.

Par ailleurs, l’établissement d’un code de conduite permettrait d’harmoniser les règles de fonctionnement des hackers éthiques, où figureraient notamment les règles de fonctionnement et de conduite et une définition du périmètre et de la criticité des failles.

Cette reconnaissance du statut des hackers éthiques permettrait aux personnes de bonne foi, découvrant une vulnérabilité, d’avertir simultanément l’ANSSI et l’éditeur de logiciels afin de permettre la résolution du problème et la protection des données mises en danger.

En effet, le droit en vigueur ne permet pas aux lanceurs d’alerte numérique de prévenir directement l’entité concernée par une vulnérabilité quant à la sécurité de son système de traitement automatisé de données (article L2321-4 du code de la défense), mais la seule ANSSI, sous peine de poursuites judiciaires. Cette limite constitue un vecteur supplémentaire de ralentissement dans l’apport de solutions à ces failles numériques car dissuade ceux qui les découvrent de les signaler aux responsables informatiques, par peur de poursuites judiciaires.

En outre, selon l'article 323-1 du code pénal, un hacker éthique encourt trois ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende pour avoir pénétrer un système de traitement automatisé de données sans l'accord préalable de son propriétaire.

Or, par leur fonction de lanceurs d’alerte numérique, ils constituent un rôle utile de sentinelle du web, permettant aux sites mal protégés de réduire leurs vulnérabilités face à aux internautes mal intentionnés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 4 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Demande de retrait
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE, MM. GUÉRINI, GUIOL, ARTANO, BILHAC, CABANEL, CORBISEZ, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN et MM. REQUIER et ROUX


ARTICLE 34


Après l’alinéa 6

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

« Dans le cas où la vulnérabilité édictée au premier alinéa du présent article est :

« 1° Signalée par une personne de bonne foi et n’agissant pas au-delà de ce qui est nécessaire et proportionné afin de vérifier l’existence de ladite vulnérabilité ;

« 2° Immédiatement notifiée à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information et à l’éditeur de logiciels ;

« Alors les obligations prévues à l’article 40 du code de procédure pénale et au premier alinéa de l'article 323-1 du code pénal ne sont pas applicables à l’égard de cette personne.

Objet

Amendement de repli.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 3 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Demande de retrait
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE, MM. GUÉRINI, GUIOL, ARTANO, BILHAC, CABANEL, CORBISEZ, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN et MM. REQUIER et ROUX


ARTICLE 34


I. – Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La vulnérabilité édictée au premier alinéa du présent article peut être signalée par une personne de bonne foi, respectant les règles de fonctionnement et de conduite des lanceurs d’alerte numérique et n’agissant pas au-delà de ce qui est nécessaire et proportionné afin de vérifier l’existence de ladite vulnérabilité.

II. – Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, fixe les règles de fonctionnement et de conduite des lanceurs d’alerte numérique. »

Objet

Amendement de repli.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 1 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE, MM. GUÉRINI, GUIOL, ARTANO, BILHAC, CABANEL, CORBISEZ, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN et MM. REQUIER et ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 34


Après l’article 34

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L’article L. 2321-4 du code de la défense est ainsi rédigé :

« Art. L. 2321-4. – Pour les besoins de la sécurité des systèmes d’information, l’obligation prévue à l’article 40 du code de procédure pénale n’est pas applicable à l’égard d’une personne de bonne foi respectant les règles de fonctionnement et de conduite des lanceurs d’alerte numérique qui transmet à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information et au responsable du système de traitement automatisé de données en cause une information sur l’existence d’une vulnérabilité concernant la sécurité d’un système de traitement automatisé de données.

« La personne à l’origine de la transmission ne peut agir au-delà de ce qui est nécessaire et proportionné afin de vérifier l’existence de ladite vulnérabilité.

« L’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information et le responsable du système de traitement automatisé de données en cause préservent la confidentialité de l’identité de la personne à l’origine de la transmission ainsi que des conditions dans lesquelles celle-ci a été effectuée.

« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, fixe les règles de fonctionnement et de conduite des lanceurs d’alerte numérique. »

II. - Après le premier alinéa de l’article 323-1 du code pénal, sont insérés cinq alinéas ainsi rédigés :

« Toute personne de bonne foi qui a tenté de commettre ou commis ce délit est exemptée de poursuites si :

« 1° Elle a respecté les règles de fonctionnement et de conduite des lanceurs d’alerte numérique ;

« 2° Elle a transmis à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information et au responsable du système de traitement automatisé de données en cause une information sur l’existence d’une vulnérabilité concernant la sécurité d’un système de traitement automatisé de données ;

« 3° Elle n’a pas agi au-delà de ce qui est nécessaire et proportionné afin de vérifier l’existence de ladite vulnérabilité.

« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, fixe les règles de fonctionnement et de conduite des lanceurs d’alerte numérique. »

Objet

Le présent amendement a pour objet de protéger les lanceurs d’alerte numérique ou « hackers éthiques ».

L’objectif est d’appeler à une meilleure reconnaissance du statut des hackers éthiques en droit français. Cette reconnaissance appelle notamment un encadrement juridique de cette pratique, qui permettrait d’assurer la protection juridique aux hackers éthiques.

Si un amendement à l’article 34 du présent projet de loi entend protéger les hackers éthiques pour les seuls signalements de vulnérabilités affectant un produit d’un éditeur de logiciels ou en cas d’incident informatique compromettant la sécurité de leurs systèmes d’information et susceptible d’affecter significativement un de leurs produits, cet article additionnel visant la réécriture de l'article L2321-4 du code de la défense a pour objectif de généraliser leur reconnaissance et protection à l’ensemble des acteurs numériques,  privés comme publics, pouvant être victime d’une vulnérabilité quant à leur système de traitement automatisé de données. En effet, les éditeurs de logiciels ne représentent que 5% des acteurs du numérique.

Cet encadrement renforcerait ainsi la confiance et encouragerait le recours par tous les acteurs du numérique aux hackers éthiques qui ne seraient plus sous la menace de poursuites judiciaires telles qu'actuellement prévues à l'article 323-1 du code pénal.

Cette reconnaissance du statut des hackers éthiques permettrait aux personnes de bonne foi, découvrant une vulnérabilité, d’avertir simultanément l’ANSSI et l’entité concernée afin de permettre la résolution du problème et la protection des données mises en danger.

En effet, le droit en vigueur ne permet pas aux lanceurs d’alerte numérique de prévenir directement l’entité concernée par une vulnérabilité quant à la sécurité de leur système de traitement automatisé de données (article L2321-4 du code de la défense), mais la seule ANSSI, sous peine de poursuites judiciaires (article 323-1 du code pénal). Cette limite constitue un vecteur supplémentaire de ralentissement dans l’apport de solutions à ces failles numériques car dissuade ceux qui les découvrent de les signaler aux responsables informatiques, par peur de poursuites judiciaires.

Or, par leur fonction de lanceurs d’alerte numérique, ils constituent un rôle utile de sentinelle du web, permettant aux sites mal protégés de réduire leurs vulnérabilités face à aux internautes mal intentionnés.

Par ailleurs, l’établissement d’un code de conduite permettrait d’harmoniser les règles de fonctionnement des hackers éthiques, où figureraient notamment les règles de fonctionnement et de conduite et une définition du périmètre et de la criticité des failles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

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N° 36 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ASSASSI et CUKIERMAN, M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 35


Supprimer cet article.

Objet

Par cet amendement, le groupe CRCE souhaite supprimer toutes les dispositions prévues par l’article 35 du projet de loi.

En effet, l’article 35 est un mélange de dispositions diverses dont l’objet varie considérablement. L’article L. 2321-2-1 du code de la défense modifié permet par exemple à l’ANSSI de collecter l’ensemble des données d’un flux ciblé, c’est-à-dire plus uniquement les données techniques (métadonnées) mais également les données de contenu des communications réseaux. L’impact sur les libertés publiques d’une telle disposition mérite plus ample clarification. Le simple contrôle de l’application de ces nouvelles mesures par l’ARCEP ne suffit pas à écarter le risque d’une atteinte disproportionnée à la vie privée.

Par ailleurs, l’article 35 permet également à l’ANSSI de requérir les informations nécessaires à l’identification de victimes de cyberattaques auprès des hébergeurs de données. Il s’agit donc là de données personnelles. Or, il n’est pas prévu que la CNIL soit consultée dans la mise en œuvre de cette disposition ce qui nous semble être de nature à porter atteinte une fois de plus au droit à la vie privée.

Le groupe CRCE demande donc la suppression de l’article 35 car son impact sur les libertés publiques est trop incertain et mal appréhendé par l’étude d’impact du projet de loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 210 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 35


Alinéa 3

Remplacer les mots : 

la défense et la sécurité nationale

par les mots :

les intérêts fondamentaux de la Nation au sens de l’article 410-1 du code pénal

Objet

La vie privée de nos concitoyens consacrée à l’article 2 de la DDHC ne saurait être protégée sans une définition précise des motifs légaux pour lesquels l’Etat est autorisé à s’immiscer dans la sphère qui leur est réservée.  Il revient donc au législateur de préciser les aspects qu’est susceptible de recouvrir la notion bien trop évasive de sécurité nationale. Ce n’est pas seulement un devoir ; c’est également une exigence européenne : rappelons en effet que  la Cour de justice de l’Union européenne ne se contente pas du terme de sécurité nationale ; elle lui donne une consistance relativement stricte  étant donné qu’il s’agit d’un motif dérogatoire prévu par la directive 2002/58/CE Vie privée étrangère communications et permettant aux Etats membres d’utiliser les données de connexion de leurs ressortissants (cf. CJUE, 6 octobre 2020, aff. 511/18, La Quadrature du Net, parag. 135).

Il apparaît donc indispensable de circonscrire le champ d’application de cet article en limitant l’usage des prérogatives de l'ANSSI aux seules fins de garantir les intérêts fondamentaux de la Nation au sens de l’article 410-1 du code pénal, à savoir l’indépendance, l’intégrité de son territoire, sa sécurité, la forme républicaine de ses institutions, les moyens de sa défense et de sa diplomatie, la sauvegarde de sa population en France et à l’étranger, l’équilibre de son milieu naturel et de son environnement et les éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique et de son patrimoine naturel.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 73

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Mickaël VALLET, BOURGI, TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA et MM. ROGER, TODESCHINI, VALLINI et VAUGRENARD


ARTICLE 35


Alinéa 4

Compléter cet alinéa par les mots :

constitués des éléments techniques caractéristiques d’un mode opératoire d’attaque informatique permettant de détecter une activité malveillante et d’identifier une menace susceptible d’affecter la sécurité des systèmes d’information

Objet

Dès lors qu’est directement en cause le respect des plusieurs libertés publiques constitutionnellement garanties, en particulier le droit au respect à la vie privée, le droit à la protection des données à caractère personnel, le droit au secret des correspondances et le droit à la liberté d’expression, il convient d’élever au niveau législatif la définition des dispositifs de détection qualifiés de « marqueurs techniques » afin de ne pas reporter sur des autorités administratives le soin de fixer des règles dont la détermination n’a été confiée par la Constitution qu’à la loi.

Par ailleurs, afin que l’ARCEP, chargée de veiller au respect par l’ANSSI des conditions d’application des mesures de détection des cyberattaques en vertu de l’article L. 2321-5 du code de la défense, puisse exercer sa mission pleinement, l’application de l’article L. 2321-2-1 du code de la défense ne doit prêter à aucune confusion ou interprétation divergente au moment où le projet de loi envisage d’étendre la portée de la mesure en incluant les opérateurs de centre de données dans le périmètre des opérateurs sur lesquels l’ANSSI pourrait apposer des marqueurs techniques ou obtenir la copie de leurs serveurs.

Par conséquent, pour éviter que ne se reproduise les conditions qui ont nécessité de faire évoluer le droit en vigueur, le présent amendement entend préciser la rédaction du présent texte et contribuer à la clarté, l’accessibilité et l’intelligibilité de la loi dont le but est de prémunir les sujets de droit contre le risque d’arbitraire.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 211 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE 35


Après l’alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

« Les données collectées ne peuvent en aucun cas porter sur le contenu des correspondances échangées ou des informations consultées sous quelque forme que ce soit, dans le cadre de ces communications.

Objet

Cet amendement du groupe Ecologiste à l’Assemblée nationale a pour objet de circonscrire le champ des données collectées par l'ANSSI. 

L'article 35 permet à l'Administration de capter des volumes très importants de données sans qu'aucune évaluation précise n'ait été réalisée par les auteurs de ce projet de loi. Par ailleurs, les garanties projetées ne portent pas sur le type de données traitées. Sur une question aussi sensible que la protection de la vie privée et le secret des correspondances, il n'est pas acceptable de renvoyer au décret le soin de préciser la nature des données collectées. Il incombe au seul législateur de fixer ces limites. Nous proposons donc de préciser que les nouveaux pouvoirs d'investigation de l'ANSSI ne porteront ni sur le contenu des correspondances échangées ni sur les informations consultées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 74

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Mickaël VALLET, BOURGI, TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA et MM. ROGER, TODESCHINI, VALLINI et VAUGRENARD


ARTICLE 35


Alinéa 6

1° Après le mot :

durée

insérer les mots :

maximale de trois mois

2° Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

La durée de mise en œuvre de ces dispositifs est prorogée en cas de persistance de la menace et dans cette limite. La prorogation de la durée de mise en œuvre des dispositifs mentionnés au 2° du présent article recueille l’avis conforme de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse.

Objet

Le présent amendement vise à conforter par des précisions inscrites dans la loi les garanties et la proportionnalité de l’atteinte aux libertés constituée par l’élargissement du champ d’application de l’article L. 2321-2-1 du code de la défense.

Si les objectifs d’intérêt général poursuivis par l’ANSSI ne peuvent être contestables, un tel élargissement au niveau des infrastructures et des opérateurs concernés doit être compensé par un encadrement accru. En particulier, il n’est pas admissible que la définition de la durée d’application des opérations réalisées par l’ANSSI repose seulement sur un fondement de nature règlementaire.

Afin que la présente mesure puisse répondre au principe de proportionnalité exigée par la jurisprudentielle constitutionnelle, le présent amendement prévoit l’encadrement stricte de la durée de mise en œuvre des dispositifs de détection pour prévenir les menaces à l’encontre des systèmes d’information les plus sensibles dans la loi.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 96

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. Mickaël VALLET, TEMAL et BOURGI, Mme CARLOTTI, M. KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 35


Alinéa 11

Supprimer les mots :

les mots : « et assermentés » sont supprimés et,

Objet

Le présent amendement vise à maintenir l’exigence d’assermentation des agents de l’ANSSI, ce qui est d’autant plus important que les pouvoirs de cette institution sont renforcés.

En effet, l’extension des pouvoirs de l’ANSSI qui lui permettrait désormais d’accéder à des types de données et non aux seuls réseaux change la nature de cette Agence. On peut convenir que l’évolution des cyberattaques, de leur complexité et de leur dangerosité nécessite une extension des capacités de traçage pour interception ou contre-attaque en temps utiles.

Mais, la contrepartie, outre un encadrement strict des conditions et du contrôle de cet accès à certains types de données, doit être le maintien du niveau d’assermentation des agents de l’ANSSI qui seront habilités à accéder à ces données.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 75

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. Mickaël VALLET, BOURGI, TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA et MM. ROGER, TODESCHINI, VALLINI et VAUGRENARD


ARTICLE 35


Alinéa 11

Après le mot :

supprimés

insérer les mots :

, après les mots : « Conseil d’État » sont insérés les mots : « et dont la liste est transmise à l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse »

Objet

Contrairement au choix fait par l’Assemblée nationale, notre commission des affaires étrangères et de la défense a rétabli, à l’initiative de la commission des lois saisie pour avis, la suppression de la condition d’assermentation des agents de l’ANSSI prévue à l’article L. 2321-3 du code de la défense.

La suppression de la procédure d’assermentation des agents de l’ANSSI n’est pas opportune car en plus de l’habilitation, l’assermentation est une manifestation du caractère sensible des fonctions exercées par ces agents et offre la garantie supplémentaire que ces derniers accompliront leurs missions avec la plus extrême rigueur.

Afin de maintenir le niveau d’exigence actuel dans un contexte de renforcement des pouvoirs de l’ANSSI, il convient à minima de renforcer les modalités de contrôle de l’ARCEP. A cette fin, le présent amendement prévoit que la liste des agents spécialement habilités devra être transmise à l’ARCEP afin de lui permettre de s’assurer que seuls ces agents disposent effectivement d’un accès aux données qui leur sont communiquées.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 265

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 36


Avant l’article 36

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour la mise en œuvre des dispositions du dernier alinéa de l’article 3 de la présente loi, il peut être dérogé aux conditions prévues par le premier alinéa de l’article L. 3211-1 du code général de la propriété des personnes publiques et par les dispositions prises pour son application, sur la durée de la programmation, en vue de la cession des immeubles du domaine privé de l’État qui ne sont plus utilisés par le ministère de la défense.

II. – Le III de l’article 73 de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 tendant à favoriser l’investissement locatif, l’accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l’offre foncière est abrogé.

III. – Les I et II du présent article entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2024.

Objet

Le présent amendement est destiné à permettre la mise en œuvre concrète des dispositions du dernier alinéa de l’article 3 de la présente loi, qui prévoit que les ressources budgétaires prévue au titre de la programmation financière seront complétées par des ressources extrabudgétaires comprenant notamment le retour de l’intégralité du produit des cessions immobilières du ministère de la défense.

Afin de disposer de moyens souples de gestion de son patrimoine, le dispositif prévu par le III de l’article 73 de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986, dérogatoire à l’article L. 3211-1 du code général de la propriété des personnes publiques, permet au ministère de la défense de remettre des immeubles inutiles aux besoins de la défense à l’administration chargée des domaines en vue d’une cession, sans que ces immeubles soient reconnus comme définitivement inutiles pour les autres services de l’État.

Ce dispositif se justifie notamment par le souci d’assurer au mieux la reconversion de certains sites dont l’inutilité des immeubles pour la défense est constatée dans le cadre des schémas directeurs immobiliers de base de défense prévus par l’article R. 5131-3 du code de la défense.

Cette dérogation, dont l’échéance est actuellement fixée au 31 décembre 2025, contribue à la réalisation des produits de cession prévus par la trajectoire des ressources extrabudgétaires issue des précédentes lois de programmation militaire. Afin de se conformer à ces orientations, il est ainsi nécessaire de reconduire ce dispositif pour la durée de la future loi de programmation militaire.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 302

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 36


Après l’alinéa 11

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

II.... – Le 2° du I de l’article L. 950-1 du code de commerce est ainsi modifié :

1° Au septième alinéa, les références : « , L. 225-37-4 et L. 225-102-1 » sont remplacées par la référence : « et L. 225-37-4 » ;

2° Au treizième alinéa, la référence : « L. 225-102-1, » est supprimée ;

3° Est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« L’article L. 225-102-1 est applicable dans sa rédaction résultant de la loi n°     du     relative à la loi de programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense. »

Objet

Cet amendement rédactionnel tend à étendre l’application des modifications apportées par l'article 14 aux dispositions de l’article L. 225-102-1 du code de commerce dans les îles Wallis et Futuna.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 303

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 36


Alinéa 56

Remplacer les mots :

et le 3° 

par les mots :

, le 3° et le septième alinéa

Objet

L’amendement a pour objet de rectifier un oubli, qui rendrait applicable par erreur en Polynésie Française et Nouvelle Calédonie un alinéa déjà existant de l’article L. 1221-10 du code de la santé publique prévoyant que : « La délivrance de produits sanguins labiles ne peut être faite que sur ordonnance médicale », dans un domaine qui relève des compétences de ces deux collectivités.

L’article 26 du présent projet de loi complète les dispositions de l’article L. 1221-10 du code de la santé publique afin de permettre la conservation de produits sanguins labiles dans les aéronefs militaires au cours des rapatriements sanitaires, au sein des bâtiments de la marine nationale éloignés des structures de santé, dans les véhicules médicalisés de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris et du bataillon des marins-pompiers de marseille, au cours des transports sanitaires entre les bases aériennes et les hôpitaux des armées, afin d’optimiser les soins et d’augmenter les chances de survie des militaires blessés. Les modifications en cause ne concernent dès lors que les structures militaires, à l’exclusion des structures de santé locales.

Les cinq alinéas nouvellement insérés dans l’article L. 1221-10 du code de la santé publique ont vocation à s’appliquer de plein droit sur l’ensemble du territoire dans la mesure où elles concernent la défense nationale (article 6-2 de la loi n° 99-209 organique du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, article 7 de la loi organique n° 2004-192 du 27 février 2004 portant statut d’autonomie de la Polynésie française).

Cependant, l’article L. 1542-2 du même code exclut expressément l’application de l’article L. 1221-10 en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, compte tenu de la compétence propre de ces collectivités en matière de santé, sous réserve des adaptations expressément prévues. Une disposition est ainsi apparue nécessaire pour éviter toute ambiguïté.

Les alinéas 50 à 53 de l’article 36 du projet de loi rendent l’article L. 1221-10 du code de la santé publique applicable dans ces deux collectivités ultra-marines, les alinéas 55 et 56 venant limiter cette extension aux seules dispositions relatives aux bâtiments de la marine nationale et aux aéronefs militaires. En effet, la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et le bataillon des marins-pompiers de marseille n’interviennent que dans des circonscriptions délimitées de métropole. Sont donc exclues les dispositions du premier alinéa et du 3° (cinquième alinéa) de l’article L. 1221-10 tel que modifié par le projet de loi.

Toutefois, l’article L. 1221-10 du code de la santé publique actuellement en vigueur comporte deux alinéas, entre lesquels viendront s’insérer les nouvelles dispositions. La rédaction actuelle de l’article 36, en n’excluant pas le dernier alinéa (qui deviendra le septième), a pour effet de le rendre applicable.

Il convient de corriger cet oubli en excluant expressément cet alinéa.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 287

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 36


Après l’alinéa 66

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Aux articles L. 344-1, L. 345-1, L. 346-1 et L. 347-1, les mots : « n° 2023-22 du 24 janvier 2023 d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur » sont remplacés par les mots : « n° du relative à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense ».

Objet

Le présent amendement constitue une mesure de coordination avec l’amendement du Gouvernement déposé sur l’article 27, dont l’objet est d’ajuster la définition du périmètre de la catégorie A2, afin de couvrir l’ensemble des matériels de guerre dont il paraît nécessaire d’interdire l’acquisition et la détention.

Il s’agit, en effet, de modifier les articles L. 344-1, L. 345-1, L. 346-1 et L. 347-1 du code de la sécurité intérieure afin d’étendre l’application des nouvelles dispositions de l’article L. 311-2 de ce code, dans sa rédaction issue de la présente loi, respectivement en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie, à Wallis-et-Futuna et dans les Terres australes et antarctiques françaises.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 304

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


ARTICLE 36


I. – Après l’alinéa 67

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 5761-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’article L. 5141-2-1 est applicable en Nouvelle-Calédonie dans sa rédaction résultant de la loi n°  du  relative à la loi de programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense. »

II. – Alinéas 69, 73, 77 et 81

Remplacer les mots :

L’article L. 5241-1 est applicable

par les mots :

Les articles L. 5241-1 et L. 5242-17 sont applicables

et le mot :

sa

par le mot :

leur

III. – Après l’alinéa 71

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 5771-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’article L. 5141-2-1 est applicable en Polynésie française dans sa rédaction résultant de la loi n°  du  relative à la loi de programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense. » ;

IV. – Après l’alinéa 75

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 5781-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’article L. 5141-2-1 est applicable à Wallis-et-Futuna dans sa rédaction résultant de la loi n°  du  relative à la loi de programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense. » ;

V. – Après l’alinéa 79

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 5791-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’article L. 5141-2-1 est applicable aux terres australes et antarctiques françaises dans sa rédaction résultant de la loi n°  du  relative à la loi de programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense. »

Objet

Les 1° A et 1° bis nouveaux du X de l’article 23 du projet de loi modifient respectivement les dispositions des articles L. 5141-2-1 et L. 5242-17 du code des transports. Cet amendement rédactionnel tend à étendre l’application des modifications correspondantes en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Wallis-et-Futuna et dans les Terres australes et antarctiques françaises, en ajustant en conséquence les articles de ce code consacrés à son application au sein desdites collectivités.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 266

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 36


I. – Après l’alinéa 86

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

« XI bis. – L’article 36 A est applicable en Nouvelle-Calédonie. »

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Le XI bis du présent article entre en vigueur à compter du 1er janvier 2024. »

Objet

Le présent amendement constitue une mesure de coordination avec l’amendement du Gouvernement présenté précédemment, dont l’objet est de permettre au ministère des armées de remettre les immeubles du domaine privé de l’État dont il n’a plus l’utilité à l’administration chargée des domaines, en vue de leur cession, sans que ces immeubles ne soient préalablement reconnus comme définitivement inutiles pour les autres services de l’État.

Il s’agit, en effet, d’étendre l’application de ces dispositions en Nouvelle-Calédonie, à l’instar de ce que prévoient actuellement les dispositions du III de l’article 73 de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 tendant à favoriser l’investissement locatif, l’accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l’offre foncière.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 217 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 36


Après l’article 36

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 4121-2 du code de la défense, il est inséré un article L. 4121-2-… ainsi rédigé :

 « L. 4121-2-…. - Le fait pour un militaire de porter ou d’exhiber en public un uniforme, un insigne ou un emblème rappelant les uniformes, les insignes ou les emblèmes qui ont été portés ou exhibés soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945, soit par une personne reconnue coupable par une juridiction française ou internationale d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité prévus par les articles 211-1 à 212-3 du code pénal ou mentionnés par la loi n° 64-1326 du 26 décembre 1964 tendant à constater l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité entraîne automatiquement la résiliation de son contrat prévue à l’article L4137-2 du présent code.

Objet

Les militaires français se doivent de servir la nation française, d’être fidèles à ses valeurs et de respecter leur devoir de réserve et d’impartialité. Le racisme et l'apologie de crime contre l’humanité ne sont pas  compatibles avec le port de  l’uniforme.

Le présent amendement vise à radier automatiquement de l’armée tout militaire d’active arborant un emblème nazi ou fasciste. 

L’enquête de Mediapart du 16 mars 2021 sur la propagation des “idéaux” nazis au sein de nos armées est de nature à effrayer tous les républicains. Il est essentiel de juguler ce phénomène qui menace jusqu’à l’existence même de la République.

Les sanctions appliquées par le ministère dont nous avons eu connaissance sont insuffisantes au regard de l’extrême gravité des faits. Les écologistes demandent que l’affichage de conviction néonazie par des militaires d’active entraîne leur radiation automatique des armées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 215 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 36


Après l’article 36

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 4° de l’article L. 4132-1 du code de la défense, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Pendant dix ans après avoir a été condamné en vertu des articles R. 645-1, R. 625-7, R. 625-8 ou R. 625-8-1 du code pénal. »

Objet

Les militaires français se doivent de servir la nation française, d’être fidèles à ses valeurs et de respecter leur devoir de réserve et d’impartialité. Le racisme et l'apologie de crime contre l’humanité ne sont pas  compatibles avec le port de  l’uniforme.

Le présent amendement vise à interdire la qualité de militaire, à toute personne condamnée pour provocation, injure ou discrimination raciste et pour apologie de crime contre l’humanité ou pour le port d’emblème nazi ou fasciste dans les 10 années suivant sa condamnation. 

L’enquête de Mediapart du 16 mars 2021 sur la propagation des “idéaux” nazis au sein de nos armées est de nature à effrayer tous les républicains. Il est essentiel de juguler ce phénomène qui menace jusqu’à l’existence même de la République.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 212 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 36


Après l'article 36

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Un an après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur les possibilités d’articulation des exigences liées au logement social dans la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) et des exigences de la loi Climat en matière d’artificialisation des sols pour les communes avec une forte présence de garnison militaire. Ce rapport inclue notamment l’opportunité de comptabiliser les logements militaires hébergeant un public éligible au logement social dans le calcul du nombre de logements sociaux.

Objet

La loi Solidarité et renouvellement urbain impose un taux de 20 ou 25% de logements sociaux selon la taille des communes, et la loi Climat impose un arrêt de l’artificialisation des sols d’ici 2030. Pour les communes qui comptent une forte présence de garnison militaire, les exigences de ces deux lois entravent leur capacité à respecter les exigences de la loi SRU, faute de pouvoir construire suffisamment de nouveaux logements. 

Le groupe écologiste propose donc qu’un rapport soit remis au Parlement dans le but de trouver des possibilités d’articulation de ces exigences qui pourraient permettre à ces communes de respecter cette double exigence de la part de logements sociaux et de la fin de l'artificialisation, notamment via la réflexion au sujet de l’opportunité de comptabiliser les logements militaires hébergeant un public éligible au logement social le calcul du nombre de logements sociaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 213 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 36


Après l’article 36

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Un an après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur les possibilités de compensations financières de l’État pour les communes disposant d’une présence importante de garnison militaire sur leur territoire ne pouvant pas appliquer une augmentation de la taxe foncière aux bâtiments militaires.

Objet

Les communes disposant d’une présence importante de garnison militaire sur leur territoire ne peuvent pas appliquer une augmentation des taux de taxe foncière sur le bâti militaire, ce qui limite leurs leviers fiscaux. En conséquence, ces communes se retrouvent privées d’une partie importante de leurs recettes, alors que souvent les familles de militaires bénéficient des services publics locaux présents sur le territoire notamment des écoles. Comme à son habitude, l’Etat ne compense rien ou pas grand-chose. Cette configuration pénalise la possibilité de mettre en place de futurs projets. 

Le groupe écologiste propose donc qu’un rapport soit remis au Parlement pour étudier les possibilités de compensations financières de l’Etat pour ces communes. Un tel accroissement de ressources permettrait en outre d’améliorer les services communaux dont bénéficient les militaires et leurs familles et d’améliorer leurs conditions de vie quotidienne.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 126

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


ARTICLE 2


Remplacer les mots :

en fixant l’objectif de porter l’effort national de défense à hauteur de 2 % du produit intérieur brut à compter de 2025

par les mots :

en maintenant l’objectif de porter l’effort national de défense à hauteur des besoins de nos armées et des besoins vitaux de la Nation

Objet

L’objectif des 2% du PIB consacrés à la défense est un indicateur artificiel. La France ne doit pas bâtir ses ambitions à partir d’un budget, mais à partir des besoins de ses armées, de l’objectif de la stricte défense de l’intégrité du territoire national et des besoins vitaux de la Nation.

 

De plus, la Cour des comptes dans son référé S2017-2172 considérait que les modalités actuelles de déclaration des dépenses de défense étaient trop restrictives. En effet, ces « 2% » n’incluent, entre autres, ni les surcoûts directs et indirects des interventions extérieures et intérieures, ni les financements en recherche et développement au profit du secteur militaire. Ainsi en 2016, selon le mode de calcul de plusieurs pays de l’OTAN, la France répondait déjà à l’objectif des 2% du PIB consacrés aux dépenses de défense






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 127

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mmes GRÉAUME, APOURCEAU-POLY et ASSASSI, MM. BACCHI et BOCQUET, Mmes BRULIN, COHEN et CUKIERMAN, MM. GAY, LAHELLEC, OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mme VARAILLAS


ARTICLE 2


Après les mots :

national de défense

insérer les mots :

, incluant les charges de pensions, les surcoûts des opérations extérieures et missions intérieures allant au delà de la dotation budgétaire, les opérations de maintien de la paix, les missions militaires de la gendarmerie, les pensions militaires d’invalidité et le financement de recherche et développement au bénéfice du secteur militaire,

Objet

Il s’agit d’un amendement de repli visant à faire correspondre les modalités de déclaration des dépenses de défense de la France avec le périmètre défini par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. L’inclusion de ces dépenses permettrait de constater que les dépenses de défense de la France atteignent d’ores et déjà 2,00%.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 236

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 2


Remplacer les mots :

à compter de 2025

par les mots :

entre 2025 et 2027

Objet

L’amendement présenté vise à assouplir le calendrier dans lequel l’effort national de défense atteindra 2 % du produit intérieur brut, en se référant, non plus à la seule année 2025, mais à la période 2025-2027.

Un effort de défense à hauteur de 2 % du PIB est un objectif que la France se fixe comme le demande l’OTAN. Cet objectif est primordial ne serait-ce que par solidarité avec nos alliés.

Pour autant, sa portée réelle reste en partie relative, car il rapporte une programmation budgétaire à une prévision de PIB dont les variations peuvent être dépourvues de tout lien avec l’effort de défense consenti. C’est ainsi qu’en 2020, sous l’effet de la baisse du PIB en raison de la crise sanitaire, l’indicateur a dépassé 2 %, sans que cela n’ait aucun effet sur l’effort de défense réel de notre pays.

Ainsi, également, dans le PSTAB 2023, une révision de la prévision de PIB en 2025 sous l’effet d’une variation du déflateur de PIB, a-t-elle conduit, sans changement de l’effort réel de défense, à faire passer la prévision de pourcentage de cet effort par rapport à la prévision de PIB sous les 2 %.

Il n’est pas concevable que la programmation militaire subisse des variations du fait de cette volatilité des prévisions de PIB sans rapport avec l’effort réel de défense.

Il est par ailleurs à noter que la trajectoire amendée en commission AED du Sénat ne permet pas d’atteindre l’objectif de 2 % en 2025.

Pour l’ensemble de ces raisons, il importe d’apporter de la souplesse à la date à laquelle l’objectif de 2 % est fixé, en l’occurrence « entre 2025 et 2027 » et non plus strictement « à compter de 2025 ».






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 313

29 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G Favorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)



Alinéa 106, deuxième phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

A cet égard, il conviendra que les banques ne mènent pas de vérifications déjà effectuées par la commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG).

Objet

Se justifie par son texte même.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 33

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 1

Remplacer cet alinéa par quatre alinéas ainsi rédigés :

La présente loi de programmation militaire (LPM) traduit les moyens alloués par la Nation pour assurer sa défense. Ses orientations se fondent sur une analyse renouvelée de l’état du monde, de la place qu’y tient la France et de l’action qu’elle doit y conduire.

Confrontée à des crises multiples et croissantes, l’humanité subit les dérives d’une mondialisation hyperconcurrentielle qui en aggrave les effets interdépendants. Le monde est aussi de plus en plus inégalitaire. Les rapports de puissance y sont de plus en plus contestés. Ces inégalités génèrent des insécurités alimentaires, sanitaires, migratoires, sociales, énergétiques, climatiques et environnementales. Cette situation heurte le besoin de répondre aux enjeux sociaux et climatiques de manière solidaire. Ces insécurités globales sont au fondement de la majorité des conflits récents. Engagée pour la paix, le libre développement de tous les peuples, la France fait du traitement de ces insécurités globales le socle de sa réponse à la nouvelle donne stratégique, ce qui suppose la construction d’interdépendances consenties, reposant sur l’accès de toutes les nations à la souveraineté. 

Le contexte actuel est marqué par des logiques de puissances, de réarmement massif et de contestation explicite des principes du droit international. Consciente du rôle qu’elle peut jouer dans les relations internationales, deuxième territoire maritime et troisième réseau diplomatique au monde, puissance européenne, membre du Conseil de sécurité des Nations unies, la France fait entendre une voix indépendante pour défendre la paix. Elle garantit sa souveraineté stratégique, la liberté de choix de ses coopérations et de ses alliances militaires. La LPM s’inscrit dans une visée stratégique plus globale, visant prioritairement la prévention des conflits, la lutte contre le surarmement et pour la multiplication d’accords multilatéraux et régionaux de désarmement.

Au service de ces objectifs, la présente loi porte l’ambition d’un modèle nouveau pour nos armées, basé sur le principe de stricte suffisance pour la défense du territoire national et l’assurance de nos engagements. Cette ambition repose sur la nécessaire maîtrise retrouvée de tous les secteurs stratégiques concourant à la défense nationale.

Objet

Par cet amendement le groupe CRCE présente l‘analyse et les orientations stratégiques renouvelées dans lesquelles cette loi de programmation militaire doit s’insérer.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 7

20 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. de LEGGE

au nom de la commission des finances


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 1, troisième phrase

Remplacer les mots :

Président de la République

par les mots :

Parlement, à l’initiative du Président de la République et sur proposition du Gouvernement,

Objet

Le présent vise à rectifier le propos introductif du rapport annexé de façon à restituer le rôle du Parlement dans la décision d’adopter une nouvelle loi de programmation militaire.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 53

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Mickaël VALLET et Mme Gisèle JOURDA


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 2

1° Avant-dernière phrase

Supprimer les mots :

, en particulier

2° Après l’avant-dernière phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Cette dernière alliance, non exclusive, ne saurait empêcher la France, fidèle à sa tradition de Nation présente sur plusieurs continents et soucieuse de la coopération internationale entre les peuples de nourrir et développer des partenariats tous azimuts dès lors que ceux-ci servent ses intérêts autant que ceux des peuples concernés.

Objet

Le présent amendement a pour objet de rappeler, après plusieurs déceptions dans les relations transatlantiques et européennes ces dernières années (écoutes téléphoniques des dirigeants français et allemands par l'agence nationale de sécurité des États-Unis, interventionnisme agressif du gouvernement états-unien dans la vente d'Alstom, concurrence commerciale déloyale dans la vente des sous-marins à l'Australie, manque de volonté du gouvernement allemand de s'approvisionner en armement européen etc.) que la loyauté transatlantique et européenne indéfectible de la France dans le cadre des alliances militaires ne saurait l'empêcher de développer des coopérations dans d'autres espaces sans préjudice des alliances précitées, fidèle à sa tradition de dialogue avec les nations voisines du territoire français sur les différents continents et avec les pays dits du « sud ».






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 267

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 3

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent amendement est destiné à supprimer, dans le rapport annexé, la première phrase de l’alinéa 3, selon laquelle : « La révision anticipée de la LPM sans réexamen stratégique approfondi ni débat avec la nation n’a pas permis de questionner à fond de notre modèle d’armée. ». 

En effet, cette assertion est politiquement orientée et ne présente pas de caractère objectif. 

En tout état de cause, cette mention n’a pas vocation à être insérée dans une loi. 

Enfin, le rapport annexé et l’article 7 ont d’ores et déjà fait l’objet de modifications afin de tenir compte de la volonté d’actualiser la LPM.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 5 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. GUIOL, GUÉRINI, ARTANO, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, M. CORBISEZ, Mme Nathalie DELATTRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mmes GUILLOTIN et PANTEL et MM. REQUIER et ROUX


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 3, dernière phrase 

Remplacer l’année :

2027

par l’année :

2026

Objet

La commission des affaires étrangères a modifié l'article 7 du projet de loi de programmation militaire afin, notamment, de prévoir son actualisation avant la fin 2026. Cet amendement procède à une coordination au sein du rapport annexé à l'article 2. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 24 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, HENNO, LE NAY, LEVI, LONGEOT et CANÉVET, Mme HERZOG, MM. PATIENT et MOHAMED SOILIHI, Mme DINDAR, M. LUREL, Mme PHINERA-HORTH, MM. KERN, ALLIZARD et DÉTRAIGNE, Mmes MALET, BILLON et LOPEZ, M. CHAUVET et Mme GARRIAUD-MAYLAM


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 3

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Pour évaluer les menaces prévisibles à l’horizon 2035-2040 en particulier dans le domaine maritime et en lien avec notre réalité géostratégique mondiale et maritime, seront commencés à mi-parcours de cette loi de programmation les travaux pour un futur Livre blanc portant spécifiquement sur cette problématique.

Objet

La réalité géostratégique de notre pays doit nous amener à réévaluer les priorités définies dans les documents préparatoires de la Loi de programmation militaire 2024-2030. En particulier, tout porte à croire que les prochains conflits seront maritimes, et a fortiori plus proches de nos territoires ultramarins que de l’hexagone. L’augmentation des tensions dans la zone Indopacifique et les nouvelles vulnérabilités liées au commerce international, aux autoroutes de l’information ou aux énergies de demain sont des éléments qui pointent vers l’accroissement des risques sur, et par la mer. Cet amendement vise donc à prendre acte de cette évolution en consacrant la nécessité d’un Livre blanc spécifique aux questions maritimes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 128

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 5

Rédiger ainsi cet alinéa :

Enfin, déplorant la course aux armements et la militarisation des espaces communs tels que le numérique, le spatial et les fonds marins, comme un facteur aggravant l’instabilité des relations internationales, la France n’a aucun intérêt à alimenter une escalade de cette militarisation qui deviendra vite insupportable. Elle s’engage à relancer une stratégie diplomatique forte en faveur d’initiatives multilatérales de désarmement. La France fera prévaloir, une logique des biens communs inaliénables et démilitarisés.

II. – Après l’alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour l’heure, l’efficacité opérationnelle de nos armées nécessite des transformations pour anticiper les sauts technologiques et les usages associés, notamment dans le domaine de l’espace, de la cybersécurité, des drones, de l’informatique quantique ou de l’intelligence artificielle. La réponse aux besoins de nos armées dans ces domaines sera assurée en complément d’une politique et d’investissements industriels de souveraineté, conduite par des filières industrielles duales tournées vers la réponse aux énormes besoins civils et de coopération, comme aux besoins militaires de souveraineté sans être stérilisées au seul profit de l’export militaire. Les investissements en la matière doivent être placées sous contrôle public et appuyés par un fonds de financement stratégique de souveraineté, sous contrôle démocratique.

Objet

Cet amendement vise à définir les objectifs en matière d’investissement publique dans les nouveaux domaines de conflictualité, avec pour corollaire une stratégie diplomatique de désarmement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 25 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, HENNO, LE NAY, LONGEOT et CANÉVET, Mme HERZOG, MM. PATIENT et MOHAMED SOILIHI, Mme DINDAR, M. LUREL, Mme PHINERA-HORTH, MM. KERN et DÉTRAIGNE, Mmes MALET, DURANTON, BILLON et LOPEZ, M. CHAUVET et Mme GARRIAUD-MAYLAM


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 9, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

À ce titre, la création de nouveaux régiments d’infanterie de marine basés en Guadeloupe, à Mayotte et en Polynésie doit être anticipée.

II. – Alinéa 87, troisième phrase

Après le mot :

infrastructure

insérer les mots :

notamment par la création de nouveaux régiments d’infanterie de marine

Objet

Au début des années 2000, les forces de souveraineté représentaient près de 15 000 personnels. Ce n'était plus que 10 000 à la fin de la décennie, et 8 473 équivalent temps plein en 2021. C'est moins de 3% des effectifs globaux de nos armées. Il est impératif d'amorcer l'inversion de cette tendance. L'Armée de Terre contribue déjà aux forces de souveraineté avec des régiments dits tournants qui articulent autour d'un noyau de personnel en mission de longue durée des personnels en mission de courte durée. Cet amendement vise à préserver ce système tout en préparant une montée en puissance de nos forces de souveraineté par la préparation et l'anticipation de la création de trois nouveaux régiments d'infanterie de marine implantés de manière permanente en Guadeloupe, à Mayotte et en Polynésie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 129

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 9, après la troisième phrase

Insérer deux phrases ainsi rédigées :

La France agira tout particulièrement pour l’application de l’article 6 du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Elle rejoindra comme membre observateur le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires.

Objet

La France a fait le choix de ne pas ratifier ce traité entré en vigueur il y a deux ans, en janvier 2021., Néanmoins notre pays doit prendre en compte la mobilisation internationale forte de 92 États ayant ratifié le texte.

La France, membre permanent du Conseil de Sécurité, État doté et partie prenante du TNP, a des devoirs particuliers. Nous devons faire avancer la cause de la paix et de la coopération, or le TNP se trouve dans une situation de blocage.

Dès lors, la position française à l’égard du TIAN doit évoluer. Cela doit se traduire par l’accès au statut de membre observateur.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 196

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 9, après la troisième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

En raison de la complémentarité du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et du traité d’interdiction des armes nucléaires, la France participe comme État observateur aux réunions des États parties du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires.

Objet

Cet amendement travaillé avec ICAN France, le relais national de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, vise à faire participer la France comme Etat observateur aux réunions des Etats parties du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Le traité sur l’Interdiction des armes nucléaires, entré en vigueur le 22 janvier 2021, compte en juin 2023 68 États parties. Lors de sa première réunion à l’ONU, Vienne (21/23 juin 2022), une très grande partie des États européens étaient présents sous le titre d’État Observateur. D’ores et déjà certains de ces États (notamment l’Allemagne) ont annoncé leur prochaine participation à la Réunion  des États parties, qui se déroulera au siège des Nations unies à New York du 27 novembre au 1er décembre 2023.

Le TIAN vient compléter le régime juridique mis en place par le TNP afin de le renforcer et de mettre en œuvre son article 6 « Chacune des Parties au Traité s’engage à poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire, et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace ». 

Le Comité international de la Croix-Rouge a ainsi souligné à de multiples reprises que « Le traité sur l'interdiction des armes nucléaires ne vise pas à supplanter ou à remplacer le TNP, mais plutôt à le compléter et à le renforcer. Il fait progresser son objet et son but, notamment en établissant des obligations supplémentaires conformes à l'objectif ultime du désarmement nucléaire, telles que l'interdiction de l'emploi et de la menace d'emploi, l'interdiction de la possession et l'interdiction du stationnement d'armes nucléaires sur le territoire d'un État partie. »






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 130

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mmes GRÉAUME, APOURCEAU-POLY et ASSASSI, MM. BACCHI et BOCQUET, Mmes BRULIN, COHEN et CUKIERMAN, MM. GAY, LAHELLEC, OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mme VARAILLAS


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour répondre à nos engagements internationaux, œuvrer pour la paix et faire face aux évolutions techniques probables et à leurs conséquences possibles sur la dissuasion nucléaire, le Gouvernement procède à la création d’un commissariat à la dissuasion de demain, chargé notamment d’explorer et concevoir les modalités d’une action dissuasive crédible, alternative à la dissuasion nucléaire.

Objet

Par cet amendement, le groupe CRCE propose d’inscrire dans le rapport annexé de cette loi de programmation militaire 2024-2030 la création d’un commissariat à la dissuasion de demain alternative à l’arme nucléaire.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 268

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 10

Rédiger ainsi cet alinéa :

En cas de recours à une offre commerciale, les données sensibles intéressant la défense, relevant de secrets protégés par la loi ou nécessaires à l’accomplissement des missions essentielles du ministère des armées, seront hébergées sur des serveurs respectant la qualification « SecNumCloud » ou une qualification européenne garantissant un niveau de sécurité au moins équivalent.

Objet

Le présent amendement est destiné à remplacer, dans le rapport annexé, l’alinéa 10, lequel prévoit l’organisation par la France d’une relocalisation progressive de l’ensemble des données sur le territoire national, dans des serveurs relevant de la souveraineté et du droit français. Cet alinéa vise ainsi, en l’état, toutes les données utilisées par les administrations, les entreprises et les particuliers et excède, dès lors, le périmètre de la LPM.

Par ailleurs, les données classifiées ou sensibles du ministère des armées sont déjà hébergées sur des serveurs militaires sécurisés (parfois à l’étranger dans le cas de bases ou d’opérations à l’étranger). Pour les données non sensibles et après une analyse au cas par cas, celles-ci peuvent être hébergées en s’appuyant sur des offres commerciales répondant aux critères de sécurité « SecNumCloud » (hébergement en France, prise en compte de la sécurité physique et numérique, etc.) et agréés par l’ANSSI.

Ce sujet demeure majeur et fait l’objet de travaux au niveau européen où la France joue un rôle déterminant.

La conservation de cet alinéa, tel que rédigé, fragiliserait ainsi la position de la France, laquelle porte une meilleure prise en compte de la sécurité numérique au sein de l’UE, afin d’éviter des écarts trop importants entre États membres.

Enfin, cet alinéa présente également des risques pour les collaborations industrielles, notamment pour le secteur de la défense. En effet, de plus en plus de systèmes d’armes et de systèmes civils sont développés en coopération au niveau européen. Les données sensibles sont ainsi protégées, mais partagées entre les États et les industriels concernés.






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 269

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 11, dernière phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer, dans le rapport annexé, la mention précisant qu’il sera mis fin, le plus tôt possible, à l’opération Sentinelle.

En effet, d’une part, la fin de cette opération ne relève pas du domaine de la loi au sens de l’article 34 de la Constitution.

D’autre part, l’évolution de l’opération Sentinelle doit se faire en fonction du contexte sécuritaire. Il n’est donc pas souhaitable de renvoyer à une notion d’urgence et de précipiter cette décision, d’autant plus au regard des évènements prévus en France en 2023 et 2024 (Coupe du monde de Rugby et Jeux olympiques), pour lesquels la mobilisation de l’opération Sentinelle est prévue.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 78

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Retiré

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 11, dernière phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Par ailleurs, la mission Sentinelle fait l’objet d’une communication annuelle auprès du Parlement afin d’évaluer la nécessité ou non de faire évoluer ce dispositif.

Objet

Cet amendement vise à demander une clarification du maintien de l’opération Sentinelle engagée depuis 2015 à la suite des attentats terroristes et notamment après les JO 2024, dans le cadre de la Mission Défense. Initialement pensé comme un dispositif « temporaire », celui-ci est désormais en place de manière pérenne : c’est à la fois la pertinence de son usage et ses effets sur la préparation opérationnelle et sa budgétisation dans le cadre de la Mission Défense que cet amendement vise à questionner et qui doit être aujourd’hui débattu.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 18 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. PERRIN, de LEGGE, KLINGER, RAPIN et DARNAUD, Mmes DUMAS et Marie MERCIER, M. GREMILLET, Mme DI FOLCO, MM. RIETMANN, CHEVROLLIER, BOUCHET et BRISSON, Mme MALET, MM. GROSPERRIN, BURGOA et BASCHER, Mme THOMAS, MM. ANGLARS et de NICOLAY, Mme GARRIAUD-MAYLAM, M. PELLEVAT, Mmes DEMAS et LHERBIER, MM. LEFÈVRE et Daniel LAURENT, Mmes DUMONT et PLUCHET, M. MEURANT, Mme RAIMOND-PAVERO, M. BELIN, Mmes LASSARADE, Frédérique GERBAUD et VENTALON, M. MEIGNEN, Mme IMBERT, MM. SIDO, Bernard FOURNIER et GENET, Mmes DEL FABRO et BELRHITI et M. Cédric VIAL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 11

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

L’opération Sentinelle est profondément modifiée pour permettre la remontée des niveaux d’entrainement des militaires. Le dispositif opérationnel permanent de Sentinelle, soit 7 000 hommes, est versé dans la réserve stratégique de Sentinelle, qui passe ainsi à 10 000 hommes.

Objet

De 2015 à 2021, 225 000 militaires ont été requis pour mettre en œuvre, sous commandement militaire, des mesures décidées par l’autorité civile dans le cadre de l’opération Sentinelle. 

Face à une menace terroriste toujours forte mais qui a changé de nature, et au regard de l’impératif absolu de disponibilité et de réactivité des armées en cas d’engagement majeur, l'amendement propose que le dispositif de l’opération Sentinelle soit progressivement transféré aux forces de sécurité intérieure.

En outre, le dispositif de réserve stratégique peut être maintenu de façon transitoire, le temps que les forces de sécurité intérieures soient pleinement en mesure d’assurer leur mission.

Le versement dans la réserve stratégique n’interviendrait qu’après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 270

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 12

Rédiger ainsi cet alinéa :

La France s’est dotée d’une stratégie de défense en Indopacifique, allant des côtes occidentales de l’Afrique aux territoires français du Pacifique. Cette stratégie s’appuie sur de grands partenariats stratégiques, notamment avec l’Australie, le Japon et l’Inde. Différentes zones d’actions spécifiques au sein de l’Indopacifique peuvent être identifiées. Sans nier l’importance géostratégique de la jonction des deux océans, ou décourager les initiatives transversales, ce zonage permettra de synchroniser les actions menées en différents points de l’Indopacifique, en donnant plus de lisibilité à l’action du ministère des Armées. La stratégie de défense en Indopacifique française est bien articulée avec la stratégie interministérielle et la stratégie indopacifique de l’Union européenne, dont la France, seul État à la fois européen et indopacifique, est une inspiratrice et une cheville ouvrière. Elle doit tenir compte du positionnement de nos compétiteurs stratégiques et définir une position forte en regard, permettant la coopération internationale sur les grands sujets environnementaux et protégeant les intérêts français.

Objet

Le présent amendement est destiné à remplacer, dans le rapport annexé, l’alinéa 12, lequel régit, en l’état, la stratégie interministérielle et la stratégie de l’Union européenne, prévoit la répartition zonale de l’Indopacifique et comporte des informations sensibles. Cet amendement tend à proposer une rédaction moins détaillée et plus adaptée au contexte stratégique, dont la sensibilité est avérée. Par ailleurs, la répartition zonale de l’Indopacifique n’a pas vocation à être entérinée dans le rapport annexé du présent projet de loi.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 120 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CADIC, BONNEAU, CIGOLOTTI, DÉTRAIGNE, CAZABONNE, FOLLIOT, LE NAY, POADJA

et les membres du groupe Union Centriste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 12, après l’avant-dernière phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Conformément au droit de la mer, la France, en tant que puissance présente dans l’Indo-pacifique, défend le droit à la circulation maritime dans cette région, notamment en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taïwan, afin de préserver la paix et la stabilité de la région.

Objet

La France, seul pays européen et présent dans l’indo-pacifique doit contribuer à la préservation de la paix et de la stabilité de la région.

Tel est le sens de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 271

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéas 13 et 14

Rédiger ainsi ces alinéas :

Les DROM-COM sont des espaces stratégiques. Les armées accorderont une attention particulière aux problématiques singulières de chacun de ces territoires. L’entretien des infrastructures du ministère des Armées situées dans les DROM-COM doit faire l’objet d’une attention particulière.

Les territoires ultramarins gagneront à être étroitement associés à la stratégie de défense en Indopacifique grâce à un dialogue constant avec le ministère des Armées et les autres ministères engagés.

Objet

Le présent amendement tend à confirmer l’attention particulière portée par le ministère des armées aux territoires ultramarins et à leurs spécificités.

La nouvelle rédaction proposée conserve l’esprit de la rédaction antérieure sans pour autant figer la chaîne de décision en matière d’association entre le ministère et ces territoires s’agissant de la stratégie de défense en Indopacifique.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 311

28 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 14, première phrase

Remplacer les mots :

sa cogestion avec les

par les mots :

l'information des

Objet






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 104

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 15, première phrase

Supprimer les mots :

service national universel,

II. – Alinéa 46

1° Cinquième phrase

Supprimer cette phrase.

2° Sixième phrase

Remplacer les mots :

les jeunes du SNU occuperont

par les mots :

les élèves d’établissements scolaires dans le respect de la mixité scolaire et sociale, occuperont

Objet

Cet amendement a pour objet de dénoncer une généralisation du dispositif de SNU sans que celui-ci n’ait fait l’objet de bilan sur l’expérimentation en cours, ni de validation de l’évolution de celui-ci.

Les sénateurs socialistes s’opposent ainsi à tout passage en force de ce dispositif et souhaitent qu’il soit évalué avant toute évolution. Il serait temps que le Parlement soit consulté sur la manière dont le Service national universel contribuerait à renforcer le lien Armées/Nation/Jeunesse et à faire de ces jeunes des citoyens intégrés et éclairés.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 216 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 15, première phrase

Remplacer le mot :

universel

par le mot

volontaire

II. – Alinéa 46, cinquième phrase

Supprimer les mots :

universel (SNU)

par les mots :

sur la base du volontariat

III. – Alinéa 164, tableau, cent-septième ligne

Rédiger ainsi cette ligne :

SNV

Service national volontaire

Objet

La mise en place d'un « service national universel » (SNU) a été annoncée en 2018, et une expérimentation du service national universel basée sur le volontariat des jeunes est mise en œuvre depuis 2019. Les objectifs du SNU sont de favoriser la mixité sociale, d'enseigner aux jeunes les enjeux de la défense et d'inciter à l'engagement associatif .

L'objectif de cet amendement est de clarifier que le Service National Universel (SNU) restera entièrement volontaire. Il ne peut être établi sous la contrainte, car le lien entre la Nation et l'Armée doit continuer à être fondé sur un engagement volontaire. Pour lever toute ambiguïté il est proposé de le dénommer Service national volontaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 108

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 15

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement un rapport au 1er octobre 2023 faisant état d’un bilan sur la mise en place du Service national universel préalablement à toute évolution du dispositif.

Objet

Cet amendement a pour objet de dénoncer une généralisation du dispositif de Service national universel sans que celui-ci n’ait fait l’objet de bilan sur l’expérimentation en cours, ni de validation de l’évolution de celui-ci.

Ce dispositif, voulu par le Président de la République, a été mis en place au titre d’une expérimentation. Avant même que celle-ci soit évaluée le gouvernement tente de faire passer en force une généralisation du dispositif qui est nommément annoncée dans le corps de ce projet de loi. Une fois encore, sans que le Parlement ne l’ait validé ni même été consulté, un nouveau dispositif, est annoncé par voie de presse et proposerait une nouvelle formule.

Cette tentative de passage en force du gouvernement poserait plusieurs difficultés :

- La généralisation d’un dispositif à l’ensemble d’une classe d’âge sans évaluation de l’expérimentation. Or celle-ci semble loin d’être concluante. Tout d‘abord, elle n’a pas attiré les jeunes, malgré les dernières campagnes, d’ailleurs assez agressives et infantilisantes qui ont été menées. Alors qu’elle devait concerner 100 000 jeunes, elle n’est parvenue à en mobiliser que 32 000 en 2022. L’objectif de mixité sociale, ensuite, n’a pas été respecté : la majorité des jeunes volontaires étaient eux-mêmes enfants de militaires. Enfin les contenus de ces temps de Service national universel ont été très divers et certains peuvent prêter à discussion.

- Ce dispositif, qui depuis l’origine comporte des défauts de conception, risque de rendre sa généralisation impraticable que ce soit en termes de conception et d’objectifs (le curseur n’a cessé de bouger entre Education nationale et défense), de logistique (hébergement) d’encadrement (en particulier de mineurs), de mixité sociale et de coûts.

- Sans résolution des défauts originels, la nouvelle formule annoncée par la voie de presse ne peut que prêter le flanc aux critiques car elle organise déjà le passage de la généralisation à l’obligation sous le couvert d’un pseudo volontariat. L’instrumentalisation de Parcoursup et du Pacte enseignant est fortement contestable.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 132

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 46, cinquième et sixième phrases

Supprimer ces phrases.

Objet

Nous désapprouvons ce dispositif aux contours encore trop flous. Sa mention dans la loi de programmation militaire ne nous apparaît pas souhaitable.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 77

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 15, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Les sessions de « journées défense et citoyenneté » (JDC) organisées à l’étranger sous la responsabilité du chef de poste diplomatique ou consulaire territorialement compétent ou bien de l’attaché de défense, sont maintenues afin de maintenir la relation entre les jeunes Français établis à l’étranger et les armées.

Objet

Cet amendement vise à rétablir une disposition inscrite dans le rapport annexé de la précédente loi de programmation militaire, afin de garantir le maintien de la « journée défense et citoyenneté » pour les jeunes Français établis à l’étranger qui ne bénéficieront pas aussi aisément que les jeunes Français de l’hexagone du service national universel. 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 99

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 15, après la quatrième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Il convient également de développer sur tout le territoire français les classes de défense pour les élèves de troisième.

Objet

Une classe de défense est un projet pédagogique, interdisciplinaire et pluriannuel, mené à l'initiative d'une équipe enseignante et en partenariat avec une unité militaire marraine dans le cadre de l'enseignement de défense.

 Au cœur du parcours de citoyenneté et en lien avec le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, les classes de défense offrent des temps de rencontres et d'activités avec des militaires pour donner aux élèves des repères pour comprendre la défense et la sécurité nationale, à travers ses acteurs et ses enjeux, son histoire, sa mémoire et son patrimoine.

 Le but n’est pas de militariser l’école et la jeunesse mais de créer du lien entre des collégiens et une unité militaire. Ce dispositif est salué par les militaires comme par les collégiens qui développent ainsi leur esprit de défense.

La Zone de Défense et de Sécurité Sud de la France est particulièrement dynamique avec près d’un tiers des classes de défense recensées dans toute la France.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 198 rect. bis

28 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 15, après la quatrième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

L’armée et les collectivités territoriales généralisent autant que possible, sous réserve de l'accord du commandant de l'unité, la possibilité, pour la population civile, d’utiliser certaines infrastructures militaires présentes sur le territoire de la collectivité, tels que les gymnases, ou encore les piscines, sans que cela ne perturbe le programme des entraînements militaires.

Objet

La présence d’infrastructures telles que des gymnases ou des piscines est une chance pour les communes qui en disposent. Il paraît opportun que la population civile présente sur cette commune ou aux alentours puissent profiter pleinement de ces infrastructures, tout en respectant les conditions d’entraînement des militaires.

Si dans de nombreuses communes cette mutualisation ne pose aucun problème, il paraît important pour le groupe écologiste de spécifier cette disposition dans la loi pour élargir cette possibilité à toutes les communes où ce n’est pas encore le cas. 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 79 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 15, après la sixième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Afin de soutenir la promotion de la recherche publique en matière de défense, des contrats pluriannuels peuvent être conclus entre l’État et des établissements d’enseignement supérieur ou des centres de recherches.

Objet

Cet amendement a pour objet de de promouvoir le développement de filières universitaires en matière de défense tout en permettant de renforcer le lien Armée-Nation. Nous faisons face à un contexte stratégique en profonde mutation où la fonction de connaissance et anticipation constitue un élément clé dans la nécessité de prévenir et de comprendre les conflits. Dans ce cadre, le développement de filières d’enseignement et de recherche en matière de défense performantes et dynamiques constituent une nécessité et permettrait à l’État de disposer d’une expertise publique indépendante dans ce domaine.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 56

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. ALLIZARD


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 15, neuvième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

, ainsi qu’aux élèves des lycées professionnels

Objet

Les lycées d’enseignement professionnel constituent un réservoir de compétences, surtout certaines spécialités (mécanique, électrotechnique, électronique, chaudronnerie, aéronautique, armurerie…) qui intéressent les armées comme l’industrie de défense.

Une sensibilisation au secteur de la défense permettrait plus facilement aux jeunes de ces établissements de s’orienter vers ces filières qui recrutent à tous niveaux scolaires (armée, industrie de défense) ou de choisir de servir dans la réserve.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 46 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Retiré

MM. BONNEAU et Jean-Michel ARNAUD, Mme BILLON, MM. LEVI et LE NAY, Mmes SAINT-PÉ et RACT-MADOUX, MM. KERN, DÉTRAIGNE et DUFFOURG, Mme GATEL et MM. Alain MARC et BELIN


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 15, onzième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

, notamment dans les secteurs correspondant aux nouveaux champs de conflictualité (cyber, spatial, numérique, etc.)

Objet

Le présent amendement vise à souligner l’importance de la montée en compétences des forces armées dans les secteurs mentionnés. Le recrutement d’une réserve opérationnelle plus spécialisée dans ces domaines pallierait les difficultés d’embauches dans ces domaines, malgré les nouvelles ambitions de formation pour les armées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 65 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. GUIOL, GUÉRINI, ARTANO, BILHAC, CABANEL et CORBISEZ, Mme Nathalie DELATTRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN et MM. REQUIER et ROUX


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 15

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Au-delà des ministères concernés, l’État doit associer à la mise en œuvre de sa stratégie de défense et de sécurité nationale les collectivités territoriales. Celles-ci disposent de compétences, de moyens et d’une connaissance du terrain qui peuvent concourir utilement à la protection de la population et à sa mobilisation en cas de crise. Il importe que leurs élus et leurs agents soient pleinement associés à l’effort collectif.

Objet

Cet amendement vise à rappeler le rôle que peuvent remplir les collectivités locales en cas de crise majeure. Il reprend une recommandation du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

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N° 27 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, HENNO, LE NAY, LEVI, LONGEOT et CANÉVET, Mme HERZOG, MM. PATIENT et MOHAMED SOILIHI, Mme DINDAR, M. LUREL, Mme PHINERA-HORTH, MM. KERN et DÉTRAIGNE, Mmes DURANTON, MALET, BILLON et LOPEZ, M. CHAUVET et Mme GARRIAUD-MAYLAM


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 16

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

En particulier, la coopération dans le domaine de la surveillance et de la protection des zones économiques exclusives sera accentuée avec ces pays.

Objet

Le plateau des Guyanes est une zone stratégique majeure pour la France, qui dispose d'un point d'ancrage en Amérique du Sud. La Guyane française ouvre un important domaine maritime, accueille une base spatiale, et nous permet par ailleurs de concrétiser notre engagement en faveur de la protection de l'environnement et de la biodiversité amazonienne. C'est également un territoire qu'il est nécessaire de protéger, les trafics sur terre et sur mer ainsi que l'orpaillage illégal constituent des risques pour la sécurité régionale. La France, qui dispose de sa plus longue frontière extérieure, avec le Brésil, doit être un acteur majeur de la coopération transfrontalière. De plus, les récentes prospections montrent que les pays de la zone pourraient devenir dans un avenir proche des producteurs de pétrole, ce qui leur ouvrirait des possibilités sur le plan économique, mais induirait également des risques de tensions dès lors que les autres problèmes n'auront pas été réglés. Cet amendement vise à souligner que la coopération avec les pays du Plateau des Guyanes, qui possèdent tous une façade maritime, devra également inclure une coopération renforcée en matière de surveillance et de protection des zones économiques exclusives.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 203

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 17, après la troisième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Dans un contexte d’accélération du processus de réchauffement climatique qui va exacerber les tensions de tout type, les armées s’efforcent de participer à l’objectif national de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

Objet

Les armées sont le premier émetteur de CO₂ de l’État. Elles consomment chaque année 800 000 m³ de produits pétroliers dont les trois quarts du volume servent à faire voler les avions.

En 2030, à la conclusion de cette LPM, la France devra baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % par rapport à 1990. Le Haut Conseil du Climat dans son rapport 2022 a rappelé que pour être respecté, cet engagement nécessite jusqu’en 2030 un doublement du rythme annuel de baisse des émissions de la France. Pour atteindre cet objectif, tous les secteurs doivent engager un effort massif.

La Défense ne saurait se soustraire à cet effort important de lutte contre le changement climatique. Or, nulle part dans cette LPM il n’est fait mention des investissements, innovations, efforts de sobriété, que le Gouvernement souhaite mettre en place au sein des armées pour que la Défense participe aux engagements de réduction de l’empreinte carbone de la France.

Cet amendement du groupe écologiste à l’Assemblée nationale vise donc à inscrire l’engagement de la Défense à contribuer à l’effort national de réduction des émissions de gaz à effet de serre.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 200

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 17

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La France agit pour renforcer la coopération en matière de prévention et de résolution non-violente des conflits, et pour prévenir l’insécurité et les conflits liés au changement climatique.

Objet

Il est primordial d'identifier et de comprendre les nouveaux défis sécuritaires que pose la crise climatique. Les catastrophes et les événements extrêmes qui découlent de l'augmentation de la température mondiale sont une source majeure de danger et de déstabilisation pour les populations. Les changements environnementaux peuvent exacerber les tensions existantes, menant à des conflits et à des crises humanitaires.

Cette proposition reprise du groupe Écologiste à l’Assemblée nationale vise à accroître l'engagement de la France à anticiper et gérer les défis sécuritaires induits par le changement climatique. Elle met l'accent sur la nécessité d'une approche proactive, en renforçant la coopération internationale pour la prévention et la résolution non-violente des conflits.

En prenant ces mesures, la France réaffirme son engagement envers la paix, la sécurité et la stabilité globale. Elle confirme également son engagement à aborder le changement climatique non seulement comme une question environnementale, mais aussi comme une question de sécurité, nécessitant une réponse coordonnée.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 134

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 19, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

portant atteinte à l’intégrité de la Nation

Objet

Cet amendement vise à clarifier l’objet de cette Loi de programmation militaire à la stricte défense nationale






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 17 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. PERRIN, RIETMANN, DARNAUD, MEIGNEN et RAPIN, Mmes IMBERT et DI FOLCO, M. GREMILLET, Mme Marie MERCIER, M. KLINGER, Mme MALET, MM. GROSPERRIN, BURGOA et BASCHER, Mmes SCHALCK et THOMAS, MM. ANGLARS et BOUCHET, Mmes GARRIAUD-MAYLAM et DUMAS, M. PELLEVAT, Mmes DEMAS et LHERBIER, MM. LEFÈVRE, Daniel LAURENT, PANUNZI, CADEC et de NICOLAY, Mmes DUMONT et PLUCHET, M. MEURANT, Mme RAIMOND-PAVERO, M. BELIN, Mme LASSARADE, MM. CHEVROLLIER et BRISSON, Mmes Frédérique GERBAUD et VENTALON, MM. SIDO, Bernard FOURNIER et GENET, Mmes DEL FABRO, BELRHITI et BELLUROT et M. Cédric VIAL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 19, après la treizième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Des réservistes, sous statut militaire, de l’ordre d’une centaine de personnes, pourront être mis à disposition de l’Agence de l’innovation de défense pour lui permettre d’organiser un maillage territorial permettant de capter l’innovation dans tous les secteurs économiques, auprès des pôles de compétitivité, des clusters de la DGA, des centres d’innovation des armées, des instituts de recherche ou encore des réseaux des associations d’industriels.

Objet

L'amendement vise à organiser la captation de l'innovation dans les territoires en créant un réseau de réservistes-innovation.

Ces réservistes, sous statut militaire, sont mis à la disposition de l’Agence de l’innovation de défense (AID). Ils ont pour mission de capter les inventions dans tous les secteurs économiques, auprès des pôles de compétitivité, des clusters de la Direction générale de l'armement, des centres d’innovation des armées, des instituts de recherche ou encore des associations d’industriels.

En outre, le statut militaire de ces réservistes-innovations permettra de construire un dialogue adapté aux obligations liées au secret économique et à l'exigence de réactivité de l’AID.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 135

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 20, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

En outre, dans le cas du rachat d’une entreprise privée par une entité étrangère qui menace la souveraineté de la nation, celle-ci peut être nationalisée par l’État.

Objet

Cet amendement vise à assurer le maintien des entreprises stratégiques sous le contrôle de l’Etat, dans un souci de protection de notre souveraineté, lorsque celles-ci menacent d’être reprises par une entreprise étrangère






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 57

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. ALLIZARD


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 20

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Enfin, cette capacité à réagir suppose une meilleure visibilité des commandes pour permettre aux industriels de réaliser les investissements nécessaires et de maintenir les compétences.

Objet

Le passage à une « économie de guerre » nécessite une plus grande visibilité des commandes pour les industriels.

Elle leur assure de pouvoir réaliser les investissements nécessaires, souvent très lourds (stocks, machines-outils), de maintenir les compétences, voire de pouvoir embaucher pour répondre aux besoins des armées.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 58

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. ALLIZARD


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 22

Compléter cet alinéa par les mots :

, dans le cadre d’une procédure adaptée garantissant la stricte confidentialité des données des entreprises concernées

Objet

Cet amendement de précision vise à sécuriser le recours au Médiateur national du crédit qui doit se faire, pour les entreprises de la BITD, dans le cadre d’une procédure adaptée garantissant la confidentialité de leurs données.

Les entreprises de la BITD œuvrent dans des domaines sensibles relatifs à la souveraineté nationale, et très concurrentiels, c’est pourquoi leurs données doivent être particulièrement protégées dans le cas d’un recours au Médiateur du crédit.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 48 rect. quater

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. BONNEAU, Mme DURANTON, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme BILLON, MM. LEVI et LE NAY, Mmes SAINT-PÉ et RACT-MADOUX, MM. KERN, DÉTRAIGNE et DUFFOURG, Mme GATEL, MM. Alain MARC, BELIN

et les membres du groupe Union Centriste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 26

Compléter cet alinéa par les mots :

en intégrant dans le champ du financement les munitions et les armes, ainsi que les équipements ou infrastructures militaires ou policiers

Objet

Dans le contexte de la guerre russe en Ukraine et de la transition de l’économie industrielle vers une “économie de guerre”, le présent amendement insiste sur l’importance d’une meilleure intégration des industries de défense dans le champ du financement de la Banque européenne d’investissement pour faciliter cette transition aux échelles nationales et européenne.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 81

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 27, deuxième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

par le biais d’une campagne de communication nationale ambitieuse

Objet

Cet amendement vise à compléter l’amendement introduit par les co-rapporteurs du programme 146 en commission.

Comme le souligne le plan « France 2030 », « la réindustrialisation de la France passe par le développement des talents et l’investissement dans les compétences à tous les niveaux de qualification – ingénieurs, techniciens, ouvriers spécialisés, etc. – en particulier dans les segments de pointe et là où les tensions de recrutement sont persistantes. »

Pour ce faire, le plan prévoit d’allouer 2 000 millions d’euros au renforcement de l’appareil de formation français pour former jusqu’à 400 000 jeunes, demandeurs d’emplois ou salariés par an.

Cet objectif ne pourra être atteint qu’en engageant un travail de fond pour promouvoir l’attractivité des métiers de l’industrie de défense.

En effet, bien que les métiers de l’industrie aient beaucoup évolué, leur image subit toujours l’influence de stéréotypes anciens. Cette image ne rend pas justice au dynamisme de cette industrie, profondément transformée par l’innovation, la robotisation, et offrant aujourd’hui des perspectives de rémunération et des carrières attrayantes.

Cet amendement propose donc que le gouvernement diffuse une vaste campagne de communication afin de faire connaître et de valoriser ces métiers, notamment auprès des jeunes en formation initiale mais aussi auprès des actifs qui peuvent opérer une reconversion professionnelle.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 186 rect.

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme CONWAY-MOURET


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 27

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

Afin de promouvoir leurs métiers, les entreprises de la BITD seront incitées à ouvrir les salons d’armement à de nouveaux publics. Elles seront aussi encouragées, à cette fin, à participer à des salons étudiants et à des forums sur l’orientation.

Objet

Cet amendement complète une disposition introduite par la commission dans le rapport annexé. 

Bien que les métiers de l’industrie aient beaucoup évolué, leur image subit toujours l’influence de stéréotypes anciens qui ne rendent pas justice à leur dynamisme. L’innovation et la robotisation ont en effet profondément transformé ces métiers. Ceux-ci offrent aujourd’hui des perspectives de rémunération et de carrière attrayantes, encore mais mal connues du grand public.

Un travail de fond doit donc être engagé notamment à l’intention des jeunes et des femmes. Au-delà de l’indispensable travail d’information, il s’agit aussi d’augmenter le nombre de formations dispensées, et notamment d’augmenter le nombre d’ingénieurs, de techniciens et d’ouvriers spécialisés.

Les industriels doivent être associés à ce travail. Les salons de l’armement et les salons étudiants constituent de formidables vitrines pour mieux faire connaître les industries de défense ou duales. Les entreprises de la BITD doivent aussi être présentes dans les forums des métiers.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 187

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme GARRIAUD-MAYLAM


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 30

Supprimer les mots :

, tout en luttant contre les campagnes de désinformation visant à déstabiliser la France sur notre territoire et à l’étranger

II. – Après l’alinéa 32

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Parmi ces nouvelles formes de conflictualité, la lutte contre les campagnes de désinformation visant à déstabiliser la France sur notre territoire et à l’étranger devient une priorité. Des évaluations régulières et approfondies seront menées pour tester notre capacité à réagir aux campagnes de désinformation, afin de déceler nos vulnérabilités potentielles et y remédier.

Objet

Les campagnes de désinformation représentent un risque sécuritaire majeur, mais aussi démocratique pour notre société. Le recours à ce type d’opérations de manipulation par des organisations d’origine étatique ou non-étatique, engendrant de lourdes conséquences sur le déroulé de nos actions diplomatiques et militaires, souligne la nécessité de mesures supplémentaires pour s’en prémunir. Pour répondre à cet objectif, nos institutions civiles et militaires doivent mener des évaluations régulières et approfondies de leur capacité de réaction face aux campagnes de désinformation, afin de déceler leurs vulnérabilités spécifiques et y remédier.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 188 rect.

28 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme GARRIAUD-MAYLAM


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l'alinéa 32

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Des campagnes d’éducation aux médias et de sensibilisation à la désinformation à destination du public et notamment des jeunes générations seront menées.

Objet

La lutte contre les campagnes de désinformation visant à déstabiliser la France passe également par la formation du public, et des jeunes générations en particulier, à l’identification de la désinformation. La montée en puissance du SNU afin de renforcer le lien Nation-Armée et œuvrer pour sa résilience devrait donc comporter un volet de lutte contre la désinformation. Cet amendement vise donc à rappeler dans la LPM, en cohérence avec l’amendement précédent visant à créer un nouvel alinéa 33, le rôle clef que le SNU doit jouer dans la formation des publics les plus jeunes à la lutte contre la menace hybride que représente la désinformation.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 116 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Retiré

MM. CIGOLOTTI, CADIC, BONNEAU, CANÉVET, CAZABONNE, FOLLIOT, LE NAY, POADJA, DÉTRAIGNE

et les membres du groupe Union Centriste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, après la cinquième phrase

Insérer deux phrases ainsi rédigées :

Le ministère poursuit l’objectif d’acquérir une première capacité exploratrice avant 2025. Celle-ci serait constituée d’un AUV 6000 m et d’un ROV 6000 m ainsi que d’un AUV 3000 et d’un ROV 3000.

Objet

Le Sénat a rendu en juin 2023 un rapport d’information sur « L’exploration, la protection et l’exploitation des fonds marins : quelle stratégie pour la France ? ». Celui-ci formule une feuille de route pour progresser dans la connaissance de nos grands fonds marins. Pour la France, dont la superficie maritime représente dix-sept fois la superficie terrestre, grâce à ses outre-mer, il s'agit de préserver son rôle historique de grande puissance maritime et scientifique au niveau mondial. 

Le rapport affirmait dans ses recommandations la nécessité pour la France de ne pas manquer le tournant des grands fonds marins, comme elle a pu le faire avec le drone.

L’amendement reprend ici une des recommandations du rapport.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 117 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. CIGOLOTTI, CADIC, CANÉVET, CAZABONNE, BONNEAU, DÉTRAIGNE, LE NAY, FOLLIOT, POADJA

et les membres du groupe Union Centriste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, après la cinquième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Le ministère prévoit le remplacement d’ici à 2030 des frégates de surveillance par des navires ayant nativement la capacité de mettre en œuvre des AUV/ROV profonds dans le cadre du programme European patrol corvette.

Objet

Le Sénat a rendu en juin 2023 un rapport d’information sur « L’exploration, la protection et l’exploitation des fonds marins : quelle stratégie pour la France ? ». Celui-ci formule une feuille de route pour progresser dans la connaissance de nos grands fonds marins. Pour la France, dont la superficie maritime représente dix-sept fois la superficie terrestre, grâce à ses outre-mer, il s'agit de préserver son rôle historique de grande puissance maritime et scientifique au niveau mondial. 

Le rapport affirmait dans ses recommandations la nécessité pour la France de ne pas manquer le tournant des grands fonds marins, comme elle a pu le faire avec le drone.

L’amendement reprend ici une des recommandations du rapport.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 118

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CIGOLOTTI


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, après la cinquième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Les entreprises de la BITD française contribuent à la montée en puissance et à l’élaboration de drones sous-marins afin de ne pas rater le tournant de cette technologie, comme cela a pu être le cas pour les drones aériens militaires.

Objet

Le Sénat a rendu en juin 2023 un rapport d’information sur « L’exploration, la protection et l’exploitation des fonds marins : quelle stratégie pour la France ? ». Celui-ci formule une feuille de route pour progresser dans la connaissance de nos grands fonds marins. Pour la France, dont la superficie maritime représente dix-sept fois la superficie terrestre, grâce à ses outre-mer, il s'agit de préserver son rôle historique de grande puissance maritime et scientifique au niveau mondial. 

Le rapport affirmait dans ses recommandations la nécessité pour la France de ne pas manquer le tournant des grands fonds marins, comme elle a pu le faire avec le drone.

L’amendement reprend ici une des recommandations du rapport.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 163

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme DURANTON, MM. ROHFRITSCH, HAYE, PATRIAT, GATTOLIN, BARGETON et BUIS, Mme CAZEBONNE, MM. DAGBERT, DENNEMONT et HASSANI, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, MARCHAND, MOHAMED SOILIHI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD et RICHARD, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, après la cinquième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

De plus, la base industrielle et technologique française devra être mise à contribution afin de ne pas rater le tournant des drones sous-marins.

Objet

Les fonds marins constituent un nouveau champ de conflictualité déterminant. La France, en tant que puissance maritime du fait de sa géographie singulière, doit redevenir une Nation phare dans la maîtrise des fonds marins et dans l’exploration des grandes profondeurs. Dans ce milieu où la compétition stratégique s’accroît, nous paierons cher tout retards pris sur d’autres puissances.

Le présent amendement renvoie aux conclusions du rapport sénatorial : « Abysses : la dernière frontière », du 21 juin 2022, de M. Teva ROHFRITSCH, qui fait suite à une mission d'information créée par droit de tirage du groupe Rassemblement des Démocrates, Progressistes et Indépendants.

Ainsi, le présent amendement propose de mentionner explicitement dans le rapport annexé le sujet des drones sous-marins, un tournant technologique à ne pas manquer et qui pourrait s'avérer déterminant pour notre maîtrise des fonds marins.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 205 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. GONTARD, FERNIQUE, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, après la cinquième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée : 

L’usage des sonars présents sur les sous-marins et bateaux militaires est rationalisé au maximum pour limiter leur impact sur les cétacés.

Objet

Aujourd'hui les sonars militaires font peser un risque important pour les cétacés. Dans le monde, plusieurs centaines de bateaux militaires emportent des sonars de forte puissance. Les sonars qui équipent les bateaux sont beaucoup plus puissants que les bouées sonars larguées par les avions, et même ceux déployés par les hélicoptères.

Les sonars émettent un large spectre de fréquences à très longues portées pour détecter des sous-marins ou d’engins. Ces ondes qui traversent l’eau impactent les cétacés qui utilisent le même système de sonars pour se repérer et chasser.

D’après des études récentes, un sonar d’une puissance de 230 dB est dangereux pour les cétacés, car il propage un niveau sonore de 180 dB à une distance de 300 m, distance à laquelle nombre de cétacés ne sont pas détectables. De plus, ces sonars peuvent émettre pendant des heures.

C’est pourquoi par cet amendement le Groupe écologiste du Sénat souhaite restreindre l'utilisation qu’au strict minimum pour limiter l’impact de l’armée sur les fonds marins.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 208 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, FERNIQUE, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, après la cinquième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La marine nationale poursuit ses efforts pour supprimer les peintures antisalissures (antifouling) chimiques, nocives pour la vie marine et chercher des solutions alternatives, si possible naturelles.

Objet

L’antifouling caractérise un type de peinture contenant des biocides destinés à empêcher les organismes aquatiques de se fixer sur la coque des navires ou sur d'autres objets immergés qui contiennent en forte concentration des produits chimiques toxiques pour la vie marine (biocides).

Le Groupe écologiste du Sénat est conscient et encourage les efforts déjà engagés et de la marine nationale pour trouver une solution écologique au problème de l’antifouling sur ses bâtiments.

Cet amendement vise à mettre en avant cet effort de la marine et à l’inscrire dans le rapport annexé de la présente LPM pour s’assurer qu’il sera poursuivi et amplifié comme il se doit.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 106 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. Mickaël VALLET, TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, avant-dernière phrase

1° Remplacer les mots :

les entreprises

par les mots :

l’écosystème des entreprises privées

2° Supprimer les mots :

(NewSpace)

Objet

Cet amendement vise à ce que le rapport annexé soit rédigé dans un français compréhensible par nos concitoyens.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 133

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mmes GRÉAUME, COHEN et CUKIERMAN, MM. GAY, LAHELLEC, OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes VARAILLAS, APOURCEAU-POLY et ASSASSI, MM. BACCHI et BOCQUET et Mme BRULIN


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, avant-dernière phrase

Supprimer les mots :

et en développant une capacité d’action dans l’espace

Objet

L’arsenalisation et la militarisation de l’espace sont contraires à l’esprit des conventions internationales, voire, selon certaines analyses, contraires au droit international. Il est donc important de ne pas revendiquer ce genre d’action et d’agir diplomatiquement pour éviter que cela ne se produise comme le préconise la 30e recommandation du rapport de Jean-Paul Lecoq et de Pierre Cabaré sur l’espace adopté à l’unanimité en février 2022. Ce dernier proposait également d’autres éléments à la réflexion sur les questions spatiales. La 5e recommandation proposait de « mener une réflexion sur l’organisation industrielle française et européenne afin de simplifier et d’automatiser les processus de production », ce qui permettrait d’améliorer la performance du spatial français et européen, tout en créant des synergies avec les entreprises privées issues du New Space. La 14e recommandation proposant à la France de plaider pour une augmentation du budget spatial européen serait aussi importante à reprendre. Enfin, évidemment, la 17e recommandation demandant une définition d’une « stratégie spatiale commune en matière de sécurité et de défense » semble urgente à avoir en tête dans le cadre d’une loi de programmation militaire qui se veut tournée vers la coopération européenne.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 82 rect.

23 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, avant-dernière phrase

Remplacer les mots :

dans l'espace

par les mots :

, de détection et d’attribution des actions menées dans l’espace, potentiellement malveillantes, afin d’être en mesure de protéger nos moyens et de décourager nos adversaires d’y porter atteinte

Objet

D’une part, les opérations de nos armées sont, et seront de plus en plus, intrinsèquement liées à nos capacités spatiales. Elles permettent d’anticiper et de planifier nos manœuvres, de repérer l’ennemi, de guider nos forces sur le terrain ou encore de communiquer. Elles contribuent ainsi, de manière décisive, à notre autonomie en matière d’appréciation de situation et à notre liberté d’action dans les milieux terrestre, maritime ou aérien.

D’autre part, l’espace lui-même tend à devenir un nouveau lieu de conflictualité. Les grandes puissances spatiales développent de nouveaux systèmes susceptibles de mener des actions agressives à l’encontre des moyens de leurs adversaires (attaques cybernétiques, brouillage électromagnétique, détournement des services en orbite, sabotage…).

Il est donc désormais vital d’être en capacité d’identifier et de caractériser des actes potentiellement malveillants, afin d’assurer la protection de nos moyens et de décourager nos adversaires d’y porter atteinte. 






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 107 rect. bis

28 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme Gisèle JOURDA, MM. RAYNAL, TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI et CONWAY-MOURET, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, dernière phrase

Remplacer cette phrase par un alinéa ainsi rédigé :

La stratégie spatiale de défense (SSD) sera actualisée afin de conduire les ambitions opérationnelles de la très haute altitude telles que le développement de la surveillance améliorée de l’espace et la défense des intérêts spatiaux français critiques, permettant ainsi à la France de jouer un rôle moteur au sein de l’Europe spatiale et de créer une communauté spatiale militaire alliée ayant pour objectif d’assurer la sécurité dans l’espace.

Objet

Les auteurs de cet amendement estiment que le contexte spatial actuel nécessite que le rapport annexé soit plus ambitieux dans son évocation de la stratégie spatiale de défense (SSD).

Désormais l’espace s’est militarisé, devenant un nouveau théâtre de batailles entre objets spatiaux offensifs et défensifs. Une « actualisation » seule n’est pas satisfaisante, nous devons fixer un haut niveau d’ambitions. L’objet de cet amendement est donc de préciser ce que doivent être ces ambitions stratégiques majeures, en évitant de réduire les intérêts français à ses seuls satellites militaires, et en impliquant les partenaires alliés en vue d’une appropriation collective de la sécurité dans l’espace.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 214

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

Les actions militaires extra-atmosphériques portent le souci de limiter leur impact sur l’environnement spatial, en cherchant notamment à éviter la création de débris spatiaux, particulièrement à longue durée de vie. Pour la sécurité des opérations militaires et civiles extra-atmosphériques, la recherche sur le développement des capacités militaires dans l’espace intégre une réflexion sur les possibilités de collecte ou d’éradication des débris spatiaux.

Objet

Cet amendement des écologistes se fonde sur l’« avis sur l’éthique de la défense spatial » remis par le Comité d’éthique de la Défense en septembre 2022, qui reconnaît que l’espace est de plus en plus encombré et est devenu un milieu présentant des risques avérés de collisions, avec des conséquences sur des objets (destruction des satellites), voire de possibles réactions en chaîne aux conséquences catastrophiques comme par exemple un « hiver numérique ». Les caractéristiques du domaine spatial imposent donc une attention renforcée aux impacts possibles des actions entreprises sur ce milieu et devraient conduire les forces armées à éviter la création de débris spatiaux particulièrement à durée de vie longue et si possible leur collecte ou leur éradication.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 136

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 35, première phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Enfin, nous repenserons et diversifierons nos partenariats stratégiques pour y nouer des partenariats approfondis appuyant la souveraineté des pays partenaires.

Objet

Cet amendement vise à promouvoir une réelle diversification de nos partenaires stratégiques afin de tisser des alliances en fonction des intérêts propre à notre nation et non à ceux du bloc atlantiste






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 83

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 35, deuxième phrase

Remplacer les mots :

de puissance d’équilibres

par les mots :

qui constitue un des piliers des partenariats envisagés et de la stratégie d’influence qui devra être développée

Objet

Cet amendement vise à mettre en débat la notion de puissance d’équilibres qui a été présentée comme un élément central de la Revue nationale stratégique mais qui n’a pas été explicitée plus avant. Cette expression, en effet, tendrait à définir le rôle et la place de la France sans que celle-ci puisse être interrogée ni débattue. A vouloir devenir une puissance d’équilibres, la France pourrait surtout jouer les équilibristes : à vouloir être partout, elle risquerait par être nulle part, et en tout cas de moins en moins en autonomie.Il y aurait au moins deux conséquences à cette ambition. Premièrement, avec le modèle d’armée tel que réaffirmé et les choix capacitaires définis dans le projet de loi, la France risque de n’être qu’une puissance échantillonnaire. Deuxièmement, vouloir être une « puissance d’équilibres » suppose de conserver un réseau diplomatique aguerri de la qualité qu’on lui connait et d’une stratégie d’influence multidimensionnelle. Le premier risque d’être mis à mal avec la suppression du corps diplomatique. La seconde est annoncée dans le présent rapport annexé, sans qu’elle puisse être à cette occasion soumise au débat, sur la base d’un texte rendu public.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 84

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 35, troisième phrase

Après le mot :

partenaires

supprimer la fin de cette phrase.

Objet

Cet amendement vise à s’interroger sur les choix de cette liste de continents et sous-continents ainsi que l’ordre indiqué qui, d’une part, n’effectuerait aucune distinction, entre alliés et partenaires, et qui, d’autre part, ne permettrait pas de distinguer de priorités. Or dans la réalité, il en va pourtant autrement. L’Union européenne constitue bien notre premier engagement, aucune référence n’est faite ni aux Balkans ni à la Méditerranée qui constitue l’environnement proche de l’UE et dont elle a intérêt favoriser la stabilité et les coopérations. Aune référence n’est faite non plus aux pays riverains de la zone Indopacifique ; et l’Alliance Atlantique apparaît en dernier sur la liste alors que d’un point de vue militaire nous sommes engagés comme alliés et comme solidaires en cas de menace.  

Cette liste à la Prévert n’éclaire pas non plus sur le type de partenariat envisagés, ni leurs objectifs. Il paraît dès lors nécessaire d’avoir un débat préalable à toute référence aux alliances et partenariats et obtenir du gouvernement les éclaircissements nécessaires, alors que défense et diplomatie sont étroitement liées.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 110

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 35, après la troisième phrase

Insérer trois phrases ainsi rédigées :

La Méditerranée est notre voisinage proche, un lieu à la fois d’échanges et de fractures. La stabilité dans le bassin méditerranéen est essentielle pour les intérêts de la France. Face aux risques humanitaires et sécuritaires, celle-ci jouera un rôle majeur aux côtés de l’Union européenne afin de prévenir la menace croissante d’escalade militaire et d’apaiser les tensions.

Objet

Alors que le rapport annexé parle d’une France influente, solidaire et partenariale, la Méditerranée n’est même pas évoquée.

Pourtant cette zone est depuis toujours un lieu d’échanges commerciaux, culturels et humains.

Elle est devenue aujourd’hui la route migratoire la plus meurtrière au monde.

Elle est aussi une zone géopolitique critique, caractérisée notamment par un renforcement de la présence militaire de nombreux pays.

La France doit jouer un rôle stabilisateur dans ce voisinage proche, au côté de l’Union européenne, afin de prévenir le risque croissant d’escalade militaire et d’apaiser les tensions.

La trajectoire de renforcement de nos forces armées dans cette région doit être soutenue.

 

 






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 137

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mmes GRÉAUME, APOURCEAU-POLY et ASSASSI, MM. BACCHI et BOCQUET, Mmes BRULIN, COHEN et CUKIERMAN, MM. GAY, LAHELLEC, OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mme VARAILLAS


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 35, avant-dernière phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Les coopérations de la France en matière de défense et de sécurité devront être réévaluées et renégociées avec tous nos partenaires afin de rééquilibrer les relations, notamment avec les États issus de l’ancien empire colonial français.

Objet

Plusieurs accords de défense ont récemment fait l’objet de remises en cause par les peuples concernés, et il est nécessaire d’indiquer ici que dans le cadre de l’évolution du modèle d’armée, il est fait mention de l’évolution de ces accords. 






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 85

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 36, seconde phrase

Après le mot :

fondamental

supprimer la fin de cette phrase.

Objet

La stratégie d’influence est érigée comme 6e fonction stratégique des armées. Si nous saluons cette évolution, rien n’est dit dans le rapport annexé sur ce que serait cette stratégie, sinon qu’un document spécifique sera prochainement adopté. Il est dès lors regrettable qu’il n’y ait pu avoir de concordance avec l’examen de la LPM devant le Parlement, ce qui aurait pu éclairer la représentation nationale sur les différentes dimensions de cette stratégie, ses objectifs et comment elle s’articule avec la diplomatie et la diplomatie économique comme avec les stratégies de nos alliés et partenaires, mais aussi l’enseignement supérieur, l’audiovisuel, par exemple. En l’occurrence, une simple référence à la lutte informationnelle ne suffit pas ici. Cet amendement vise ainsi à permettre un premier débat en séance sur cette fonction fondamentale et à connaître les intentions du gouvernement en la matière.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 86

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 37, après la troisième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Une attention particulière sera portée aux échanges d’officiers avec nos pays partenaires européens.

Objet

Cet amendement vise à mettre l’accent sur l’accueil et l’échange d’officier de pays partenaires européens notamment du flanc Est et Nord de l’Europe et qui seraient demandeurs d’un renforcement des coopérations à cette fin. Cela est d’autant plus pertinent dans le contexte géostratégique actuel, en particulier aux fins d’analyse, de compréhension et d’échanges de bonnes pratiques à l’heure où les armées européennes révisent leurs priorités et leur développement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 102

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 38, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Dans ce cadre, le maintien de nos bases doit se faire par le biais d’accords de défense renouvelés, en accord total avec les autorités des pays concernés.

Objet

Lors de son discours du 27 février dernier, le Président de la République a annoncé l’allègement de la présence militaire française en Afrique et son redéploiement à la suite de la fin de l’opération Barkhane. Il a appelé à plus de discrétion et d’intimité stratégique.

La présence de bases françaises sur le sol de pays africains doit se faire en total accord avec les pays souverains concernés. Ces bases devront faire l’objet d’une clause de revoyure et de renouvellement sur la base d’accords de défense renouvelés.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 138

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mmes GRÉAUME, APOURCEAU-POLY et ASSASSI, MM. BACCHI et BOCQUET, Mmes BRULIN, COHEN et CUKIERMAN, MM. GAY, LAHELLEC, OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mme VARAILLAS


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 38, troisième phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

C’est ainsi que les bases précitées ainsi que celle de Djibouti, sur lesquelles les forces françaises sont déployées, fermeront et le départ de nos forces se fera en coordination avec les autorités des pays hôtes.

Objet

Cet amendement vise la présence de forces permanentes des forces françaises prépositionnées sur le continent africain, il n’exclut pas des accords de défenses et de coopération militaire avec les pays qui le souhaiteraient.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 103

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 38, septième phrase

Remplacer cette phrase par deux phrases ainsi rédigées :

La coopération et la coordination entre les militaires et les autres acteurs de l’« approche 3 D » (défense, diplomatie et développement) seront à reconsidérer. Le volet développement et le soutien aux associations, qui entretiennent le lien avec la société civile sur le terrain, doivent être décorrélés du volet défense et de l’action militaire.

Objet

Au Sahel, la stratégie 3D (diplomatie, développement, défense) a montré ses limites et ses insuffisances.

Le volet développement et les actions humanitaires ont été en deçà des attentes et des besoins constatés sur le terrain.

Les ONG françaises et africaines ont vu leur action entravée en raison de la prévalence des questions de défense et militaires au détriment des actions de développement.

Nous devons garantir à ces associations non gouvernementales, leur indépendance d’action face au pouvoir politique en place.

Il n’est pas question de proscrire des collaborations avec nos forces militaires, elles existent déjà et sont nombreuses sur certains territoires, mais un affichage dans le cadre de l’approche 3D met en insécurité les intervenants sur le terrain.

Alors qu’il a été décidé le redéploiement des bases en Afrique, l’intervention humanitaire et l’aide au développement ne peuvent être remises en cause. Elles doivent continuer à porter partout l’action de la France.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 139

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 39

Insérer les trois alinéas ainsi rédigés :

1…. Une France indépendante au service de la paix

En Europe, le Gouvernement favorisera avec les États européens et les États voisins la création d’un cadre commun de coopération et de sécurité, lequel sera défini dans le cadre d’une conférence paneuropéenne. Ce cadre révisé devra viser le dépassement de la logique de blocs et remettre en débat le poids de l’OTAN en Europe.

La France engagera sans tarder la sortie de notre pays du commandement intégré de l’OTAN.

Objet

Cet amendement vise à nouer des partenariats avec les États européens et voisins afin de sortir notre nation d’une logique de blocs, qui a repris avec intensité depuis la guerre en Ukraine. Ces partenariats poseront les bases d’une alternative à l’OTAN, et par conséquent à la sortie de la France de l’alliance atlantique.

 Dans le même temps, nous souhaitons que la France engage sa sortie du commandement intégré de l’OTAN.

 En effet, la décision prise par Nicolas Sarkozy de retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN a relégué notre pays comme allié acritique des États unis, ce dont la revue nationale stratégique se gargarise. Pourtant, cela ne nous semble pas compatible avec la volonté d’être un pays indépendant et souverain.  






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 224 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 46, après la cinquième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Le Gouvernement veille à renforcer l’éducation à la paix, la prévention et la résolution non-violente des conflits, de l’école à l’université, dans le monde du travail, y compris pour les militaires.

Objet

Le monde assiste à un regain de tension militaire, notamment entre puissances dotées l’arme atomique. Les pays occidentaux notamment sont en train de remilitariser activement. Le conflit russo-ukrainien cache d’autre conflits qui peuvent se transformer en guerre. Plus que jamais médiation diplomatique pour la paix a toujours été la meilleure solution.

Alors que la mémoire de la Seconde Guerre mondiale et des atrocités du XXe siècle s'estompe progressivement avec la disparation des derniers survivants, il est de plus en plus essentiel d’insuffler aux plus jeunes les idéaux de paix qui ont prévalu après la guerre qui ont notamment permis la création de l'Union européenne.

C’est pourquoi, par cet amendement le Groupe écologiste du Sénat souhaite qu'en parallèle de son effort de Défense, la France fasse à nouveau vivre les idéaux de paix seuls à même d'éviter un conflit mondial généralisé.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 29 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, HENNO, LE NAY, LONGEOT et CANÉVET, Mme HERZOG, MM. PATIENT et CHAUVET, Mmes LOPEZ, BILLON et MALET, MM. DÉTRAIGNE et KERN, Mme PHINERA-HORTH, M. MOHAMED SOILIHI, Mme DINDAR, M. LUREL et Mme GARRIAUD-MAYLAM


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 46, après la septième phrase

Insérer trois phrases ainsi rédigées :

À l’instar de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris et des marins-pompiers de Marseille, une réflexion sera conduite sur la mise en place de détachements de protection civile à statut militaire de la Marine nationale et de l’Armée de Terre à Saint-Martin, à Mayotte et à Wallis-et-Futuna. Ces capacités interviendront en appui des moyens locaux et pourront constituer un premier échelon de réaction rapide en cas de crise ou de catastrophe dans les pays de la zone d’implantation. Ces unités ne sont pas appelées à se substituer aux dispositifs existants.

Objet

Les particularités associées à ces territoires et à leur environnement régional (Antilles, océan Indien, Océanie-Pacifique) impliquent que soit menée une réflexion sur notre modèle de sécurité civile. Sur le modèle de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris et des marins-pompiers de Marseille, des détachements de protection civile à statut militaire pourraient être mis en place à Saint-Martin, à Mayotte et à Wallis-et-Futuna. En effet, ces unités issues du génie militaire seraient prépositionnées près des zones à risque, dans des territoires ou l'État est encore peu présent et où la vulnérabilité aux catastrophes climatiques est la plus forte. De plus, ces unités pourraient intervenir au titre de la diplomatie coopérative auprès des autres pays de leur région respective. Leur présence ne se substituerait pas aux moyens  locaux, et constituerait plutôt une aide rapide en cas de crise majeure. Cela permettrait de plus un partage du savoir-faire avec la sécurité civile au niveau local et, inversement, aux forces de sécurité civile ultramarines d’apporter des connaissances et méthodes spécifiques nécessaires à la protection des biens et des personnes dans ces territoires, contribuant ainsi à la préparation opérationnelle de ces unités.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 59 rect.

28 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. ALLIZARD


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 46

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Dans les « déserts militaires », des bataillons territoriaux de réserve, dotés des personnels et infrastructures nécessaires, seront étudiés pour accueillir les jeunes de ces territoires.

Objet

Un certain nombre de départements n’ont plus d’unités militaires stationnées sur leur sol. Dans la perspective de disposer de réserves « mieux territorialisées », il est nécessaire de créer des bataillons territoriaux de réserve pour capter la ressource humaine volontaire dans les déserts militaires.

L'éloignement géographique des armées est en effet peu propice à l'entretien du lien armée-Nation et produit un effet dissuasif sur les potentiels candidats locaux.






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 144

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 47, après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Le ministère procédera à une réforme du point d’indice, en procédant notamment à un rattrapage du gel du point d’indice des traitements des personnels civils et des soldes des militaires.

Objet

La fidélisation de nos armées est un véritable enjeu. Pour y répondre il est nécessaire que les futurs personnels militaires et civils puissent pouvoir construire des objectifs de carrière solides.
De plus, les agents et contractuels du ministère des armées, de même que les militaires, de toute catégorie, méritent un traitement salarial à la hauteur de leurs compétences. C’est pourquoi le groupe CRCE à travers cet amendement, demande au Gouvernement une réforme du point d’indice ainsi qu’à un rattrapage de son gel.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 272

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 47, troisième phrase

Après les mots :

rémunération indiciaire

insérer les mots :

et indemnitaire

Objet

Le présent amendement vise à enrichir la rédaction de l’alinéa, sans dénaturer le fond et en cohérence avec les amendements adoptés.

Si la rémunération est un levier important pour atteindre l’objectif de fidélisation des militaires, la seule mention de la rémunération indiciaire apparait insatisfaisante et inutilement restrictive. Il convient également de prendre en compte le régime indemnitaire. La seule mention de la rémunération indiciaire met l’accent de manière disproportionnée sur un unique facteur de fidélisation alors qu’il en existe d’autres tout aussi importants (activité, équipement, compensation des sujétions…).






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 218

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Retiré

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 47, septième phrase

Après le mot :

active

insérer les mots :

et parmi les officiers généraux

Objet

Le renforcement de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de la Défense doit accompagner l’objectif de fidélisation du personnel présenté par cette LPM et permettre d’augmenter la féminisation de la Défense.

Les femmes ne représentent que 10% des officiers généraux. Cet amendement du groupe Ecologiste à l’Assemblée nationale propose de briser le plafond de verre actuel et de féminiser les postes d’officiers généraux à hauteur de 20%, et atteigne à long terme le doublement de la part des femmes dans les armées. Par cet amendement, le groupe écologiste souhaite que les efforts de mixité du personnel de défense soient renforcés à tous les niveaux.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 87

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 47, dixième phrase

Supprimer les mots :

situés en réseau d’éducation prioritaire

Objet

Cet amendement a pour objet de supprimer la référence aux établissements situés en zone prioritaire pour tout effort de sensibilisation aux carrières de la défense. Celle-ci doit pouvoir s’adresser à tous et ce serait introduire un biais de considérer que les élèves de ces zones en auraient plus besoin que les autres. Tout démontre dans cette LPM, que cette sensibilisation aux carrières de la défense doit s'adresser à tous, tant elle a besoin d'attirer des profils variés. Les armées permettent de former de nombreux jeunes sans diplômes mais elle doit pouvoir aussi attirer des jeunes diplômés.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 181

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE et M. SALMON


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 47, après la dix-neuvième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Toutes les écoles dépendantes du ministère des armées mettent en place une journée annuelle de sensibilisation et de prévention relative aux violences sexistes et sexuelles et à toutes formes de discriminations.

Objet

Malgré des efforts entamés ces dernières années, des pratiques inacceptables, y compris des violences sexistes et sexuelles et des discriminations, continuent malheureusement d’être observées dans les écoles militaires.

Les pratiques discriminatoires peuvent se manifester sous une multitude de formes et peuvent devenir de véritables principes pour certains élèves. C’est par exemple le cas pour la pratique baptisée « indifférence courtoise » ; les élèves masculins qui l’ont adopté n’adressent pas la parole aux femmes.

Pour renforcer la lutte contre ces pratiques intolérables, ainsi que les violences sexistes et sexuelles, il convient d’aller au-delà des engagements définis dans la précédente loi de programmation militaire adoptée en 2018 sur le harcèlement et la lutte contre les discriminations.

Pour ces raisons, cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires propose la mise en place d’une journée de sensibilisation annuelle dans toutes les écoles dépendantes du ministère des armées.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 100

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 48, première phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de deux ans à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur l’état d’avancement de la mise en place du Plan Famille II sur tous les aspects couverts par celui-ci.

Objet

Le lancement et la mise en place du Plan Famille 2 sont indispensables pour améliorer les conditions de vie des militaires et de leurs familles et favoriser la fidélisation.

Afin de s’assurer de sa bonne route et de son adéquation avec les besoins du quotidien des militaires et de leurs familles, et du respect des objectifs annoncés, tant matériels que financiers, il est nécessaire de faire un point d’étape complet à 360 degrés.

Le rapport annexé fait référence à un rapport d’étape, il n’y a pas de raison que ce rapport porte uniquement sur l’insertion professionnelle des conjoints des militaires et sur les mesures d’accompagnement que le Gouvernement met en place pour leurs carrières professionnelles.

Il se doit plutôt de couvrir tous les aspects abordés dans ce Plan famille 2 par exemple : l’intensification de l’effort de construction de crèches en complément et en partenariat avec les collectivités, l’élargissement de l’accès des familles touchées par le handicap à l’aide relative au séjour de vacances en famille hors du domicile familial, etc.

Il en va de son sérieux et de son utilité.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 182

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE et M. SALMON


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 48

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Le ministère des armées renforcera sa politique de lutte contre le harcèlement, les discriminations et les violences à caractère sexuel et sexiste et celles liées à l’orientation sexuelle et l’identité de genre. A cette fin, les moyens financiers et humains de la cellule Thémis seront considérablement augmentés, dans le double objectif de garantir une réponse immédiate à chaque saisine et de permettre à la cellule de mener elle-même des enquêtes. En règle générale, la cellule Thémis sera chargée d’assurer elle-même le traitement des faits qui lui ont été signalés, y compris, le cas échéant, de l’enquête.

Objet

Créée en 2014, la cellule Thémis vise à recueillir les signalements des actes de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel et des agissements sexistes concernant des militaires.

Cependant, le travail de la cellule souffre de moyens financiers et humains limités. L’augmentation de ces moyens vise ainsi à la fois à assurer que les victimes soient plus rapidement prises en charge et que les agents soient suffisamment nombreux pour traiter chaque saisine avec l’attention et le niveau de détail qu’elle mérite.

Dans le même temps, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires propose par le biais de cet amendement de modifier la procédure de traitement de la cellule.

En règle générale, même si elle est responsable de son suivi, la cellule ne traite pas elle-même l’enquête, mais confie le traitement du signalement au chef de l’organisme dont dépend la personne mise en cause. Il existe actuellement seulement deux exceptions à cette règle. Premièrement, si la cellule estime qu’un signalement concerne des cas de violence ou de harcèlement au travail, elle transfère le signalement à l’inspection du travail dans les armées. Deuxièmement, la cellule peut assurer elle-même le traitement du signalement, mais uniquement à la demande du ministre des armées ou dans des cas exceptionnels.

Ces pratiques ne garantissent pas l’indépendance de l’enquête et ne sont pas à la hauteur de l’urgence de renforcer la lutte contre les violences, le harcèlement moral ou sexuel, des agissements sexistes et les discriminations dans l’armée.

Pour ces raisons, cet amendement vise à poser le principe que la cellule Thémis assure elle-même le traitement des faits qui lui ont été signalés, y compris, le cas échéant, de l’enquête.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 101

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 49, première phrase

Après le mot :

Enfin

insérer les mots :

, dans le cadre du Plan Blessés 2023-2027

Objet

Le Plan Blessés 2023-2027, le nouveau plan d’accompagnement des blessés militaires et de leurs familles, a été présenté le 10 mai 2023 par la Secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. Il est surprenant que la LPM dans son rapport annexé n’en fasse pas référence.

Composé de 116 mesures, il vise à simplifier les démarches administratives et à renforcer l’accompagnement.

A ce titre, il doit être intégré à la Loi de Programmation Militaire 2024-2030 comme partie intégrante de celle-ci au même titre que le Plan Famille 2.

Les actions et les budgets annoncés devront être scrupuleusement respectés.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 140

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 49

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La présomption de causalité entre les maladies radio-induites et les essais nucléaires français en Polynésie française et en Algérie dans les zones visées par les essais nucléaires français sera étudiée dans l’intérêt des victimes des essais nucléaires français, et le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires améliorera l’accompagnement desdites victimes aux dispositifs de reconnaissance et d’indemnisation.

Objet

L’État doit réparation aux victimes des essais nucléaires, qu’elles soient des habitants des zones contaminées en Polynésie ou en Algérie, ou qu’elles soient civiles ou militaires. Or, la Loi de programmation proclame la dissuasion nucléaire comme une clé de voûte de notre stratégie, mais occulte totalement les très nombreuses victimes qui ont permis à l’État français d’être doté d’un tel arsenal. La France a réalisé 10 % des essais nucléaires effectués dans le monde, 210 sur 2059, et doit par conséquent en assumer les conséquences. Cet amendement permet donc d’ajouter dans la sous-sous-partie 2.2.1 nommée « un modèle d’armée au format humain renforcé, fidèle à notre histoire » et dans le paragraphe dédié aux blessés militaires que les victimes des essais nucléaires doivent être enfin indemnisées à la hauteur et que le CIVEN doit pouvoir mieux les aider à constituer leurs dossiers d’indemnisation






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 305

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, tableau

1° Troisième colonne, onzième ligne

a) Après le sigle :

HIL

insérer la référence :

(…)

b) En conséquence, compléter cet alinéa par une note de bas de page ainsi rédigée :

(…) La connectivité du HIL sera renforcée, y compris avec des drones.

2° Cinquième colonne, dix-huitième à vingtième lignes

Rédiger ainsi ces lignes :

255 Jaguar

1590

1730

3° Troisième colonne, vingt-septième ligne

a) Après le mot :

attaque

insérer la référence :

(…)

b) En conséquence, compléter cet alinéa par note de bas de page ainsi rédigée :

(…) Un nouveau standard de l’hélicoptère Tigre sera développé, incluant le développement du missile haut de trame (MHT) et une connectivité renforcée, y compris avec des drones.

4° Cinquième colonne, trente-sixième ligne

Remplacer les mots :

7 PH

par les mots :

10 PH

5° Cinquième et dernière colonnes, cinquante-troisième ligne

Remplacer les mots :

35 A400M

par les mots :

37 A400M

Objet

Cet amendement a pour objet de modifier le tableau des équipements, figurant au rapport annexé, afin de tenir compte de la nouvelle trajectoire financière adoptée par la commission.

Il s'agit de rehausser plusieurs cibles capacitaires pour 2030, dans des domaines prioritaires et d'apporter des précisions concernant certains programmes.

1°) Programme SCORPION : le programme SCORPION renouvelle les capacités médianes de combat de contact de l'armée de terre, en intégrant davantage de protection, de mobilité, de capacités feu et de capacités d'observation, ainsi qu'une connectivité accrue (combat collaboratif).

Dans la version initiale du projet de loi, les cibles à 2030 pour les trois véhicules blindés du programme (Griffon, Jaguar, Serval) baissaient d'environ 30 % par rapport à l'"Ambition 2030" de la LPM 2019-2025.

L'Assemblée nationale a revu à la hausse les cibles du Griffon (+92 véhicules) et du Jaguar (+38 véhicules) : la baisse n'est plus que de 23 % pour le Griffon et de 21 % pour le Jaguar. La cible Serval est inchangée. Cette augmentation vise à compenser les livraisons de véhicules à l'Ukraine (VAB et AMX10-RC), ce qui signifie qu'elle doit être financée hors LPM (article 3).

Le présent amendement propose de ne baisser les cibles à 2030 que de 15 % pour chaque type de véhicule, au lieu des 30 % envisagés au départ. 

Ces cibles seraient donc fixées à 1590 Griffon (+153), 255 Jaguar (+17) et 1730 Serval (+325).

2°) Hélicoptères : le projet de loi fixe à 67 le nombre d'hélicoptères de reconnaissance et d'attaque Tigre. Ce nombre sera inchangé jusqu'en 2035. Le texte n'indique pas si un nouveau standard du Tigre sera développé. Or la France et l'Espagne ont convenu, en 2022, de développer un standard 3 du Tigre (prévu dans la LPM 2019-2025). Pour la France, ce nouveau standard porterait sur 42 appareils. Le standard 3 vise à adapter le Tigre aux menaces futures, notamment en développant son aptitude au combat en réseau et en augmentant ses capacités de frappe.

Cet amendement propose donc d'établir qu'un nouveau standard du Tigre sera développé, incluant un renforcement de ses capacités de frappe et de son aptitude au combat collaboratif. La collaboration hélicoptères-drones devra être assurée. Le missile air-sol MHT (missile de haut de trame), dérivé du missile moyenne portée (MMP) en service dans les forces terrestres françaises depuis 2017, remplacera le missile Hellfire par une solution souveraine dont la portée peut aller jusqu'à 10 km.

La même précision, s'agissant de la connectivité, est proposée pour le HIL.

3°) Patrouilleurs hauturiers (PH) : le projet de loi reporte à 2035 la cible de 10 PH. En passant de 10 à 7, le nombre de grands patrouilleurs basés en métropole à l'horizon 2030 diminue donc de 30 %. Les PH ont vocation à remplacer les patrouilleurs de haute mer (PHM) et les patrouilleurs de service public (PSP), qui effectuent de nombreuses missions  dont celles de veiller à la sûreté des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) et de surveiller et protéger les approches maritimes de la France métropolitaine, tout en étant susceptibles d'être déployés dans le cadre de missions plus lointaines.

L'amendement propose d'avancer à 2030 l'objectif de disposer de 10 patrouilleurs hauturiers basés en métropole.

4°) A400M : le projet de LPM abaisse de 50 à "au moins 35" la cible s'agissant de l'avion de transport A400M. Dès lors, la viabilité économique et industrielle du programme repose sur un pari à l'exportation. L'armée de l'air et de l'espace dispose, en 2023, de 22 avions A400M. L’A400M permet une intervention rapide sur des théâtres éloignés. La réduction de la présence militaire française à l'étranger doit inciter à développer cette capacité.

L'amendement propose d'augmenter de deux unités la cible des A400M.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 124 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. PERRIN, Mme DI FOLCO, MM. GREMILLET, PIEDNOIR, RAPIN, RIETMANN, DARNAUD et BASCHER, Mme DEMAS, M. BRISSON, Mmes VENTALON, LASSARADE et GOSSELIN, M. HUGONET, Mme DUMONT, MM. Bernard FOURNIER, BOUCHET, PELLEVAT, SOMON et ALLIZARD, Mme THOMAS, MM. MANDELLI, CHAIZE, FAVREAU et BURGOA, Mmes IMBERT, GOY-CHAVENT, LOPEZ et CHAUVIN, M. BELIN, Mme SCHALCK, MM. SAUTAREL, GENET, MEIGNEN, LEFÈVRE, SAURY et SIDO, Mme DUMAS, M. SAVARY, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. CHATILLON et POINTEREAU, Mmes BELRHITI, LHERBIER et RAIMOND-PAVERO et M. Cédric VIAL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, tableau, après la vingt-neuvième ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Forces terrestres

Drones

Munitions téléopérées

0

Au moins 1800

Au moins 1800

Objet

Le ministre des armées a indiqué dans une interview parue en février 2023, à propos des munitions téléopérées : "Il faut avoir de la masse et des objets produits à faible coût. L’objectif, c’est d’avoir à terme un socle à 1800 exemplaires".
Cet amendement a pour objet d'inscrire cet objectif dans la LPM.


NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 141

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mmes GRÉAUME, APOURCEAU-POLY et ASSASSI, MM. BACCHI et BOCQUET, Mmes BRULIN, COHEN et CUKIERMAN, MM. GAY, LAHELLEC, OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mme VARAILLAS


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, tableau, trente-troisième ligne (PA-Ng)

Supprimer cette ligne.

Objet

Les coûts de construction et de fonctionnement d’un « porte-avions nouvelle génération » (Pang) sont très élevés, 10 milliards au total, alors même qu’un tel équipement pourrait se révéler inefficace face aux menaces futures. A l’heure où les grandes puissances développent des missiles hypersoniques ou de nouvelles armes antinavires, capables de frapper un objectif à des milliers de kilomètres en un temps record, un mastodonte de quelque 75 000 tonnes et 300 mètres de long, même accompagné d’un groupe aéronaval, pourrait constituer une cible particulièrement vulnérable.
Plutôt que de tout miser sur un bâtiment, aussi prestigieux soit-il, la France aurait donc davantage intérêt à étoffer sa flotte afin d’assurer une protection accrue de ses intérêts dans le monde, en particulier dans ses zones économiques exclusives






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 142

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mmes GRÉAUME, APOURCEAU-POLY et ASSASSI, MM. BACCHI et BOCQUET, Mmes BRULIN, COHEN et CUKIERMAN, MM. GAY, LAHELLEC, OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mme VARAILLAS


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, tableau, note de bas de page n° 3

Supprimer la seconde phrase de cette note de bas de page.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la demande de lancement d’études de coûts pour un second porte-avions de nouvelle génération qui ouvrirait la voie vers sa construction à laquelle notre groupe s’oppose.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 220

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, tableau, note de bas de page n° 3

Supprimer la seconde phrase de cette note de bas de page.

Objet

Cet amendement vise à supprimer les dispositions adoptées à l’Assemblée nationale visant à entamer des études pour la création d’un deuxième porte-avion de deuxième génération.

Si les écologistes ne remettent pas en cause l’opportunité de remplacer le porte-avion Charles de Gaulle en fin de vie, il nous semble inutile et coûteux d’imaginer construire un deuxième porte-avion de nouvelle génération.

La France a la responsabilité internationale du deuxième domaine maritime. Ce domaine est d'abord menacé par le changement climatique, les catastrophes naturelles, les pollutions, la surpêche ou encore la piraterie. Elle doit conduire une politique cohérente en insistant sur des équipements capables de répondre et de s'adapter à ces nouveaux besoins prévisibles : davantage de porte hélicoptères amphibie - bâtiments polyvalents qui ont fait la preuve de leur utilité dans de nombreuses circonstances civiles et militaires - ou de patrouilleurs océaniques par exemple. 

Un deuxième porte-avion est en l'espèce inadapté et inutile.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 22

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. FOLLIOT


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, tableau

1° Dernière colonne, trente-quatrième ligne

Après les mots :

5 FDI

insérer la référence :

(...)

2° En conséquence, compléter cet alinéa par une note de bas de page ainsi rédigée :

(…) À partir de 2030, toutes les nouvelles commandes de frégates de premier rang devront inclure un schéma de répartition des nouvelles capacités priorisant l’affectation des nouvelles unités dans les outre-mer.

Objet

Les frégates de premier rang sont le témoignage de l'engagement de la France dans le cadre de la protection de ses intérêts stratégiques et de l'importance qu'elle accorde à la sauvegarde de ses approches et de ses espaces maritime. La crédibilité de la Marine nationale permet également de souligner l'attachement de notre pays au respect du droit international. En effet, l'ensemble du territoire français hexagonal et ultramarin est concerné par les risques liés à la protection des approches maritimes, aux provocations et aux menaces d'entités étrangères étatiques et non-étatiques. L'Outre-mer constitue aujourd'hui l'essentiel de notre domaine maritime, dans ce cadre, il apparaît important de préciser que les nouveaux moyens en termes de frégates de premier rang devront être prioritairement affectés dans l'Outre-mer.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 23 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FOLLIOT

et les membres du groupe Union Centriste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, tableau

1° Dernière colonne, trente-sixième ligne

Après les mots :

10 PH

insérer la référence :

(...)

2° En conséquence, compléter cet alinéa par une note de bas de page ainsi rédigée :

(…) Une étude complémentaire sur le nombre de patrouilleurs nécessaires à la protection et à la surveillance effective de notre domaine maritime ultramarin sera menée. Les éventuelles unités qui pourraient être commandées devront suivre un schéma de répartition fixant une priorité à l'affectation en outre-mer des nouvelles capacités.

Objet

Les patrouilleurs sont des unités essentielles à la surveillance de notre domaine maritime. Celui-ci fait l'objet de multiples violations liées aux trafics et à la pêche illicite, non-déclarée et non-réglementée, ainsi que de potentielles atteintes aux infrastructures stratégiques notamment celles liées aux hydrocarbures, aux infrastructures énergétiques ou aux câbles sous-marins. Nos moyens maritimes de surveillance et d'intervention ne sont pas suffisants face à l'importance de notre domaine maritime. Le respect de notre souveraineté en est directement affecté. Dans ce cadre, il est impératif de rappeler l'importance de maintenir des capacités de surveillance et d'intervention suffisantes, celles-ci devant évidemment être positionnées au plus près des zones à risque.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 28 rect. ter

29 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, HENNO, LE NAY, LONGEOT et CANÉVET, Mme HERZOG, MM. PATIENT et CHAUVET, Mmes LOPEZ, BILLON et MALET, MM. DÉTRAIGNE et MOHAMED SOILIHI, Mme DINDAR, M. KERN, Mme PHINERA-HORTH, M. LUREL et Mme GARRIAUD-MAYLAM


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 33, après la sixième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Le Gouvernement étudiera la possibilité de faire entrer le sous-marin Le Nautile de l’Ifremer dans un schéma dual civil-militaire permettant de poursuivre le développement des capacités militaires dans les grands fonds tout en appuyant la recherche scientifique.

Objet

La France a longtemps été pionnière des capacités "grands fonds", en particulier et dans le domaine civil des capacités de plongée à 6000 mètres. Ces capacités ont notamment été entretenues par l'IFREMER avec son sous-marin, le Nautile, outil essentiel pour la recherche scientifique. Dans le but de permettre à la flotte de l'Ifremer de se renouveler à l'avenir, et à la Marine nationale de conserver l'initiative en offrant aux industriels des indications précises sur ses besoins opérationnels, la possibilité d'une utilisation duale doit être étudiée. En effet, la dualité serait une opportunité pour la France de développer ses capacités militaires, en particulier dans le domaine de la surveillance et de la protection des infrastructures sous-marines, tout en appuyant la recherche scientifique. Ce présent amendement vise donc à ouvrir, comme pour l'Astrolabe aux Terres australes et antarctiques françaises, la possibilité pour le Nautile d'une utilisation duale par la Marine nationale.






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 167 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, HENNO, LE NAY, LEVI, LONGEOT et CANÉVET, Mme HERZOG, MM. PATIENT et MOHAMED SOILIHI, Mme DINDAR, M. LUREL, Mme PHINERA-HORTH, MM. KERN et DÉTRAIGNE, Mmes MALET, BILLON et LOPEZ et M. CHAUVET


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, tableau, quarante-sixième ligne, dernière colonne

1° Après le nombre :

15

insérer la référence :

(…)

2° En conséquence, compléter cet alinéa par une note de bas de page ainsi rédigée :

Le nombre de Système de drones aériens pour la marine (SDAM) ne peut être inférieur au nombre de navires de la Marine nationale susceptibles d’accueillir ce système, en complément ou en substitution des autres moyens aériens.

Objet

Le faible nombre des navires que nous mettons à disposition de la Marine nationale pour effectuer ses missions de surveillance et de protection de notre domaine maritime empêche de couvrir efficacement l'entièreté des zones d'affectation. Pour permettre de rallonger la couverture et la portée de notre dispositif de surveillance, il est nécessaire de se reposer sur les technologies d'avenir, en particulier les drones aériens. Cet amendement vise à ce que, à l'horizon 2030, chaque navire de la Marine nationale susceptible d'accueillir le futur Système de drone aérien puisse en être effectivement doté, en complément ou en substitution des autres moyens aériens tels que les hélicoptères. Chaque navire en capacité d'accueillir ce type de drone (drone léger à décollage et atterrissage vertical) en sera donc réellement doté, en plus des éventuels mini-drones aériens embarqués, dont l'allonge et plus faible et les capacités moindres, prévus selon les capacités de navires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 44 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. BONNEAU et Jean-Michel ARNAUD, Mmes Frédérique GERBAUD et BILLON, MM. LEVI et LE NAY, Mmes SAINT-PÉ et RACT-MADOUX, MM. KERN, DÉTRAIGNE et DUFFOURG, Mme GATEL et MM. Alain MARC et BELIN


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, tableau

1° Quatrième colonne, cinquantième ligne

Remplacer le nombre :

36

par le nombre :

34

2° Cinquième colonne, cinquantième ligne

Remplacer le nombre :

48

par le nombre :

46

3° Troisième colonne, cinquante-sixième ligne

Après le mot :

MALE

insérer les mots :

micro-drones

4° Quatrième colonne, cinquante-sixième ligne

Après le mot :

Reaper

insérer les mots :

+ 200 micro-drones simples et armées

5° Cinquième colonne, cinquante-sixième ligne, et sixième colonne, cinquante-cinquième ligne

Après le mot :

EuroMALE

insérer les mots :

+ 300 micro-drones simples et armés

Objet

Comme l’a mis en lumière le rapport d’information N° 711 “Se préparer à la “guerre des drones” : un enjeu stratégique”, la généralisation de l’usage des drones dans le cadre de guerres civiles (Libye, Syrie), mais également de conflits symétriques de haute intensité (Ukraine) nous contraint à conforter et à étendre la capacité “drones” de nos forces armées. Ces derniers sont devenus un outil indispensable du champ de bataille tant au “contact” qu’en profondeur. 

Afin de maintenir notre supériorité aérienne face aux concurrents (États-Unis, Turquie, Israël, Iran), les drones pourraient être utilisés à la place ou en complément des moyens aériens classiques pour pénétrer des défenses aériennes ennemies de plus en plus robustes. 

A cet égard, en plus de l’utilisation des systèmes de drones MALE, l’Armée de l’air et de l’Espace doit amplifier sa dotation en drones bon marché “sacrifiables” de petite taille, armés et ou non, afin de s’adapter aux nouveaux modes opératoires des conflits de haute intensité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 21 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, HENNO, LE NAY, LEVI, LONGEOT et CANÉVET, Mme HERZOG, MM. PATIENT et MOHAMED SOILIHI, Mme DINDAR, M. LUREL, Mme PHINERA-HORTH, MM. KERN et DÉTRAIGNE, Mmes MALET, BILLON et LOPEZ, M. CHAUVET et Mme GARRIAUD-MAYLAM


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, tableau

1° Cinquième colonne, cinquante-troisième ligne

Après le mot :

A400M

insérer la référence :

(...)

2° En conséquence, compléter cet alinéa par une note de bas de page ainsi rédigée :

(…) Le Gouvernement devra étudier la possibilité d’une augmentation importante de la flotte d’avions de transport tactique A400M. Cette étude devra déterminer la répartition de ces nouveaux moyens au sein des forces de souveraineté.

Objet

Nos capacités aériennes de projection participent pleinement au rayonnement de la France dans le monde en nous donnant les moyens d'une diplomatie coopérative et coercitive crédible. L'exemple de l'opération Apagan en Afghanistan ou plus récemment de l'opération Sagittaire au Soudan témoigne par exemple du succès et du professionnalisme des armées françaises pour les opérations d'évacuation des ressortissants étrangers dans les zones à risque. L'Armée de l'Air et de l'Espace, avec notamment ses capacités de transport tactique, participe ainsi pleinement à la diplomatie française dans le monde et nous permet de maintenir notre rang de puissance fiable et coopérative. Cet amendement vise à s'assurer que le Gouvernement prenne en compte l'importance de maintenir une flotte suffisante d'avions de transport tactique A400M "Atlas" et mette en place une capacité élémentaire immédiatement mobilisable au plus près des zones de tension.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 283

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 52, note de bas de page (2)

Rédiger ainsi cette note :

(2) Les travaux de rénovation et de pérennisation du char Leclerc seront complétés par ceux portant sur un démonstrateur de char, dans le cadre plus global du système de combat terrestre du futur.

Objet

Le présent amendement est destiné à modifier, dans le rapport annexé, la mention précisant qu’ « outre les travaux de rénovation et de présentation du char Leclerc portant incrément Mk2, un démonstrateur de char leclerc Mk3 sera engagé ».

En effet, il est nécessaire de remplacer cette mention, trop restrictive, par une disposition précisant que « les travaux de rénovation et de pérennisation du char Leclerc seront complétés par ceux portant sur un démonstrateur de char, dans le cadre plus global du système de combat terrestre du futur ».

Les travaux sur le successeur du char Leclerc rénové, sont en cours dans le cadre du programme du Système principal de combat terrestre (Main Ground Combat System – MGCS), comme indiqué à l'alinéa 108 du présent rapport annexé.

Ce système de combat, articulé autour d’un char lourd, est un enjeu majeur pour les armées.

Réduire ces études à un Leclerc Mk3 n’est donc pas pertinent. Ce serait une ambition bien trop minimale qui ne saurait répondre au besoin opérationnel d’un champ de bataille de 2040 à 2070.

Par ailleurs, cette mention du seul char Leclerc Mk 3 et non du programme MGCS lancerait un signal négatif à nos partenaires sur MGCS.

Un point de situation sur le programme MGCS sera remis en 2025 au Parlement.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 88 rect. bis

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 67

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

L’objectif poursuivi à travers le développement de l’intelligence artificielle (IA) est de s’assurer que les armées puissent traiter de façon autonome le flux de données apporté par les capteurs dont elles disposent et qu’elles consolident ainsi leur capacité d’appréciation des situations stratégiques et tactiques. Cette fonction d’analyse des données grâce à l’usage de l’IA permettra d’optimiser l’ensemble des investissements réalisé dans les capteurs et sera mise au service de l’ensemble des forces armées. Dans cette perspective, la création d'une ligne budgétaire dédiée aux logiciels d’IA pour la défense sera envisagée et les impacts de l'IA sur la fonction renseignement et sur la chaine « commandement et contrôle » (C2) seront évalués.

Objet

L’intelligence artificielle (IA) est une technologie de rupture qui va placer au centre des confrontations les enjeux liés aux traitement des données et à la maitrise informationnelle. Les Etats-Unis et la Chine en font déjà un sujet de leadership. La France dispose des capacités académiques, industrielles et opérationnelles pour rester dans les puissances de tête dans ce domaine.

La croissance du nombre de capteurs et de réseaux a fait exploser le volume de données hétérogènes et seul l’usage de l’IA peut permettre de les fusionner, trier, détecter, classifier en temps quasi-réel. Les données ainsi sélectionnées deviennent alors du renseignement à fort levier stratégique, opérationnel, voire tactique, pour améliorer la prise de décision.

Les efforts seront engagés dès cette loi de programmation militaire afin de produire des algorithmes souverains, indispensables à la préservation de la capacité d’appréciation autonome des situations.

Le présent amendement vise à dynamiser l’industrialisation de ces algorithmes et à renforcer le suivi des investissements réalisés en matière d’IA en y consacrant des moyens budgétaires dédiés, à l’instar des « programmes à effet majeur ».






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 273

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéas 78 et 79

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement est destiné à supprimer, dans le rapport annexé, la mention de la chronique relative à la programmation des crédits consacrés à l’innovation pour la période 2024-2030 ainsi que la mention de ces crédits.

En effet, le principe de l’élaboration du rapport annexé est de ne pas mentionner de chronique et encore moins en crédits.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 162 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. PERRIN, DARNAUD, GREMILLET, RIETMANN et RAPIN, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. MEIGNEN et GENET, Mmes LOPEZ et DUMAS, MM. SAVARY et MANDELLI, Mmes DEMAS et THOMAS, MM. SOMON, PELLEVAT, BOUCHET, Bernard FOURNIER et SAUTAREL, Mme CHAUVIN, M. ALLIZARD, Mme DI FOLCO, MM. PIEDNOIR, BASCHER et BRISSON, Mme IMBERT, MM. BURGOA et FAVREAU, Mme DUMONT, MM. CHAIZE et HUGONET, Mmes GOSSELIN et LASSARADE, M. BELIN, Mmes GOY-CHAVENT, SCHALCK et Frédérique GERBAUD, MM. LEFÈVRE et SAURY, Mme VENTALON, MM. CHATILLON et POINTEREAU, Mmes BELRHITI, LHERBIER et RAIMOND-PAVERO et M. Cédric VIAL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 83, troisième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

d’ici à la fin de l’année 2024

Objet

Le dispositif de labellisation de « drones de confiance », introduit en commission, permettra de simplifier et accélérer l'acquisition de petits drones de surveillance, en procédant à une mutalisation des besoins entre les différents services de l'Etat.

Le présent amendement demande que ce dispositif soit finalisé d'ici à la fin de l'année 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 274

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 83, quatrième à dernière phrases

Supprimer ces phrases.

II. – Après l’alinéa 83

Insérer treize alinéas ainsi rédigés :

Pour atteindre de telles ambitions, la présente LPM doit à la fois développer des capacités stratégiques, ayant recours à un très haut niveau de technologie et dont les armées seront dotées en faible nombre, ainsi que des moyens beaucoup plus légers, évolutifs, low cost – low tech dont les évolutions se feront selon des cycles plus courts et agiles.

Afin d’appuyer directement les forces au niveau tactique, différents systèmes seront développés :

- des systèmes de drones tactiques, aux charges utiles et armements diversifiés amélioreront notre efficacité opérationnelle ;

- des drones de contact ainsi que des munitions télé-opérées (MTO) apporteront performance, précision et létalité avec un rapport coût-efficacité favorable. L’ambition est de développer rapidement une filière française de MTO et, à l’horizon 2030, d’atteindre la capacité de vol en essaims ;

- le futur système de lutte anti-mine marine renouvellera la capacité de guerre des mines, notamment en se rapprochant de la Belgique et des Pays-Bas pour le choix du navire, tandis que l’acquisition de drones et de robots sous-marins (autonomous underwater vehicle (AUV) et remoted operately vehicle (ROV)) développés souverainement en lien avec notre BITD répondra à notre ambition de maîtrise des fonds marins en permettant de connaître, de surveiller et d’agir jusqu’à 6 000 mètres de profondeur ;

- l’usage de robots terrestres et de systèmes capables de coopérer avec le soldat et son environnement, sous son contrôle, sera développé pour réduire l’exposition de nos forces ;

- la possibilité de faire converger le SLAM-F et les systèmes de drones et de robots sous-marins, notamment dans la mise à l’eau des vecteurs, sera explorée. Le SDAM privilégiera une solution souveraine.

La présente LPM porte également une évolution dans le développement et l’emploi des drones :

a) La capacité d’agir en essaim fera l’objet de recherches et d’expérimentations itératives (effet de saturation de l’adversaire), en lien avec les progrès de l’intelligence artificielle ;

b) La connectivité deviendra une brique essentielle dans la logique « systèmes de systèmes » qui seront demain, au cœur du combat collaboratif ;

c) Pour doter les armées d’une masse suffisante, les drones de contact et munitions télé-opérées seront développés selon une logique coût-objectif en lien avec l’économie de guerre et de manière itérative ;

d) Le développement de ces systèmes très numérisés tiendra nativement compte des menaces de nature cyber-électroniques, en particulier la lutte anti-drone ;

e) L’entraînement des forces à l’emploi de ces nouveaux systèmes d’armes constituera également un enjeu majeur pour disposer du bon niveau de préparation et développer de nouveaux modes d’actions.

Objet

Le présent amendement est destiné à compléter et à clarifier les dispositions relatives aux drones et aux robots figurant dans le rapport annexé, en vue d’expliciter les priorités de la LPM en ce domaine.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 307

27 juin 2023


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 274 du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. PERRIN, RAPIN, GREMILLET, DARNAUD et RIETMANN, Mme DEMAS, M. SAUTAREL, Mme DI FOLCO, MM. ALLIZARD et PELLEVAT, Mmes DUMONT et VENTALON, MM. BELIN et MANDELLI, Mmes THOMAS et SCHALCK, MM. BOUCHET, PIEDNOIR, BASCHER, BRISSON, Bernard FOURNIER, SOMON et HUGONET, Mmes IMBERT, GOSSELIN, LASSARADE, CHAUVIN, GOY-CHAVENT, GARRIAUD-MAYLAM et Frédérique GERBAUD, MM. GENET, SAURY, LEFÈVRE, MEIGNEN et SIDO, Mmes LOPEZ et DUMAS, MM. SAVARY, CHAIZE, FAVREAU, BURGOA, CHATILLON et POINTEREAU, Mmes BELRHITI et LHERBIER, M. Cédric VIAL et Mme RAIMOND-PAVERO


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Amendement n° 274, alinéa 7

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

L’armement du Patroller devra être finalisé d’ici à 2027 ;

Objet

La France a décidé d’armer ses drones Reaper en 2017, à la suite du rapport de la commission des affaires étrangères et de la défense en ce sens. En complément des capacités d’observation du drone, l’armement permet en effet de traiter immédiatement les cibles identifiées. Le gain d’efficacité est considérable, étant entendu que la décision d’ouvrir le feu suppose toujours une décision humaine, s’inscrivant dans le même cadre juridique que l’engagement d’autres systèmes d’armes.

Depuis lors, l’utilisation de drones armés dans les conflits s’est généralisée. La Turquie a développé le drone tactique Bayraktar TB2, pensé dès le départ pour combiner observation et frappe. Ce drone a été utilisé dans les guerres du Haut-Karabagh et d’Ukraine. Pour la Turquie, il est un atout considérable en termes d’influence. 

D’après le projet de LPM, l’armée de terre sera dotée, en 2030, de 28 drones tactiques Patroller armés. L’utilisation de roquettes à guidage laser est actée. mais le processus doit s’accélérer : au-delà de l’intérêt opérationnel de disposer d’un drone tactique armé, il s’agit aussi de proposer une offre attractive à l’exportation, dans le cadre existant de contrôle des exportations d’armement.

Cet amendement propose donc d’accélérer le processus de qualification du système de drones tactiques Patroller armé afin qu’il soit finalisé d’ici à 2027.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 308

27 juin 2023


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 274 du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. PERRIN, DARNAUD et SAUTAREL, Mme DUMAS, MM. SAVARY, RAPIN, RIETMANN, PIEDNOIR, GREMILLET, BASCHER et BRISSON, Mmes GOY-CHAVENT et IMBERT, MM. BURGOA, FAVREAU, CHAIZE et MANDELLI, Mme THOMAS, MM. ALLIZARD, SOMON, BOUCHET et Bernard FOURNIER, Mme DUMONT, M. HUGONET, Mme CHAUVIN, M. DUFFOURG, Mmes DI FOLCO, GOSSELIN et LASSARADE, M. PELLEVAT, Mme LOPEZ, M. BELIN, Mme SCHALCK, MM. GENET, LEFÈVRE, SAURY, MEIGNEN et SIDO, Mmes GARRIAUD-MAYLAM et VENTALON, MM. CHATILLON et POINTEREAU, Mmes BELRHITI, LHERBIER et RAIMOND-PAVERO et M. Cédric VIAL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Amendement n° 274, alinéa 8, seconde phrase

Après le sigle :

MTO

insérer les mots :

à bas coût

Objet

En 2022, la Direction générale de l’armement (DGA) et l’Agence de l’innovation de défense (AID) ont lancé deux appels à projets pour développer des munitions téléopérées (MTO) françaises, selon une méthode innovante laissant aux industriels un degré accru de liberté quant aux moyens proposés pour réaliser les objectifs fixés. 

Or ces deux programmes de MTO, Colibri et Larinae, qui avaient bien démarré, risquent de prendre du retard. Le passage à l’échelle reste à organiser. Pour y parvenir, la simplicité doit guider les choix : il s’agit avant tout de pouvoir disposer de petits drones à bas coût, sacrifiables sur le champ de bataille, s’apparentant davantage à des munitions qu’à des drones. 

Par conséquent, le présent amendement précise que ces MTO devront être à bas coût. Ce coût unitaire ne devrait, en tout état de cause, pas dépasser 20 000 euros pour que le produit demeure conforme à l’esprit initial du projet.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 309 rect.

27 juin 2023


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 274 du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. BONNEAU et BELIN, Mme BILLON, MM. LEVI et LE NAY, Mmes SAINT-PÉ et RACT-MADOUX, MM. KERN, DÉTRAIGNE et DUFFOURG, Mme GATEL, MM. Alain MARC, MAUREY et Jean-Michel ARNAUD et Mme Frédérique GERBAUD


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Amendement n° 274, alinéa 8

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La structuration de la filière des drones doit viser la mise en place d’une filière nationale robuste et agile, en étendant notamment le dispositif GCAS (groupe de contact, d’action et de soutien aux entreprises d’intérêt stratégique vital), afin de soutenir l’ensemble des acteurs industriels en mesure de fournir une production souveraine, non dépendante des approvisionnements étrangers.

Objet

En raison de l’importance stratégique des drones et des avancées technologiques de nos concurrents, il convient de renforcer la structuration de la filière des drones et robots. D’une part, cela permet de soutenir la BITD et des entreprises concernées. D’autre part, cette structuration facilite la protection des startups et des entreprises de taille intermédiaire de robotique contre les tentatives de rachat des fonds d’investissement étrangers (chinois et américain), comme l’a rappelé le rapport d’information N° 711 “Se préparer à la “guerre des drones” : un enjeu stratégique”.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 89

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 83, après la quatrième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France promeut au niveau multilatéral un traité encadrant l’élaboration et l’utilisation des systèmes d’armes létaux autonomes.

Objet

Selon la définition du Comité International de la Croix Rouge (CICR), le terme SALA inclut « tout système d’arme autonome dans ses fonctions critiques. Il s’agit d’un système d’arme capable de sélectionner (c’est-à-dire de rechercher, ou détecter, identifier, traquer, sélectionner) et d’attaquer (c’est-à-dire utiliser la force contre, neutraliser, endommager ou détruire) des cibles sans intervention d’une opératrice ou d’un opérateur humain. »

En décembre 2021, dans le cadre de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC), les États ont manqué une opportunité d’assurer un contrôle humain significatif sur l’usage de la force par des robots tueurs ou systèmes d’armes létaux autonomes (SALA). Aucun mandat pour entamer des négociations sur un instrument juridiquement contraignant n’a été adopté, mais les discussions à l’ONU sur les systèmes d’armes autonomes ont favorisé ces 3 dernières années l'émergence d’une orientation politique autour d'une approche qui permettrait une réglementation voire une interdiction de ceux-ci sans contrôle humain. Si elle est loin d'être unanime, elle est un premier pas.

Pour autant, si la France a reconnu la nécessité d'un cadre pour maintenir le contrôle humain, elle ne semble pas souhaiter le rendre juridiquement contraignant. Cette position nous paraît insuffisante. Nous devons aller plus loin alors que certains pays sont en train de développer ces technologies, hors de toute contrainte. Il paraît aujourd'hui irréaliste d'en prôner une interdiction stricte du principe de ces armes, mais nous devons faire en sorte d’interdire ces SALA sans contrôle humain et règlementer leur élaboration et leur utilisation. Alors qu’une nouvelle course aux armements est engagée et que le Conseil de l’Europe souligne que « les puissances militaires qui n’investiraient pas dans le développement de cette technologie risqueraient alors d’être laissées pour compte », il apparaît nécessaire de défendre un cadre au niveau multilatéral. La France et l'Union européenne doivent agir en ce sens rapidement.

D’autant que de nombreuses questions éthiques se posent. Les débats actuels autour du développement à risque de l'Intelligence artificielle pour certaines de ses applications viennent l'illustrer. Le fait que les concepteurs de l’IA y prennent part au premier chef est révélateur. Si nous devons franchir des « sauts technologiques » nous ne pouvons pas pour autant en perdre la maîtrise et faire avancer le droit en même temps que l’innovation. Tel est le sens de cet amendement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 143

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 83, neuvième phrase

Remplacer les mots :

sera par ailleurs développé

par les mots et une phrase ainsi rédigée :

fera l’objet d’un débat au Parlement. En sus, la France s’engage à accélérer les négociations diplomatiques autour de l’interdiction des systèmes d’armes létaux autonomes (SALA).

Objet

La France doit protéger ses forces tout en veillant à un usage transparent et sous contrôle démocratique de systèmes d’armes létaux potentiellement autonomes. C’est également dans ce cadre que nous devons rappeler l’engagement de la France pour faire interdire les SALA.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 221

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 83

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La France propose à ses partenaires la création d’un traité international permettant la mise en place de mécanismes de contrôle pour garantir un usage responsable et conforme aux principes éthiques et au droit international des drones armés.

Objet

Si la France a longtemps refusé d’utiliser des drones armés de manière létale, la multiplication des conflits asymétriques a conduit à une évolution de cette doctrine. Cependant, leur utilisation pose des questions éthiques sur le respect du droit international humanitaire et des principes de proportionnalité dans l’usage de la force. Cet amendement du groupe écologiste propose donc la mise en place d’un traité international qui permettrait de définir un cadre mondial d'utilisation des drones qu'il s'agissent de drones de combat ou de drones d'espionnage.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 40 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. BONNEAU, Mme DURANTON, MM. LEVI et LE NAY, Mmes SAINT-PÉ et RACT-MADOUX, MM. KERN, DÉTRAIGNE et DUFFOURG, Mme GATEL et MM. Alain MARC et BELIN


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 85, quatrième phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Les conflits armés modernes ont davantage recours aux moyens de défense sol-air qui ont démontré leur efficacité, notamment en Ukraine ; en ce sens l’artillerie sol-air devra être développée et amplifiée pour l’avenir.

Objet

Cet amendement vise à insister sur l’actualité des moyens de défense sol-air et leur prédominance stratégique qui doit être amplifiée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 275

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 85, dernière phrase

Remplacer le mot :

rôdeuses

par le mot :

télé-opérées

Objet

Le présent amendement vise à substituer à l’alinéa 85 l’expression « munitions rôdeuses » par celui de « munitions télé-opérées » (MTO). Cette dernière apparaît, en effet, moins anxiogène, conforme à ce qui est pratiqué et plus précise, en ce que l’homme reste acteur, conformément aux principes éthiques qui régissent nos emplois de nos systèmes d’armes.

En outre, cette expression est également celle utilisée in extenso dans le paragraphe relatif aux drones et robots à l’alinéa 83.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 26 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. FOLLIOT

et les membres du groupe Union Centriste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 87, après la première phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Les infrastructures permettant d’accueillir une montée en puissance des moyens aériens seront identifiées en amont en étudiant pour chaque site la possibilité de mettre en place des bases aériennes polyvalentes à fonction duale civile et militaire.

Objet

Les infrastructures à la disposition de l'Armée de l'Air et de l'Espace en Outre-mer ne sont aujourd'hui pas suffisantes pour supporter un déploiement prolongé de moyens aériens ou une augmentation capacitaire ponctuelle importante. Le risque d'accroissement des tensions, notamment dans la zone Indopacifique, nous impose de prévoir les conditions de la montée en puissance des forces de souveraineté et des capacités aériennes basées en Outre-mer. De plus, cela permettrait de ne plus être tributaires du déplacement du groupe aéronaval, qui comme nous le savons ne sera pas permanent. Cet amendement vise donc à envisager la constitution de "porte-avions fixes" en identifiant en amont les bases aériennes en capacité de monter en puissance ainsi que les bases aériennes susceptibles de faire l'objet d'une double utilisation, à la fois civile et militaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 20 rect. ter

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, HENNO, LE NAY, LEVI, LONGEOT et CANÉVET, Mmes HERZOG et DINDAR, MM. KERN et DÉTRAIGNE, Mme BILLON, M. CHAUVET

et les membres du groupe Union Centriste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 87

Compléter cet alinéa par les mots :

notamment par la répartition prioritaire en Outre-mer des nouveaux moyens de projection

Objet

Les forces de souveraineté œuvrent à la protection du territoire national et au respect de la souveraineté dans les eaux territoriales et sur la zone économique exclusive. Depuis plusieurs décennies, elles sont « taillées au plus juste » pour maintenir une présence militaire, qui, bien que minimale, a pour l’instant encore un effet dissuasif. En revanche, l’essentiel des moyens de projection sont tributaires de nos forces prépositionnées sur des bases faisant l’objet d’accords bilatéraux. Face à l’évolution du contexte géostratégique et des menaces pesant sur notre pays, il apparaît impérieux de préciser que pour la répartition des nouveaux moyens de projection la priorité doit être donnée à nos forces situées dans nos Outre-mer.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 31 rect. ter

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. FOLLIOT, BONNECARRÈRE, HENNO, LE NAY, LEVI, LONGEOT et CANÉVET, Mme HERZOG, MM. PATIENT et MOHAMED SOILIHI, Mme DINDAR, M. LUREL, Mme PHINERA-HORTH, MM. KERN et DÉTRAIGNE, Mmes MALET, BILLON et LOPEZ, M. CHAUVET et Mme GARRIAUD-MAYLAM


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 87

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

À ce titre, à l’horizon 2030, une frégate de premier rang et les éléments de soutien nécessaires seront basés de manière permanente dans les zones stratégiques d’intérêt majeur de l'Indopacifique.

Objet

Cet amendement vise à proposer une concrétisation de la programmation militaire pour la souveraineté en outre-mer en formulant la nécessité de prépositionner au moins une frégate de premier rang par zone stratégique d'intérêt majeur, en particulier dans l'Indopacifique. Dans le but de consacrer à l'horizon 2030 les capacités nécessaires en termes de navires et d'infrastructures, il nous faut en effet dès à présent organiser les capacités portuaires d’accueil en identifiant les zones susceptibles d'accueillir ces nouveaux moyens, c'est l'objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 30 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

M. FOLLIOT


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 87

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Ceci sera notamment possible par la répartition des moyens de la Marine nationale aux bases navales de Brest et de Toulon mais également dans l'océan Indien et dans le Pacifique.

Objet

Aujourd’hui, la quasi-totalité des moyens (en tonnage) de la Marine nationale sont basés dans l’Hexagone, à Brest (pour l’Atlantique) et à Toulon (pour la Méditerranée). Ceci n'est pas en phase avec la réalité géographique et stratégique de la France. Notre présence dans l’Indopacifique est ainsi confortée tant dans l'Océan Indien que dans le Pacifique par des territoires et collectivités qui constituent autant de postes avancés dans le monde. Ces territoires, malgré l'importance du domaine maritime qu'elles engendrent, apparaissent largement sous-dotées en termes de capacités maritimes de surveillance, de protection et d'intervention. Ainsi, instituer une logique des quatre quarts (Brest, Toulon, dans l'océan Indien et dans le Pacifique) permettrait de ne plus se reposer sur nos seuls points d’appui hexagonaux mais de passer à quatre bases maritimes majeures. En plus de l'affirmation de la souveraineté française sur notre domaine maritime, cela aurait aussi pour conséquence de créer de l’emploi et de l’activité, donc des retombées économiques significatives. Du point de vue opérationnel, la tyrannie des distances impose, au départ de Toulon ou de Brest, que nos capacités maritimes aient à disposition plusieurs jours voire plusieurs semaines en fonction des moyens demandés pour intervenir dans ces zones. Au regard des capacités limitées de la Marine nationale il apparaît impossible de déployer des moyens conséquents depuis l'Hexagone en fonction de chaque crise potentielle. Du fait de l'évolution rapide du contexte géostratégique et de son imprévisibilité, nous ne serons que rarement en mesure de déployer de manière opportune et dans la bonne fenêtre de temps nos moyens maritimes et notre diplomatie coercitive. Cet amendement vise donc à considérer deux nouveaux points stratégiques qui devront constituer le plus rapidement possible des points d'appui pour les moyens de la Marine nationale.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 145

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 91

Après le mot :

Cyber

insérer les mots :

et numérique

Objet

Cet amendement vise à pointer la lacune de la politique cyber du gouvernement. Celle-ci prétend assurer une lutte informatique défensive, offensive et d’influence mais est muette quant aux couches intermédiaires du numérique (production des logiciels et des Systèmes d’exploitation) et surtout de la couche base autrement dit les matériels (routeurs, mémoires, processeurs et microprocesseurs).

Notre stratégie cyber reposerait sur du sable si nous ne nous intéressons ni à la production de logiciels, à la fabrications de composants électroniques, et aux infrastructures réseaux.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 42 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. BONNEAU, Jean-Michel ARNAUD et MAUREY, Mmes DURANTON, Frédérique GERBAUD et BILLON, MM. LEVI et LE NAY, Mmes SAINT-PÉ et RACT-MADOUX, MM. KERN, DÉTRAIGNE et DUFFOURG, Mme GATEL et MM. Alain MARC et BELIN


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 92, première phrase

Remplacer les mots :

de poursuivre

par les mots :

d'accroître

Objet

Le présent amendement modifie la rédaction afin de donner une tendance plus importante n’appelant pas à poursuivre mais bien à accroître les moyens en la matière car il s’agit d’un sujet d’avenir indispensable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 43 rect. quater

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. BONNEAU, Jean-Michel ARNAUD et MAUREY, Mmes Frédérique GERBAUD et BILLON, M. LEVI, Mmes SAINT-PÉ et RACT-MADOUX, MM. KERN, DÉTRAIGNE et DUFFOURG, Mme GATEL et MM. Alain MARC et BELIN


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 92, deuxième phrase

Après les mots :

Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI)

insérer les mots :

, les collectivités territoriales et les services publics

Objet

L’amendement vise à indiquer la vulnérabilité des collectivités territoriales et services publics au niveau cyber, souvent victimes d’attaques et peu protégés, nos hôpitaux comme nos mairies sont des services essentiels qui ne peuvent subir et lutter seuls contre ces attaques extérieures violentes. En ce sens, ce soutien appuyé pourrait conduire à un accompagnement et à une cellule de défense le cas échéant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 276

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 92, troisième et quatrième phrases

Remplacer ces phrases par trois phrases ainsi rédigées :

L’étroite coordination de la cyberdéfense établie entre le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et le ministère des armées sur les domaines de luttes informatiques défensive (LID), offensive (LIO) et d’influence (L2I) permettra de contribuer à remplir l’objectif de la revue nationale stratégique de 2022, d’une résilience cyber de premier rang dans l’hexagone et en outre-mer, face à la multiplication des menaces. L’effort porte aussi sur le renforcement des moyens alloués aux luttes informatiques offensive (LIO) et d’influence (L2I) pour valoriser et renforcer la légitimité de nos engagements et répondre aux attaques de nos adversaires et de nos compétiteurs dans le champ informationnel. Les armées mènent ainsi les actions militaires qui relèvent de leur compétence, dans le respect du droit et dans le cadre éthique propre aux armées de la République.

Objet

Le paragraphe, ajouté en commission transforme des mots habituellement employés tels que « domaine de lutte » par « fonctions de lutte », ce qui créé de la confusion. Il conserve le mot « métropole » alors que le terme « hexagone » est à privilégier.

Par cet amendement, le Gouvernement souhaite proposer une formulation conforme, sur la forme, avec les documents existants et les rédactions précédentes, pour garantir une cohérence d’ensemble, en reprenant le fond proposé initialement.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 105

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. Mickaël VALLET, TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA et MM. ROGER, TODESCHINI, VALLINI et VAUGRENARD


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 92, avant-dernière phrase

Compléter cette phrase par les mots :

en veillant à la complémentarité de ce pôle d’excellence avec les autres pôles existant sur le cyber

Objet

Cet amendement vise a sensibiliser l’éco-système cyber et ses financeurs sur le risque de dilution des moyens alloués à ces différents pôles au risque d’en amoindrir l’efficacité et la pertinence.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 146

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Pierre LAURENT, Mme GRÉAUME

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 92

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

Pour garantir la capacité à utiliser les différents moyens d’actions (LID, LIO, L2I) cités précédemment, il est indispensable que la France sécurise, maîtrise la production et la distribution des technologies sur lesquels le cyberespace repose.

Par conséquent, la France s’engage sur le long terme à retrouver une maîtrise en matière de conception et de fabrication de composants électroniques clés en redéveloppant ses capacités nationales ou européennes. En outre, la France s’assurera de la mise en place d’une infrastructure réseau résiliente, protégée et dédiée aux opérations d’importance vitale de l’État. Enfin, la France s’engagera à sécuriser l’accès et la production de logiciels (systèmes d’exploitation, environnements collaboratifs, plateformes d’accès, Cloud, etc.).

Cette stratégie de souveraineté numérique sera coordonnée par le Conseil national de l’industrie et le Commissariat au Plan.

Objet

Par cohérence avec notre amendement proposant l’ajout du mot numérique dans le titre de la stratégie cyber, il est proposé ici d’engager une stratégie de maîtrise et de production des technologiques du numérique. Les trois dimensions mises en avant sont clés pour construire une souveraineté numérique et par là même organiser une réelle autonomie stratégique.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 185 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CONWAY-MOURET


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 94, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

, portés notamment par de petits programmes tels que, entre autres, des parachutes ou des embarcations semi-rigides dédiées

Objet

Cet amendement donne des exemples concrets de programmes qui doivent être soutenus afin de répondre aux besoins, notamment ceux des forces spéciales.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 62 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. PERRIN, DARNAUD, PIEDNOIR, BASCHER, RAPIN et RIETMANN, Mmes DEMAS et DI FOLCO, MM. BRISSON, BELIN, GREMILLET, SAUTAREL et MANDELLI, Mme SCHALCK, M. SAVARY, Mmes DUMAS, GARRIAUD-MAYLAM et LOPEZ, MM. SIDO, MEIGNEN, SAURY, LEFÈVRE, ALLIZARD et GENET, Mmes LASSARADE et GOSSELIN, M. HUGONET, Mme DUMONT, MM. Bernard FOURNIER, BOUCHET, PELLEVAT et SOMON, Mme THOMAS, MM. CHAIZE, FAVREAU et BURGOA, Mmes IMBERT, GOY-CHAVENT, CHAUVIN et VENTALON, MM. CHATILLON et POINTEREAU, Mmes BELRHITI, LHERBIER et RAIMOND-PAVERO et M. Cédric VIAL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 96

1° Quatrième phrase

Compléter la phrase par les mots :

, notamment en permettant l’intégration sur cette même plateforme terrestre d’une capacité de frappes opératives et précises dans la profondeur de missiles hypervéloces à des portées de plusieurs centaines de kilomètres

2° Cinquième phrase

a) Au début, insérer les mots :

Par ailleurs,

b) Après le mot :

portée

insérer les mots :

, de façon générale,

Objet

Le présent amendement vise à garantir que la solution de remplacement du lance-roquettes unitaire soit une solution souveraine, intégrant une capacité de frappes précises, dans la profondeur, par des missiles hypervéloces.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 222

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 99

Compléter cet alinéa par les mots :

tout en respectant les particularités des politiques de défense de certains États membres de l’Union européenne qui ont renoncé à la politique de dissuasion en raison de leur ratification du Traité sur l’Interdiction des armes nucléaires

Objet

Cet amendement travaillé avec ICAN France, le relais national de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, vise à rappeler le plein respect du Traité de Lisbonne et ne pas créer une croyance sur l’imposition de la politique de dissuasion nucléaire aux États membres de l’Union européenne.

Le Traité de Lisbonne, signé le 13 décembre 2007 à Lisbonne entre les vingt-sept États membres de l'Union européenne, établi une Clause de défense mutuelle avec son article 42.7.Cet article stipule précisément que « Au cas où un État membre serait l'objet d'une agression armée sur son territoire, les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir, conformément à l'article 51 de la charte des Nations unies. Cela n'affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres »

La dernière phrase de cet article précise bien la nécessité de respecter le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres. De ce fait la France poursuivant une politique de dissuasion nucléaire, ne pourrait, pour défendre certains États qui mettraient en œuvre l’article 42,7, faire usage de sa dissuasion nucléaire, ces États ayant décidé, en raison de leur ratification du Traité sur l’Interdiction des armes nucléaires, d’interdire ce type d’arme et sa politique d’emploi comme le stipule l’article 1 alinéa D de ce traité :  « Chaque État Partie s’engage à ne jamais, en aucune circonstance employer ni menacer d’employer des armes nucléaires ou d’autres dispositifs explosifs nucléaires. » 






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 223

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 99

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

La France, porteuse de valeurs démocratiques et humanistes, promeut une ambition nouvelle pour la politique étrangère collective de l’Union européenne pour renforcer son rôle sur la scène internationale et contribuer à la stabilité mondiale.

Objet

Cet amendement du groupe écologiste à l’Assemblée nationale vise à impulser une politique étrangère européenne commune. Une politique étrangère commune permettrait à l'UE de parler d'une seule voix et de prendre des positions fortes et unifiées sur les questions internationales. Cela renforcerait notre crédibilité stratégique et notre autorité auprès des autres acteurs mondiaux. Il s’agit notamment de se mettre en capacité d’être plus actifs dans la résolution des conflits, la promotion de la démocratie et des droits de l'homme, et la gestion des crises humanitaires. Pour réaliser ces objectifs, l'UE devra toutefois surmonter ses divisions internes et renforcer ses mécanismes de prise de décision.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 52

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme Gisèle JOURDA


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 100

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

À cette fin, la France proposera la création d’un commandement européen au sein de l’OTAN, parallèlement au commandement intégré existant. Une telle structure interne permettra de mettre l’Europe au cœur de la stratégie militaire, de la doctrine et de la conduite opérationnelle, garantissant ainsi sa souveraineté et la préservation de ses intérêts.

Objet

La France rappelle sa volonté de promouvoir une Europe forte, à la hauteur des enjeux cruciaux auxquels elle doit faire face.






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 80

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 104, deuxième phrase

1° Remplacer les mots :

et via

par les mots :

, via

2° Compléter cette phrase par les mots :

notamment en matière de munitions et missiles, et la mise en place d’un nouvel instrument permettant de lancer des appels d’offres conjoints et d’équiper les armées européennes selon le principe de la mutualisation

Objet

Cet amendement vise à souligner l’importance du niveau européen pour une mise à niveau en matière de production, de disponibilité et d’achats d’armements qu’il convient de prendre en compte dans la démarche engagée d’une « économie de guerre ». Sans remettre la démarche du développement de capacités souveraines en matière de production, notamment de munitions, notre autonomie passe par un renforcement de l’autonomie européenne. Deux instruments européens actuellement en cours de négociation, le projet de règlement ASAP pour la production de munition et l’EDIRPA pour l’achat conjoint, destinés à augmenter et à accélérer le recomplètement des stocks européens tout en garantissant la continuité du soutien militaire à l’Ukraine. Alors que les négociations sont entrées dans la dernière ligne droite pour le règlement ASAP, plusieurs Etats membres dont la France s’inquiète des questions de gouvernance et de capacités de décisions que s’octroierait dans ce cadre la Commission européenne. Compte-tenu de l’importance du développement de tels instruments, il est toutefois essentiel de surmonter cette difficulté et trouver des instruments de solidarité en matière de défense qui permettent de concilier souveraineté nationale et autonomie commune.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 90

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 104, avant-dernière phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Les partenariats avec d’autres pays de l’Union européenne seront privilégiés.

Objet

Cet amendement vise à clarifier l’intention et à donner une priorité aux partenariats européens alors que des initiatives de l’Union européenne sont en cours de formalisation pour les favoriser. la France doit être plus attentive à cet égard et sortir d'une vision centrée sur l'Europe historique pour ses partenariats. Avec le retour de la guerre en Europe et le réarmement en urgence des pays européens, la vigilance est de mise pour assurer le développement de dispositifs cohérents et inclusifs.

La tension créée par le projet de bouclier anti-missile européen qui s'est organisé, sans la France est révélateur d'un risque d'un isolement technologique. Alors que la France et l'Italie ont développé un système anti-aérien de moyenne portée SAMP-T Mamba très perfectionné, ce ne serait pas l'un des systèmes retenus par ses partenaires européens pour un bouclier multicouche mais une combinaison de 3 systèmes allemand, américain et israélien. 17 pays européens rejoindraient cette initiative, dont le Royaume-Uni et les Pays-Baltes.

Cela pose la question de la manière dont la France gère sa singularité, légitime pour le seul pays européen doté, mais qui peut la fragiliser dans la quête d'interopérabilité opérationnelle telle qu'invoquée par cet alinéa et de développement de l'export de ses équipements à d'autres pays européens. Le contre-feux lancé par la France le 19 juin dernier à l'occasion du salon du Bourget est à la mesure des risques stratégiques du développement de dispositifs qui deviendraient concurrentiels et dont la France pourrait sortir perdante.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 91

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l'alinéa 104

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Afin de faciliter les exportations d’équipements français et de renforcer les partenariats stratégiques avec nos alliés, chaque ambassade dans un pays membre de l’Alliance atlantique ou allié militaire de la France sera dotée d’un attaché de défense.

Objet

Cet amendement vise à permettre à chaque ambassade de disposer d’un attaché de défense. En effet, même au sein de l’Europe, certains attachés de défense, basés sur une ambassade, sont chargés de missions de défense pour plusieurs pays. Dès lors il est compliqué sinon impossible pour la France de nouer des partenariats stratégiques ou industriels avec certains de nos pays alliés.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 111

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 105, deuxième phrase

Compléter cette phrase par les mots :

mais aussi avec les États-membres d’Europe centrale, orientale et du Nord-Est qui tendent à devenir incontournables pour développer la base industrielle et technologique de défense européenne

Objet

Selon de nombreux observateurs, la guerre en Ukraine aurait accéléré le déplacement du centre de gravité de l’Europe vers l’Est, mouvement amorcé par le Brexit qui a privé l’Union européenne d’une force d’équilibre majeure à l’Ouest. Le conflit a, à tout le moins, élargi la vision d’une Europe centrée sur son « noyau dur » composé des membres historiques, à une Europe plus inclusive. Les pays d’Europe centrale et orientale (notamment les baltes, la Tchéquie, la Slovaquie, la Roumanie ou encore la Pologne) se retrouvent au cœur de la nouvelle donne géostratégique. Les ministres polonais et tchèque ont d’ailleurs été les premiers à se rendre à Kiev dès la mi-mars.

Ils représentent la frontière Est de l’Union européenne, qui se renforce militairement face à la menace russe. Plusieurs d’entre eux montent en puissance. À titre d’exemple, l’Estonie entend devenir un acteur majeur du cyberespace ; la République tchèque renforce ses capacités industrielles ; la Pologne annonce double son budget militaire en 2023 pour atteindre 4 % du PIB…

Il convient donc de prendre en compte cette évolution dans notre politique partenariale européenne et de renforcer nos efforts pour mener des projets capacitaires communs avec l’ensemble de nos partenaires européens.






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(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 277

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 106, deuxième phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer, dans le rapport annexé, la deuxième phrase de l’alinéa 106 qui précise qu’une meilleure articulation entre les vérifications effectuées par la commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG) et celles opérées par les banques dans le cadre de leur contrôle de conformité sera recherchée.

Cette phrase propose de réduire le poids des vérifications faites par les différents acteurs dans le cadre des exportations.

Si œuvrer à la simplification est louable, il est souhaitable d’éviter la confusion des genres. En effet, le contrôle des exportations est d’abord une prérogative régalienne, expression d’une politique étrangère et de défense souveraine de la France.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 225 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 106, après l’avant-dernière phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Le ministère des armées établit une liste rouge des pays à risque à partir de laquelle le Parlement doit pouvoir mieux contrôler les exportations de systèmes d’armes.

Objet

Par cet amendement du groupe Ecologiste à l’Assemblée nationale, nous proposons qu'il soit établi une liste rouge des pays autoritaires vers lesquels les exportations d'armes doivent être tout particulièrement contrôlés, dans le respect de nos engagements internationaux.

La France ne peut continuer à exporter des armes vers des régimes autoritaires qui commettent des crimes de guerre : Emirats Arabes Unis, Arabie saoudite, Egypte, Qatar comptent parmi nos principaux clients et s'en servent pour bafouer les droits humains les plus fondamentaux.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 119 rect. ter

29 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CADIC, BONNEAU, CIGOLOTTI, DÉTRAIGNE, FOLLIOT, LE NAY, POADJA, CAZABONNE

et les membres du groupe Union Centriste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 107

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Dans le cas de cessions de PME sensibles de la BITD, pourvoyeuses de technologies et d’innovations, la DGA veille, en amont de tout processus de vente, à ce que les candidatures à la reprise soient restreintes à des acteurs compatibles avec la consolidation souveraine de la BITD.

Objet

Il s’agit ici de mettre en place de la veille et du contrôle a priori des investissements étrangers, plutôt qu’à posteriori. De nombreuses situations critiques auraient pu être évitées si l’appel d’offres de rachat de certaines PME avaient d’emblée été restreints, comme cela existe dans le code de la commande publique.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 226 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 108, après la troisième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Chaque nouvelle phase du programme doit être validée par le Parlement dans le respect de la souveraineté nationale.

Objet

Par cet amendement du groupe Ecologiste à l’Assemblée nationale, nous proposons de soumettre au Parlement la validation de chaque phase du programme SCAF, à l'instar de la procédure en vigueur outre-Rhin.

Démocratiser la politique de défense - en particulier lorsqu'elle implique des partenariats stratégiques - en y associant la représentation nationale contribue à légitimer ces coopérations.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 281

26 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 112, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

Milieu

Type

Cible 2023

Normes

et heures

visées en 2030

Terrestre

Journées d’activité du combattant terrestre (JACT)

Nouvel indicateur

120

Heures d’entraînement par équipage de chars et de véhicules blindés

80

100 à 130 selon le type

dont nombre d’heures totales blindés Griffon

69 000 h

190 000 h

dont nombre d’heures totales sur blindés Jaguar

7500 h

24 000 h

Coups tirés par équipage CAESAR à l’entraînement

77

110

Naval

Jours de mer par bâtiment (bâtiment hauturier)

90 (95)

100 (110)

dont nombre de jours totaux de mer sur bâtiments hauturiers

3 500 j

4 400 j

Aéronautique / armée de terre

Heures de vol par pilote d’hélicoptère des forces conventionnelles (forces spéciales)

144 (157)

200 (220)

dont nombre d’heures totales de vol sur NH90 – Caïman

7 300 h

14 000 h

Aéronautique / marine nationale

Heures de vol par équipage d’hélicoptère

218

220

dont nombre d’heures totales de vol sur NH90 – Caïman

4 000 h

4 600 h

Heures de vol par pilote de chasse de l’aéronavale

188

200

Heures de vol par équipage de patrouille/surveillance maritime

340

350

dont nombre d’heures totales de vol sur avion de patrouille ou de surveillance

12 300 h

13 500 h

Aéronautique / armée de l’air et de l’espace

Heures de vol par pilote de chasse

147

180

dont nombre d’heures totales de vol sur Rafale

22 500 h

38 000 h

Heures de vol par pilote de transport

189

320

dont nombre d’heures totales de vol sur A400M Atlas

9 100 h

18 000 h

Heures de vol par pilote d’hélicoptère

181

200

II. – Alinéa 113

Supprimer cet alinéa.

III. – Alinéa 115

Compléter cet alinéa par trois phrases ainsi rédigées :

L’amélioration qualitative de l’entrainement sur les premières années de la LPM est propre à chaque milieu et singulièrement à chaque parc d’équipement. In fine, cette amélioration qualitative prévue sur les premières années de la LPM se traduira par la participation des armées aux exercices de niveau brigade terrestre, de niveau de force maritime et de niveau expertise et perfectionnement pour la composante aérienne, dont il sera rendu compte dans le cadre des documents budgétaires publiés annuellement. Cette progression qualitative se traduira en particulier par la réalisation plus régulière d’exercices exigeants et complexes comme VOLFA pour l’armée de l’air et de l’espace, GORGONE pour les forces spéciales, BACCARAT pour l’aérocombat ou POLARIS pour la Marine nationale. Ils seront complétés par des exercices interarmées et interalliés préparant à un engagement majeur comme ORION en 2026 et 2029. 

Objet

Cet amendement coordonné sur 3 alinéas vise à donner plus de détails sur le périmètre activité en complétant le tableau des normes et cibles 2030 tout en précisant certains leviers portant sur l’amélioration qualitative de l’entrainement.

En parallèle, il permet de régler le problème de cohérence induit avec l’ajout du tableau de l’alinéa 113 alors que l’alinéa 114 mentionne bien que dans un premier temps les niveaux d’activité vont se stabiliser pour renforcer l’aspect qualitatif de l’entrainement. Il s’agit bien de construire un modèle d’armées d’emploi cohérent.

En effet, ce tableau qui détaille des chroniques linéaires de progression du volume d’activité ne correspond ni au besoin des armées, ni à la capacité à produire des jours ou heures de fonctionnement. De plus, décliner sous forme de chroniques les objectifs d’entrainement de nos armées n’est pas souhaitable car cela réduirait leurs marges de manœuvres et préempterait tout choix à l’avenir de réorientation de priorités par segment ou flotte.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 306

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

M. CAMBON

au nom de la commission des affaires étrangères


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


I. – Alinéa 114

Supprimer cet alinéa.

II. – Alinéa 115

Supprimer le mot :

ensuite

Objet

Il s'agit d'une mesure de coordination avec notre trajectoire financière.

Le projet de loi prévoit la stabilisation de la préparation opérationnelle, ce n'est pas cohérent avec les moyens que nous redéployons, à l'intérieur de l'enveloppe globale de la LPM.

Nos différentes mesures de modification de la trajectoire financière générale et de la programmation des crédits dédiés à l'activité et à l'entraînement d'une part, et à l'entretien programmé du matériel (EPM) d'autre part permettent de supprimer l'alinéa 114 sur la stagnation de la préparation opérationnelle et d'harmoniser la rédaction de l'alinéa 115.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 278

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 118

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent amendement est destiné à supprimer l’alinéa 118, qui comporte un tableau sur la répartition annuelle des crédits pour la préparation au combat et l’entraînement des forces au cours de la période de programmation.

En effet, ce tableau détaille des chroniques stables de crédits alors que ce sont des besoins qui servent de base de travail à la programmation.

Cela ne correspond ni au besoin des armées, ni à la capacité à produire des jours ou heures de fonctionnement.

De plus, décliner sous forme de chroniques les besoins budgétaires pour la préparation au combat et l’entrainement des armées, n’est pas souhaitable car cela réduirait les marges de manœuvre des forces et préempterait tout choix à l’avenir de réorientation de priorités par segment ou flotte.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 41 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. BONNEAU, Mme BILLON, MM. LEVI, LE NAY et DÉTRAIGNE, Mmes SAINT-PÉ et RACT-MADOUX, MM. KERN et DUFFOURG, Mme GATEL et MM. Alain MARC et BELIN


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 118, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

 

2024

2025

2026

2027

2028

2029

2030

Total

Armée de Terre

2,85

2,85

2,85

2,85

2,85

2,85

2,85

20

Marine Nationale

3,42

3,42

3,42

3,42

3,42

3,42

3,42

24

Armée de l’air et de l’espace

3,57

3,57

3,57

3,57

3,57

3,57

3,57

25

Total

9,84

9,84

9,84

9,84

9,84

9,84

9,84

69

 

Objet

Le présent amendement a pour objectif d’augmenter les moyens octroyés aux moyens de défense terrestre afin qu’il soit procédé à un rééquilibrage des budgets des armées qui sont toutes d’importance égale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 19 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. PERRIN, BASCHER, DARNAUD, BRISSON, de LEGGE et RAPIN, Mmes DI FOLCO et DUMONT, MM. CHEVROLLIER et GREMILLET, Mme Frédérique GERBAUD, M. KLINGER, Mme Marie MERCIER, MM. RIETMANN et GROSPERRIN, Mme PLUCHET, M. de NICOLAY, Mme LASSARADE, M. BELIN, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. MEIGNEN, CADEC et PANUNZI, Mme SCHALCK, MM. SAVARY, Daniel LAURENT, MEURANT et LEFÈVRE, Mmes LHERBIER et DEMAS, M. PELLEVAT, Mmes DUMAS et GARRIAUD-MAYLAM, MM. BOUCHET et ANGLARS, Mmes THOMAS, VENTALON et MALET, M. BURGOA, Mme IMBERT, MM. SIDO, Bernard FOURNIER et GENET, Mmes DEL FABRO, BELRHITI et BELLUROT et M. Cédric VIAL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l'alinéa 121

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

À cette fin, une attention particulière sera portée au volume des moyens nécessaires à la gestion efficace d’un afflux important de blessés en cas d’engagement majeur. 

Au cours de la période de programmation, les moyens aériens (notamment hélicoptères) et terrestres (notamment blindés Griffon et Serval en version sanitaire) de la chaîne d’évacuation médicale seront ainsi réévalués et, le cas échéant, consolidés. Le déploiement des antennes chirurgicales de nouvelle génération (antennes de réanimation et de chirurgie de sauvetage – ARCS) sera accéléré et l’objectif de porter à un minimum de 65 le nombre d’équipes chirurgicales projetables sera atteint le plus tôt possible.

En outre, une réflexion sera lancée concernant les compétences de soins des infirmiers des armées, qui pourraient être élargies, notamment afin de contribuer au renforcement de la médecine de l’avant.

Objet

Le Service de santé des armées (SSA) assume une mission fondamentale en apportant à nos militaires, qui acceptent de risquer leur vie au service de la Nation, l’assurance d’être rapidement pris en charge et évacués en cas de blessure.

Le SSA a pourtant vu ses moyens diminuer considérablement ces dernières années. Or, la dégradation du contexte stratégique, qui a renforcé la probabilité d’un conflit de haute intensité, fait de la remontée en puissance du SSA un impératif absolu, en particulier pour assurer sa capacité à gérer sur les théâtres d’opération un afflux important de blessés.

Dans ce contexte, le présent amendement vise à préciser que certaines capacités essentielles à cette fin devront faire l’objet d’une attention particulière en étant réévaluées au cours de la période de programmation et, le cas échéant, renforcées pour répondre aux besoins identifiés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 183

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE et M. SALMON


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 122

I. – Après le mot :

notamment

insérer les mots

en augmentant considérablement

II. – Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Le ravitaillement médical assurera également la disponibilité des médicaments pris sur une base régulière pour les militaires ou civils touchés par un conflit ou une catastrophe naturelle.

Objet

Au-delà de la modernisation du ravitaillement médical prévue par la présente loi de programmation, cet amendement vise à spécifier que cette modernisation doit s’accompagner par une augmentation considérable des stocks.

De surcroît, il est préconisé de clarifier que l’armée devra également constituer des stocks de médicaments pris sur une base régulière, tels que l’insuline, des médicaments antirétroviraux ou antihistaminiques. De cette manière, ces stocks permettraient non seulement de répondre aux traitements médicaux d’urgence, mais également aux besoins des militaires, notamment lors des missions à l’étranger.

Enfin, cet amendement vise à garantir que l’armée puisse venir en aide des populations touchées par des conflits armés ou des catastrophes naturelles en effectuant des distributions ciblées. Ces distributions pourraient constituer une première réponse humanitaire indispensable.

Tel est l’objet du présent amendement.






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 115 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. CIGOLOTTI, BONNEAU, CADIC, CAZABONNE, DÉTRAIGNE, LE NAY, FOLLIOT, POADJA

et les membres du groupe Union Centriste


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 122

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Le ministère des armées engage un travail pour répertorier les savoir-faire détenus par son SSA afin de les préserver et les faire perdurer.

Objet

Le Service de Santé des Armées possède des savoir-faire parfois uniques au monde. L’histoire récente a montré que le service de santé des armées a pu, faute de pratique, en oublier certains. Aujourd’hui le SSA possède des techniques qu’il est le seul à maîtriser, par exemple la possibilité de lyophiliser le plasma et de le projeter sur des théâtres d’opération très facilement et dans des conditions de conservation beaucoup moins drastiques.

Le ministère doit tout mettre en œuvre afin de faire perdurer ces savoir-faire.

Le présent amendement inscrit cet objectif dans le rapport annexé.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 16 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. PERRIN, DARNAUD et BRISSON, Mme DUMONT, M. RAPIN, Mme IMBERT, MM. ANGLARS et RIETMANN, Mmes DUMAS et DI FOLCO, M. BOUCHET, Mme GARRIAUD-MAYLAM, M. PELLEVAT, Mme DEMAS, MM. BASCHER et LEFÈVRE, Mmes SCHALCK et LHERBIER, M. Daniel LAURENT, Mme MALET, MM. GROSPERRIN, BURGOA et de NICOLAY, Mme PLUCHET, M. MEURANT, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BELIN et CHEVROLLIER, Mme LASSARADE, M. GREMILLET, Mmes DESEYNE et Frédérique GERBAUD, M. MEIGNEN, Mme Marie MERCIER, M. KLINGER, Mmes VENTALON et THOMAS, MM. SIDO, Bernard FOURNIER et GENET, Mmes DEL FABRO, BELRHITI et BELLUROT et M. Cédric VIAL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 130

Insérer une phrase ainsi rédigée :

Les pré-requis médicaux sont communiqués par le Service de santé des armées aux candidats à l’incorporation, avant que ne débutent les épreuves de sélection.

Objet

Les épreuves de sélection organisées en vue de recruter des militaires sont essentielles à la bonne composition de nos armées. Elles sont coûteuses, en termes financiers comme en ressources humaines mobilisées. Elles sont un moment déterminant de l’engagement des futurs militaires. 

Il n’est pas question de demander au Service de santé des armées (SSA) de réaliser une visite d’aptitude pour tous les candidats qui se présentent. Leur nombre rendrait cette option irréaliste, inflationniste et consommerait des ressources du SSA inutilement. La visite d’aptitude doit donc être réservée aux candidats ayant réussi les épreuves de sélection en vue de leur incorporation.

Pour autant, un niveau d’information suffisant doit être délivré aux candidats afin qu’ils ne s’engagent pas inutilement dans des processus de sélection exigeants pour se voir refuser en fin de parcours une incorporation liée à leur dossier médical, du type opération du cœur, ou autre. Une réorientation vers des métiers civils au sein des armées pourrait alors être envisagée, lorsqu’elle est possible. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 109

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 131

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Le chantier en matière de construction et de réhabilitation des logements alloués aux militaires et à leurs familles doit se poursuivre en intégrant les normes énergétiques prévues dans la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.

Objet

Le parc de logements alloués aux militaires est dans un état critique (logements dégradés, passoires énergétiques, etc.). Il convient donc de continuer les efforts de réhabilitation et de construction de ces logements qui participent à l’amélioration de la condition militaire et à la fidélisation.

La loi "Climat et Résilience" du 22 août 2021 est issue d’une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat retenues par le chef de l'État et dont le but est de faire réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030.

Cette loi interdit à l’horizon 2028 la location de biens dont les diagnostics de performance sont inférieurs à E (sur une échelle de A à F).

En toute logique, les bâtiments alloués aux militaires et à leurs familles devront donc être en conformité avec cette loi.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 229 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 133

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

En ce sens, d’ici 2028, l’armée s’efforce de rénover prioritairement les bâtiments accueillant du public ou logeant des soldats ou leurs familles dont le diagnostic de performance énergétique est noté F ou G.

Objet

La transition énergétique est le défi majeur de notre époque, et le secteur de la défense doit y participer pleinement. 

Une meilleure efficacité énergétique des bâtiments et installations militaires permettra de réduire leur empreinte carbone, mais également de réaliser des économies substantielles sur le long terme.

Cet amendement qui vise à éradiquer les passoires thermiques dans le bâti militaire d’ici 2028 permettra de contribuer aux objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 230 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 133

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Tous les bâtiments et installations militaires sont soumis avant janvier 2026 à des audits énergétiques pour identifier les opportunités d’amélioration. Les résultats de ces audits doivent être utilisés pour mettre en place des plans d’amélioration énergétique.

Objet

La transition énergétique est le défi majeur de notre époque, et le secteur de la défense doit y participer pleinement. Un audit énergétique régulier des bâtiments et installations militaires permettra d'identifier les points faibles et de déterminer les mesures d'amélioration les plus appropriées. 

Une meilleure efficacité énergétique des bâtiments et installations militaires permettra de réduire leur empreinte carbone, mais également de réaliser des économies substantielles sur le long terme.

Cet amendement du groupe Ecologiste à l’Assemblée nationale marque une volonté de contribuer à l'atteinte des objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de transition vers une économie bas-carbone. En outre, il est en cohérence avec le Plan national d'adaptation au changement climatique, qui prévoit une réduction de la consommation d'énergie des bâtiments publics.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 231 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 133

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

L’armée doit accroître son utilisation des énergies renouvelables pour alimenter ses usages, notamment par l’installation à chaque fois que cela est possible de dispositif de production d’énergie solaire sur les toitures des bâtiments.

Objet

L'augmentation de l'utilisation des énergies renouvelables par l'armée contribuera à la réduction de l'empreinte carbone de la France, en accord avec les objectifs nationaux et internationaux de lutte contre le changement climatique.

Cet investissement, bien que pouvant représenter un coût initial plus élevé, générera des économies à long terme par la réduction des coûts d'énergie. Les installations militaires, avec leurs grands espaces, notamment les toits des hangars, sont particulièrement bien adaptées à l'installation de panneaux photovoltaïques.

En augmentant l'utilisation des ENR, l'armée pourra améliorer son autonomie énergétique. Cela peut être un avantage stratégique, en réduisant la dépendance à l'égard des sources extérieures.

En tant qu'institution publique, l'armée a un rôle d'exemplarité à jouer en matière de transition écologique. L'adoption d'énergies renouvelables enverrait un signal fort et positif à la société française et contribuerait à l'éducation et à la sensibilisation du public sur ces enjeux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 232 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 133

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

L’armée déploie des éoliennes sur ses emprises dans le respect des dispositions légales en vigueur et sans gêner les activités des forces, notamment de la force aérienne.

Objet

L'augmentation de l'utilisation des énergies renouvelables par l'armée contribuera à la réduction de l'empreinte carbone de la France, en accord avec les objectifs nationaux et internationaux de lutte contre le changement climatique.

Cet investissement, bien que pouvant représenter un coût initial plus élevé, générera des économies à long terme par la réduction des coûts d'énergie. Le ministère de la Défense de plus de 250 000 hectares d’emprise qui n’accueille à ce jour pas ou peu d’éolienne.

Or, les radars de plus en plus performant de l’aviation rendent la cohabitation avec les éoliennes de plus en plus facile. Aussi, les auteurs de cet amendement considèrent qu’il temps de commencer à équiper en éolienne les emprises militaires dans le respect des dispositions légales en vigueur et sans gêner les activités des forces, notamment de la force aérienne.

En augmentant l'utilisation des ENR, l'armée pourra améliorer son autonomie énergétique. Cela peut être un avantage stratégique, en réduisant la dépendance à l'égard des sources extérieures.

En tant qu'institution publique, l'armée a un rôle d'exemplarité à jouer en matière de transition écologique. L'adoption d'énergies renouvelables enverrait un signal fort et positif à la société française et contribuerait à l'éducation et à la sensibilisation du public sur ces enjeux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 233 rect.

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. GONTARD, BENARROCHE, BREUILLER, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et LABBÉ, Mme de MARCO, M. PARIGI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 134

Après le mot :

écologique

insérer les mots : 

préconisés par la Réglementation environnementale 2020

Objet

La transition énergétique est le défi majeur de notre époque, et le secteur de la défense doit y participer pleinement. 

L’accroissement de l’efficacité énergétique des bâtiments et installations militaires semble s’inscrire pleinement dans les objectifs poursuivis par la loi de réglementation environnementale 2020.

Si la RE 2020 s’applique déjà aux logements, bureaux et tout bâtiment militaire faisant l’objet d’un permis de construire, cet amendement vise à élargir les préconisations essentielles de la RE 2020 aux autres constructions militaires, sans contrainte et dans la mesure sur possible.  

Cet amendement vient juste préciser la notion de “construction écologique” figurant déjà dans le rapport annexé.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 47 rect. ter

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. BONNEAU, Mmes DURANTON et BILLON, MM. LEVI et LE NAY, Mmes SAINT-PÉ et RACT-MADOUX, MM. KERN, DÉTRAIGNE et DUFFOURG, Mme GATEL et MM. Alain MARC et BELIN


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 143, dernière phrase

1° Après le mot :

bancaires

insérer les mots :

et fonds d'investissements

2° Compléter cette phrase par les mots :

ainsi que les assureurs

Objet

Face à la frilosité des secteurs bancaires et financiers de financer les industriels de défense, en raison des risques de conformité juridique et réputationnel, il est nécessaire de faciliter l’intégration de la BITD dans le champ de financement de ces institutions. Selon le rapport d’information N° 637 “Renseignement et prospective : garder un temps d’avance, conserver une industrie de défense solide et innovante”, l’augmentation du coût du financement engendre un désavantage de notre BITD vis-à-vis des compétiteurs non-européens. La réduction de la capitalisation boursière des entreprises du secteur pose également un risque de prise de contrôle par les investisseurs étrangers.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 92

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 145

Remplacer le mot :

historiques

par le mot :

renouvelés

Objet

L’objet de cet amendement est de souligner que l’effort budgétaire n’a en réalité pas de caractère historique si ce n’est de renouvelé l’effort engagé dans la LPM précédente, avec un certain nombre d’incertitudes supplémentaires.

La LPM 2024-2030 réaffecte ainsi les 97 milliards annoncés pour les années 2024 et 2025 et qui n’avaient jamais été budgétisés, ni lors de l’actualisation de 2021, et du fait d’une LPM désormais écourtée. L’effort réel, si on les soustrait serait donc en réalité que de 303 milliards auxquels il faudra un jour soustraire au moins 30 milliards d’euros au titre de l’inflation, ce qui rendrait l’effort annoncé en deçà de celui de la LPM 2019-2025.  Enfin il faudra également soustraire une partie des 100 milliards de report de charge, dont il faudra un jour rendre compte. Le montant des crédits du présent projet de loi de programmation militaire s’apparenterait ainsi plutôt à une stabilisation des efforts qu’à une amplification de ceux-ci. Le récit autour du présent du projet de loi n’est dès lors plus le même.






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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 125 rect. bis

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. de LEGGE et KAROUTCHI, Mme BELLUROT, MM. BASCHER, BRISSON, MOUILLER, DARNAUD et SOMON, Mme BELRHITI, MM. BOUCHET, Bernard FOURNIER et HUGONET, Mmes Marie MERCIER et LASSARADE, MM. PAUL, GREMILLET, BELIN, SAUTAREL et GENET, Mme PLUCHET, MM. LAMÉNIE, Daniel LAURENT, MEIGNEN et SAVARY, Mmes LOPEZ, DUMAS et GARRIAUD-MAYLAM, MM. POINTEREAU et Cédric VIAL et Mme LAVARDE


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 146

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

En cas de transfert d’immeubles inutiles à ses besoins vers d’autres départements ministériels, le ministère recevra une indemnisation substantielle, tenant compte de la valeur vénale du bien.

Objet

Sur le modèle de la précision apportée dans la loi de programmation militaire 2019-2025, il est souligné que le principe de retour des produits de cessions immobilières inclut le principe d'indemnisation, tenant compte de la valeur vénale du bien, lorsqu'un immeuble est transféré vers un autre département ministériel au lieu d'être vendu.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 279

25 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéas 151 et 152

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer les alinéas 151 et 152 qui prévoient la répartition des crédits dédiés à l’entretien programmé du matériel (EPM).

En effet, la répartition des crédits dédiés à l’EPM ne correspond pas aux efforts nécessaires pour consolider l’activité.

De plus, prévoir 7Md € de crédits en 2024 a un effet d’éviction notable sur l’ensemble de la programmation, même avec la trajectoire telle que prévue dans le présent projet.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 64 rect.

27 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. PERRIN et DARNAUD, Mme DI FOLCO, MM. RIETMANN, BRISSON, RAPIN, BASCHER et PIEDNOIR, Mme DEMAS, MM. SAUTAREL et GREMILLET, Mme LASSARADE, M. SAVARY, Mmes GARRIAUD-MAYLAM, DUMAS et LOPEZ, MM. SIDO, ALLIZARD, MEIGNEN, SAURY, LEFÈVRE et GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, M. HUGONET, Mme DUMONT, MM. Bernard FOURNIER et BOUCHET, Mme SCHALCK, MM. BELIN, PELLEVAT et SOMON, Mme THOMAS, MM. MANDELLI, CHAIZE, FAVREAU et BURGOA, Mmes IMBERT, GOY-CHAVENT, VENTALON et CHAUVIN, MM. CHATILLON et POINTEREAU, Mmes BELRHITI, LHERBIER et RAIMOND-PAVERO et M. Cédric VIAL


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 153

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Afin de conserver une industrie de défense innovante, les moyens consacrés aux études amont devront notamment bénéficier aux PME et ETI, qui représentent une composante essentielle de la BITD.

Objet

Cet amendement met l’accent sur le rôle des PME et ETI dans les processus d’innovation.

Les PME et ETI innovantes hésitent en effet parfois à se lancer sur les marchés, faute de prévisibilité des commandes et de financements suffisants pour initier des projets. Les moyens consacrés aux études amont doivent permettre d’accompagner ces structures afin de favoriser leur croissance et de stimuler l’innovation dans le tissu industriel. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 93

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL et KANNER, Mmes CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 154

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement vise à supprimer cet alinéa en cohérence avec la suppression de l’article 7 de l’article 6 du projet de loi par la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat. Il n’a désormais plus lieu de faire référence à une éventuelle révision de la trajectoire des effectifs au nom du marché du travail et de la politique salariale. Le ministère ne saurait se dédouaner en la matière tant le recrutement, l’attractivité et la fidélisation constitue un enjeu essentiel.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 315

29 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 158

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Le Gouvernement présente chaque année au Parlement un bilan exhaustif de l'activité de préparation opérationnelle des armées ainsi que le niveau de disponibilité atteint par les matériels majeurs.

Objet

Précision sur les éléments que le Gouvernent présentera chaque année au Parlement






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(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 94

21 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. TEMAL et KANNER, Mmes CARLOTTI, CONWAY-MOURET et Gisèle JOURDA, MM. ROGER, TODESCHINI, Mickaël VALLET, VALLINI, VAUGRENARD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Après l’alinéa 159

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Une commission chargée de l’élaboration du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale est constituée en 2028, un an avant l’examen d’une nouvelle loi de programmation par le Parlement, sur décret du Président de la République. Celui-ci en définit la composition. Les présidents des commissions des affaires étrangères et de la défense des deux assemblées en sont membres de droit. Deux députés et deux sénateurs sont désignés par le président de leur assemblée respective. Les personnes qualifiées désignées sont représentatives des milieux de la recherche en matière de défense et de sécurité nationale.

Objet

Cet amendement vise à préciser le cadre de la commission chargée de l’élaboration du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, prévue à l’article 7 du présent projet de loi.

L’évolution des conflictualités et du contexte géostratégique rendent nécessaire un travail de concertation, d’analyse et de réflexion. Un tel travail n’a pu avoir lieu pour le projet de programmation militaire qui nous est aujourd’hui soumis. Faute d’un débat et d’un travail de fond, ouvert et démocratique, le projet de loi qui nous est soumis fait l’objet d’interrogations et d’incertitudes qui aurait pu être évitées.

La mise en place de cette commission avant la prochaine LPM permettra, sur la base de ses travaux, d’engager un débat national et de réflexion autour d’analyses approfondies et de scenarii de projection et de prospective.

Le Parlement n’a pas été dûment associé à l’élaboration de cette LPM. Les groupes de travail mis en place par le ministère des armées ne pouvaient constituer le cadre adéquat de cette co-construction d’une nouvelle LPM annoncée comme de transformation, et n’ont pas eu visiblement les résultats escomptés. Cette commission du Livre blanc permettra par conséquent d’assurer la représentation et l’implication parlementaire dans l’élaboration de ce Livre Blanc, gages de construction du consensus et du soutien nécessaires au renforcement de lien Armées-Nation tel qu’invoqué.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 147

22 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

M. Pierre LAURENT, Mmes GRÉAUME, APOURCEAU-POLY et ASSASSI, MM. BACCHI et BOCQUET, Mmes BRULIN, COHEN et CUKIERMAN, MM. GAY, LAHELLEC, OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mme VARAILLAS


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 163

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la proposition de maintenir le porte-avions Charles de Gaulle jusqu’à 2040.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 740 , 739 , 726, 730)

N° 312

29 juin 2023


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


Article 2

(RAPPORT ANNEXÉ)


Alinéa 163

1° Supprimer les mots :

, dans les six mois suivant la promulgation de la présente loi,

2° Remplacer les mots :

dans le bassin méditerranéen

par les mots :

à l'issue de son arrêt technique majeur prévu en 2028

Objet

Le Gouvernement souhaite apporter une précision à cet alinéa. En effet, une telle étude ne pourra pas avoir lieu avant l'arrêt technique majeure du porte avions Charles de Gaulle qui aura lieu en 2028.